Une enquête de Stack Overflow, basée sur les réponses de plus de 1 000 développeurs de 107 pays, indique que 79 % d'entre eux « envisagent de nouvelles opportunités, s'ils ne les recherchent pas activement ». Cette bougeotte serait en partie due à la série de licenciements dans les entreprises de la tech.
Celle-ci est le secteur dans lequel la plupart des développeurs travaillent actuellement (46 %), suivi de la fabrication/chaîne d'approvisionnement (14 %) et des services financiers (13 %). Les développeurs déclarent plus souvent travailler dans une petite ou moyenne entreprise de moins de 500 personnes (56 %) que dans une grande entreprise de 500 à 10 000 personnes ou plus (38 %).
Les développeurs en fin de carrière reconnaissent que la curiosité à l'égard d'autres entreprises est la deuxième raison la plus importante de chercher un nouvel emploi cette année, derrière « un meilleur salaire », que tous les groupes d'âge classent comme leur première raison.
Commentaires (27)
#1
Ce que je trouve dommage, en France en tous cas je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, mais si tu veux un meilleur salaire tu es souvent obligé de changer de boite.
Perso j’adore la boite où je travail mais avec l’expérience que j’ai acquise je pourrai toucher environ 10k de plus en changeant
#1.1
Alors change, la culture d’entreprise en france c’est le tassement malheureusement.
Je travaille en France dans une boite anglaise et là on est déjà plus clairement dans une culture anglo.
Pour info j’ai aussi travaillé en angleterre plusieurs années notamment dans une boite américaine et, sans idéaliser le fonctionnement, c’est quand même bien plus fluide (les bons sont promus et augmentés).
Dans les boîtes françaises, j’ai toujours été fatigué de voir des gens un peu inaptes ou démotivés ne rien branler de la journée voire être un poids mort pour l’équipe.
#2
Quand tu ne dois pas carrément changer de métier et devenir “manager” 🤷
#3
Le problème étant que ce sont souvent eux qui sont promus, pour les sortir de production.
C’est l’énorme défaut de la gestion du personnel à la francaise, au lieu d’utiliser le principe de Peter comme le font les anglo-saxons, on y préfère le principe de Dilbert.
#4
C’est même clairement le problème, les métiers techniques ne sont pas assez reconnus en France, et si on veut grimper en salaire il faut devenir manager, et quitter la technique…
#4.1
Pour ça que j’ai opté pour l’option du freelancing perso. Ca offre de bons revenus et ça permet de valoriser son activité.
#5
Oui de ce que j’ai vu en tant que développeur si tu veux évolué en salaire tu as 2 choix :
Ou sinon changement de branche, DBA ou Ingé réseaux qui sont mieux rémunéré.
#6
Je ne sais pas ailleurs, mais en France c’est assez mal vu d’être toujours développeur à 40 ans passés.
Ce qui est dommage, car on se prive de talents, juste pour appliquer le principe de Peter (un bon dév ne fait pas forcément un bon CP, etc.).
#7
C’est la fin d’un métier, l’IA approche…
#7.1
Tu auras toujours besoin de quelqu’un ayant les connaissances pour vérifier que ton IA n’a pas écrit n’importe quoi.
#8
Entre
et
On a réussi à reproduire un débat BFMTV dans les commentaires. Chapeau bas.
#9
Mais…
#10
On peut interroger 1000 développeurs de 107 pays dans 1 seul sondage, mais on peut interroger 1 seul développeur de 107 pays dans 1000 sondages, etc… etc … J’ai peur pour ma cité ;-)
#11
+1
#12
+1
c’est la misère pour ça
#13
Faut dire que le développement de logiciel s’est structuré autour de projets, chacun avec un périmètre délimité. Même dans des grosses boites avec des services de dev en interne, tu bosses en mode projet.
C’est donc naturel que les devs envisagent leur poste comme une suite de missions avec un début et une fin. Et pas comme un seul travail en continu avec une durée infinie.
