Cyber-harcèlement, vidéos de voyeurs… Ce que prévoit l’accord sur le projet de loi Schiappa
Fin des débats sexuels
Le 25 juillet 2018 à 12h35
7 min
Droit
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Députés et sénateurs sont parvenus à un accord, lundi 23 juillet, sur le projet de loi « renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes ». Au programme, notamment : des dispositions sur le « cyber-harcèlement groupé » et les images réalisées par les voyeurs qui filment sous les jupes des filles ou dans les cabines d'essayage.
Présenté fin mars en Conseil des ministres, le projet de loi porté par Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, est en passe d’être définitivement adopté par le Parlement.
Après avoir passé successivement le cap de l’Assemblée, mi-mai, puis du Sénat, début juillet, le texte a été débattu cette semaine en commission mixte paritaire. Les sept députés et sept sénateurs réunis pour l'occasion ont d'ailleurs réussi à trouver un compromis.
Si ce projet de loi a surtout fait parler de lui pour ses dispositions relatives au harcèlement de rue ou aux viols des mineurs, il contient également différentes mesures concernant l’univers numérique.
Un arsenal aiguisé contre le « cyber-harcèlement groupé »
Première mesure-clé, introduite par le gouvernement sur recommandation du Haut conseil à l’égalité : un délit dit de « cyber-harcèlement groupé », visant notamment à mieux réprimer les effets de meute sur les réseaux sociaux. Juridiquement, le législateur s’apprête plus précisément à compléter la définition des délits de harcèlement moral ou sexuel.
Dorénavant, chacune de ces infractions sera constituée y compris lorsque les « propos » ou « comportements » constituant le harcèlement :
- Sont « imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l'instigation de l'une d'elles, alors même que chacune de ces personnes n'a pas agi de façon répétée ».
- Sont « imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l'absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition ».
L’idée est donc de répartir en quelque sorte l’élément constitutif de la répétition sur l’ensemble des individus ayant pris part à un envoi massif de textos, messages sur Facebook, emails, etc. Et ce même si la concertation est en quelque sorte « tacite ».
Dans son étude d’impact, l’exécutif expliquait qu’il y avait actuellement une « dilution de la responsabilité pénale des "coauteurs" d'un raid : chaque participant n'adressant à la victime qu'un seul message, il semble difficile d'imputer à une personne spécifique la responsabilité d'un harcèlement basé sur un principe de répétition des actes ».
Par ailleurs, si l’utilisation d'un « service de communication au public en ligne » était déjà une circonstance aggravante en matière de harcèlement moral (article 222-33-2-2 du Code pénal), il en ira à l’avenir de même pour le harcèlement sexuel. Les parlementaires ont d'ailleurs souhaité étendre le périmètre de cet élément aux « supports numériques ou électroniques ».
En cas de cyber-harcèlement (moral ou sexuel), groupé ou non, les contrevenants encourront une peine de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. L’addition pourra même grimper à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende s’il y a d’autres circonstances aggravantes (victime vulnérable ou âgée de moins de quinze ans, etc.).
De nouvelles obligations pour les hébergeurs et FAI
Députés et sénateurs se sont ensuite accordés sur une modification de la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004. Hébergeurs et aux fournisseurs d’accès à Internet auront ainsi l’obligation de concourir à la lutte contre « les violences sexuelles et sexistes », objet du présent projet de loi.
Sur le modèle de ce qui prévaut en matière de pédopornographie ou d’apologie du terrorisme, ces intermédiaires devront de ce fait mettre en place « un dispositif facilement accessible et visible » permettant à toute personne de porter à leur connaissance des contenus relevant par exemple du cyber-harcèlement sexiste. À partir de ces signalements d'internautes, ils seront tenus « d'informer promptement les autorités publiques compétentes » (et de manière plus générale de rendre publics les moyens qu’ils consacrent à la lutte contre ces activités illicites).
