Portabilité du numéro fixe : l’Arcep va alléger puis supprimer les contraintes géographiques
Conserver son 05 à Paris sera possible
Le 02 août 2019 à 12h00
9 min
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Pour conserver son numéro fixe lors d'un déménagement – avec ou sans changement de FAI – il faut rester dans la même Zone de Numérotation Élémentaire. Une limite géographique qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui et que l'Arcep va progressivement abolir à partir de 2020.
Après une consultation publique en mai, l'Arcep a finalement décidé d'entériner son projet d'assouplissement des contraintes géographiques des numéros 01 à 05. Une bonne nouvelle pour les clients qui pourront ainsi conserver leur numéro fixe lorsqu'ils déménageront en dehors de leur Zone de Numérotation Élémentaire (ZNE).
La première phase débutera le 1er janvier prochain et concernera aussi bien les particuliers que les professionnels. Si les opérateurs s'accordent à dire que cette évolution va dans le bon sens, ils ne sont pas tous sur la même longueur d'onde concernant les modalités et le calendrier de mise en place.
Un coup d'œil sur leurs contributions à l'enquête permet de s'en rendre rapidement compte. En effet, la levée de ces contraintes géographiques par les opérateurs est, selon l'Arcep, « très facile chez certains et plus complexe chez d’autres ». Orange et SFR sont par exemple dans la seconde situation.
Portabilité hors ZNE en 2020, en métropole dès 2023
« Au 1er janvier 2020, les opérateurs pourront proposer aux utilisateurs de conserver leur numéro 01 à 05 notamment lorsqu’ils déménagent au sein de la zone correspondant aux 2 premiers chiffres de leur numéro (01 : Île-de-France ; 02 : Nord-Ouest ; 03 : Nord-Est ; 04 : Sud Est ; 05 : Sud-Ouest) », explique le régulateur.
Jusqu'à présent, la conservation du numéro fixe n'était possible que si l'on restait dans la même ZNE et il en existe 412 en métropole. Changer de commune pour celle d'à côté empêchait donc parfois de conserver son numéro, que ce soit en changeant ou non de FAI.
La décision n°2019 - 0954 change la donne. Le régulateur donne un exemple : « un consommateur ou un professionnel situé dans la ZNE de Hazebrouck (Nord) pourra conserver son numéro commençant par 03 s’il déménage à Beauvais, Strasbourg ou Besançon ». Une bonne nouvelle pour les clients.
Par contre, « les contraintes géographiques relatives au respect des ZNE dans lesquelles les utilisateurs finals sont implantés restent inchangées pour l’affectation initiale de nouveaux numéros géographiques [...] sauf pour les séquences de numéros consécutifs (SDA) ». La phase 2 fera sauter cette limitation.
En 2023, les numéros géographiques deviendront « polyvalents »
La phase 2 sera mise en place le 1er janvier 2023 : « les contraintes géographiques des numéros 01 à 05 seront alignées sur celles des numéros mobiles (06/07) et des numéros 09 ». Le numéro géographique pourra donc être conservé pour un déménagement n'importe où sur le territoire métropolitain.
De plus, « les numéros géographiques sont transformés en numéros polyvalents » et « seront ainsi soumis à la même structuration géographique, aux mêmes conditions d’utilisation et d’éligibilité et aux mêmes modalités d’affectation aux utilisateurs finals que les numéros polyvalents ».
L'Arcep donne un exemple : « les numéros géographiques de la ZNE d’Albertville, rattachée à la zone Sud-Est (04), seront transformés en numéros polyvalents du territoire métropolitain ». Ainsi, « les contraintes géographiques relatives au respect des ZNE, Régions et Zones concernant l’affectation initiale d’un numéro géographique sont supprimées ».
Au même moment, les deux ZNE des territoires ultramarins de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy fusionneront, exactement comme les sept ZNE de la Guyane. Rien ne change par contre pour les territoires de la Réunion et de Mayotte car, selon l'Arcep, « les conditions ne sont pas réunies pour les fusionner du point de vue de la numérotation ».
