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Le gouvernement prévoit un « épisode 2 » pour le plan numérique à l’école

L'attaque des clones ?

Le gouvernement prévoit un « épisode 2 » pour le plan numérique à l’école

Le 05 octobre 2017 à 06h42

Alors que le doute plane sur l’avenir du « plan pour le numérique à l’école » cher à François Hollande, le ministre de l’Éducation d'Emmanuel Macron a annoncé avant-hier que le gouvernement se préparait à franchir « une nouvelle étape » sur ce dossier. Un « épisode 2 » qui pourrait commencer par un bilan des fameuses tablettes fournies aux élèves.

Depuis plusieurs semaines, la question se posait très clairement. Que va-t-il advenir du plan pour le numérique à l’école, en vertu duquel chaque élève de cinquième devrait en principe être équipé d’une tablette ? Le sujet fut totalement absent de la campagne présidentielle. Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, a par ailleurs pris le soin de le passer complètement sous silence lors de la dernière rentrée...

Ce dossier est pourtant loin d’être accessoire : le précédent gouvernement avait promis un budget d’un milliard d’euros sur trois ans – le déploiement étant progressif jusqu’en 2018, et soumis au bon vouloir des établissements et départements intéressés. L’exécutif avait beaucoup misé sur ce projet, accompagné par la réforme des programmes (avec notamment l’intégration d’un éveil progressif au code), la mise en place de manuels numériques et de – maigres – journées de formation pour les professeurs.

Sur le terrain, on a rapidement constaté que l’engouement n’était pas aussi fort qu’escompté. Lors de la dernière rentrée, seul un collège sur deux était censé participer à ce fameux plan...

Le gouvernement travaille à un « épisode 2 »

Tout en restant discret quant à ses projets exacts, le nouveau gouvernement a assez clairement laissé entendre ces derniers jours qu’il n’y aurait pas de remise en cause fondamentale du plan pour le numérique à l’école.

Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique, a tout d’abord déclaré le 27 septembre dernier devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale qu’il y aurait « un épisode deux », selon ses termes : « Oui, il y aura bien une véritable vision de ce que doit être l'éducation nationale à l'ère du numérique et le numérique au sein de l'éducation nationale, mais je laisserai la primeur des annonces [à Jean-Michel Blanquer]. »

Le ministre de l’Éducation nationale a ensuite confirmé, mardi 3 octobre devant la même commission, qu’il y aurait « évidemment » une « nouvelle étape du plan numérique dans les temps futurs, mais inspirée par quelque chose qui va au-delà du sujet des tablettes, et qui inclut notamment un fort volontarisme en matière de formation initiale et continue des professeurs ».

Fait intéressant : Mounir Mahjoubi avait lui aussi pris le soin de prendre ses distances vis-à-vis des tablettes. « Je ne suis pas un obsédé de la tablette pour tous », avait-il ainsi lancé face aux députés. « Je ne crois pas qu'il faut que 100 % de l'éducation passe par une tablette et que toutes les collectivités locales achètent massivement des tablettes à travers tout le territoire pour que tout le monde fasse sa journée avec une tablette. Par contre, à plusieurs moments de la journée, la tablette apporte des éléments de dialogue assez intéressants. »

« Nous devons faire un point sur le plan tablette »

Jean-Michel Blanquer est malgré tout resté relativement flou quant à ses intentions. « Nous devons faire un point sur le plan tablette de façon à regarder les effets qu'il a pu avoir jusqu'à présent », a déclaré le locataire de la Rue de Grenelle. Avant de poursuivre : « Nous devons aussi être attentifs à d'autres dimensions, puisque la révolution numérique ne se résume pas aux tablettes numériques – je pense notamment à la question des robots et de l'intelligence artificielle. Nous avons des enjeux à la fois pédagogiques, éducatifs, et industriels derrière cela. »

blanquer
Crédits : Assemblée nationale

Le ministre entend avoir « une vision d'ensemble » sur ce dossier, dans une approche fondée sur le « discernement ». « Je ne suis absolument pas adepte du tout numérique, pas plus que je ne suis adepte du cloisonnement vis-à-vis du numérique. Il faut simplement avoir un usage pertinent du numérique, qui est évidemment différent selon les âges de la vie », s’est vaguement expliqué Jean-Michel Blanquer.

