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Le « pistage » des drones de plus de 800 grammes en piste pour 2020

Et là, c'est le gramme

Le « pistage » des drones de plus de 800 grammes en piste pour 2020

Le 30 décembre 2019 à 15h37

Le gouvernement vient de publier l’arrêté définissant les caractéristiques techniques des dispositifs de « signalement électronique ou numérique » qui seront bientôt obligatoires pour tous les drones de plus de 800 grammes. Le texte fixe aussi les règles applicables en matière de « signalement lumineux ».

Bien que ces dispositifs soient théoriquement obligatoires depuis le 1er juillet 2018, il n’en était rien en pratique, le gouvernement n’ayant tout simplement pas pris tous les textes nécessaires à la mise en œuvre de la « loi drones » d’octobre 2016...

Afin d’aider les forces de l’ordre à identifier – et sanctionner – plus facilement les pilotes effectuant des vols dans des zones interdites (bases militaires, centrales nucléaires, aéroports, etc.), le législateur avait pour mémoire souhaité qu’à partir d’un certain seuil de poids, désormais fixé à 800 grammes, tous les drones soient équipés de dispositifs de « signalement électronique ou numérique », mais aussi de « signalement lumineux ».

Des spécifications techniques (enfin) arrêtées

En novembre dernier, un décret a autorisé les « services de l'État concourant à la sécurité intérieure et à la défense nationale » (police, armée...) à exploiter les données émises par les dispositifs de signalement « électronique ou numérique » des drones de plus de 800 grammes, à des fins de « prévention des atteintes à la sûreté de l'État », de défense ou de sécurité publique, et « de prévention, de recherche, de constatation ou de poursuite des infractions pénales ».

Les autorités pourront ainsi « détecter le vol d'aéronefs circulant sans personne à bord », au besoin en procédant à la lecture de leur numéro d'identifiant, précisait le texte.

Et pour cause : depuis octobre 2018, tous les propriétaires de drones de plus de 800 grammes doivent procéder à une sorte d’immatriculation en ligne de leur appareil. À l’issue de cette procédure, le drone est officiellement inscrit au sein du « registre des aéronefs civils circulant sans personne à bord » – semblable au fichier des cartes grises. Un « numéro d’enregistrement » est ainsi attribué à l’appareil, tel un numéro de plaque d’immatriculation. Celui-ci doit d’ailleurs être apposé sur le drone.

L’arrêté publié hier au Journal officiel précise que le fameux dispositif de « signalement électronique ou numérique » pourra être « intégré ou non » au drone. Quelle que soit l’option choisie par le propriétaire du drone, le texte impose un envoi quasi en temps réel de la position de l’appareil, du décollage à l’atterrissage.

Les autorités devront ainsi recevoir :

  • Le numéro d’identifiant du drone
  • La position de l’aéronef (latitude, longitude, position verticale) au moment de l’envoi du message
  • La position du point de décollage
  • La « vitesse sol horizontale »
  • La « route » empruntée par le drone

Chaque « message de signalement », non chiffré et « constitué d'une trame wifi unique », devra être transmis :

  • Soit « sur un canal Wifi quelconque de la bande 2400 à 2483,5 Mhz et conformément au standard d'émission des trames beacon tel que défini par le standard IEEE 802.11 (100 TU), à la condition que le système de signalement soit natif de l'aéronef circulant sans personne à bord et soit coordonné avec le système de commande et de contrôle de ce dernier ».
  • Soit « sur le canal Wifi numéro 6 au premier des termes temporels ou spatiaux échus suivants :

- 2 envois sont séparés d'au plus 3 secondes ;
- 2 envois sont séparés d'au plus 30 mètres. »

Du « signalement lumineux » contre les vols de nuit

L’arrêté vient également fixer les modalités de mise en œuvre des dispositifs de « signalement lumineux », censés aider au repérage de drones effectuant des vols de nuit (ce qui est en principe interdit). Contrairement à ce qui fut un temps envisagé, le texte n’impose pas de feux clignotants suivant le code U en morse (deux flashs courts puis un flash long). Un « feu de signalement » devra simplement « être visible de nuit par un observateur au sol, jusqu'à une hauteur de vol d'au moins 150 mètres et dans un rayon au sol d'au moins 150 mètres par rapport à son aplomb ».

