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Linux : Pop!_OS fait fort dans l’ergonomie et le soin porté à l’interface

De quoi détrôner Ubuntu

Linux : Pop!_OS fait fort dans l'ergonomie et le soin porté à l'interface

Notre dossier sur les distributions Linux « secondaires » :

Le 01 octobre 2021 à 09h08

Dans notre série d’articles sur les distributions Linux moins courantes nous passons à Pop!_OS. Développée en grande partie par System76, qui s’en servait pour accompagner les ordinateurs qu’elle commercialisait, elle a gagné en indépendance et veut impressionner par la qualité de son interface (entre autres).

Depuis environ deux mois, nous vous présentons des distributions moins connues du grand public que peuvent l’être Ubuntu ou Fedora. Pour la plupart, nous avons sélectionné des systèmes ayant une orientation poussée vers ce grand public, en prenant l’utilisateur par la main pour le guider sur ce qui est, parfois, une terra incognita.

Certaines s’en sortent mieux que d’autres, et dans le haut du pavé, nous pouvons ajouter Pop!_OS qui n’existe que depuis quelques années, mais remporte un succès croissant grâce au soin apporté par l'équipe de System76.

Au départ un simple accompagnement

Pop!_OS est récente, sa première version n’est sortie qu’en 2017. Création de System76, société vendant du matériel informatique, c'est au départ le système fourni pour accompagner ses configurations. Dès le départ, l'entreprise a une vision précise de ce que doit être cette plateforme : accueillir l’utilisateur et lui simplifier la tâche.

Contrairement à la plupart des distributions Linux, Pop!_OS est pour l’essentiel édité par System76. Rien n’empêche les développeurs tiers de participer, mais on est en présence d’un modèle similaire à celui de Canonical avec Ubuntu (sur laquelle elle se base d'ailleurs). Ce qui n’empêche pas Pop!_OS d’être désormais une distribution indépendante, dans le sens où elle est librement téléchargeable depuis son site officiel.

Elle suit le rythme de parution d'Ubuntu en gardant sa nomenclature. La dernière révision disponible est ainsi la 21.04, dont nous vous parlons aujourd’hui. Il devrait logiquement y avoir une 21.10 dans le mois qui vient, la publication étant prévue pour le 14 octobre. La mouture 20.04 LTS bénéficie du même support de cinq ans.

Aujourd’hui, Pop!_OS est une distribution à suivre. Elle jouit d’une popularité grandissante auprès d’un public cherchant un système fonctionnel où la plupart des opérations techniques sont « prémâchées ». Comme EndeavourOS, elle fournit deux images ISO, l’une classique, l’autre avec les pilotes graphiques NVIDIA propriétaires.

Installation et prise en main

L’installation est l’une des plus plaisantes qu’il nous ait été donné de voir. On commence toujours de la même façon : récupération de l’image ISO adaptée depuis le site de la distribution, transfert sur une clé USB avec un utilitaire comme Rufus ou autre, puis démarrage sur la clé et lancement de l’installation.

Attention cependant : comme le précise System76, il faut désactiver Secure Boot pour pouvoir installer Pop!_OS. En outre, le système n’est disponible que pour l’architecture x64. On peut bien sûr se servir de l’image ISO pour créer une machine virtuelle dans VirtualBox ou autre, notamment pour un premier test. 

Dès l’arrivée sur le bureau, on comprend que l’on est dans une de ces distributions modifiant tout ou presque de l’environnement de bureau (GNOME). System76 a une vision poussée de ce que doit être l’ergonomie de Pop!_OS.

Ce n’est pas l’installation la moins bavarde passée entre nos mains, mais elle a l’avantage de prendre l’utilisateur par la main et de déployer ses étapes progressivement, sans brusquer. Les questions posées sont dans l’ensemble les mêmes que dans les autres distributions avec choix de la langue puis de la disposition du clavier, type d’installation, choix du disque, création du compte, chiffrement du disque puis l’installation proprement dite.

  • Pop OS
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Sur une machine raisonnablement récente, cette phase dure quelques minutes. Après quoi l’utilisateur est invité à redémarrer la machine. Si le processus vous semble familier, c’est parce qu’il a été développé en partenariat avec l’équipe d’elementary OS, qui ne voulait plus avoir à faire non plus avec l’installeur d’Ubuntu. Notez que Canonical s’en débarrasse également, la version 21.10 sera livrée avec un nouvel installeur, réécrit et utilisant Flutter.

Si vous avez bien regardé les captures en revanche, vous aurez aperçu que tout n’est pas traduit en français. C’est un reproche que l’on peut faire régulièrement au système, ces absences se retrouvant dans divers endroits de la distribution une fois installée, notamment dans l’assistant de bienvenue après le premier lancement.

En débarquant sur le bureau de Pop!_OS, on remarque très vite un style globalement proche de macOS, notamment à cause du dock centré en bas de l’écran. Il s’agit justement d’un des éléments phares du nouvel environnement COSMIC (Computer Operating System Main Interface Components), le plus gros changement arrivé dans la version 21.04 du système au printemps dernier.

  • Pop OS
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L’assistant d’accueil permet de régler rapidement plusieurs paramètres, dont la confirmation pour la disposition du clavier, la configuration du dock (on peut le cacher ou lui rendre sa forme habituelle, sans toucher les bords), l’affichage de certains éléments dans la barre de menus en haut de l’écran, une présentation du Launcher (nous y reviendrons) puis des gestes tactiles multitouch, l’activation du service de géolocalisation (coupé par défaut), le choix du fuseau horaire (pourtant déjà demandé) et l’ajout éventuel de comptes en ligne.