Il n’y aura toutefois pas de mécanisme de suspension automatique, contrairement à ce qu’avait imaginé certains sénateurs.
Un délit visant les voyeurs qui filment sous les jupes des filles
Contre l’imagination de certains voyeurs qui usent de caméras en tout genre, le gouvernement a fait introduire au Sénat, en dernière ligne droite, un nouveau délit dit de « captation d’images impudiques ».
Le fait « d'user de tout moyen afin d'apercevoir les parties intimes d'une personne que celle-ci, du fait de son habillement ou de sa présence dans un lieu clos, a caché à la vue des tiers », deviendra ainsi passible d’une peine d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. À condition bien entendu que l’infraction soit commise « à l’insu ou sans le consentement de la personne ».
Cette nouvelle infraction visant dans cette version stricte uniquement les cas de voyeurisme « simples », une batterie de circonstances aggravantes a été introduite, parmi lesquelles figure le fait que « des images ont été fixées, enregistrées ou transmises ». Dans une telle hypothèse, les peines encourues seront alors doublées.
Même en l’absence de photos ou de vidéos, les contrevenants s’exposeront à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende lorsque :
- Les faits sont commis dans les transports en commun
- La victime est mineure ou vulnérable (personne âgée, malade, handicapée, enceinte...)
- Les faits sont commis par « plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice » ou « par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions »
Selon l'exécutif, le droit pénal souffre actuellement d’une « lacune » s’agissant des « personnes qui, notamment dans les transports en commun, utilisent leur téléphone portable ou de petits appareils photos ou de petites caméras pour filmer l'entrejambe de femmes, assises ou debout lorsque celles-ci sont en jupe ». L’exemple des cabines d’essayage avait également été brandi.
Ce nouveau délit a néanmoins été introduit sans débat particulier en séance publique, au Sénat. En 2012, le ministère de la Justice avait pourtant expliqué à une sénatrice inquiète de ce phénomène qu’il n’y avait « pas de vide juridique ». « Le droit à l'image protégé par l'article 9 du Code civil est très protecteur puisqu'il permet d'interdire la fixation de l'image d'une personne physique sans son consentement, même dans un lieu public, et une action en responsabilité civile peut être engagée sur ce fondement dès lors qu'un préjudice a été causé », détaillaient à l'époque les services de Christiane Taubira (voir notre article).
Sensibilisation obligatoire des élèves à l'interdiction du cyber-harcèlement
Notons enfin que députés et sénateurs ont souhaité modifier (une nouvelle fois) le Code de l’éducation, afin que les élèves soient sensibilisés à « l'interdiction du harcèlement commis dans l'espace numérique, la manière de s'en protéger et les sanctions encourues en la matière ».
L’encre de cet article visant la « formation à l'utilisation des outils et des ressources numériques » dispensée par les établissements scolaires est toutefois toute fraîche. La récente loi relative au RGPD a déjà élargi cette sensibilisation « aux règles applicables aux traitements de données à caractère personnel ». La proposition de loi relative à l’interdiction du portable à l’école, qui devrait être soumis à un ultime vote de l'Assemblée la semaine prochaine, l’étend pour sa part « au développement de l’esprit critique et à l’apprentissage de la citoyenneté numérique ».
Le compromis sur le projet de loi « Schiappa » n’a désormais plus qu’à être confirmé par les assemblées pour être définitivement adopté. Au regard du calendrier législatif, il est toutefois probable qu’il faille désormais attendre la rentrée. Sauf saisine du Conseil constitutionnel, Emmanuel Macron aura alors quinze jours pour le promulguer.