Blanquer met en garde sur l’exposition des enfants aux écrans

L’intéressé a tout particulièrement insisté sur le fait « que nous avons de plus en plus de rapports et d'éléments pour considérer que l'exposition aux écrans avant six ans est très négatif pour les enfants ». Et le ministre d’en tirer cette conclusion : « Nous devons être attentifs à ce que la société des écrans n'apparaisse que progressivement dans la vie de l'enfant. »

Tout en reconnaissant qu’il y avait « des usages numériques extrêmement pertinents dès l'école élémentaire », Jean-Michel Blanquer s’est prononcé pour que ceux-ci soient « ciblés » et correspondent « à des méthodes et puis aussi à des temps bien circonscrits » pour les élèves de primaire. Le ministre a admis qu’au collège et au lycée, ce recours au numérique pourrait être plus « important ».

Il faudra donc attendre avant d’en savoir plus, Mounir Mahjoubi ayant lui aussi évoqué un « bilan » dont les conclusions pourraient être connues « dans les prochains mois ».

Commentaires (44)

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127.0.0.1 a écrit :



Enfants qui regardent et jouent avec des écrans avant même de savoir parler…







L’arrivée de l’automne entraine un coup de moins bien ?


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pas compris. <img data-src=" />

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Ton commentaire ressemblait tellement à une remarque désabusée qu’on pouvait le prendre pour une conséquence d’un coup de blues

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A mon époque le fric gâché dans des salles informatiques sous-utilisées, s’il n’a été d’aucun secours pour les 90% d’élèves et enseignants qui étaient devant leur écran comme des poules devant un couteau, a au moins servi à quelques gamins débrouillards de milieux modestes à se découvrir des vocations &nbsp;en programmation entre deux LAN sur Quake.

Mais ces tablettes… c’est faire prendre le pli aux élèves d’une attitude purement consommatrice. Alors qu’on devrait au contraire leur faire découvrir toute la puissance des SI même pour ceux qui ne se destinent pas à une carrière dans le domaine, ne serait-ce que pour comprendre ce qu’ils font lorsqu’ils lâchent leurs données perso sur un réseau social.

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Mon propos est certes désabusé, mais dans le sens inverse que tu as cru percevoir.



C’est illusoire de croire que les enfants n’auront pas découvert “la société des écrans” avant d’aller en l’école. En conséquence, sur ce sujet, c’est l’école qui doit rattraper son retard sur l’enfant et pas l’inverse.

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Il est vrai que certains élèves auraient de meilleurs résultat non pas avec du numérique plein des yeux, mais du digital dans leur face…

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D’abord donner une tablette par enfant,

ensuite étendre la redevance à tout support connecté ;)

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Pas besoin de la tablette pour que les écrans soient notre univers, lorsque nous tous étions enfants ;)



La différence n’est pas tant le support que (encore et toujours) le laisser faire des parents.

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Je note surtout une fin de discours en belle langue de bois

“la tablette apporte des éléments de dialogue assez intéressants.”



Voilà une phrase qui ne nous dit rien et donc ne l’engage aucunement.

Et surtout je ne vois pas ce que le dialogue vient faire ici.



edit: allons plus loin. Le début est bourré d’emphase: “obsédé”, “100%”, “massivement”, …

Et juste après, une belle phrase floue. “assez”

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Nous devons faire un point sur le plan tablette de façon à regarder les effets qu’il a pu avoir jusqu’à présent





Déjà ça a augmenté les impôts locaux, impôts non progressifs qui pénalisent donc les plus pauvres… <img data-src=" />

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Bordel, commencez déjà par remplacer ces tablettes qui permettent autre chose que d’étudier par des liseuses …



Surement moins cher, moins consommateur d’énergie, surement moins fragile et qui permet qu’une seule chose : LIRE.



En plus, ça soulagera le sac des gamins sans pour autant leur abimer les yeux avec un écran.

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C’est pas forcément vrai ce que tu dis, y a de la formation dans tous les sens. MAis y a une TRES grande disparité et à plusieurs niveaux :




  • Entre les profs eux-mêmes, certains sont à l’aise avec ça, d’autres ont le plus grand mal, rien que pour se “brancher à la wifi”. Du coup des collèges (ou des écoles) ont des locomotives qui tirent les autres, et leurs usages font tâche d’huile. Chez d’auters, il se passe rien.