En somme, une version modifiée de l’assistant fourni par GNOME. La base Ubuntu inclut en effet GNOME, dans sa mouture 3.38. Pas encore de passage à la branche 40 donc, mais puisqu’Ubuntu s’y colle avec sa version 21.10 en approche, on imagine que Pop!_OS y passera elle aussi. On reste par exemple sur une disposition verticale des espaces de travail, ce qui pourrait changer avec la version suivante, même si System76 prend garde à ce qui est intégré dans son nouveau COSMIC Desktop.

Ce dernier se révèle bien pensé, efficace et plaisant à l’usage. Le soin apporté aux détails est évident et vient placer Pop!_OS dans la même catégorie qu’elementary, Linux Mint ou Zorin OS. On a en conséquence le fameux dock en bas de l’écran affiché à la manière d’une barre, que l’on peut faire revenir au format « cartouche » dans les options. De même, on peut le mettre sur n’importe quel bord de l’écran.

Ce choix de l’éditeur correspond selon lui aux retours des utilisateurs et à des enquêtes, dont les résultats ont inspiré tous les nouveaux choix faits pour COSMIC. Pour le dock par exemple, l’enquête avait montré qu’une bonne majorité de personnes installait une extension pour l’avoir.

Dans l’ensemble, COSMIC Desktop est un plaisir à utiliser, avec une sensation d’interface très travaillée. L’ergonomie n’est cependant pas chamboulée. Il s’agit bien d’une base GNOME et de nombreux éléments sont identiques, si l’on met de côté le thème apporté par l’équipe de développement. Si vous avez déjà utilisé Ubuntu ou n’importe quelle distribution basée sur GNOME, vous trouverez très vite vos repères. Le dock et quelques autres éléments demanderont peut-être de nouvelles habitudes, mais ils sont suffisamment simples pour ne créer aucune friction.

Les couleurs sont reposantes, les animations sont fluides et l’ensemble est réactif. Les éléments classiques comme Fichiers (Nautilus) et la grille d’applications sont toujours là. Si Pop!_OS aime apporter sa touche personnelle, la distribution ne réinvente pas la roue dans la plupart des cas.

Une distribution prête à l’emploi

Contrairement à la précédente distribution testée, EndeavourOS, Pop!_OS part du principe que tout l’attirail élémentaire doit être présent. Ce qui signifie que l’on doit pouvoir naviguer, consulter ses emails, écouter de la musique, regarder des vidéos, travailler sur des documents, installer facilement des applications, etc.

Les briques fournies ne sont guère originales : Firefox, Geary (emails), LibreOffice… Des logiciels courants, dont la plupart des utilisateurs ont l’habitude et qui ne demandent aucune adaptation. Une approche très consensuelle qui est presque une marque de fabrique de System76. La société fournit après tout la distribution avec ses machines neuves. Elle a tout intérêt à ce qu’elle soit simple à prendre en main.

Pop OS

Les applications sont en grande majorité fournies dans leurs dernières révisions, le système étant actuellement basé sur un noyau Linux 5.13. Pop!_OS doit donc pouvoir être installée sur à peu près n’importe quelle machine, intègre les pilotes AMD et NVIDIA (selon l’image ISO téléchargée) et peut servir de base à une machine orientée jeux, le nombre de titres compatibles Vulkan augmentant doucement, grâce en particulier au travail de Valve.

En revanche, il ne faut pas chercher beaucoup plus loin dans les scénarios d’utilisation. Pop!_OS est une distribution avant tout grand public, prévue pour des besoins basiques. On n’y trouvera aucun logiciel de retouche photo ou de solution de développement. Ces besoins peuvent bien sûr être couverts par l’installation d’autres applications.

Des scénarios courants comme se connecter à un périphérique Bluetooth ou raccorder un écran secondaire sont bien supportés. Dans nos essais, nous avons par exemple pu nous connecter sans problème à une enceinte Bluetooth Bose. Pour les personnes préférant un affichage plus grand des éléments ou disposant d’un écran 4K, la mise à l’échelle fractionnaire fonctionne très bien sur les paramètres proposés (125, 150 et 175 %).

La session par défaut fonctionne sous Wayland, sauf en cas de GPU NVIDIA épaulé par les pilotes officiels et propriétaires. Là aussi cela pourrait changer avec la bascule opérée par Ubuntu 21.10. Notez enfin qu'une procédure d'installation simplifiée des outils CUDA/cuDNN est proposée, ce qui est assez rare pour être souligné :

sudo apt install system76-cuda-latest

D'ailleurs, on apprécie que la documentation livre de nombreux petits guides (en anglais uniquement) pour des actions comme l'installation de conteneurs via LXC/LXD, la sauvegarde de données, ou l'installation d'un serveur Minecraft. Cela montre que tout en voulant rester accessible, la distribution s'ouvre à des profils plus avancés.

Les nouveautés spécifiques à COSMIC Desktop

Si vous utilisez déjà Pop!_OS, le passage de la mouture 20.10 à la 21.04 vous aura peut-être surpris. Plusieurs éléments spécifiques marquent le passage à COSMIC Desktop, System76 ayant préféré partir sur son propre environnement, pour refléter ce que l’entreprise juge adéquat pour une distribution Linux.

