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Mageia 6 disponible après de gros retards, l’équipe revient sur ses soucis

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Mageia 6 disponible après de gros retards, l'équipe revient sur ses soucis

Le 20 juillet 2017 à 14h43

Après plus de deux ans de développement et bien des soucis, la version 6 de la distribution GNU Linux Mageia est disponible au téléchargement, avec d’importants changements. Nous en avons profité pour nous entretenir avec deux membres de l’équipe de développement pour éclaircir certains points.

Mageia 6 est donc disponible au téléchargement depuis quelques jours. Une version si en retard que certains commençaient à se dire qu’elle ne sortirait pas et que la distribution pouvait bien disparaître. L’équipe a dû revoir d’ailleurs sa manière de communiquer pour montrer plus de transparence.

En termes de philosophie sur les paquets, le positionnement de Mageia reste quelque part entre une Debian et une Fedora, comme nous l’explique Samuel Verschelde, coresponsable pour le tri des bugs : « La plupart des composants principaux sont LTS, mais on ne s’interdit pas de mettre les dernières versions pour les applications courantes, à quelques exceptions près ». Un fonctionnement qui n’empêche pas non plus certains changements majeurs.

Les grandes différences depuis la version 5

Que l’utilisateur sous Mageia 5 ait fait la mise à jour vers la 5.1 ou non, les changements restent importants avec Mageia 6. Le plus important sautera aux yeux : adieu KDE SC 4, et bonjour à KDE Plasma 5.8.7 (LTS évidemment), avec à la clé un nouveau look général et un nouveau fond d’écran. Bien que la distribution soit traditionnellement associée à KDE, GNOME 3.24.2, MATE 1.18, Cinnamon 3.2.8, Xfce 4.12.1 et LXQt 0.11 sont aussi de la partie.

Puisque l’on parle de composants importants, signalons également le kernel 4.9.35 (LTS), systemd 230, X.org 1.19.3, Wayland 1.11.0 et Mesa 17.1.4. Côté kits d’outils, on retrouve Qt 5.6.2 (LTS) et GTK+ 3.22.16. Les applications sont elles aussi présentes, avec notamment LibreOffice 5.3.4.2, Firefox 52.2.0 ESR, Thunderbird 52.2.1 ou encore Chromium 57. Notez que Firefox est l’une des exceptions abordées plus haut : l’équipe de Mageia a préféré rester sur la branche ESR qu’inclure la dernière révision du navigateur, estampillée 54.

Le gestionnaire de paquets DNF fait son entrée, mais pas pour remplacer urpmi, qui reste présent. Il est disponible en parallèle et fournit quelques avantages. Il est par exemple compatible avec AppStream et ses métadonnées, donc avec Logiciels dans GNOME et Plasma Discover. Fedora COPR et openSUSE Build Service sont également pris en charge, autorisant les mainteneurs à proposer des paquets utilisables directement dans Mageia 6 (et versions ultérieures). DNF pourra en outre être utilisé avec dnfdragora, une interface inspirée de rpmdrake.

Autre gros changement, GRUB2 est désormais le gestionnaire de démarrage par défaut. Enfin, les architectures ARMv5 et ARMv7 ont été incluses dans le système de compilation du système, mais les images ne sont pas encore prêtes.

mageia 6mageia 6

Petit chamboulement du côté des images ISO

Évolution de l’informatique oblige, des modifications importantes sont à noter dans les images d’installation. Les versions Live 32 bits pour GNOME et KDE disparaissent, de même que les versions doubles, qui permettaient de se lancer en 32 ou 64 bits. Désormais, seul ce dernier mode est supporté.

Par contre, on trouve un nouvel entrant dans la liste : Xfce. Disponible cette fois en 32 et 64 bits, cette version se destine avant tout à ceux qui souhaitent un bureau plus léger, par exemple pour des machines moins puissantes.

Pour le reste, les images DVD classiques d’installation sont elles aussi toujours présentes en 32 et 64 bits. À l’inverse d’autres distributions, seule l’architecture x86 est cependant supportée. Comme indiqué, des images ARM sont cependant prévues, et l’équipe communiquera à ce sujet sur son blog en temps voulu.

Une bien longue gestation

Évidemment, même si les utilisateurs seront heureux de se tourner vers une nouvelle version majeure (en prenant soin de sauvegarder ses données importantes avant), la grande question est de savoir pourquoi ce travail a nécessité tant de temps.