  • Entre les formateurs : combien de formations j’ai vu qui n’ont servi à rien…

  • Entre les établissements : des principaux aménagent vraiment des temps pour la formation, d’autres pas



    Ce que je retiens c’est surotut que Blanquer fait un peu comme d’habitude : il balance un “on va faire ça” comme si ce n’était pas déjà fait avant… sans parler des difficultés qu’il y a à faire la chose.&nbsp;

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Pour moi c’est surtout naze de la part du gouvernement de parler de cette école du numérique, à plusieurs titres. Le numérique devrait être traité comme un matériel nécessaire, au même titre que bcp d’autres finalement. Ca éviterait les fantasmes autour du numérique à l’école, avec des tonnes de gens qui croient que ca y est, les enfants passent leur temps derrière l’écran (ce qui est archi faux évidemment, même qd le matos marche bien et est correctement utilisé).&nbsp;

Ensuite ca permettrait d’arrêter de penser que tout ca se fait tellement au détriment d’autre chose. L’éducation ne fonctionne pas comme un jeu de vases clos, pk le numérique devrait-il être développé aux dépens du reste? Tu crois que les collèges qui ont d’énormes pbs en tout genre arrêtent de s’en préoccuper parce qu’ils reçoivent des tablettes ou des orids?&nbsp; Le numérique apporte des choses pratiques et peut aller jusqu’à développer des usages très pertinents dans le meilleur des cas (et à être un gros gaspillage dans le pire on est d’accord).&nbsp;

&nbsp;

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Tout à fait. Et les modalités sont très différentes : entre l’équipement d’une ou deux classes mobiles ou l’équipement individuel des élèves (et des profs) ca fait déjà une grande différence.&nbsp;

PS je savais pas que vous étiez abo ici, j’aime BCP vos articles sur le numérique à l’école&nbsp;<img data-src=" />

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Oui sauf que y&nbsp; a un milliard de trucs que tu fais avec des tablettes et pas avec des liseuses. Même si ca fait partie des premiers usages “naturels”, la tablette n’est pas qu’un support pr documents, mais un potentiel outil d’édition, création voire d’expérimentation. Même les manuels numériques ne passent pas sur tes liseuses (pour tout un tas de contenus interactifs).

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T’as une approche hyper basique du pb et il me semble que t’as aucune idée de ce&nbsp; à quoi ressemble les solutions de tablettes déployées en établissement.

JE ne travaille que sur ordi, je usis pro PC / Linux et tout un tas de bidules mais faut pas tout mélanger. Les tablettes sont pas là pour faire des gosses des informaticiens mais pour permettre à l’ensemble des profs de travailler avec leurs élèves.&nbsp;

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On est bien d’accord. Il y a des fonctions plus exposées au secret, même prof quand il s’agit du cas particulier d’un élève. Mais ici, ça n’a rien à voir et ma phrase est à lire dans son contexte.

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Il y a tablette et tablette, elle n’ont toute la même valeur. Comme il y a PC et PC. je me souviens d’avoir vu dans les écoles des Pc dépassés, lents, qui plantait tout le temps, etc. Les tablette ne font pas mieux. S’il faut à chaque fois acheter du matériel aussi cher pour que ça dure un peu plus longtemps, ça devient un outil de luxe pour l’enseignement. Aussi bien d’un côté que de l’autre. Ce qui fait qu’on se retrouve encore avec XP (ou moins), non sécurisé

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tmtisfree a écrit :



2/ Des fonds publiques non dépensés en pures perte, il est vrai que j’attends d’en trouver.





Rien à voir avec le sujet, mais là il ne faut pas pousser.



Notre système de santé est alimenté en grande partie par les fonds publiques. Oser dire que ça, c’est en pure perte est à mon sens outrageant envers les gens qui ont bénéficié de ces soins (parfois vitaux) sans avoir à payer une fortune (ou qui auront un jour besoin de ces soins).


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Yss a écrit :



Rien à voir avec le sujet, mais là il ne faut pas pousser.



Notre système de santé est alimenté en grande partie par les fonds publiques. Oser dire que ça, c’est en pure perte est à mon sens outrageant envers les gens qui ont bénéficié de ces soins (parfois vitaux) sans avoir à payer une fortune (ou qui auront un jour besoin de ces soins).





Non, notre système de santé (maladie, retraite) est alimenté en grande partie par les cotisations des travailleurs, actifs, etc. donc par des fonds privés (sinon il n’y aurait pas de trou de la sécu puisqu’il suffirait de budgéter d’une année à l’autre). Les contributions publiques sont minimes.