Le dock est l’élément le plus visible, mais d’autres sont présents. Par exemple, la touche Super (Windows) n’ouvre plus par défaut par la grille d’applications, mais le Launcher. Ce dernier, sans être nouveau, voir son comportement légèrement modifié. Il se veut plus complet que la précédente version (documents, applications, réglages, opérations mathématiques…) et dispose d’une icône dédiée dans le dock.

On peut également changer son action principale pour qu’il affiche la grille d’applications ou les espaces de travail. Dans sa forme, il est proche de Spotlight dans macOS et de KRunner dans KDE.

Pop OS

System76 estime qu’il est plus rapide de lancer une application non épinglée dans le dock par ce biais. L’entreprise n’a pas tort, de nombreuses personnes sous Windows utilisant par exemple la touche idoine du clavier pour taper quelques lettres et valider avec Entrée. Quand on en a l’habitude, la manipulation est plus rapide que de chercher visuellement un nom ou une icône. D’autant que les positions peuvent varier dans le temps, si le système aime pousser en avant les applications les plus fréquemment utilisées. Et si elles ne varient pas, elles sont parfois rangées dans des dossiers qui prennent un peu de temps à être parcourus.

Un système de plugins est en outre présent pour augmenter les capacités du Launcher. Les gestes tactiles multitouch sont eux aussi un apport de COSMIC. System76 n’a – là encore – pas souhaité réinventer la roue :

  • Quatre doigts vers la droite : vue multitâche (équivalente à Exposé de macOS)
  • Quatre doigts vers la gauche : vue des espaces de travail
  • Quatre doigts vers le haut ou le bas : passage d’un espace de travail à un autre
  • Trois doigts vers la gauche ou la droite : passage d’une application ouverte à une autre

Comme on peut le voir, l'environnement sépare les vues multitâches et espaces de travail par les gestes tactiles. En revanche, cliquer sur Activités en haut de l’écran ou sur l’icône Espaces de travail dans le dock fusionne les deux.

Pop OSPop OS

L’une des spécificités de COSMIC est également le « tiling », c’est-à-dire la capacité de caler une fenêtre dans une zone de l’écran en lui faisant adopter une forme particulière. Encore une fois, pas de révolution : les gestes correspondent globalement à ce que Microsoft avait mis en place dans Windows 7 et préservé depuis.

Saisissez une fenêtre et déplacez-la vers un bord de l’écran pour qu’elle en remplisse la moitié gauche ou droite. Ces manipulations sont réalisables au clavier : Ctrl + Super + flèche gauche ou droite. Ces raccourcis sont inclus dans le clavier mécanique vendu par System76 au tarif (très élevé) de 285 dollars.

L’un des objectifs de COSMIC est en effet de permettre aux utilisateurs de se servir de leur système au clavier ou à la souris. Toutes les actions ont un équivalent clavier. Il sera intéressant de suivre l’évolution de l’environnement qui pourrait, à l’instar de Cinnamon, finir par avoir une vie propre.

On pourrait alors le retrouver sur d’autres distributions, à moins que System76 ne fasse aucun effort en ce sens, afin que COSMIC reste sa marque de fabrique.

Installation et gestion des applications

Le Pop Shop est une version modifiée de Logiciels, l’application traditionnelle servant de boutique à GNOME. Le fonctionnement est le même, mais l’interface en a été révisée, toujours avec cette optique de rendre l’ensemble plus agréable. C’est une réussite.

Le Shop évite l’avalanche de cadres et de lignes et s’appuie sur les seules icônes pour hiérarchiser l’information. Une présentation très travaillée, les icônes ayant un léger ombrage pour en augmenter la lisibilité. Les éléments se détachent bien, tout comme pour les catégories qui adaptent des dégradés de couleurs.

  • Pop OS
  • Pop OS
  • Pop OS
  • Pop OS

Point important, cette boutique applicative est compatible à la fois avec les archives DEB et Flatpak. Sur de nombreuses applications open source ou propriétaires, vous aurez le choix en haut entre les deux versions. Pour d’autres, ce sera obligatoirement l’un ou l’autre, par exemple Flatpak pour Spotify et DEB pour Alacrity.

Il est d’ailleurs intéressant qu’une distribution basée sur Ubuntu fasse le choix de Flatpak alors que Canonical travaille d’arrache-pied à la promotion de Snap. Pop!_OS n’intègre même pas le service snapd.

Pour le reste, qu’il s’agisse des listes dans les catégories ou des fiches des applications, l’organisation est la même que dans Logiciels. Aucune surprise donc. La prise en charge de Flatpak assure à la boutique un vrai choix applicatif, peu étonnant au vu de la philosophie de System76 : Pop!_OS doit être utilisable rapidement par un maximum de personnes sans faire de compromis sur les logiciels.

En d’autres termes, il n’y a pas de volonté à rester coûte que coûte dans de l’open source. Si vous préférez la ligne de commande, l’héritage d’Ubuntu (et donc Debian) est bien sûr présent. Rappelons quelques exemples courants :

apt install nom_du_paquet // Installe le paquet
apt remove nom_du_paquet // Désinstalle le paquet
apt search XXX // Affiche la liste des paquets contenant XXX
apt upgrade // Met à jour tous les paquets

Une distribution à surveiller de près

Pop!_OS est presque un cas d’école : une bonne partie du système est si réussie que tout fonctionne comme on s’y attend et qu’il n’y a, curieusement, rien à en dire de particulier.

