Quatre communes épinglées par la CNIL pour verbalisation assistée par ordinateur illicite
LAPI qui déchante
Le 26 août 2020 à 13h48
7 min
Droit
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Quatre communes ont été mises en demeure par la CNIL pour verbalisation assistée par ordinateur. Si les noms n’ont pas été révélés, l’autorité a profité de l’épisode pour rappeler les fondamentaux en matière de lecture automatisée des plaques d'immatriculation.
Équiper les véhicules de police municipale de caméras couplées à un système de LAPI (lecture automatique de plaque d’immatriculation). Les faire circuler dans les rues pour rechercher activement et constater la matérialité d’éventuelles infractions. La tentation peut être grande pour les municipalités, parfois en mal d’effectifs.
Seulement, cette quête par traitement de données personnelles impose avant tout le respect impérieux d’un corps de règles. Le régime en vigueur dépend des conditions de mise en œuvre. Avec les systèmes LAPI, des communes peuvent vouloir rechercher des infractions pénales, ou bien d’autres incivilités ne relevant pas de ce code.
Deux situations. L’une est interdite. L’autre encadrée.
Les LAPI destinées à rechercher des infractions pénales
Hier, la CNIL a indiqué avoir adressé des mises en demeure « à quatre communes en raison d’une telle utilisation de ces dispositifs ». Les noms n’ont pas été révélés, la mise en demeure n’étant pas publique, nous a-t-elle indiquée.
Pour comprendre les raisons de cette décision, il faut revenir à la loi de 1978. Le texte fondateur autorise les traitements de données « qui ont pour objet la prévention, la recherche, la constatation ou la poursuite des infractions pénales ». Il faut néanmoins disposer d’un arrêté pris après avis de la commission, pour leur offrir une base juridique suffisante.
S’agissant des communes, ce cadre a été fixé le 14 avril 2009 avec cet arrêté « autorisant la mise en œuvre de traitements automatisés dans les communes ayant pour objet la recherche et la constatation des infractions pénales par leurs fonctionnaires et agents habilités ». L’intérêt d’un tel texte est d’éviter aux communes de solliciter une autorisation spécifique pour chacun des traitements. La seule formalité se limite en effet à l’envoi d’un engagement de conformité.
Problème, si l’arrêté-cadre dresse la liste des données pouvant être aspirées automatiquement, la photographie des véhicules verbalisés n’en fait pas partie. Par principe, un maire souhaitant mettre en œuvre une LAPI se retrouve donc dans une impasse : ce traitement n'est pas compatible avec le texte de 2009. La difficulté n’est pas nouvelle. En témoigne, bien avant le communiqué d’hier, une question parlementaire de la députée PS Valérie Fourneyron posée en 2016.
Sa missive était restée sans réponse, mais l’élue relevait que « si les traitements de données personnelles mis en œuvre dans le cadre de la recherche et la constatation des infractions pénales par les agents des services de police municipale sont ainsi encadrés par l'arrêté ministériel du 14 avril 2009 (…), ledit texte ne prévoit actuellement pas la photographie des véhicules verbalisés dans la liste des données susceptibles d'être enregistrées par lesdits services (article 6) ».
Au Sénat, Mme Brigitte Micouleau (LR) avait eu plus de chance. Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur lui avait confirmé en 2017 que « l'arrêté du 14 avril 2009 autorisant la mise en œuvre de traitements automatisés dans les communes ayant pour objet la recherche et la constatation des infractions pénales par leurs fonctionnaires et agents habilités ne peut servir de base juridique à de tels traitements de données puisqu'il ne permet pas la collecte et l'enregistrement de photographies ou de vidéos ». Les traitements ne peuvent « comporter de fichier photographique » tambourinait déjà la CNIL sur sa page dédiée à l’arrêté.
Les LAPI pour contrôler les forfaits de post-stationnement
La même CNIL prévient néanmoins que « le recours à des dispositifs de type LAPI est autorisé dans le cadre du contrôle du forfait de post-stationnement ». Cette différence de traitement s’explique par une différence de régime. Depuis le 1er janvier 2018, l'absence et l'insuffisance de paiement du stationnement ne sont plus des infractions pénales. L’amende due dans un tel cadre a disparu, pour laisser place à une redevance pour occupation du domaine public. C’est le forfait de post-stationnement, dont le montant fixé par chaque agglomération.