Les caisses de SS sont d’ailleurs des organismes de droit privé (sauf la CNAM) tout comme les mutuelles, le RSI, les MSA, etc.



Donc mon 2/ est peut-être HS, mais toujours valide.


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Yss a écrit :



Rien à voir avec le sujet, mais là il ne faut pas pousser.



Justement, en tant que pseudo-libéral bénéficiaire de la PAC (tu noteras le joli paradoxe <img data-src=" /> ), il ne peut que confirmer que c’est souvent en pures pertes que les fonds publics sont dépensés…


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tmtisfree a écrit :





Alors, on a pas du tout la même notion de fond publique/privé.


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Yss a écrit :



Alors, on a pas du tout la même notion de fond publique/privé.





Ça s’appelle l’ignorance, et le premier pas pour apprendre consiste à oublier.


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Épisode 1 : distribution globale de tablette = plan numérique ronflant à 1 miyard

Épisode 2 : formation des profs afin de voir comment utiliser les quelques tablettes distribuées



Où comment mettre la charrue avant les bœufs. Toute cette gabegie va certainement améliorer notre classement PISA. En attendant, les élèves ne savent toujours pas lire et faire une addition. Mais ça tombe bien, on a une structure technobureaucratique performante pour conserver le statut de tous ces futurs chômeurs-électeurs assistés.

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“Mounir Mahjoubi avait lui aussi pris le soin de prendre ses distances vis-à-vis des tablettes. « Je ne suis pas un obsédé de la tablette pour tous », avait-il ainsi lancé face aux députés. « Je ne crois pas qu’il faut que 100 % de l’éducation passe par une tablette et que toutes les collectivités locales achètent massivement des tablettes à travers tout le territoire pour que tout le monde fasse sa journée avec une tablette. Par contre, à plusieurs moments de la journée, la tablette apporte des éléments de dialogue assez intéressants. » ”

——————-

&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour le coup, je suis entièrement d’accord sur ce point.



En revanche je suis inquiet quand ils se mettent à parler de robotique et d’intelligence artificielle.



Dans un premier temps, ils ont déjà visiblement tout le mal du monde à déployer correctement des tablettes et à assurer la formation des profs, alors ça ne serait pas plus mal de laisser la robotique et l’intelligence artificielle de côté pour le moment. Même si aucune application concrète de ces deux domaines n’a été évoquée, ce n’est pas plus mal si on se concentre déjà sur les projets en cours avant de partir sur autre chose.



Dans un deuxième temps, je suis content (en partie) de voir qu’ils essayent de faire évoluer les outils pédagogiques, mais l’éducation nationale est aujourd’hui gangrénée par une pléthore d’autres problèmes qui nécessitent une attention tout aussi importante… et je n’en entends pas parler plus que ça pourtant, au contraire de cette “école numérique” pour laquelle on est prêts à dépenser un milliard…



&nbsp;Advienne que pourra, j’imagine ?

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«&nbsp;Lors de la dernière rentrée, seul un collège sur deux était censé participer à ce fameux plan… ». Moui… On est très loin de la réalité. Par ailleurs, ce n’est pas dans toutes les classes et pas dans toutes les disciplines.

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Ne rendons pas les enfants trop intelligents, ils pourraient réfléchir une fois adulte…

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« Nous devons être attentifs à ce que la société des écrans n’apparaisse que progressivement dans la vie de l’enfant. »





Enfants qui regardent et jouent avec des écrans avant même de savoir parler…

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Coeur2canard a écrit :



C’est pas forcément vrai ce que tu dis, y a de la formation dans tous les sens. MAis y a une TRES grande disparité et à plusieurs niveaux :




  • Entre les profs eux-mêmes, certains sont à l’aise avec ça, d’autres ont le plus grand mal, rien que pour se “brancher à la wifi”. Du coup des collèges (ou des écoles) ont des locomotives qui tirent les autres, et leurs usages font tâche d’huile. Chez d’auters, il se passe rien.

  • Entre les formateurs : combien de formations j’ai vu qui n’ont servi à rien…

  • Entre les établissements : des principaux aménagent vraiment des temps pour la formation, d’autres pas



    Ce que je retiens c’est surotut que Blanquer fait un peu comme d’habitude : il balance un “on va faire ça” comme si ce n’était pas déjà fait avant… sans parler des difficultés qu’il y a à faire la chose.