System76 réussit à obtenir un équilibre délicat entre la reprise de l’existant et une touche personnelle, sans que celle-ci ne paraisse incongrue. Le maître-mot de la distribution est en effet « consensus ». Les apports faits çà et là sont empruntés, dans la plupart des cas, à macOS et Windows. Et le résultat est ce mélange de neuf et d’ancien dans lequel on ne se débat presque jamais.

Nous avons aimé la direction prise par le système, dont l’évolution est maintenant à surveiller de près car sa popularité grimpe en flèche. System76 a tout intérêt à poursuivre son investissement dans COSMIC, car Pop!_OS se présente à la fois comme une distribution Linux très simple à prendre en mains et comme une alternative d’autant plus viable à macOS et Windows qu’une partie de leur ergonomie s’y retrouve.

Pop OS

Zorin OS nous avait impressionné par la qualité de son travail sur ses interfaces. Pop!_OS est un concurrent direct, et si vous cherchez une distribution Linux facile à prendre en main et embarquant des composants récents, elle mérite toute votre attention. Elle n’est pas seulement agréable à l’œil (selon vos goûts bien sûr) : il y a une véritable réflexion sur l’ergonomie et sur la manière dont le système sera utilisé.

De plus, le travail sur les performances est là, car la distribution garde sa réactivité. À l’inverse, les personnes cherchant un système plus neutre et tout-terrain passeront leur chemin, surtout si elles apprécient s’occuper elles-mêmes de tous les détails ou si elles cherchent autre chose qu’une (énième) base Ubuntu.

Pop!_OS remplit sa mission et prouve une fois encore que la vieille époque des distributions Linux est finie. Beaucoup ont aujourd’hui une identité propre, un très bon support matériel et d’excellentes performances. Certains pourraient arguer que toutes ces saveurs gâchent le potentiel d’unification des ressources, mais cette pluralité permet de trouver son bonheur parmi de nombreux choix. Et même si Pop!_OS est un acteur récent, il faut désormais compter avec lui.

Le seul reproche que nous pouvons lui faire est sa traduction partielle. Qu’il s’agisse de l’installation ou de la distribution, Pop!_OS sert souvent un mélange d’anglais et de français. Rien de rebutant pour quiconque parle un peu anglais, mais qui peut effrayer un nouveau venu et casse un peu l’image de qualité qui se dégage de l’ensemble.

Nous suivrons de près l’évolution de Pop!_OS, surtout sa prochaine version 21.10, qui reflètera peut-être certains choix faits par Canonical, comme le grand saut vers GNOME 40 et la distribution de Firefox en snap. Mais si l’on devait résumer Pop!_OS en quelques mots, nous dirions qu’il dépasse aujourd’hui son modèle en convivialité.

Commentaires (81)

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Est-ce que les plugins, packs d’icônes et applets GNOME fonctionnent dans COSMIC ?

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“De quoi détrôner Ubuntu”



C’est exactement ce que je pense. Je suis resté sur cette distrib, simple, rapide, conviviale, efficace. Pour l’instant, jamais de problème à déplorer pour l’utilisation que j’en fait.

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(quote:1903994:dvr-x)
“De quoi détrôner Ubuntu”



C’est exactement ce que je pense. Je suis resté sur cette distrib, simple, rapide, conviviale, efficace. Pour l’instant, jamais de problème à déplorer pour l’utilisation que j’en fait.


Je pense que c’est une blague, étant donné que c’est une énième distribution basée sur ubuntu.

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En même temps vu la tête du trône d’Ubuntu (sur desktops hein, pas serveur)… :-)

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J’avais vu quelques tests/références, mais très superficiels. Cet article pointe plein de choses qui me plaisent bien.

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marba a dit:


Je pense que c’est une blague, étant donné que c’est une énième distribution basée sur ubuntu.


Ca dépend de quel point de vu. C’est sûr que d’un point de vu technique, il ne va pas déboulonner la distrib sur laquelle il est basé :) D’un point de vu usage, il peut très bien détrôner Ubuntu (même si c’est peu probable). La preuve en est, Ubuntu a bien détrôné Debian niveau PDM alors qu’il est basé sur ce dernier.



Mais je parle de mon cas, il a détrôné Ubuntu de mon PC, j’étais repassé sur Ubuntu suite à mon échec Manjaro, et depuis que j’ai testé Pop, plus de Ubuntu !

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(quote:1904029:dvr-x)
La preuve en est, Ubuntu a bien détrôné Debian niveau PDM alors qu’il est basé sur ce dernier.


wat

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Bah écoute, la dernière fois que je m’y suis intéressé, Ubuntu était devant sur la partie desktop, mais aussi sur le partie Srv-Web. A voir si cela à changé depuis…

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Une énième “Ubuntu-based”, mais adossée à une structure en dur, et qui a revampé l’interface de Gnome 3.x pour en faire son Cosmic Desktop.



Détrôner sa base ? Pourquoi faire ? Est-ce que LinuxMint a fait de même avec Ubuntu.



Debian ? Vu sa politique de stabilité, on en trouve plus facilement sur du serveur que sur du bureau, même si DFLinux anciennement HandyLinux peut montrer un tout petit peu le contraire.