L’utilisation des couleurs rouge et blanche seront proscrites, manifestement afin d'éviter toute confusion avec les feux de navigation aérienne.

Jusqu’à 1 500 euros d’amende pour les contrevenants

Toute personne qui ferait voler un drone sans ces équipements s’exposera à une amende forfaitaire de 135 euros. Il en ira d’ailleurs de même si ceux-ci ne sont pas « en état de fonctionnement ». Dans les deux cas, l’appareil pourra également être confisqué.

Comme pour les radars automatiques, le propriétaire du drone sera « redevable pécuniairement » de l'amende encourue, précise le décret de novembre dernier, « à moins qu'il n'établisse l'existence d'un vol ou de tout autre événement de force majeure ou qu'il n'apporte tous éléments permettant d'établir qu'il n'est pas l'auteur véritable de l'infraction ».

L'émission volontaire d'un signalement électronique ou numérique n'émanant pas d’un drone enregistré « ou ne correspondant pas à un vol effectif » sera en outre passible d’une amende de 1 500 euros. Des dispositions visiblement taillées pour ceux qui chercheraient à désorienter les forces de l’ordre.

Une réforme qui prendra véritablement effet dans un an

Des dérogations sont néanmoins prévues, puisque sont exemptés de l'obligation d'être équipés d'un dispositif de signalement électronique ou numérique (mais aussi lumineux), les drones :

  • Utilisés « à l'intérieur d'espaces clos et couverts ».
  • De la police, des douanes, de la sécurité civile, etc.
  • « Captifs ou tractés à partir de la surface du sol ou de l'eau ».
  • Utilisés à des « fins de loisir et télépilotés à vue » par les membres de certaines associations d’aéromodélisme.

Dernier point important : le gouvernement a visiblement décidé d’accorder un nouveau délai de mise en conformité aux constructeurs et utilisateurs de drone, puisque son arrêté entrera en vigueur dans six mois. Pour les personnes dont le drone est immatriculé, ces réformes ne seront applicables que dans un an, soit le 29 décembre 2020.

Commentaires (41)

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J’ai pas compris comment mettre en œuvre la communication électronique en temps réel…



 J’ai un drone fabriqué homemade avec carte de vol /  ESC / moteurs

 

je jette à la poubelle ? O_O

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c’est une espèce d’ADOPI du drone ce truc… ca fait chier ce qui sont en règle , et ca fait rire ce qui ne le sont pas.



je rigole deja…

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Mais en plus trame en WiFi? euhhh qui va la recevoir cette trame qui n’aura qu’une portée limitée à (meilleur des cas) quelques kms… ? C’est ridicule.



Nxi? Vous êtes surs?

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C’est les forces de l’ordres qui viendront te contrôler sur place qui vérifieront l’existence et la conformité de ce signal.

Je pense que le but n’est pas de traquer tous les drones du territoire, mais juste de décourager les amateurs avec la menace de grosses amendes … (ou plus vraisemblablement de faire du fric) 

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Les gens s’aperçoivent pas qu’on est on dictature. Bientôt chacun sera obliger d’avoir un chip dans le tête pour qu’ils puissent lire ses pensées et vérifier s’il est bien dans la dogme du pouvoir macroniste

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Orphee a écrit :



J’ai pas compris comment mettre en œuvre la communication électronique en temps réel…  J’ai un drone fabriqué homemade avec carte de vol /  ESC / moteurs je jette à la poubelle ? O_O





Non tu aura juste à acheter “une boite noire communicative” à 50€ sur le site bitedanslecul.gouv.fr.