Aucune obligation pour les clients et les opérateurs
L'Arcep prend les devants et ajoute qu'elle « n’oblige pas les utilisateurs finals à conserver le même numéro « à vie ». Ces derniers restent bien entendu libres de souscrire une offre avec un numéro différent lorsqu’ils déménagent ou changent d’opérateur ».
Contacté, l'Arcep nous confirme que les opérateurs n'ont aucune obligation de proposer cette option à leurs clients. Un opérateur ne peut ainsi pas bloquer le départ d'un de ses clients vers un concurrent proposant ce service : « Il suffit que le nouvel opérateur propose cette option. L’ancien opérateur ne peut ni techniquement ni légalement empêcher un client de le quitter pour un nouvel opérateur en conservant son numéro qu’il déménage ou pas ».
Dans tous les cas, ces nouvelles règles pourront « s’appliquer sur toute technologie d’accès commercialisée par les opérateurs et sur tout segment de marché ». Pour l'Arcep, la capacité des opérateurs/FAI « à offrir la conservation de leur numéro, dès lors qu’ils restent dans la même zone (de janvier 2020 à décembre 2022) ou en métropole (à partir de janvier 2023), fera partie des critères de sélection de cette mise en concurrence ».
Iliad revient sur les ZNE, Orange se plaint de son SI « fortement géographisé »
Les réponses des opérateurs/FAI sont toujours intéressantes à analyser dans ce genre de cas. En effet, si « un assouplissement des contraintes géographiques est souhaitable » par la quasi-totalité des acteurs, « quelques points de divergence ont été soulevés ».
Iliad, par exemple, en profite pour retracer un peu l'historique des ZNE en faisant le point sur la situation actuelle : le « territoire a été découpé en « Zone de Numérotation Elémentaire » (ZNE), qui correspond aux zones d’influence des commutateurs locaux installés par les P.T.T. il y a plus d’un demi-siècle. Les appels téléphoniques étaient alors acheminés vers l’un des commutateurs locaux en fonction des premiers chiffres du numéro appelé. Depuis, la technologie a fait beaucoup de progrès et la plupart des appels sont acheminés sans cette contrainte technique ».
Orange de son côté, semble souffrir de cette conception (France Telecom/Orange est issue des PT.T. pour rappel) : « La levée des contraintes applicables aux numéros géographiques est complexe et coûteuse à implémenter dans le Système d'Information d’Orange dans la mesure où il est fortement géographisé ». Néanmoins, « Orange salue le principe défini par l’Autorité de la levée d'une contrainte sans en ajouter de nouvelle ».
Procédure facultative ou obligatoire ?
Orange souhaitait des limitations afin que « les opérateurs [n’aient] pas l’obligation d’affecter ou de reprendre un numéro commençant par 01 à 05 qu’ils ne sauraient affecter ou reprendre dans leurs offres de détail pour les raisons techniques liées à l’évolution réglementaire envisagée dans la présente consultation ».
Même chose en cas de déménagement avec portabilité, puis de changement de FAI dans un second temps : « un opérateur preneur ne devrait pas avoir d’obligation à reprendre le numéro d’un client qui aurait préalablement déménagé d’une ZNE1 à une ZNE2 en gardant son numéro et qui souhaiterait dans un deuxième temps changer d’opérateur au sein de la ZNE ». Pour rappel c'est bien le cas puisqu'un opérateur n'a pas d'obligation à proposer ce service.
Nous retrouvons plus ou moins le même son de cloche chez SFR : « L’Arcep présente un calendrier ambitieux pour la mise en œuvre de cette première phase en précisant que si le délai est court, cela n’est pas gênant puisque la mise en œuvre est facultative pour un opérateur qui n’est pas obligé de proposer une telle solution à ses clients ».