Bref, rien de révolutionnaire, dommage qu’elle ne pilote pas de machine à popcorn, cela aurait pu être un avantage de taille :)

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fredbezies a dit:


Bref, rien de révolutionnaire,


Une différence: cette distro est vendue préinstallée “de base” sur leurs ordis. Au moins certains la considèrent comme le système “de facto” de leur ordi, et d’autre comme un système que des vendeurs osent mettre en avant avec leurs ordis - ça amène de la confiance, on a moins l’impression d’être sur une distro qui va dans tous les sens sans finir leurs projets (ça reste une impression)

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Un peu comme Tuxedo Computers qui a sa propre distrib (basée bubuntu aussi) en fait. C’est bien ça d’avoir des constructeurs qui font du bout en bout :yes:

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fredbezies a dit:


dommage qu’elle ne pilote pas de machine à popcorn, cela aurait pu être un avantage de taille :)


peut être en la mettant sur un R Pi :)

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Je suis sur cette distribution depuis le week-end dernier. Ça me remet en douceur dans Linux après des années d´abstinence, c´est très sympa.



(Je reviens à Linux car je ne digère pas que mon PC soit incompatible W11. Il fonctionne encore du feu de dieu, mon i7 4790k est encore fringant, je ne vois pas pourquoi je devrais repasser à la caisse pour faire tourner l´OS. Oui je pourrais rester sur W10 jusqu´à la fin de son support mais je préfère bouder. Nah! :D )

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(reply:1904119:SebGF)


Yes! Ça me donne envie de regarder les ordinateurs de System76 de près quand mon laptop rendra l’âme.

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Je me pose la question du support et de la garantie en cas de pépin. Il doit bien y avoir d’autres constructeurs qui vendent des pcs avec des systèmes *Debian, et en Europe (ou soiyons foufous, en France) ?
En tout cas perso je ne passerai pas le cap de commander un pc aux Stazunis.



Edit : il y a déjà Ekimia, ou PCW.
Après rien n’empêche de tester l’OS sur une machine non-system76 (je croyais que c’était une boutique de Seine Maritime au départ :transpi: )

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J’ai un Tuxedo depuis le début de l’année pour un usage pro, c’est du super bon matériel. Laptop léger et très performant (config basée sur un Ryzen 7 + 16GB RAM et un SSD 512GB) avec une excellente autonomie pour un portable Linux (une demie journée sans soucis). J’ai remplacé leur OS par Fedora.



Je ne connaissais pas System76, je saurais pas dire ce que ça vaut en comparaison.



Je pense que NXI devrait faire un sujet pour couvrir les différents fabricants de PC natifs Linux, il y aurait surement pas mal de surprises et de préjugés qui sauteraient :yes:

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(reply:1904113:Jon Joe)


Me semble qu’ils sont passé sur un système de : tu veux installer sur du “non compatible” (entre guillemets hein, Windows 11 fonctionne sur un Nokia Lumia 959m0 XL) et bien vas si, mais tu l’auras plus les mises à jour Windows Update.



Après je suis sous Pop!_OS depuis 3 ans et mes parents depuis environ 1 an et demi, ça remplace très bien en 2021 (sauf workflow spécifique).

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Oui je sais.



Et ça m´a encore plus mis de travers. :mad:



Mais bon quelque part tant mieux, ça m´a permis de revenir faire un tour du côté du manchot que j´avais délaissé depuis… une dizaine d´années, je dirais.



(Du coup je suis tout rouillé. D´où le plaisir de reprendre sous Pop!_OS qui est vraiment simple et agréable.)

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Jarodd a dit:


Je me pose la question du support et de la garantie en cas de pépin. Il doit bien y avoir d’autres constructeurs qui vendent des pcs avec des systèmes *Debian, et en Europe (ou soiyons foufous, en France) ? En tout cas perso je ne passerai pas le cap de commander un pc aux Stazunis.


https://slimbook.es/en/store/customization pour la frime

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Ah oui leurs laptops, notamment le ProX, sont sexy !

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Question concernant le multi écrans.



Je suis sous ubuntu et la chose qui m’agace le plus est que je n’ai pas la barre l’heure sur tous les écrans (il faut installer Tweak et un addon gnome) et impossible d’avoir le dock sur tous les écrans avec en avant les applications ouvertes et donc de rapidement cliquer sur icône pour ouvrir une fenêtre en cours sur les écrans non principaux.



Pour les notifications, je trouve que mettre les points en dessous des icônes des applications pour indiquer qu’elles sont en cours est pas génial. On ne peut pas voir d’un coup d’oeil les applis ouvertes qui ont une notification non lue (il faut cliquer sur l’heure et voir la liste des notifications qui au passage n’affiche que les X dernières).



Bref, cette nouvelle façon de présenter les choses est franchement nulle.



Autre question, peut-on installer le “bureau” Pop!_OS en parallèle de Gnome Desktop sans avoir à devoir faire une fresh install ?

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Srg2 a dit:


peut être en la mettant sur un R Pi :)


Pas faux :D

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(quote:1904067:brice.wernet)
Une différence: cette distro est vendue préinstallée “de base” sur leurs ordis. Au moins certains la considèrent comme le système “de facto” de leur ordi, et d’autre comme un système que des vendeurs osent mettre en avant avec leurs ordis - ça amène de la confiance, on a moins l’impression d’être sur une distro qui va dans tous les sens sans finir leurs projets (ça reste une impression)


C’est une petite structure. Elle doit vendre quoi? Un demi-millier de configuration par an ?