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near667 a écrit :



C’est les forces de l’ordres qui viendront te contrôler sur place qui vérifieront l’existence et la conformité de ce signal. Je pense que le but n’est pas de traquer tous les drones du territoire, mais juste de décourager les amateurs avec la menace de grosses amendes … (ou plus vraisemblablement de faire du fric) 





Concrètement j’ai du mal à saisir quand il pourra y avoir un contrôle. Les flics vont ce balader à la campagne avec un engin spécifique juste pour savoir si nanard bertrand est en règle ?


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Cas n°2, tu installes un système non intégré, que tu vas acheter chez le marchand du coin.

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L’immatriculation des voitures, c’est pas nouveau, ça date pas de macron, tous les pays du monde le font … bref. Lol.

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Il y a juste à installer des bornes sur les lieux sensibles, y compris lors des manifestations.

Ils s’en foutent de tracker les drones au dessus de la cambrousse.

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ErGo_404 a écrit :



Il y a juste à installer des bornes sur les lieux sensibles, y compris lors des manifestations. Ils s’en foutent de tracker les drones au dessus de la cambrousse.







Allez, admettons… Donc il y à une manifestation et tu dois donc installer des bornes pour détecter les drones et savoir si il sont immatriculés ou non. Par la suite comment repérer le pilote et comment intercepter le drône ? Et sinon pourquoi que les drônes ? Je peut donc faire voler un hélicoptère ou un avion de 2 kilo sans problème ?


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C’est bon la mode est passée, on peut rendre la loi effective ?

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Comme déjà dit, ce qui les intéresse c’est de pouvoir relever les immatriculations et donc capter le signal WIFI dans tous les sites sensibles (centrale nucléaire, …).

 S’ils ont l’immat, ils ont le pilote. Pour ce qui est de l’interception, c’est un autre problème.

Enfin, ton hélicoptère ou ton avion de 2 kilos rentrent dans la catégorie des drones, terme qui n’englobent pas que les quadricoptères. (l’armée US utilise des avions sans pilote de 4 mètres de long et qu’on appelle bien drones).

 

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du coup , pas d’immat , pas de pilote.. bof du coup

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Ils sont tellement à la ramasse c’est affligeant. Pareil pour moi : ma machine montée par mes soins n’utilise le wifi, et les puissances d’émissions sont tellement faibles sur le 2.4 et le 5.8 que tu peux pas détecter si tu n’es pas sur zone. Protéger des sites et des enceintes sensibles avec des lois, c’est quand on n’y comprend rien en fait…

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skankhunt42 a écrit :



Allez, admettons… Donc il y à une manifestation et tu dois donc installer des bornes pour détecter les drones et savoir si il sont immatriculés ou non. Par la suite comment repérer le pilote et comment intercepter le drône ? Et sinon pourquoi que les drônes ? Je peut donc faire voler un hélicoptère ou un avion de 2 kilo sans problème ?





Ça reste expérimental mais il existe des solutions qui gèrent déjà la détection et la reconnaissance des appareils déclaré.

Concrètement ce genre de système peut détecter un drone et le rattacher à un plan de vol existant si il a été déclaré (ce genre de dispositif étant de toute façon localisé sur des zones spécifiques qui ththéoriquement oblige déjà a déclarer les vols aux autorités).

Les balises d’identification c’est une étape de plus pour standardiser et renforcer ce type solution.



Pour l’interception c’est pas les idées qui manquent (aigles, fusil emp, filets, drone suicides…) et en dernier recours une volée de plomb reste assez efficace contre un drone.



Retrouver le pilote c’est déjà plus compliqué sans parler du fait que les drone peuvent voler complête autonomie.



Le terme drone est utilisé pour généraliser dans les médias mais dans les textes c’est le terme aéronefs qui est utilisé, donc tous les appareils sont concerné que ce soit un hélico, quadrotor, ballons, planeur…


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Moi la question ultra-spécifique que je me pose c’est qu’est-ce qui est calculé pour le poids de drone qui peuvent s’assembler ensemble pour former une structure ? Le poids individuel du drone ou le poids de la structure qui peut être variable ?