Cette fois, on sort du cadre de l’arrêté de 2009 relatif aux infractions pénales, et les communes n’ont plus qu’à respecter les règles générales relatives aux traitements de données à caractère personnel. Voilà pourquoi dans certaines d'entre-elles, des véhicules équipés de caméras sillonnent les rues pour qu’ensuite, des agents constatent le défaut ou l’insuffisance de paiement de la redevance. « Cette possibilité est cependant limitée au seul domaine du stationnement payant (absence et insuffisance de paiement) » avait prévenu en ce sens le ministère de l’Intérieur dans sa réponse de 2017.
Ainsi, « toute utilisation d'un dispositif de lecture automatisée des plaques d'immatriculation pour constater les faits restant dans le champ infractionnel (stationnements gênants, très gênants, interdits, abusifs ou dangereux) continue de relever du régime de l'autorisation par acte réglementaire et nécessite donc un arrêté du ministre d'État, ministre de l'Intérieur ». Une prose qu’on retrouvait déjà dans ce billet de la CNIL, publié à l’occasion de ce changement de régime.
Relevons que les articles L. 251 - 2 et suivants du Code de la sécurité intérieure (CSI), prévoient bien l'utilisation de la vidéoprotection pour constater les « infractions aux règles de la circulation ». Ces systèmes peuvent être installés par les collectivités territoriales après autorisation de l'autorité préfectorale territorialement compétente.
Quand une commune part au combat devant le Conseil d'État
Seulement les LAPI obéissent à un régime spécifique au regard du traitement de masse mis en œuvre. Ces traitements « vont au-delà de l'enregistrement et la visualisation d'images », nous précise la CNIL. Celle-ci l’avait là encore déjà détaillé dans une délibération sanctionnant une commune en quête d’une telle solution : « ce dispositif permet d'analyser les flux vidéo issus de boîtiers de prise de vue afin de capturer et de lire en temps réel les plaques d'immatriculation des véhicules passant dans le champ des caméras de vidéoprotection ».
En l’occurrence, la ville voulait que la police municipale puisse collecter et enregistrer « dans une base de données les plaques d'immatriculation de tous les véhicules empruntant la voie publique filmée, ainsi que la photographie de ces derniers et l'horaire de son passage ». Ces données, conservées pendant vingt et un jours, allaient ensuite être « mises à disposition de la gendarmerie nationale, sur réquisition judiciaire, à des fins d'identification des auteurs d'infractions ».
La Commission lui avait alors répondu « qu'en application des articles L. 233 - 1 et L. 233 - 2 du Code de la sécurité intérieure, seuls les services de police et de gendarmerie nationales, ainsi que ceux des douanes, peuvent mettre en œuvre des dispositifs fixes ou mobiles de contrôle automatisé des données signalétiques des véhicules prenant la photographie de leurs occupants ».
Elle détaillait aussi que les finalités d’un tel traitement sont très limitées et ne concernent que « la prévention, la constatation et la répression d'infractions particulièrement graves, ainsi que, à titre temporaire, la préservation de l'ordre public ».
« Seuls les services de police, de gendarmerie et des douanes peuvent mettre en œuvre ces systèmes. Ils ont pour but la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et les vols de véhicules, et sont reliés au fichier relatif aux véhicules volés ou signalés et au système d'information Schengen » avait renchéri le gouvernement, au fil d’un échange au Sénat.
La commune avait certes attaqué la délibération, mais le Conseil d’État rejeta sa requête.
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Quand une commune part au combat devant le Conseil d'État
Commentaires (34)
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Abonnez-vousLe 26/08/2020 à 14h01
Donc si je comprend bien, ce qui est reproché est d’enregistrer les images pour un traitement post-capture.
Mais si la contravention se fait en temps réel sans sauvegarde des images ça passe ?
Le 26/08/2020 à 14h40
En gros, la mairie n’a pas le droit de se substituer à la gendarmerie ou à la police.