L’entrée de gamme pour les portables chez eux, c’est 1099$ -> https://system76.com/laptops



Pour les PC fixes, c’est 1199$ -> https://system76.com/desktops



Quant aux minis ? À partir de 599$ -> https://system76.com/desktops/meerkat



Avec de tels prix, c’est surtout des personnes passionnées et un brin friquées qui achèteront.

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C’est un marché de niche en gros (et je pense que ça ne surprendra personne), mais il a le mérite d’exister.



Perso je suis bien content d’avoir des fabricants qui font du matériel natif Linux. Ca éviter les galères d’incompatibilité qu’on peut avoir chez des Dell/HP/Asus/etc et permet de profiter au mieux de celui-ci.



Payer plus cher ne me dérange si c’est pour montrer un soutien à ce genre de structure. Même si dans le cas du miens acheté chez Tuxedo (qui est allemand), il était moins cher que mon laptop Asus et plus puissant (de l’ordre de 1200€ contre 1500 de mémoire).



Ces fabricants méritent vraiment une mise en avant.



Mais le propos de brice, si j’ai bien compris, c’est plutôt de rappeler que la distrib Pop!_OS s’inscrit dans un tout avec une offre hardware et software ce qui amène un brin de cohérence. Contrairement à une distrib livrée “as it” qui peut partir dans tous les sens en fonction des aléas du projet ou du sponsor.

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Oui, avec de tels tarifs d’entrée, ce sont des machines chères réservées à des gens pouvant se la permettre, c’est effectivement un marché de niche mais la démarche du constructeur est tout de même à saluer. Un PC avec une distribution Linux pré-installée clé en main au sortir du carton, c’est appréciable et, même si Pop_OS! ne nous plait pas, on sait que, à minima, les Debian-based sont parfaitement compatibles avec la machine.



Le véritable problème est effectivement le tarif puisque les gens peuvent avoir moins cher avec une licence Windows officielle et qu’il “suffit” de mettre les mains dans le cambouis pour installer (en dual-boot ou principal) linux. Au prix de perte de temps et de beaucoup de café en cas de problèmes. De ce point de vue, System76 fait en partie payer le prix d’une certaine tranquillité.



La licence officielle Windows rassure l’acheteur puisqu’elle reste “l’assurance” que le plein potentiel hardware et software sera exploité si jamais on rencontre des problèmes sous linux ou simplement qu’on n’en veut plus. C’est aussi ça, la prison Microsoft, une béquille psychologique.

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fredbezies a dit:


C’est une petite structure. Elle doit vendre quoi? Un demi-millier de configuration par an ?


On parle de Linux sur le desktop là. D’après steam, sous les 1% de pénétration de marché…



Et pourquoi Linux ne perce pas? Parce qu’il y a tellement de choix que rien ne perce réellement. Se démarquer parce que l’on est aussi un distributeur d’ordi est un “argument” un peu différent

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Steam vise les gamers ce qui est pas nécessairement l’usage de tous, me semble qu’au dernière stats générales c’est plus de l’ordre de 3 % sur le desktop pour Linux.



Mais ça reste faible effectivement.

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(quote:1904216:brice.wernet)
On parle de Linux sur le desktop là. D’après steam, sous les 1% de pénétration de marché…



Et pourquoi Linux ne perce pas? Parce que MS fait tout pour garder son hégémonie.


Là, c’est plus réaliste.
Si le problème était uniquement la multiplicité des distributions Linux, on verrait bien plus de machines en vente déjà équipées de Linux. Et MS n’aurait pas tout fait pour empêcher les OEM de proposer autre chose que Windows sur les machines vendues.

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Pourtant on a de plus en plus de machines vendues nues, certains proposent aussi une distribution Linux ou Windows. Quand on échange avec eux, ils ne nous disent pas que Linux est le choix majoritaire. Il faut aussi comprendre que dans le logiciel comme dans le matériel, il y a des habitudes et pas mal d’inertie. C’est ainsi. Et le premier moyen (mais pas le seul) de remporter l’adhésion des foules, c’est avant tout de proposer le meilleur produit.



Maintenant et comme ça a été dit déjà 5 000 000 de fois : les OS sur base Unix sont majoritaires dans les serveurs, dans le mobile. Même si le desktop leur résiste, ce n’est pas un drame en soi. Cela correspond au besoin de certains, pas d’autres. Il y a une diversité de distributions, chacune avec ses avantages et ses inconvénients. L’important c’est que le client soit libre de ses choix.



Il y a encore des efforts à faire en la matière, mais ça avance dans le bon sens. Une choses est sûre, ce n’est pas en simplifiant la problématique pour en faire un match gentil contre méchant que l’on pourra convaincre qui que ce soit.

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“Un système de plugins est en outre présent pour augmenter les capacités du Launcher. Les gestes tactiles multitouch sont eux aussi un apport de COSMIC. System76 n’a – là encore – pas souhaité réinventer la roue :



Quatre doigts vers la droite : vue multitâche (équivalente à Exposé de macOS)
Quatre doigts vers la gauche : vue des espaces de travail
Quatre doigts vers le haut ou le bas : passage d’un espace de travail à un autre
Trois doigts vers la gauche ou la droite : passage d’une application ouverte à une autre"


Qu’ont ils tous à vouloir transformer les stations de travail en smartphones ? :transpi:

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On parle ici du trackpad, pas d’écran tactile (ou j’interprète mal). Auquel cas ce sont les mêmes « gestures » que sous OSX depuis plus d’une décennie et celles ci sont tellement efficaces et inégalées (sur un trackpad de qualité, c’est important) que beaucoup ne restent sur OSX que pour ces gestuelles. C’est mon cas, car combinées au mode plein écran, elles permettent aisément de se passer de dual screen en « swippant » naturellement (et rapidement) entre deux écrans.