Car on peut imaginer plusieurs petits drones qui s’assemblent pour former un plus grands (par un système de connecteur automatique ou autres) et qui sort de ce bordel tout en dépassant au final les 800g <img data-src=" />

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Surtout, avec ou sans batterie? Parce que c’est surtout ça qui fait le poids du drone…

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C’est le poids total en vol de l’engin, batteries incluses…

Mon V-Tail fait 840g… faut que je l’allège…

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Concernant le poids, le décret me semble assez clair qu’il comprend le poids total de l’appareil avec sa batterie.





Publics concernés : télépilotes d’aéronef circulant sans personne à bord d’une masse supérieure à 800 grammes, constructeurs d’aéronefs circulant sans personne à bord.

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Estya a écrit :



Ils sont tellement à la ramasse c’est affligeant. Pareil pour moi : ma machine montée par mes soins n’utilise le wifi, et les puissances d’émissions sont tellement faibles sur le 2.4 et le 5.8 que tu peux pas détecter si tu n’es pas sur zone. Protéger des sites et des enceintes sensibles avec des lois, c’est quand on n’y comprend rien en fait…





Je serais toi, je ne prendrais pas l’Etat de haut ainsi….

Il y a des signaux qui sont détectables à des kilomètres alors qu’ils sont en milliwatts. Les systèmes haute sensibilité, ça existe et c’est très perfomant


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Estya a écrit :



Ils sont tellement à la ramasse c’est affligeant. Pareil pour moi : ma machine montée par mes soins n’utilise le wifi, et les puissances d’émissions sont tellement faibles sur le 2.4 et le 5.8 que tu peux pas détecter si tu n’es pas sur zone. Protéger des sites et des enceintes sensibles avec des lois, c’est quand on n’y comprend rien en fait…





J’ai cherché un peu hier sur le net par curiosité, les détecteurs de drône fonctionne avec des caméras infrarouge. Je suppose que ça doit détecté la chaleur émise par un moteur. Je me demande aussi combien va peser le dispositif officiel.


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ErGo_404 a écrit :



L’immatriculation des voitures, c’est pas nouveau, ça date pas de macron, tous les pays du monde le font … bref. Lol.





La plaque d’immat n’est pas un dispositif qui envoie aux autorité ta position GPS toute les 30s.



Là on parle d’un tel système , et c’est ça qui me gêne. Une immat d’un drone après inscription sur le site, bof…. OK.



Je ne vois pas le problème qu’ils cherchent à résoudre avec le tracking en temps réel, hormis le principe de base “on sais pas ce qu’on va faire des données, mais plus on en a mieux c’est”.



Un mec qui veux faire des pix d’une centrale nucléaire ou d’une base militaire&nbsp; avec un drone, il va pas laisser son immat , les lumières et la trame wifi derrière lui :-/

Dans le même genre, quand tu veux te faire une banque à la voiture bélier , t’évite de prendre la tienne….



Ou alors c’est que tous les signaux sont enregistrés et utilisés comme preuve officielle en cas de plainte ultérieure.



(Mon esprit mal tourné me fait penser, ensuite, à des amendes automatiques en cas de petits dépassement de hauteur de vol, de zone, … histoire de rentabiliser un peu les choses et servir de dissuasion aux amateurs. Mais bon rien est fait de ce coté là).



&nbsp;

Au niveau technique, j’admets que je comprends pas bien l’utilisation du wifi , peu adapté et pas utilisé dans ce contexte, à la place de signaux en bande large sur 433 ou 868Mhz dont les protocoles gèrent le frequency hoping et la répétition pour faire face aux inévitables brouillages qui auront lieux si plusieurs drones volent sur la même zone.



Existe-t-il un autre pays qui implémente ce type de tracking ?


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OB a écrit :



Existe-t-il un autre pays qui implémente ce type de tracking ?







La Federal Aviation Administration a des intentions similaires aux USA, sur des appareils &gt; à 250 grammes.


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Pour les montage perso je suppose qu’on va vite voir apparaitre des petits modules à fixer au drone. C’est pas ce qu’il a de plus compliqué à faire.

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skankhunt42 a écrit :



J’ai cherché un peu hier sur le net par curiosité, les détecteurs de drône fonctionne avec des caméras infrarouge.