Nous avons donc discuté avec Samuel Verschelde et Nicolas Lécureuil, ce dernier étant responsable des équipes KDE et sysadmin. Il nous a ainsi expliqué que l’un des principaux contributeurs avait dû prendre ses distances avec le projet pour des raisons médicales, durant l’été 2016. Il a été difficile à remplacer, provoquant ainsi de premiers retards importants.

Ensuite, sachant que l’arrivée de Mageia 6 allait être nettement reportée, l’équipe a décidé de s’atteler à une mouture 5.1 pour faire patienter. Elle devait également permettre aux nouveaux utilisateurs de ne pas à avoir à retélécharger la longue liste de mises à jour. Mais ce développement a pris finalement plus de temps que prévu.

Une fois Mageia 5.1 sortie, c’est essentiellement la présence de plusieurs bugs bloquants qui a empêché Mageia 6 de paraître. Par bugs bloquants, Samuel Verschelde nous précise qu’il s’agit de problèmes assez sérieux pour provoquer des catastrophes chez les utilisateurs. Une partie concernait d’ailleurs GRUB2, avec les soucis que l’on peut imaginer sur le démarrage de la machine.

Quelle suite pour le projet ?

La question s’est également posée car les retards successifs de Mageia 6 ont fait craindre que la distribution soit proche de l’abandon. Comme ont insisté Samuel Verschelde et Nicolas Lécureuil, il n’en est rien. Le travail sur la version 7 a d’ailleurs déjà commencé, mais il ne faudra pas attendre de sortie avant au moins un an. Aucun calendrier précis n’a encore été fixé, mais des bêtas seront de toute façon proposées.

Interrogés sur le financement de l’équipe, Samuel Verschelde s’est voulu rassurant : « Nous sommes relativement à l’aise grâce aux dons pour tout ce qui touche à l’infrastructure ». Mais le matériel et l’hébergement n’étant pas nécessairement le plus onéreux, il nous confirme : « Par contre, nous n’avons absolument pas les moyens de salarier qui que ce soit ». Ce n’est d’ailleurs pas forcément le but recherché, la distribution s’étant toujours appuyée sur les contributions volontaires.

Nicolas Lécureuil, pour sa part, nous a signalé que le développement de Mageia 6 avait attiré de « nouveaux contributeurs intéressants, dont Martin qui nous a libéré de pas mal de bugs gênants ». Actuellement, le projet compte quelques dizaines de contributeurs réguliers, plusieurs centaines d’occasionnels, sans compter tous ceux qui signalent spontanément les problèmes rencontrés.

On nous l’assure donc, tout est rentré dans l’ordre. Il ne faut de toute façon pas oublier que dans l’esprit de l’équipe, il n’y a pas de « deadline » particulière à respecter. Par contre, les deux contributeurs nous ont affirmé que la communication avait de ce fait beaucoup évolué, pour être plus transparente. Sur le blog de Mageia, un billet hebdomadaire résume ainsi toute l’activité de la semaine.

Commentaires (36)

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Je leur souhaite bon vent.



Ancien utilisateur de Mandriva, pour moi la distribution a toujours répondu à mes maigres attentes.

Ancien actionnaire de Mandriva… euh… <img data-src=" />



Par contre, je dois avouer que les distributions supportées par des entreprises comme Fedora ou Open Suse me font de plus en plus de l’oeil.

Leur coté “sortie à rythme régulier” (ou presque) est rassurant tandis que la distrib’ faite par des bénévoles… il y a toujours un peu d’incertitude

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Je le connais pas cette distribution. Elle fait quoi en particulier?

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Je suis toujours étonné que des projets comme ceux-ci, qui n’ont a priori pas des moyens extra ordinaires, se fassent chier à supporter 5 environnements de bureau différents.

Ce serait tellement plus simple de faire des choix tranchés pour chaque composante du système, et de se concentrer sur l’amélioration des fonctionnalités importantes comme la sécurité, l’UX, l’UI, et évidemment la stabilité.

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J’utilise depuis Mandrake 9, et toujours satisfait. Cette dernière version s’est certes faite attendre, mais pour l’utilisateur “lambda” que je suis, elle est particulièrement réussie pour ce que j’ai à en faire…



Merci à toute l’équipe de développement, et à Next Inpact pour cet article ! <img data-src=" />

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Pour trOmAtism:

elle ne fait rien de “particulier”: distrib généraliste “grand public”.&nbsp; Au départ, c’est un fork de Mandriva.