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Je connaissais pas. :merci:

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J’ai pas eu l’occaz de tester faute de machine sous la main, mais apparemment la toute dernière version de Gnome (la 41) a fait de sacré progrès à ce niveau. Je crois aussi qu’ElementaryOS bosse sur un mode plein écran à la OSX (pour faire simple, sous OSX, une appli mise en plein écran devient en quelque sorte un bureau virtuel à elle seule, ce qui permet de switcher rapidement d’une appli/d’un écran à l’autre avec les mêmes gestes, c’est difficile à décrire simplement mais une fois en main c’est très naturel) : tu fais “glisser” tes fenêtres/bureaux avec 4 doigts, et comme l’animation est liée au mouvement des doigts, ça permet par exemple de checker juste un truc sur le desktop de droite et revenir, le tout sans perdre le focus sur la fenêtre où tu étais. C’est particulièrement pratique pour du webdev où tu switches constamment entre IDE et browser qui sont deux applis qui ne demandent qu’à être en plein écran.

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(quote:1904260:Kazer2.0)
Steam vise les gamers ce qui est pas nécessairement l’usage de tous, me semble qu’au dernière stats générales c’est plus de l’ordre de 3 % sur le desktop pour Linux.


aux alentours de 1% . Le chiffre est souvent cité sur Phoronix: https://phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=Steam-Linux-August-2021.



Et si bien sûr cela exclut des utilisations bureautiques, je considère que le jeu reste ce qui développe / représente le marché grand public. C’est personnel, mais j’en ai une bonne conviction quand même. Quand Linux sera représenté dans le gaming (que ce soit via steam OS, simplement sous Linux ou via le steam deck), Linux deviendra plus crédible.



Ceci dit, ma machine de jeu sous Linux démarre ce week-end, je quitte Windows pour certaines machines de la maison. Et je choisis d’abord une machine multimédia/jeu, car pour le moment migrer une machine bureautique en Linux est compliqué pour mes utilisateurs “maison”

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Steam c’est 120 millions d’utilisateurs pour 1,3 milliards de pc en fonctionnement. Donc non ce n’est pas représentatif surtout qu’à moins d’être masochiste quand tu veux jouer t’utilise windows.

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Tout les utilisateurs de Linux Desktop ne sont pas forcément joueur, donc au alentour de 3 % (attention, incluant Chrome OS, détail important) :



https://www.developpez.com/actu/240119/OS-desktop-Linux-a-plus-de-3-pourcent-de-parts-de-marche-selon-StatCounter-et-Net-Applications-si-l-on-inclut-Chrome-OS-parmi-les-distributions-Linux/



Je le redis donc, Steam ne vise que les utilisateurs de la plate-forme, ça exclut beaucoup (j’ai une association qui fait des install party Linux, les utilisateurs Steam représentent moins de 5 % de ceux qu’on migrent sous Linux).

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(quote:1904113:Jon Joe)
Je suis sur cette distribution depuis le week-end dernier. Ça me remet en douceur dans Linux après des années d´abstinence, c´est très sympa.



(Je reviens à Linux car je ne digère pas que mon PC soit incompatible W11. Il fonctionne encore du feu de dieu, mon i7 4790k est encore fringant, je ne vois pas pourquoi je devrais repasser à la caisse pour faire tourner l´OS. Oui je pourrais rester sur W10 jusqu´à la fin de son support mais je préfère bouder. Nah! :D )
Je plussois dans le propos. et je suis dans le boudage lol. Perso Mint me plait bien mais je zieute Zorin. Pop me plait moins faut desactiver secure boot mais sait on jamais j’essaierais en live cd


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David_L a dit:


Pourtant on a de plus en plus de machines vendues nues, certains proposent aussi une distribution Linux ou Windows. Quand on échange avec eux, ils ne nous disent pas que Linux est le choix majoritaire. Il faut aussi comprendre que dans le logiciel comme dans le matériel, il y a des habitudes et pas mal d’inertie. C’est ainsi. Et le premier moyen (mais pas le seul) de remporter l’adhésion des foules, c’est avant tout de proposer le meilleur produit.



Maintenant et comme ça a été dit déjà 5 000 000 de fois : les OS sur base Unix sont majoritaires dans les serveurs, dans le mobile. Même si le desktop leur résiste, ce n’est pas un drame en soi. Cela correspond au besoin de certains, pas d’autres. Il y a une diversité de distributions, chacune avec ses avantages et ses inconvénients. L’important c’est que le client soit libre de ses choix.



Il y a encore des efforts à faire en la matière, mais ça avance dans le bon sens. Une choses est sûre, ce n’est pas en simplifiant la problématique pour en faire un match gentil contre méchant que l’on pourra convaincre qui que ce soit.


MS a quand même longtemps mis les moyens pour que Linux soit intégré le moins possible dans le marché des desktops. Ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui, mais c’est un fait qui est à ne pas oublier…

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Oui et longtemps les écrans n’ont pas été plats, mais ça a changé depuis ;) L’histoire de l’informatique est pleine d’outsiders prenant le pouvoir par la force de leur produit, malgré les barrières.