Cyber-harcèlement, vidéos de voyeurs… Ce que prévoit l’accord sur le projet de loi Schiappa
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Un arsenal aiguisé contre le « cyber-harcèlement groupé »
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De nouvelles obligations pour les hébergeurs et FAI
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Un délit visant les voyeurs qui filment sous les jupes des filles
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Sensibilisation obligatoire des élèves à l'interdiction du cyber-harcèlement
Commentaires (45)
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Abonnez-vousLe 26/07/2018 à 10h20
Le 26/07/2018 à 11h10
On n’a pas besoin de s’endetter pour payer une amende (à la différence des dommages-intérêts qui dépendent des besoins de la victime). Une peine s’adapte toujours à la situation du condamné.
Le 26/07/2018 à 11h16
Le 26/07/2018 à 11h16
Exactement. La prison ne sert que 1- à punir l’individu en infraction, 2- éloigner l’individu potentiellement dangereux du reste de la Société. Malheureusement, on considère trop souvent dans l’opinion publique que la peine (prison, amende, voire peine de mort ou de châtiment) est une solution pour rendre les gens meilleurs. La prison peut éventuellement permettre de prendre conscience des conséquences négatives de ses actes, mais une sortie de prison ne se fait pas sans difficulté.
Le 26/07/2018 à 11h22
Merci de ces précisions. Au moins, les faits ont été reconnus par l’individu (en présence de la victime?), ce qui me semble indispensable pour la victime. Mais, oui, à la réflexion, c’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas de jugement sanctionnant un délit avéré (dans un état de droit, ça semble indispensable).
Le 26/07/2018 à 11h26
Il ne dit pas que c’est normal, il dit que cela ne mérite quand même pas deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Le 26/07/2018 à 11h36
Le 26/07/2018 à 11h41
Je suis bien d’accord sur l’inefficacité des peine de prison, que je ne critique d’ailleurs pas.
Par contre je critiquais les notions si particulières de pudeur et de consentement avancées par Drepanocytose.
Le 26/07/2018 à 12h08
Le 26/07/2018 à 13h28
Cf. mon message en bas de page 3.
Tu mélange pudeur et consentement. Pudique ou pas, le consentement est toujours valable.
Si une fois en soirée tu te montre en slip, cela signifie-t’il pour autant que tu n’es pas pudique et/ou que je n’ai pas besoin de ton consentement pour te baisser le pantalon à chaque fois que je te croise ? " />
Le 26/07/2018 à 14h13
Le 26/07/2018 à 14h36
Le 26/07/2018 à 14h44
Le 26/07/2018 à 16h14
La violation du consentement peut être d’une gravité extrême (le cas du viol par exemple). A l’inverse, si tu violes mon consentement à te laisser passer dans la file d’attente du super-marché, je vais pas en faire tout un plat.
La gravité de la violation du consentement s’évalue à mon sens à la façon dont la victime vit cette violation, et je pense que la plupart des gens vivraient assez mal le fait qu’on pourrait retrouver sur internet des vidéos de leur parties privées prises dans la douche de la piscine, ce qui justifie qu’on considère comme assez grave cette violation.
Je te rejoins par contre sur l’idée que ces gens ont certainement plus besoin d’assistance psychologique que de prison, ne serait-ce que pour augmenter les chances qu’ils ne passent pas à des actes plus destructeurs.
Le 26/07/2018 à 16h36
Le 27/07/2018 à 08h21
Il ne faut pas non plus oublier la différence de traitement entre homme et femme la dedans (même si les mœurs évoluent petit à petit). Être vu nu pour un homme est rarement un problème pour son image, ce n’est malheureusement pas le cas pour une femme.
On ne viole pas l’intimité d’une personne, même si elle se balade en bikini sur la plage ou qu’elle est actrice pornographique.
Pour le volet sanctions, la justice n’a malheureusement jamais été ce mélange harmonieux. Déjà si la justice était égale pour tous ce serait une incroyable révolution, alors si en plus elle misait sur le long terme là on frôlerait la syncope chez nos dirigeants. M’enfin, c’est bien tout ce que je souhaiterai " />
Le 27/07/2018 à 09h11
Le 27/07/2018 à 16h49
Le 28/07/2018 à 11h44
“d’user de tout moyen afin d’apercevoir les parties intimes d’une personne que celle-ci, du fait de son habillement ou de sa présence dans un lieu clos, a caché à la vue des tiers ”
Que veut dir ceci ?