Les plus basiques, les solutions évolués combinent en général&nbsp; plusieurs type de capteurs (radars, détecteur rf, ddétecteur audio…)…





OB a écrit :



Existe-t-il un autre pays qui implémente ce type de tracking ?





Non seulement des pays mais les constructeur ont aussi des démarches dans ce sens.

Avec un firmware officiel, un drone DJI, pour prendre une des marques les plus connues, refuse de voler dans une zone interditehttps://www.dji.com/fr/flysafe peu de doute que le tracking sera aussi mis en place dans les zones ou ça deviendra obligatoire (de toute façon ça deviendra probablement nécessaire pour que la commercialisation des drones concerné reste autorisé).


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Pour la petite, histoire, les Lyonnais se targuent d’avoir inventé l’immatriculation des voitures. Ils s’agissait ,comme dans le sujet ce cet article, de mettre fin à des abus: le parking sauvage.



Même si tout le monde déplore ces nouvelles contraintes, il ne faut pas oublier qu’elles font suite à abus répétés.

Du reste, les aéro-modelistes sérieux que je connais y sont plutôt favorable car ils ont également une dent contre les pilotes du dimanche qui font n’omporte quoi avec leurs jouets.

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nan mais c’est vraiment d’une débilité affligeante, celui qui vise des sites sensibles, avec des intentions plus que douteuses n’a qu’à programmer son drone acheté d’occas en espèces ou à l’étranger pour suivre un circuit connu à l’avance (basé sur des images bien lisible de google maps/earth) et le récupérer là où il le veut en pleine cambrousse… Cette volonté de tracker les drones, vise qui finalement?&nbsp; De même, doter un drone maison (ou un disco parrot par ex) de la 4G, c’est pas bien compliqué… et bonne change pour l’intercepter lorsqu’il vole à 80 ou 100 m/h.



@Wanou, j’en connais aussi, et ceux qui utilisent des drones sont plutot contre…

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Les sites sensibles ne sont pas probablement les plus visés par ce dispositif (Faut pas être malin de base pour aller droner une base militaire ou une centrale). Il s’agit probablement plus de sécurité des personnes sur des zones piétonnes. La ou des tas d’andouilles en villes dronent au dessus des piétons.

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OB a écrit :



Au niveau technique, j’admets que je comprends pas bien l’utilisation du wifi , peu adapté et pas utilisé dans ce contexte, à la place de signaux en bande large sur 433 ou 868Mhz dont les protocoles gèrent le frequency hoping et la répétition pour faire face aux inévitables brouillages qui auront lieux si plusieurs drones volent sur la même zone.







Adresse MAC. Avec un processeur ad hoc c’est équivalent. Mais consomme plus en effet.



L’intérêt d’utiliser le wifi est de profiter d’une norme déjà implémenté et sur laquelle on peut facilement faire transiter de la télémétrie, de la vidéo et autres applis alacon™ avec un serveur local dans le micro-ordinateur de l’ovni…

Le citoyen pourra donc procéder lui-même à des contrôles autour de chez lui, en mode “j’aime pas mon voisin alors je vais télécharger l’appli pour le dénoncer car il vole au dessus de chez moi, c’est pas bien donc allo gendarme c’est pas les lanternes thaïlandaises ce soir !”… La France, sans caricature. <img data-src=" />


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La DGAC a besoin de démontrer qu’elle n’a pas rien fait pour se désolidariser de l’armée… c’est assez banal.

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Idiogène a écrit :



Adresse MAC. Avec un processeur ad hoc c’est équivalent. Mais consomme plus en effet.



&nbsp;

C’est pas un problème de conso : Vu la conso des moteurs des drones , toute la partie électronique est quantité négligeable.



Par contre, le protocole wifi, et les trames de beacon en particulier n’ont PAS de mécanisme de protection contre les interférences. Adresse ma ou pas, si t’envoie des trames sur 2.4Ghz sur des canaux wifi en protocole wifi, c’est comme si t’avait plusieurs AP sur le même canal en même temps : La réception ne sera pas idéale.