    Je brosse un portrait global tel que décrit dans les études PISA ou autres : le résultat du système éducatif public est mauvais en regard des moyens dépensés. Bien sûr, tout et tous ne sont pas mauvais, mais le niveau l’est globalement. Discuter de cas particuliers ne modifiera pas cet état de fait.


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BEn pas d’accord. En proba tu peux avoir une même espérance de gain sur 2 problèmes, mais selon la variance faible ou forte ce ne sont en fait pas du tout les mêmes résultats. Analogie certes un peu tirée par les cheveux, mais j’espère que tu me comprendras.&nbsp;

Après je te parle du point de vue des utilisateurs. Si tu te places du côté des dépenses publiques, on pourrait penser que seul le global compte. Mais même là ca me semble un peu plus compliqué. J’ai l’impression que quel que soit le type de matos qu’on veut pousser dans l’Educ Nat, il y aura tjs quelques années à vide avant que cela soit utilisé sérieusement… et malheureusement là-dessus, je ne crois à aucune situation miracle.&nbsp;

Par ailleurs les études évaluant l’impact sur le numérique sont très complexes à mener. C’est très difficile de sortir des cas particuliers.&nbsp;

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100% d’accord sur ce que tu dis.&nbsp;

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Arcy a écrit :



Bordel, commencez déjà par remplacer ces tablettes qui permettent autre chose que d’étudier par des liseuses …&nbsp;

En plus, ça soulagera le sac des gamins sans pour autant leur abimer les yeux avec un écran.





C’est un autre problème.

Les tablettes permettent d’avoir d’autres activités pour apprendre, et une autre interactivité avec les élèves.

Ca permet de trouver d’autres façons de faire apprendre et comprendre.

Bien utilisées, c’est plutôt pas mal foutu.


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Coeur2canard a écrit :



BEn pas d’accord. En proba tu peux avoir une même espérance de gain sur 2 problèmes, mais selon la variance faible ou forte ce ne sont en fait pas du tout les mêmes résultats. Analogie certes un peu tirée par les cheveux, mais j’espère que tu me comprendras. 

Après je te parle du point de vue des utilisateurs. Si tu te places du côté des dépenses publiques, on pourrait penser que seul le global compte. Mais même là ca me semble un peu plus compliqué. J’ai l’impression que quel que soit le type de matos qu’on veut pousser dans l’Educ Nat, il y aura tjs quelques années à vide avant que cela soit utilisé sérieusement… et malheureusement là-dessus, je ne crois à aucune situation miracle. 

Par ailleurs les études évaluant l’impact sur le numérique sont très complexes à mener. C’est très difficile de sortir des cas particuliers.





La théorie c’est bien quand ça a un rapport avec la réalité. Tu as le droit de ne pas être d’accord sur la mauvaise position du système éducatif public, mais il va falloir le démontrer, ce que tu ne fais pas.

Les utilisateurs ont été testé pour connaître l’état de fonctionnement opérationnel du système éducatif public français : il est mauvais, justement parce que ces utilisateurs sont mal éduqués/formés, indépendamment des coûts. Rapporté aux coûts, c’est pire : à résultat identique, le privé est un tiers moins cher.

La tentative de « ludification » (gamification) du système par le « numérique » n’est qu’une poudre aux yeux coûteuse destinée à abuser politiquement le gogo. Si au moins la tablette pouvait diminuer le poids des cartable, mais même pas : elle s’y rajoute.


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JE ne démontre rien, parce que tu ne démontres rien non plus. Tu mélanges les sujets et ton commentaire est un véritable salmigondis. Tu parles de “l’état de fonctionnement opérationnel du système éducatif public français”. Déjà ça ne tient pas qu’au numérique il me semble. Ensuite, énorme disparité selon les collectivités qui ont fait des choix techniques, notamment en termes de réseau, très différents. Ensuite, grande disparition selon la solution de tablettes choisies, il y en a plusieurs et qui ne tiennent pas qu’au matériel mais à la surcouche logicielle qui accompagne le schmilblick.