Le FAI nuance tout de même et s'inquiète de plusieurs points : « certains développements doivent être mis en œuvre chez tous les opérateurs afin d’assurer le bon routage d’un appel qui proviendrait d’un opérateur qui aurait quant à lui déjà proposé à ses clients de conserver leur numéro à l’occasion d’un déménagement dans une même zone ».
Un calendrier trop serré pour SFR qui voulait décaler la phase 1...
Bref, « du fait de l’ampleur des travaux à mener [...] la date prévue pour le lancement de la phase 1, fixée au 1er janvier 2020, est trop proche », affirme SFR dans sa réponse. « Il nous semble impératif de décaler le début de la phase 1 au 1er septembre 2020 ». La marque au carré rouge n'a pas été écoutée par le régulateur.
Free n'a pas d'objection particulière sur le calendrier et rappelle qu'à « l’étranger, la portabilité des numéros géographiques sans restriction de localisation est pourtant implémentée dans plusieurs pays : Danemark, Luxembourg, Malte, Norvège, Suisse ». Iliad accueille donc « très favorablement le scénario de migration proposé par l’Arcep ».
Même chose chez Bouygues Telecom, « favorable à l’assouplissement des contraintes liées aux numéros géographiques proposé par l’Autorité ». Pas de remarque sur les délais : « la date du 1er janvier 2020 semble proportionnée afin de permettre aux opérateurs souhaitant proposer ce service de se préparer ».
Le FAI ajoute qu'il « conviendra cependant de s’assurer que la conservation d’un numéro au sein d’une même Zone soit également possible en cas de portabilité inter-opérateurs, même si l’opérateur de départ ne propose pas ce service ». C'est bien le cas, comme nous l'a confirmé l'Autorité.
... quand Bouygues et Iliad voulaient rapprocher la phase 2
Concernant la seconde phase prévue pour le 1er janvier 2023, Bouygues Telecom et Iliad souhaitaient accélérer le processus. « Nous pensons qu’il faut anticiper cette seconde phase. Compte tenu de la baisse constante du trafic fixe l’intérêt de la dégéographisation sera limité si une date aussi lointaine est retenue. Un bilan d’étape pourrait être envisagé fin 2020 pour évaluer l’appétence des utilisateurs », indique la maison mère de Free.
Même son de cloche chez Bouygues Telecom, qui « souhaiterait que cette date soit avancée afin de tenir compte des fortes attentes sur ce sujet, notamment des entreprises qui tireraient un avantage évident d’une tranche unique de numéros pour leurs activités nationales ». Aucune des deux propositions n'a été retenue.
Portabilité du numéro fixe : l’Arcep va alléger puis supprimer les contraintes géographiques
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Portabilité hors ZNE en 2020, en métropole dès 2023
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En 2023, les numéros géographiques deviendront « polyvalents »
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Aucune obligation pour les clients et les opérateurs
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Iliad revient sur les ZNE, Orange se plaint de son SI « fortement géographisé »
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Un calendrier trop serré pour SFR qui voulait décaler la phase 1...
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... quand Bouygues et Iliad voulaient rapprocher la phase 2
Commentaires (28)
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Abonnez-vousLe 02/08/2019 à 12h29
Phase 3 : Pouvoir récupérer un numéro 01-05 sur une ligne mobile ?
Le 02/08/2019 à 12h37
Ca fait longtemps que cela aurait du être fait, le seul problème vient qu’il faut avant ça un bon réseau anti-pouriels téléphoniques.
Le 02/08/2019 à 12h42
Le 02/08/2019 à 12h43
C’est dommage, ça permettait d’identifier vaguement un appelant inconnu avant de décrocher.
Je pense que c’est aussi lié à l’épuisement des numéros disponibles dans des département saturés, en région parisienne par exemple, pour repousser le passage à une numérotation à 11 ou 12 chiffres.