Or, autant en wifi on s’en fout (ya TCP&nbsp; , et d’autres mécanismes de retransmission, c’est du CSMA/CD après tout) , autant là c’est pas pareil.



&nbsp;





Idiogène a écrit :



L’intérêt d’utiliser le wifi est de profiter d’une norme déjà implémenté et sur laquelle on peut facilement faire transiter de la télémétrie, de la vidéo et autres applis alacon™ avec un serveur local dans le micro-ordinateur de l’ovni…

Le citoyen pourra donc procéder lui-même à des contrôles autour de chez lui, en mode “j’aime pas mon voisin alors je vais télécharger l’appli pour le dénoncer car il vole au dessus de chez moi, c’est pas bien donc allo gendarme c’est pas les lanternes thaïlandaises ce soir !”… La France, sans caricature. <img data-src=" />





Justement, la norme est déjà bien implémenté par les chip hardware des PC, téléphones, … . Or , les firmware de ces chip ne sont pas conçu pour remonter à la couche applicative les éléments non standard des beacon. Même sous linux avec un chip libre et récent c’est la croix et la bannière pour “voir” les paquets beacon. Pire, certains chip broadcom plantent carrément lorsque des paquets beacon trop gros sont reçus (dev en carton)



&nbsp;Au contraire, les radio et les modules de données télémétrique des drones utilisent d’autres protocoles, notamment en 868Mhz et 433Mhz , pour réceptionner & afficher sur le contrôleur les infos technique du vol. En particulier car ces fréquences, plus basse, portent plus loin.

Certes il y a moins de bande passante mais pour de la télémétrie c’est pas crucial.

&nbsp;

A contrario, la vidéo déscendante en temps réel (pour le vol FPV) se fait souvent en 5.8GHz, parceque la quantité de donnée à envoyer est importante (vidéo) et que la portée est - du moins théoriquement… - moins cruciale.

&nbsp;


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Je suis bien d’accord.

Seulement ici l’option retenue c’est un cas d’usage occasionnel qui vise donc plus à labelliser les méthodes existantes que de réellement pondre un protocole et une doc normalisée comme pour les transpondeurs.



Le non choix du 433 ou 868 va certainement compter pour les aéromodélistes. Ils ont d’ailleurs prévu l’exception si tu lis bien l’article.

Utilisés à des « fins de loisir et télépilotés à vue » par les membres de certaines associations d’aéromodélisme.





Après sur les modules wifi c’est surtout que pour gagner du temps et verrouiller le matériel dans son rôle de “client” il ne faut surtout pas permettre de fonctionnalités type monitor. Donc les firmware propriétaires sont souvent écrits dans ce sens quand ils n’intègrent pas de backdoor…



Après la difficulté d’avoir accès aux beacons longs avec du matériel de qualité et airodump… ben en fait il y a même des infos a la fin des trames comme quoi le routeur X a la version de logiciel N… pour 3 lignes en plus ce ne sera pas bien difficile, mais il faudra en effet avoir du matériel dans le drone un peu plus permissif qu’un simple AP. D’où que là encore, la généralisation du wifi vise plus à mon avis à permettre un usage interopérable et une mise en œuvre rapide du système d’immat que réellement répondre à ce genre de détails… qui seront posés dans 5% des cas grand maximum. Et si il existe des exceptions à cette transmission en temps réel c’est uniquement car ils ont choisi le wifi et n’ont pas pondu une norme qui devrait ainsi être internationale comme pour le trafic aérien historique.



Et enfin sur le brouillage… rien n’empêche de brouiller des signaux 433 ou 868. Bien qu’il soit en effet plus simple de trouver des cartes wifi avec injection de paquet et à un prix bien plus raisonnable. <img data-src=" />

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J’ajoute que le réel problème de leur idée c’est de ne pas avoir prévu de bande dédiée (définie par l’ANFR) comme cela se fait pour d’autres usages. Ce qui éviterait bien plus efficacement les interférences comme exemple celles émises par les AP des particuliers dans ce cas en effet, mais aussi celles du 433 sur laquelle il y a aussi les talkies.