Mais tu préfères instrumentaliser le sujet pour servir ton éternelle rengaine (je suis attentivement tes commentaires, souvent intéressants), à savoir que les fonds publics (et toute action publique en général) sont dépensés en pure perte.&nbsp;

Et d’où tu tires que le numérique fait dans la ludification? Tu crois que les élèves équipés reçoivent des gemmes, des badges ou de nouveaux avatars quand ils répondent bien à une question? Tu crois qu’ils peuvent installer des candy crush ou aller sur fb en classe?&nbsp;

Tu ne connais pas du tout le sujet. Ceci est un pur argument d’autorité, mais je reviens d’une journée où j’ai visité 3 collèges (ah et je suis dans une boite tout ce qu’il y a de plus privé au fait), pour accompagner du déploiement de tablettes justement. D’où mon intérêt pour ce sujet, que j’embrasse plus que toi il me semble dans sa complexité, sa difficulté effective (sur le plan technique, des usages et de la formation), et sa potentielle richesse pour les profs comme pour les élèves.&nbsp;

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Coeur2canard a écrit :



JE ne démontre rien, parce que tu ne démontres rien non plus. Tu mélanges les sujets et ton commentaire est un véritable salmigondis. Tu parles de “l’état de fonctionnement opérationnel du système éducatif public français”. Déjà ça ne tient pas qu’au numérique il me semble. Ensuite, énorme disparité selon les collectivités qui ont fait des choix techniques, notamment en termes de réseau, très différents. Ensuite, grande disparition selon la solution de tablettes choisies, il y en a plusieurs et qui ne tiennent pas qu’au matériel mais à la surcouche logicielle qui accompagne le schmilblick.

Mais tu préfères instrumentaliser le sujet pour servir ton éternelle rengaine (je suis attentivement tes commentaires, souvent intéressants), à savoir que les fonds publics (et toute action publique en général) sont dépensés en pure perte. 

Et d’où tu tires que le numérique fait dans la ludification? Tu crois que les élèves équipés reçoivent des gemmes, des badges ou de nouveaux avatars quand ils répondent bien à une question? Tu crois qu’ils peuvent installer des candy crush ou aller sur fb en classe? 

Tu ne connais pas du tout le sujet. Ceci est un pur argument d’autorité, mais je reviens d’une journée où j’ai visité 3 collèges (ah et je suis dans une boite tout ce qu’il y a de plus privé au fait), pour accompagner du déploiement de tablettes justement. D’où mon intérêt pour ce sujet, que j’embrasse plus que toi il me semble dans sa complexité, sa difficulté effective (sur le plan technique, des usages et de la formation), et sa potentielle richesse pour les profs comme pour les élèves.





1/ D’autres ont démontré à ma place, je ne fais que rapporter (cf les classements PISA et TIMSS).

2/ Des fonds publiques non dépensés en pures perte, il est vrai que j’attends d’en trouver.

3/ Le « numérique » n’est qu’une façade pour cacher la misère éducative, voire pire, des des strates supérieures de l’EN. La plupart des professeurs sont aussi victimes que les élèves ici.

4/ Tu es probablement biaisé sur le sujet. <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



1/ D’autres ont démontré à ma place, je ne fais que rapporter (cf les classements PISA et TIMSS)



Et d’autres ont démontré bcp d’autres choses, encore une fois les deux études que tu cites ne traitent pas du tout que de numérique. Donc juger les efforts faits dans ce domaine en France à l’aune de ces études n’a pas de sens sur le plan de la logique, surtout pour PISA qui pointe une baisse depuis des années, bien avant le plan numérique.&nbsp;







tmtisfree a écrit :



2/ Des fonds publiques non dépensés en pures perte, il est vrai que j’attends d’en trouver.



Je ne me lancerai pas sur ce débat, intéressant mais qui nous emmènerait si loin… Et j’aime voir les choses dans leur complexité or tu as un peu tendance à tout mettre dans un même sac.&nbsp;









tmtisfree a écrit :



&nbsp;

3/ Le « numérique » n’est qu’une façade pour cacher la misère éducative, voire pire, des des strates supérieures de l’EN. La plupart des professeurs sont aussi victimes que les élèves ici.&nbsp;



C’est marrant tu me cites un article de blog comme référence ultime. Il y en a bien d’autres, je te conseille de lire les articles de Michel Guillou par exemple (je le cite lui car il commente un peu plus haut). Tu ne pourras pas l’accuser de faire d’être un fan béat devant le numérique et tu trouveras une vraie matière sur ces sujets. Quant à ton auteur je le connais aussi, y a toute une petite sphère qui n’a pas changé de discours depuis bien longtemps et n’ont profondément rien de bien intéressant à dire. Et pk sphères “supérieures” stp?