Le 02/08/2019 à 12h52
Prévoyons large! Passons à l’ipv6 comme numéro de téléphone! Faudra juste changer les touches de téléphone " />
Le 02/08/2019 à 12h57
Le 02/08/2019 à 13h05
Le 02/08/2019 à 13h13
Le 02/08/2019 à 13h20
c’est dommage ‘l’ancien système’ me convenait bien !
va falloir, à nouveau, se ré…habituer !
je commençai par être-à-l’aise….pff ! " />
Le 02/08/2019 à 14h39
Le 02/08/2019 à 15h06
Le 02/08/2019 à 15h18
Ça dépend.
Sur le mobile, cf mon commentaire ici. L’open-source cité semble fonctionner mais le fait est que l’application a été mis à jour en décembre dernier la dernière fois, donc je ne sais pas s’il fonctionnerait sur Android 8 et 9 (je suis écolo, je préfère les vieux téléphones… avec batterie amovible " /> ). Il faut tester avec un numéro d’un proche et voir… ou concevoir soit-même l’application.
Le 02/08/2019 à 17h16
Pour le fixe, la solution ultime ca serait un répondeur connecté, de préférence avec un os open source (pourquoi pas basé sur un raspi) afin de pouvoir evoluer et ne pas subir les limitations artificielles des clibase et autres
Je vois deja la possibilité de définir ses propres règles de filtrage, par exemple les appels de n° inconnus sont transférés vers le téléphone après un message d’accueil. A certaines heures, seul les numéros en liste blanche sont transferés, et j’en passe.
Étant connecté, l’appareil pourait utiliser une liste noire des numéros identifiés comme démarcheurs, pour eux leur sort est laissé au bon vouloir de l’utilisateur: blocage direct, message préenregistré par défaut ou personnalisé, voire carrément un générateur d’insultes automatisé
Le 02/08/2019 à 17h23
Connaissant Orange (Business Service), leur réponse ne m’étonne même pas. C’est un imbroglio de services qui se mêlent et s’entremêlent, se renvoient la balle pour n’importe quelle demande avec un fameux “je sais pas, j’ai pas les droits sur le SI’. Lors d’une commande d’un bête accès SDSL, 4-5 numéros de suivi différents, donc 4-5 SI différents au moins.
Et je ne parle pas des numéros pour les contacter (1016 1017 3900 3901 et les 08 XX XXX XXX)…
Le 02/08/2019 à 17h23
Le numéro fixe a perdu la bataille avec le numéro mobile, alors on lui supprime son seul avantage.
Le 02/08/2019 à 17h33
Euh… Certes mais ça n’a aucun rapport avec ce dont je parlais. A moins de ranger l’emmerdement marketing dans les affections sentimentales (:keskifit:).
On peut très bien défendre les numéros localisés, avec de vrais arguments (notamment l’abus des marketeux).
Ou bien on peut très bien défendre les numéros localisés,en disant que ça fait partie du patrimoine de la France, que c’est encore un coup de russes, que c’était mieux avant ma bonne dame.
Le 02/08/2019 à 18h06
et quand ça appelle d’un 06 ou 07 ? ça se passe comment ?
Contraint de décrocher systématiquement au cas ou ce serait un client ?
si c’est le cas ça change pas grand chose d’un numéro géographique non sollicité , non ?
Le 02/08/2019 à 18h06
Moi, je ne réponds plus au téléphone… à part les numéros enregistrés dans mes contacts. C’est peut-être le progrès du numérique, mais savoir identifier ses correspondants, avoir un minimum de transparence et de repères, ça me semble primordial. Or, on donne toujours plus de place aux algorithmes, et de moins en moins aux réflexes et aux intentions humaines. L’automate ne remplacera pas l’humain et ne lui donnera pas plus confiance en l’avenir. Autrement-dit, au lieu de suggérer le nationalisme des uns quand on parle localité, il vaudrait mieux s’inquiéter du repli identitaire face à l’inconnu d’un appel dont on repère mal l’intention.