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&nbsp;







Idiogène a écrit :



J’ajoute que le réel problème de leur idée c’est de ne pas avoir prévu de bande dédiée (définie par l’ANFR) comme cela se fait pour d’autres usages. Ce qui éviterait bien plus efficacement les interférences comme exemple celles émises par les AP des particuliers dans ce cas en effet, mais aussi celles du 433 sur laquelle il y a aussi les talkies.





+1 sur tout.



Ptet aussi qu’ils se sont dit que le matériel wifi étant généralisé, ce sera simple & pas cher de

* créer des beacon simplement en changeant de firmware

* créer des systèmes d’écoute simple et pas cher non plus à embarquer pour les flics. Ce qui est vrai aussi.



&nbsp;


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Système d’écoute…. un fork d’airodump et un script qui log du XML avec tshark… fichtre c’est compliqué.

Je te le dis, une app sortira bientôt, comme à Nice… Quoi que maintenant ils sont passés aux bornes… sacré système d’écoute. <img data-src=" />

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@mearwen: ok pour ceux qui font nimp avec les drones (bien qu’à part à San Diego, j’en ai jamais vu en France), mais en l’occurrence, sortir l’artillerie législative pour ces éventuels neuneus, j’ai de gros doutes… combien d’accidents en France alors que les drones sont le “petit cadeau geek” depuis 3 ou 4 ans?&nbsp; Je n’y vois qu’une logique: le controle d’une potentielle activité terroriste & le controle des airs. Ce que la loi & les dispositifs techniques demandés n’empêcheront aucunement avec le matos qui vient de l’étranger et d’occasion.



Quant au choix du wifi, je pense comme d’autres que c’est juste par facilité et méconnaissance…



Bref, ridicule et inutile.

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Je dis NON NON NON à la drogue

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Y’a aussi des professionnels qui font n’importe quoi, c’est pas que pour les amateurs du dimanche.

Exemple récent : le BEA s’est auto saisi pour un accident à Perpignan qui a blessé 2 personnes. Un drone professionnel tombé dans le public.



Les cas ne sont pas forcément sur-médiatisés avec des gros titres partout dans la presse (à part les cas extrême comme les aéroports en Angleterre qui ont du suspendre le trafic à cause de drones), mais quand on regarde plus localement il a des petits incidents un peu partout.

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De toute façon cette idée est en accord avec les plus gros fabricants … ou devrais je dire avec LE plus gros fabricants … DJI pour le citer qui commercialise déjà un système du genre et veut généraliser un système équivalent imposant la publication en temps réel sur Wifi … tiens c’est bizarre … des données de vols, et surtout de la position du pilote ! DJI Remote Identification App



Donc le gouvernement ce sont des petits joueurs …



Ce sujet à fait des vagues outre atlantiques notamment pour le risque d’agression si l’information est accessible à tous.



Honnetement … je me pose la question de revendre mon matos …

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skankhunt42 a écrit :



Concrètement j’ai du mal à saisir quand il pourra y avoir un contrôle. Les flics vont ce balader à la campagne avec un engin spécifique juste pour savoir si nanard bertrand est en règle ?







C’est la première phrase de l’article: “Afin d’aider les forces de l’ordre à identifier – et sanctionner – plus facilement les pilotes effectuant des vols dans des zones interdites (bases militaires, centrales nucléaires, aéroports, etc.),”



Il suffit de couvrir ces zones en Wi-Fi.



Les flics seront chargés de vérifier que les pilotes qui jouent dans l’espace public ont un dispositif homologué, ce qui est le cas déjà pour de nombreux engins motorisés utilisant cet espace public.


Le « pistage » des drones de plus de 800 grammes en piste pour 2020

  • Des spécifications techniques (enfin) arrêtées

  • Du « signalement lumineux » contre les vols de nuit

  • Jusqu’à 1 500 euros d’amende pour les contrevenants

  • Une réforme qui prendra véritablement effet dans un an

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