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N’étant pas utilisateur de Mageia, je me garderai bien de commenter la distribution en elle-même, par contre ayant assisté à quelques polémiques (notamment sur le retard de la version 6), il est clair que la communication avait besoin d’être améliorée.



Même si ce n’est jamais évident, dans une équipe resserrée de bénévoles ayant leur contraintes (vie familiale et professionnelle, santé…), de se manger des critiques (pas toujours constructives, il faut aussi l’admettre) en pleine face, parfois il faut savoir prendre le recul nécessaire pour ne pas réagir à chaud et renforcer l’image négative.



Sur les deadlines, il n’y en a pas pour les sorties, mais il y en a une pour l’End of Life et l’arrêt du support, notamment en terme de mise à jour de sécurité :

http://www.mageia.org/fr/support/ : Mageia 5 will be supported until October 31th, 2017



Espérons donc qu’un autre incident comme celui ayant affecté une partie de leurs services sera cette fois évité :

http://linuxfr.org/users/coquelicot-bleu/journaux/pas-de-mises-a-jour-de-securit…

&nbsp;

Au-delà du problème en lui-même, c’est la réaction de déni initiale qui a choqué, surtout sur un aspect majeur comme la sécurité - un problème peut arriver à tout le monde, ça s’est produit même pour des grosses entités, mais dans ce cas transparence absolue nécessaire pour maintenir la confiance des utilisateurs, fussent-ils non clients !



Après, je leur souhaite que tous les soucis soient bien derrière eux et que Mageia puisse voguer vers un bel avenir&nbsp;<img data-src=" />

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C’est ce que font certaines distributions mais pas Mageia, et c’est à la fois un héritage et un choix. Il faut bien comprendre qu’on parle ici de bénévoles. Ceux qui sont motivés par GNOME ou XFCE n’ont absolument aucune motivation pour contribuer au packaging de Plasma. Qu’on décide que seul Plasma sera supporté et c’est la moitié des développeurs en moins, sans compter les utilisateurs qui partiront.

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Le centre de contrôle de Mageia, lui, est cependant disponible et identique quel que soit l’environnement choisi. On y perd un peu en intégration, on y gagne en liberté pour l’utilisateur (si je veux passer à GNOME ou CINNAMON ou encore MATE je ne suis pas obligé de changer de distribution), et contrairement à ce qu’on pense ce n’est pas vraiment plus coûteux car les contributeurs travaillent naturellement sur ce qui les intéresse.



On ne s’est pas réunis un jour en disant “bon, les amis, on va supporter tous les bureaux de la liste de suivante” “Ah t’es sûr, c’est pas un peu beaucoup pour nous ?” “C’est décidé et c’est comme ça, tant pis si la qualité en pâtit !”. Non, chaque bureau intégré dans Mageia, chaque paquetage, c’est un contributeur qui arrive avec ses petites mains et sa motivation et qui fait le boulot. Si plus personne ne fait le boulot, le paquetage disparaît. C’est assez organique comme fonctionnement et difficile de faire autrement quand on est justement uniquement des bénévoles. On ne peut pas donner des ordres, seulement fixer des objectifs.

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Allez, je sais à quoi je vais passer mes vacances !



J’ai une Mageïa 6 beta à réinstaller sur une de mes bécanes, ça va me faire un peu de boulot.



J’avais commencé Tux avec Mandrake 10, j’aime bien en retrouver le look and feel avec Mageia.



À suivre de près !

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Amusant. Y’a deux semaines j’ai rallumé mon vieux netbook qui était sous mga4, j’ai fait la mise à jour vers la 5, et ce soir, du coup, je sais ce que je vais faire.



En tout cas, content d’en voir des nouvelles ici :)



(Et dire que ma première distro était une Mandrake 5 et des bananes… Je me sens subitement vieux)

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Merci Samuel pour cette petite mise au point. <img data-src=" />

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Ils ont bien du prendre un jour la décision d’intégrer XFCE, en sachant qu’ils allaient devoir en assumer le support pendant X années et n’ayant aucune certitude qu’ils auront toujours des contributeurs tout du long.

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Obidoub a écrit :



Acharnement thérapeutique ?



Vouloir être debian sans avoir les moyens de debian…





Boah, ca marche bien Debian, quand tu crashe un truc suffit de reinstall, t’en as pas pour plus d’une heure en expert nogui&nbsp;<img data-src=" />


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C’est tellement beau, la bienveillance sur internet, des fois :)

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Obidoub a écrit :



Acharnement thérapeutique ?