Ils seraient moins cons, ils autoriserait les autorités à se connecter sur leur videosurveillance, et la ça decienfrizt légal ^^
Le 26/08/2020 à 14h40
C’est plutôt la finalité de l’usage qui ne correspond par à ce qui est déclaré, ainsi que l’intérêt, un détournement des données personelles en fait, clairement illégal.
Le 26/08/2020 à 15h21
Si je comprends bien (ce qui est loin d’être sur !) une municipalité peut utiliser une système LAPI pour sanctionner un défaut de paiement sur une place de parking autorisée et payante, mais n’a pas le droit de l’utiliser pour verbaliser un stationnement dangereux (une piste cyclable, une voie pompier, etc.) ??
Si c’est bien ça, j’ai franchement du mal à voir la cohérence et l’intérêt du cadre législatif actuel !
Le 26/08/2020 à 18h54
C’est juste que la loi est bancale, et que les députés comme d’habitude, n’ont rien vu venir.
Le 26/08/2020 à 20h27
Comme tu le dis si bien il s’agit d’une municipalité et d’un prestataire probablement privé. Donc les municipalité on le droit de facturer les usages “indus” des places de stationnement. Et c’est d’ailleurs encore plus vrai depuis le FPS où la gestion du paiement du stationnement n’est plus à la charge de la police. Techniquement si tu es garé sur une place sans avoir payé, tu ne reçois plus d’amende mais tu as bien un “Forfait de post-stationnement” à payer.
Concernant les autres actes que tu évoques (stationnement dangereux, gênant …) il s’agit d’infractions légales et l’application de la loi n’est pas à la charge de la municipalité mais bien de la police/gendarmerie. Autrement dit les agents municipaux assermentés (et leurs LAPIs) à te faire payer ta place de parking ont autant le droit de te mettre une amende qu’un jardinier payé par la mairie.
Ça peut paraitre ubuesque mais c’est une séparation saine des pouvoirs. La municipalité peut toujours mettre en place une police municipale chargée de faire respecter la loi, mais cette police ne peut pas avoir accès aux données personnelles des autres organes de la municipalité.
Le 27/08/2020 à 07h34
De base c’est le stationnement payant qui devrait être interdit. La voirie est déjà financée par nos impôts. Et pour le reste comme tu dis il y a déjà des lois.
Le 27/08/2020 à 18h28
La voirie est pour tout le monde pas que pour les automobilistes. Ils bénéficient gratuitement de 10m2 par véhicule et par usage (maison, travail…) ce qui est énorme. Cela prive les autres usagers (cyclistes, piétons, enfants…) d’espace (trottoirs de largeur sans obstacle suffisante, pistes cyclables, espaces de jeux, bancs publics, arbres…). Cet espace n’est donc plus disponible pour tous, comme un commerce qui empiète sur le domaine public et paye une redevance pour cela.
Pourquoi tarifer le stationnement ?
[quote]En France, il y a moins d’un siècle, il était encore formellement interdit de stationner son véhicule dans la rue. Le code de la route instauré en 1922 rappelait, dans son article 11, l’interdiction très ancienne de «laisser un véhicule stationné sans nécessité sur la voie publique». Cette disposition n’avait pas seulement pour but de faciliter la circulation, elle était simplement logique: pas question de laisser un bien privé sur l’espace public.
Sous la pression croissante de la demande de stationnement automobile, la loi a progressivement autorisé cette pratique.[/quote]
Supprimer le stationnement automobile dans la rue
Le 29/08/2020 à 08h49
La citation que tu as choisi n’a aucun intérêt : il y a aujourd’hui 120x plus de véhicules en France qu’en 1922. Évidement, et encore heureux que la loi change au cours du temps pour s’adapter aux usages, sinon on aurait encore la guillotine et la taxe du sel.
C’est dommage d’illustrer un propos avec un argument bancal et ancré dans le passé. Parce qu’au fond je suis d’accord, dans certaines zones de beaucoup de grandes villes, l’espace “pour la bagnole” est démesurément grand (et pourtant “j’aime la bagnole”, beaucoup même).