&nbsp;



tmtisfree a écrit :



4/ Tu es probablement biaisé sur le sujet. <img data-src=" />





Tu as probablement raison. A noter quand même que je ne suis pas un commercial et ne suis pas du tout un fan boy du numérique. Si tu veux parler des aberrations sur les déploiements de tablettes qui sont faits, des choix ridicules, de toutes les peaux de banane mises sur le chemin des établissements équipés etc. tu as ton homme.&nbsp;

MAis je ne suis pas pour jeter mémé dans un bain d’orties&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;


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Coeur2canard a écrit :



Et d’autres ont démontré bcp d’autres choses, encore une fois les deux études que tu cites ne traitent pas du tout que de numérique. Donc juger les efforts faits dans ce domaine en France à l’aune de ces études n’a pas de sens sur le plan de la logique, surtout pour PISA qui pointe une baisse depuis des années, bien avant le plan numérique. 



Je ne me lancerai pas sur ce débat, intéressant mais qui nous emmènerait si loin… Et j’aime voir les choses dans leur complexité or tu as un peu tendance à tout mettre dans un même sac. 





C’est marrant tu me cites un article de blog comme référence ultime. Il y en a bien d’autres, je te conseille de lire les articles de Michel Guillou par exemple (je le cite lui car il commente un peu plus haut). Tu ne pourras pas l’accuser de faire d’être un fan béat devant le numérique et tu trouveras une vraie matière sur ces sujets. Quant à ton auteur je le connais aussi, y a toute une petite sphère qui n’a pas changé de discours depuis bien longtemps et n’ont profondément rien de bien intéressant à dire. Et pk sphères “supérieures” stp?

 

Tu as probablement raison. A noter quand même que je ne suis pas un commercial et ne suis pas du tout un fan boy du numérique. Si tu veux parler des aberrations sur les déploiements de tablettes qui sont faits, des choix ridicules, de toutes les peaux de banane mises sur le chemin des établissements équipés etc. tu as ton homme. 

MAis je ne suis pas pour jeter mémé dans un bain d’orties <img data-src=" />





Mon point principal est qu’avant de déployer (n’importe comment apparemment) des outils dont l’utilisation n’est même pas prise en charge dans la formation du corps enseignant, on devrait s’assurer que le principal (savoir lire, écrire, calculer et raisonner) est acquis. Ce qui n’est pas le cas.

On pourra attribuer toutes les merveilles du monde au numérique, il ne restera qu’un outil parmi d’autres. En faire un moyen politiquement et idéologiquement commode (mais coûteux) de sauvetage du système qui a démontré ses limites est juste un cataplasme sur une jambe de bois. Le dernier rapport de la Cour des comptes publié récemment ne mâche pas ses mots sur l’état de l’EN :



La gestion actuelle, qui fut et demeure efficace pour faire face à la massification, tient ses objectifs quantitatifs : mettre des centaines de milliers d’enseignants face à des millions d’élèves, dans des dizaines de milliers d’établissements, et pour de très nombreux modes de scolarité, à chaque rentrée scolaire. Mais cette ambition ne suffit plus ; non seulement les résultats des élèves ne sont pas satisfaisants et à hauteur des moyens consacrés mais ce mode de gestion, qui échoue à se transformer, devient démotivant pour les enseignants.



Il est évident que ce n’est pas une tablette ou le numérique qui va régler ces problèmes de fond.


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Le numérique dans l’éducation je le vois très bien en ce moment, je suis enseignant en lycée et&nbsp; tous mon lycée est en train d’avoir le wifi accessible à tous les élèves pendant les séances de cours&nbsp; et tous les élèves ont un ordinateur portable ou une tablette qu’il ont eu à tarif réduit, les lycée 4.0&nbsp; sont là ;)

&nbsp;

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sami54340 a écrit :



Le numérique dans l’éducation je le vois très bien en ce moment, je suis enseignant en lycée et  toust mon lycée est en train d’avoir le wifi accessible à tous les élèves pendant les séances de cours  et tous les élèves ont un ordinateur portable ou une tablette qu’ils ont eu à tarif réduit, les lycées 4.0  sont là ;)





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3 fautes en 3 lignes ! il est beau l’enseignement du 21 ème siècle ! Et encore, je n’ai pas corrigé la lourdeur de style.