Si j incline la tête dans un escalator, ou juste ralentit mon ascension pour entre apercevoir rien qu avec mes yeux la culotte de la jolie et court vétue femme devant moi, je risque 2 ans de prison et 15 000 euros d amende ?
Le 25/07/2018 à 13h27
Mince, j’avais dans l’idée de déposer des brevets pour ma chaussure-caméra-bluetooth… C’est dommage, j’avais acheté une usine au Bangladesh pour les pepons, et une autre en Chine pour les caméras. J’étais persuadé que ça avait un avenir radieux !
Le 25/07/2018 à 14h00
Si tu introduis un système de censure automatique des personnes présentes dans l’image, ça doit pouvoir passer.
Mais j’ai peur que ça n’intéresse plus non plus les services d’espionnage.
Le 25/07/2018 à 14h02
Selon l’exécutif, le droit pénal souffre actuellement d’une « lacune » s’agissant des « personnes qui, notamment dans les transports en commun, utilisent leur téléphone portable ou de petits appareils photos ou de petites caméras pour filmer l’entrejambe de femmes, assises ou debout lorsque celles-ci sont en jupe ».
Il a (aurait) donc une mouvance (notamment) féminine du non-port de sous-vêtements dans les transports en commun (beurk ! les pauvres, c’est très sale les transports) ? Ou alors le fait de filmer le sous-vêtement lui-même est présumé « exposer les parties intimes » ?
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Le 25/07/2018 à 14h27
Le 25/07/2018 à 14h49
Le 25/07/2018 à 15h19
Si tu introduis un système de censure automatique……
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Le 25/07/2018 à 15h51
Le fait « d’user de tout moyen afin d’apercevoir les parties intimes
d’une personne que celle-ci, du fait de son habillement ou de sa
présence dans un lieu clos, a caché à la vue des tiers », deviendra
ainsi passible d’une peine d’un an de prison et de 15 000 euros
d’amende. À condition bien entendu que l’infraction soit commise « à l’insu ou sans le consentement de la personne ».
Doit-on rappeler que la loi sanctionne déjà ce type de comportement de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende?
Sous couvert de modernisme, on reprend une infraction qui existe déjà pour la sanctionner de façon moindre.
En clair, pour lutter contre le voyeurisme, notre gouvernement allège les sanctions pour au final inciter encore plus au voyeurisme.
Décidément, entre l’action du gouvernement depuis ses débuts, l’affaire benalla et ce projet un peu (beaucoup) idiot, notre gouvernement fait tout pour démontrer que la connerie n’a pas de limite (et ils le prouvent chaque jour).
Mention spéciale au trio Schiappa/Bergé/Ferrand qui atteignent des sommets ces derniers jours.
Le 25/07/2018 à 17h15
Pour lutter contre le cyber-harcèlement, il existe une solution simple. Je suis étonné que personne n’y ait pensé. Même un gamin de 8 ans l’aurait trouvé.
Il faut supprimer Internet. Supprimons les serveurs, supprimons les lignes de cuivre, supprimons la fibre optique, supprimons les antenne relais… supprimons tout ce qui permettre à Internet d’exister et nous n’aurons plus de cyber-harcèlement.
Supprimons-nous nous même, avec bon terricide ou humanicide et l’être humain n’existera plus et il n’y aura plus de harcèlement tout court.
Le 25/07/2018 à 23h24
Pendant ce temps là, une star de la télé peut tranquillement harceler ses collègues de travail :
https://www.arretsurimages.net/articles/accuse-dagression-sexuelle-haziza-ecope-…
Comme pour tout le reste, la loi s’applique aux “petits”, les puissants eux se torchent avec " />
Le 26/07/2018 à 05h34
Le problème, c’est surtout de considérer que le rappel à la loi n’est rien. C’est un classement sans suite sous conditions. Si la personne est à nouveau reconnue d’avoir commis les mêmes actes sur d’autres personnes ou si le procureur décide de finalement poursuivre, les actes reconnus seront alors sanctionnés par un jugement.