Mais le fait est, qu’aujourd’hui encore la voiture est indispensable pour beaucoup de foyers. Seuls les résidents des quelques très grandes villes qui ont un super réseau de transport en commun peuvent vivre normalement leur quotidien sans voiture. Pour tous les autres ce n’est tout simplement pas possible. Le télétravail et les questions climatiques représentent pour moi un espoir d’engager un tournant dans ces usages.
Le 30/08/2020 à 10h36
Le 26/08/2020 à 15h26
voilà c’est ça, s’il y a un traitement de données personnelles, c’est pour un usage et une finalité bien précise.
Impossible légalement d’en détourner l’usage, c’est ce que la mairie a tenté de faire apparemment.
Le 26/08/2020 à 15h34
Moralité : cachez vos plaques !
Le 27/08/2020 à 18h42
C’est un délit très lourdement puni :
République Française
Article L317-2
Modifié par Loi n°2003-495 du 12 juin 2003 - art. 11 (V) JORF 13 juin 2003
I. - Le fait de faire usage d’une plaque ou d’une inscription, exigée par les règlements en vigueur et apposée sur un véhicule à moteur ou une remorque, portant un numéro, un nom ou un domicile faux ou supposé est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende.
II. - Toute personne coupable de cette infraction encourt également les peines complémentaires suivantes :
1° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
2° La confiscation du véhicule.
III. - Ce délit donne lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.
https://www.assu2000.fr/questions-assurance/plaques-immatriculation-illisibles-risques.html
Plaques sales ou abîmées
Prendre soin de son véhicule, c’est aussi vérifier régulièrement ses plaques. Boue, usure, chiffres et lettres détériorés, plaques cabossées par le choc d’une autre voiture… Il suffit d’un rien pour les rendre illisibles, et donc non conformes aux caractéristiques et au mode de pose imposés par le décret 2009-136 du 9 février 2009.
Vous risquez alors une amende de quatrième classe de 135 euros – réduite à 90 euros si vous payez dans les 3 jours – et une immobilisation du véhicule, selon l’article R.317-8 du Code de la route.
Plaques réfléchissantes illégales
Ce type de plaque apparaît en blanc sur les clichés pris par les radars. Ainsi, impossible de lire le numéro ! On les trouve assez facilement sur Internet, au grand bonheur des fraudeurs. Mais le Centre national de traitement des amendes (CNT) est désormais au fait de cette pratique, et peut analyser l’image pour restituer l’immatriculation des plaques et retrouver les coupables.
La sanction est lourde : jusqu’à 1 500 euros d’amende, saisie éventuelle du véhicule, retrait de 6 points sur le permis voire suspension de ce dernier jusqu’à 3 ans.
Plaques falsifiées
Masquer ou transformer les chiffres ou les lettres, à l’aide d’adhésifs ou d’autocollants par exemple, est aussi grave qu’utiliser de fausses plaques. Vous vous exposez alors à une condamnation pour falsification de plaques, selon l’article L.317- 2 : 3 750 euros d’amende, confiscation du véhicule, 5 ans de prison, retrait de 6 points et suspension de permis pendant 3 ans.
Il en est de même si vous roulez sans plaque.
Sources : Auto Plus, legifrance.gouv.fr
Le 26/08/2020 à 16h09
Une feuille “collée” avec un peu d’huile collante de graisse de tronçonneuse fait l’affaire pour un masquage partiel… et peut passer pour accidentel en cas de contrôle avec pour seule obligation de nettoyer sa plaque sur le champ.
C’est moins cher qu’une plaque trafiquée et aussi efficace.
Le 27/08/2020 à 07h35
Le problème de la graisse c’est que c’est grillé. J’avais fait ça sur mon ancienne moto, mais le mécano a eu la bonne idée de passer un coup de chiffon dessus lors de la révision
Le 26/08/2020 à 16h28
Je me suis d’abord demandé ce que pourrait être un ordinateur illicite avant de réaliser que c’est la verbalisation qui est illicite.
Le 26/08/2020 à 18h00
Non, c’est le traitement automatisé de données personnelles qui coince, pas l’enregistrement.