Le 02/08/2019 à 20h37
Cette simplification de l’ARCEP réponds tout simplement à une évolution technologique.
Ayant une société spécialisée dans les télécoms IP, nous avons régulièrement des clients qui souhaitent porter des numéros en dehors des ZNE, ce qu’il faut savoir c’est qu’il y a effectivement 412 ZNE mais environ 10000 ZABPQ et souvent, déménager d’une ville à l’autre dans la même ZNE ne permet pas de porter le client d’un point de vue de l’ARCEP à cause des ZABPQ (recoupage des ZNE).
Sauf qu’en IP on fait ce que l’on veut, même contre l’avis de l’ARCEP et il est courant de voir des clients dont les numéros sont en total décalage avec les ZNE (un client à montpellier possède des numéros à Paris par ex.)
Avec les TrunkSip et les IPBX nous n’avons plus de frontières de ZNE.
Et le problème est bien là pour les opérateurs !
Les ZNE et plus précisément les ZABPQ ont été crées pour que les numéros d’urgences soient efficaces !
Si je compose le 18 depuis n’importe quel téléphone je dois tomber chez les pompiers les plus proches.
Or si mon numéro (affiché) n’est pas dans la bonne zone cela pose un grave problème de localisation.
Pour cela l’ARCEP a donné aux opérateurs (orange, sfr, nvno,…) la responsabilité de la bonne tenue des tables de routages et des mises à jours des numéros d’urgence de proximité.
Si un numéro est attribué à la mauvaise zone l’opérateur est responsable pénalement.
L’ARCEP va enfin “légaliser” une situation qui n’est plus en relation avec les technos actuelles et tant mieux, d’autant plus qu’une entreprise qui déménage aujourd’hui n’accepte plus de perdre ses numéros.
Par contre pour les opérateurs ou les intégrateurs/installateurs tel que nous allons devoir être très vigilants dans nos déploiements.
Le 02/08/2019 à 21h37
Le 03/08/2019 à 06h01
Zut, on pourra plus dire “eh, mam’zelle, vas-y, lâche ton ABPQ”.
Le 03/08/2019 à 06h34
Le 03/08/2019 à 07h53
pour ceux qui se pose LA question ???
http://www.boiss.in/?Ky8fPw
Le 03/08/2019 à 08h46
pareil…et comme le nom qui apparait “André” + le N° de tél. (double sécure)
les autres (noms + N°)—>connaissant pas….je NE réponds plus ! " />
(et tant pis pour les faux/positifs….de toute façon y-a la messagerie, donc je les Rappellerai) !
Le 04/08/2019 à 13h40
si tu bricole bien :
https://www.journaldulapin.com/2016/11/08/antispam-physique/
ça ce tente … " />
Le 04/08/2019 à 16h37
Véritablement dommageable pour les personnes, surtout que cette nouveauté ne va pas être communiquée. Les personnes en campagne vont encore croire à la localisation des numéros, alors que cela pourra être n’importe où.
Dans mes contrées, on ne répond au téléphone que si les quatre premiers chiffres correspondent au ZNE du coin…
Le 04/08/2019 à 19h40
Effectivement, à l’ère du quasi tout mobile (simple : regardez n’importe quel camion d’artisan, rares sont ceux qui ont un numéro typé “fixe”) et des coûts de télécommunication n’y prêtant plus attention, cette distinction n’a plus aucun sens.
Quant à la question de “bousculer les habitudes”, je dirais simplement que les gens s’y habitueront.
Le 05/08/2019 à 01h11
Dans mes contrées, on ne répond au téléphone que si les quatre premiers chiffres correspondent au ZNE du coin…
Oui. Cette distinction a un sens et les gens ne s’habitueront pas à un système sans aucun sens, car la gène du télémarketing et des arnaqueurs ne pourra plus être stoppés, et cela d’autant plus que le spoofing existe.