#14
y’a pas que celà, il y aussi peu de reconnaissance pour le dev… la seule voie de progression salarial en interne c’est de changer de métier, en devenant manager, hélas, l’expertise, n’est pas reconnue en terme de salaire
#15
et un très bon dev ne fait pas forcement un bon manager…
#16
C’est valable pour la plupart des professions qui prennent un peu de “hauteur” par rapport à l’opérationnel. En exemple personnel, un architecte n’est pas supposé être un expert en tout mais quelqu’un capable d’avoir une vision globale et de prendre du recul sur la technique et de mettre en compétition différentes approches.
A l’inverse de techos “purs” qui auront tendance à foncer le nez dans le guidon dans un choix pas forcément éclairé mais plus fondé sur des affinités.
Ca peut faire rire, mais prendre du recul et de la hauteur c’est pas inné.
#16.1
Oui enfin, le soucis c’est qu’un manager dois surtout gérer une équipe. Et s’éloigner de la technique, la hauteur et la capacité à prendre du recule (comme un architecte - en dev logiciel par exple), ce n’est pas le rôle d’un manager. Dans beaucoup d’entreprise, pour gagner plus il faut quitter la technique. Ca donne très rarement quelque chose d’optimal.
En discutant avec un manager américain il y a quelques années, il me disait qu’il n’était pas du tout le mieux payer de son équipe. En france, je n’ai jamais vu que le manager soit moins bien payé que le ‘managé’.
#17
Bonjour,
En reprenant des études en informatique, je cherche un stage et une alternance.
Pourriez vous m’aider?, j’ai postulé pour au moins une vingtaine d’entreprises mais aucune réponse.
Merci
#18
Et on peut remarquer que tu élèves largement le niveau du débat avec ton commentaire inutile
#18.1
C’est rarement efficace de dire aux gens qu’ils parlent sans prendre la mesure de leurs mots, ou alors de sortir des âneries bien clichées de manière assumée. Mais au moins ça fait sourire d’autres (oui j’en fait parti) ce qui est quand même une des raisons ces espaces commentaires ici.
Contrairement à ta réponse un peu haineuse qui, elle, est parfaitement inutile et montre que ça t’a piqué.
#19
Oui comme pour contrôler et maintenir les machines dans les usines de construction de voitures.
Mais 99% des anciens employés deviennent inutiles.
#20
J’ai rien compris. Mais vu ta dernière phrase, ca ne doit pas être bien intéressant, donc OSEF.
Ou pas. C’est juste profondément débile de faire un commentaire inutile pour dire “ouin ouin vous avez fait des commentaires inutiles”, et c’est tout ce que je faisais remarquer ici. Et j’aurais envoyé exactement la même réponse si je n’avais pas été dans les cités.
D’ailleurs ce serait bien de ne pas vouloir me faire dire ce que je n’ai jamais dit, ni pensé. Surtout de la part de qqu’un qui se dit pinailleur…
#21
Pas besoin de faire trois paragraphes, tu as tout dis ici.
#22
C’est pas ce que j’ai voulu dire, mais j’ai du mal l’exprimer. En faisant ce parallèle avec le rôle que j’ai, j’indiquais seulement que “monter” en management demandait aussi de se détacher de la posture d’expertise. Car j’ai connu des managers qui étaient des tech lead ou autre pointures. Malheureusement ils firent de mauvais managers car ils imposaient des visions et des choix basés sur leur expertise et non celle de leur équipe.
Et moi-même en architecture j’ai aussi eu ces biais, ce fut difficile au début de me détacher de ça.
Oui c’est pour ça que j’ai dit en #11 que j’avais opté pour le freelancing qui permet d’allier rémunération valorisante et continuer de travailler dans la technique. Là où en SSII (par exemple), le seul moyen est effectivement de monter vers la sacro-sainte voie du management.
Mais ce sont aussi des raisons multiples : vendre un profil avec une très forte expertise technique (et à gros salaire) est plus difficile car le TJM sera élevé et les missions de courte durée. Donc le profil difficilement “rentable” pour la boîte. Biais causé aussi par la valorisation inférieure de la compétence technique à la compétence managériale (le client aura moins de complexe à prendre un CP fusse-t-il plus cher qu’un dev ou architecte, perso j’ai aussi connu ça… Même si en ce moment la tendance est à la baisse un peu partout).
Là où en freelance, un TJM même inférieur aux prix du marché (sans être trop délirant évidemment) permet de conserver une rémunération correcte.