Le 26/08/2020 à 18h03
Au bout de 10 mises en demeure, un avertissement, au bout de 10 avertissement un blâme, au bout de 10 blâme…rien
Le 27/08/2020 à 07h41
Au bou de 10 blâmes, un mauvais point. Et au bout de 10 mauvais points, ils auront droit aux gros yeux!
Le 27/08/2020 à 09h30
Une mise en demeure… Attention ca va gronder hein… roh lala.
J’y vois plus une problématique de flicage systématique. Que ce soit la mairie ou les municipaux c’est pareil. Au final le nœud du problème pour ces entités c’est comment contourner la loi ou montrer ce qu’il faut pour éventuellement la faire changer.
En bref comment tondre le citoyen.
Le 27/08/2020 à 09h50
LAPI, stationnement gênant, ville inconnue…
et soudain: Contre le stationnement gênant à Brest : Zoé va arriver… mettre des PV
Le 27/08/2020 à 10h16
En plus ça sert à rien, il y a de plus en plus de places de stationnement depuis que les commerces ont fermé à cause des travaux du tram.
Un petit coup de covid par-dessus et dans quelques mois il faudra payer les voitures pour les convaincre de s’aventurer dans le centre de Brest “désertifié”.
Le 27/08/2020 à 10h18
En pratique, on risque quoi si les plaques d’un véhicule en stationnement (non gênant) sont illisibles ?
Le 27/08/2020 à 11h24
6points en moins et confiscation du véhicule
Le 27/08/2020 à 12h22
Faut déjà avoir un agent qui s’arrête
Parcontre l’histoire de la zoé à Brest, j’espère qu’elle a des pneus anti crevaison…
Le 27/08/2020 à 14h06
Non, une amende de classe 4 seulement.
Le 27/08/2020 à 18h46
C’est le coup de LAPIN là…
Le 28/08/2020 à 08h05
Ce n’est probablement pas que de la faute du tram… encourager les commerces hors centre ville « historique » (Kerga entre autre) n’arrange pas les choses, trop de commerces ça tue les commerces…
Les capucins sont par contre un peu mal barrés en ce moment avec le covid et arrêt du téléphérique (on ne se moque pas )
L’article du télégramme concernant les Zoé :
https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/stationnement-genant-a-brest-le-vehicule-lapi-mis-a-l-index-par-la-commission-nationale-informatique-et-libertes-27-08-2020-12604542.php
Le 31/08/2020 à 06h46
Gratuitement ?
20% de TVA lors de l’achat du véhicule, certificat d’immatriculation (carte grise) qui est bien une taxe, environ 70% du prix du carburant à la pompe sont des taxes (il n’y a pas que la TVA mais aussi la taxe sur l’énergie (ex TIPP) qui s’appliquera bientôt à toutes les énergies, y compris l’électricité). Sur ma feuille d’impôts locaux, il y a aussi une rubrique “parking”.
Alors gratuitement, j’ai comme un sérieux doute…
Le 31/08/2020 à 07h36
Vu le coût de création et d’entretien de la voierie uniquement destinée aux véhicules à moteur, oui clairement on peut dire que c’est gratuit.
S’il fallait tout faire juste avec le peu que tu payes là, il n’y aurait aucune autoroute, et le reste des routes serait souvent au mieux dans le même état que les routes belges.
Et ce, sans même compter la place qu’une voiture occupe…
Le 31/08/2020 à 14h20
chacun son point de vue, mais avec un carburant taxé à environ 70%, je maintiens que ça n’est pas gratuit.
Le 31/08/2020 à 14h50
Vu le nombre de SUV/voitures bien lourdes qui se vend encore, sans compter le nombre de bagnoles qui gardent les barres de toit en permanence, ce n’est clairement toujours pas cher.
Le 02/09/2020 à 07h02
[mode Fred42]
source ?
[/mode]
Le 02/09/2020 à 09h47
https://www.autoplus.fr/volkswagen/tiguan/actualite/SUV-Ventes-Europe-Palmares-2019-Economie-1546584.html
https://www.auto-moto.com/actualite/en-chiffres/suv-plus-vendus-france-classement-231829.html#item=1
Et pour les barres de toit, suffit d’ouvrir les yeux sur la route.