Le 26/07/2018 à 05h38
De la part de guignols qui avaient osé inventer “le délit de solidarité” (heureusement annulé par le conseil constitutionnel) il faut s’attendre à tout et surtout au pire.
Et oui, aider bénévolement des gens dans la merde voire en danger de mort c’est le mal absolu mais piocher allègrement dans les caisses publiques ou pratiquer la fraude et l’évasion fiscale à grande échelle c’est pas grave, c’est même la routine et la preuve que t’es bien un “premier de cordée”… " />
Le 26/07/2018 à 07h45
Le 26/07/2018 à 08h03
Il me semble que pour la loi déjà existante il fallait qu’on puisse voir un visage / que la victime soit identifiable, or filmer sous la jupe ne permet en rien d’identifier la victime il me semble…
Le 26/07/2018 à 08h37
Je suppose que lorsque les pervers/voyeurs font ça, ils ne démarrent pas l’enregistrement une fois le smartphone ou la caméra-espion placée en contreplongée. Et puis, pour pouvoir “profiter” de leurs vidéos une fois chez eux, je suppose aussi qu’ils préfèrent avoir un visage à associer à la prise de vue. Donc je suppose qu’à un moment ou à un autre, le visage de la personne, et des plusieurs personnes autour se retrouve bien dans les enregistrements. Même si la vidéo bouge dans tous les sens, vu la qualité d’enregistrement des smartphones aujourd’hui, ça doit pouvoir permettre l’identification.
Edit: c’est étonnant, à l’époque où je prenais quotidiennement le métro/RER, je n’ai jamais vu ce comportement. C’est jeune comme pratique non ?
Le 26/07/2018 à 08h52
Le 26/07/2018 à 08h57
Pour porter plainte, il faut savoir que c’est toi, ce n’est pas prévu dans la loi, c’est juste de la pratique.
Le 26/07/2018 à 09h17
C’est pas grave : dans le cadre de la prochaine loi sécurité, un fichage généralisé des parties intimes permettra d’identifier automatiquement chaque Française/Français. " /> " />
Le 26/07/2018 à 09h18
Source??
Quelle est l’article de loi concerné?
Le 26/07/2018 à 09h26
Une source que c’est déjà condamnable ? Au hasard, après 30 secondes de recherche :
* Ouest France
*http://www.lavoixdunord.fr/89782/article/2016-12-14/prison-avec-sursis-pour-le-s…
*http://www.vsd.fr/actualite/lyon-condamne-pour-avoir-filme-sous-les-jupes-de-250…
Il me semble que c’est en France l’article 226-2-1 qui sanctionne ça, mais je ne suis pas avocat.
Le 26/07/2018 à 09h33
Le 26/07/2018 à 09h58
Encore une fois en France, on souhaite encombrer les prisons et les cours de justice avec des cas psychiatriques.
Ces gens là ont plus besoin de soins que de sanction… Mais bon, ça rassure les “victimes”, qui se sentent considérées… Et qui s’empresseront d’aller montrer leur culotte (voire leurs miches) sur les plages au 1er rayon de soleil.
Je trouve ça lamentable…
Le 26/07/2018 à 10h04
Le 26/07/2018 à 10h05
Le 26/07/2018 à 10h06
Le 26/07/2018 à 10h08
Le 26/07/2018 à 10h12
L’éventuelle impudeur de certaines n’a pas vocation à limiter le droit au respect de l’intimité des autres. On est tous bien conscient que quand les deux situations se mêle, il y a un souci chez icelle. Mais de là à généraliser…
Dans tous les cas, le garde-fou c’est le juge.