Enfin, je n’ai pas compris le fond du message. C’est bien ou mal cette connectivité pour l’enseignement ? Et si c’est bien, qu’est-ce que cela apporte ? Et d’un point de vue technique, le Wi-Fi avec beaucoup d’utilisateurs, ça fonctionne bien ou ça rame ?



Mais si c’est 4.0, ça doit être formidable, même si personellement, je préfère les versions qui ne finissent pas par 0, on a généralement corrigé une partie des bugs.


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fred42 a écrit :



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3 fautes en 3 lignes ! il est beau l’enseignement du 21 ème siècle ! Et encore, je n’ai pas corrigé la lourdeur de style.

Enfin, je n’ai pas compris le fond du message. C’est bien ou mal cette connectivité pour l’enseignement ? Et si c’est bien, qu’est-ce que cela apporte ? Et d’un point de vue technique, le Wi-Fi avec beaucoup d’utilisateurs, ça fonctionne bien ou ça rame ?



Mais si c’est 4.0, ça doit être formidable, même si personellement, je préfère les versions qui ne finissent pas par 0, on a généralement corrigé une partie des bugs.





Je fais des fautes d’orthographe quand je suis fatigué … et j’ai écrit très rapidement sans faire attention&nbsp;<img data-src=" />&nbsp; sinon ce que cela apporte c’est que les élèves n’ont plus de livres papier, que des livres numériques interactifs.


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Je répète ma question : ça apporte quoi pour l’enseignement ? Est-ce un plus et pourquoi ?



De mon temps, les profs, surtout de lycée, savaient exprimer et développer leur pensée.


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fred42 a écrit :



Je répète ma question : ça apporte quoi pour l’enseignement ? Est-ce un plus et pourquoi ?



De mon temps, les profs, surtout de lycée, savaient exprimer et développer leur pensée.





Dans certains cas les enseignants ont un devoir de confidentialité, j’espère donc que tu comprendras que je ne répondrais pas


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Foutage de gueule.

Je ne vois pas quel secret tu pourrais violer en expliquant en quoi du Wi-fI et des tablettes ou des ordinateurs portables améliorent l’enseignement. Je ne demande pas de secrets industriels, je veux juste savoir ce que ces techniques apportent à ton enseignement dans ton travail de tous les jours.



À moins que justement cela n’améliore rien et que ça déplairait à ceux qui ont décidé de mettre en place ces joujoux coûteux mais inutiles. Mais dans ce cas, ton devoir est de le dire, de toute façon, tu es anonyme ici et tu ne risques rien.



Cela pourrait être aussi parce que tu n’en sais rien et que tu ne t’étais même pas posé la question et qu’elle te dérange. Et que tu préfères te réfugier derrière un pseudo-secret.



Depuis quand ce qui se passe dans les lycées et qui concerne tout le monde puisqu’il s’agit de l’avenir de la nation serait un secret que l’on doit cacher aux citoyens ?



C’est comme cela que tu vois la mission d’enseignant que nous t’avons confiée ? Comme une chape de plomb à opposer à des questions bien légitimes ? Comme une fin de non recevoir ?



Je ne vois pas en quoi parler de méthode d’enseignement serait confidentiel. Il est fini le temps du secret, on est à l’ère de la transparence !



Donc, non, je ne comprends pas parce que c’est incompréhensible et irrespectueux de répondre cela quand on est fonctionnaire et au service de l’État.

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fred42 a écrit :



Donc, non, je ne comprends pas parce que c’est incompréhensible et irrespectueux de répondre cela quand on est fonctionnaire et au service de l’État.



Tout dépend dans quelle administration on est aussi <img data-src=" />

De mon côté, je peux avoir de temps à autre affaire à des éléments confidentiel défense (même si j’essaie au max d’éviter de tomber dessus si ca ne concerne pas directement mon taf, moins j’en sais mieux je me porte), même la plupart de mes collègues ne doivent pas connaître leur contenu. Idem pour mes “clients”, vaut mieux pas qui je dise qui on a ou qui on a eu, ca peut provoquer certains problèmes aussi… Et pourtant je suis aussi fonctionnaire au service de l’Etat :)

Mais c’est vrai que parler de secret pour un prof, ca fait assez bizarre…


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