Vouloir être debian sans avoir les moyens de debian…





ils veulent être tout sauf Debian. Tu ne connais ni Debian, ni Mageia apparemment. En utilisation Desktop, c’est largement au dessus (en serveur aussi, mais chuuut..)&nbsp;


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Zergy a écrit :



Il était temps qu’il passent à GRUB2, et abandonner l’arrivé de dnf fera doit aussi faire du bien, urpmi se faisant vieux.





Perso Urpmi est le meilleurs gestionnaire de packets que j’ai pu utiliser (sur Fedora, Ubuntu, Dobian). Les 2 intérêts de dnf : avoir une API en C, être développé hors distribution. quand à Grub2 ça fait très longtemps que c’est utilisé.&nbsp;


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Je crois que tu n’as pas compris ce que je voulais dire pour GRUB2.

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TheDidouille a écrit :



ils veulent être tout sauf Debian. Tu ne connais ni Debian, ni Mageia apparemment. En utilisation Desktop, c’est largement au dessus (en serveur aussi, mais chuuut..)





Étant sysadmin Linux de métier, je connais bien. Mon desktop et mes serveurs sont sous debian.



Mageia je vois une distrib qui s’efforce de maintenir un centre de contrôle inutile, bugué (jamais pu la redémarrer plus de 3 fois dans virtualbox), confus (quand tu installe un paquet et qu’on te demande de choisir entre 8 dépendances possibles) et à la ramasse côté maintenance par rapport à Debian.


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Obidoub a écrit :



Étant sysadmin Linux de métier, je connais bien. Mon desktop et mes serveurs sont sous debian.



Mageia je vois une distrib qui s’efforce de maintenir un centre de contrôle inutile, bugué (jamais pu la redémarrer plus de 3 fois dans virtualbox), confus (quand tu installe un paquet et qu’on te demande de choisir entre 8 dépendances possibles) et à la ramasse côté maintenance par rapport à Debian.





Je ne suis pas sysadmin Linux mais j’utillise Mandrake/Mandriva/Mageïa depuis 1999 et ce que tu dis ne m’est pas arrivé plus de 10 fois. Sinon, j’aurais changé de distrib.

J’ai fait des passage par Fedora et Open SUSE, Mageïa reste le must absolu pour moi même si l’habitude doit beaucoup jouer.

Et le centre de contrôle est pour beaucoup dans mon amour de cette distrib’. Comme quoi,&nbsp; les coups et les douleurs…



*edite grammaire


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Edrae a écrit :



Je ne suis pas sysadmin Linux mais j’utillise Mandrake/Mandriva/Mageïa depuis 1999 et ce que tu dis ne m’est pas arrivé plus de 10 fois. Sinon, j’aurais changé de distrib.

J’ai fait des passage par Fedora et Open SUSE, Mageïa reste le must absolu pour moi même si l’habitude doit beaucoup jouer.

Et le centre de contrôle est pour beaucoup dans mon amour de cette distrib’. Comme quoi,  les coups et les douleurs…



*edite grammaire







+1. Le centre de contrôle est le gros point fort de Mageia, et je le trouve plutôt bien fichu.


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Moi je suis toujours surpris par le nombre de distributions toujours en activité :

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1b/Linux_Distribution_Timeline….

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Un jour, il faudra que je prenne un cours de GNU/Linux (un MOOC ferait l’affaire). Je commence à peine à comprendre les différences entre les environnements de bureau, et je ne comprends vraiment rien aux gestionnaires de paquet. <img data-src=" />

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Moi je dis chapeau, étant utilisateur de la distribution en cauldron depuis 1 bon mois… je viens de basculer sur la 6 stable du coup et quasi rien à signaler… KDE est d’un stable… c’est réactif et franchement intuitif.



J’apprécie aussi d’avoir les news hebdomadaire sur ce qui change sur la distribution, être au courant ça fait du bien :)



Qui sait aujourd’hui sur notre beau windows 10 ce qu’il modifie quand il fait une mise à jour ?



Mageia c’est clair net précis, intuitif et pas intrusif.&nbsp;

J’adore.

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joma74fr a écrit :



Un jour, il faudra que je prenne un cours de GNU/Linux (un MOOC ferait l’affaire). Je commence à peine à comprendre les différences entre les environnements de bureau, et je ne comprends vraiment rien aux gestionnaires de paquet. <img data-src=" />







J’ai prévu d’écrire un jour un manuel de base sur Linux. Je cherche des gens qui n’y connaissent rien à Linux pour me relire et me dire ce qui va pas.



La difficulté, c’est pas Linux, c’est de l’expliquer de façon simple et compréhensible quand on le connaît très bien à des gens qui le découvrent.


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Pour ceux qui ont une Mageia 5, je conseille vivement de lire préalablement les notes de versions ainsi que les instructions, qui sont directement accessibles depuis le blog Mageia. En effet, les changements sont tellement importants qu’il vaut très probablement mieux, après avoir fait ses sauvegardes et une éventuellement image avec partimage, tout réinstaller entièrement. Une réinstallation totale sera ainsi probablement plus simple et efficace qu’une mise à niveau par changement des sources. Pensez aussi à renommer préalablement /home/user/.kde (profil KDE) pour aller sans casse et tracas vers Plasma.



J’ai 3 installations à migrer et je compte procéder ainsi dès que possible.

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Et bien moi aussi, j’ai installé les premières Mandrake à l’époque où c’était une Red Hat avec KDE dedans, puis j’ai contribué en achetant les versions power pack des Mandrake et Mandriva. J’ai même acheté des actions et perdu quelques euros <img data-src=" />

Du coup j’ai un lien affectif et absolument pas objectif à Mageïa mais je ne lâcherais cette distro pour rien au monde.

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PS) Si la 6.0 vous plait, c’est le moment de contribuer. Pour ma part je viens de leur verser 80€ mais vous pouvez verser moi, … ou plus.

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Commentaire_supprime a écrit :



J’ai prévu d’écrire un jour un manuel de base sur Linux. Je cherche des gens qui n’y connaissent rien à Linux pour me relire et me dire ce qui va pas.



La difficulté, c’est pas Linux, c’est de l’expliquer de façon simple et compréhensible quand on le connaît très bien à des gens qui le découvrent.





J’aime ce genre d’initiative.

Si tu as besoin d’un newb’ je suis là.



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Je testerai la nouvelle version mais par contre c’est toujours compliqué pour arriver à créer une clé bootable mageia à partir de Windows.

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Gobelki a écrit :



Je testerai la nouvelle version mais par contre c’est toujours compliqué pour arriver à créer une clé bootable mageia à partir de Windows.





Sur win il y a rufus


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bonne initiative <img data-src=" />

Par contre peut-être que des gens qui connaissent bien Linux seraient plus à même de détecter des erreurs/imprécisions?

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joma74fr a écrit :



Un jour, il faudra que je prenne un cours de GNU/Linux (un MOOC ferait l’affaire). Je commence à peine à comprendre les différences entre les environnements de bureau, et je ne comprends vraiment rien aux gestionnaires de paquet. <img data-src=" />





Ayant des Raspberry Pi, j’apprends avec ce cours d’OpenClassrooms.



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Pas vraiment, les habitués passeraient à côté de plein d’explications de base dont un débutant pourrait avoir besoin. En tout cas, au boulot, quand on fait des tutos ou manuels, on prend toujours des cobayes qui n’en touchent pas une pour vérifier que les explications sont claires <img data-src=" />

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Il était temps qu’il passent à GRUB2, et abandonner l’arrivé de dnf fera doit aussi faire du bien, urpmi se faisant vieux.

votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



J’ai prévu d’écrire un jour un manuel de base sur Linux. Je cherche des gens qui n’y connaissent rien à Linux pour me relire et me dire ce qui va pas.



La difficulté, c’est pas Linux, c’est de l’expliquer de façon simple et compréhensible quand on le connaît très bien à des gens qui le découvrent.







Je le donnerais à mon père, celui qui, après 30 ans d’informatique et une maîtrise ultra pointue des IBM 34, 36 et I-Series, a toujours besoin de moi pour désinstaller une application ou mettre Firefox à jour <img data-src=" />


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J’avait commencé en 2005 avec la formation Debian d’Alexis de Lattre, mais c’est plus maintenue depuis Debian 5.0. :(

Sinon les VM aident beaucoup pour tester en douceur mais plus profondement qu’avec un live CD.

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Pour les débutants Linux, il y a déjà ça.

C’est basé sur Debian, mais comme “Debian, c’est la vie…©” <img data-src=" />

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Acharnement thérapeutique ?



Vouloir être debian sans avoir les moyens de debian…

Mageia 6 disponible après de gros retards, l’équipe revient sur ses soucis

  • Les grandes différences depuis la version 5

  • Petit chamboulement du côté des images ISO

  • Une bien longue gestation

  • Quelle suite pour le projet ?

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