Ça arrive constamment, pour le meilleur ou pour le pire, et ça continuera de le faire. Quand ça n’arrive pas, c’est aussi que les conditions ne sont pas réunies et ce n’est pas grave. Un marché n’a pas à s’adapter aux forces d’un produit. Le produit doit juste trouver le marché qui lui permettra d’exploser.



Dans le cas de Linux c’est déjà fait depuis longtemps, et si ça permet à l’écosystème desktop d’exister et d’évoluer, tant mieux. Peut être sera-t-il majoritaire un jour. Peut être pas. Peut-être à travers Chrome OS. On en sait rien, on verra. Mais ce n’est pas l’essentiel.

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marba a dit:


wat


Oui, Ubuntu était initialement basé sur Debian, et fonctionnait avec les dépôts Debian unstable (et, donc, des .deb avec apt).
Debian a perdu des parts de marché non seulement sur le desktop (où il n’a jamais été bon, sauf pour les linuxiens premiers) mais aussi sur le serveur où Ubuntu Server s’est beaucoup développé.

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David_L a dit:


Dans le cas de Linux c’est déjà fait depuis longtemps, et si ça permet à l’écosystème desktop d’exister et d’évoluer, tant mieux. Peut être sera-t-il majoritaire un jour. Peut être pas. Peut-être à travers Chrome OS. On en sait rien, on verra. Mais ce n’est pas l’essentiel.


Avec le développement de Fuschia par Google, je doute.

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Les nouveautés spécifiques à COSMIC Desktop



System76 estime qu’il est plus rapide de lancer une application non épinglée dans le dock par ce biais. L’entreprise n’a pas tort, de nombreuses personnes sous Windows utilisant par exemple la touche idoine du clavier pour taper quelques lettres et valider avec Entrée.


Qu’ils préfèrent passer par un Launcher plutôt que le mode activités de GNOME, je veux bien, mais ça n’apporte rien de plus. En allant dans les Activités, la boîte de recherche a le focus et on peut tout aussi rapidement lancer des applications en tapant quelques lettres (ou leur fonction quand on ne connaît pas leur nom), rechercher des contacts, dans l’historique web, effectuer des opérations arithmétiques, connaître l’heure ou la météo d’une ville… Le mode Activités, ça ne se limite clairement pas à une poignée d’icônes.




Saisissez une fenêtre et déplacez-la vers un bord de l’écran pour qu’elle en remplisse la moitié gauche ou droite.


GNOME le propose depuis je ne sais trop combien d’années. Pop!_OS utilisant GNOME, c’est donc normal que la fonction soit présente, mais c’est formulé de telle sorte qu’on a l’impression que c’est eux qui l’ont ajouté 🤔




La session par défaut fonctionne sous Wayland, sauf en cas de GPU NVIDIA épaulé par les pilotes officiels et propriétaires. Là aussi cela pourrait changer avec la bascule opérée par Ubuntu 21.10.


Ubuntu n’y est pour rien. Comme d’hab, ce sont les ingénieurs de Red Hat / Fedora qui ont bossé avec nVidia pour que ce soit ENFIN pris en charge (NVidia support for Wayland).



Article très intéressant qui parle des nombreuses nouveautés à venir dans Fedora (et qui arriveront tôt ou tard dans les autres distribs), comme les molettes de souris haute résolution, les profils énergétiques, la prise en charge des filtres de confidentialité qui empêchent les gens de lire discrètement votre écran (genre, quand vous êtes avec votre laptop dans un café)…

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J’avais adoré cette distrib mais clairement j’attends que FreeSync soit supporté sur 2 écrans avant de revenir sur Linux. Aujourd’hui si 2 écrans sont connectés, ça désactive totalement le FreeSync, c’est bien dommage que ça avance lentement sur ce point.

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Patch a dit:


Là, c’est plus réaliste. Si le problème était uniquement la multiplicité des distributions Linux, on verrait bien plus de machines en vente déjà équipées de Linux. Et MS n’aurait pas tout fait pour empêcher les OEM de proposer autre chose que Windows sur les machines vendues.


La multiplicité des distributions est un facteur, car elle ralentit voire empêche un port de logiciels importants à la Adobe Photoshop et apparentés.



L’ancienneté de MS-Windows en préinstallé sur les ordinateurs, un autre. Car il faut se souvenir que le premier MS-Window vraiment fonctionnel, il date de 1990. C’était MS-Windows 3.0.

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Le format .AppImage fonctionne sur toutes les distribs avec aucune dépendance nécessaire. La gestion des flatpacks est présente sur toutes les distribs récentes.



En 2021 y’a rien qui empêche de faire des applis Linux universelles sans problèmes de dépendances. D’énormes éditeurs proprios comme JetBrains distribuent ce type de paquets qui s’installent partout en un clic. Donc c’est certainement pas la multiplicité des distribs qui pose soucis.



C’est juste qu’Adobe pense que l’effort n’en vaut pas la chandelle. Et ça peut s’entendre puisque techniquement il y a probablement un énorme travail de portage. Mais la distribution de l’application en elle même est très très loin d’être un soucis. Et même si ils devaient faire à l’ancienne un paquet deb et un paquet rpm, franchement ça coûte 1 jour homme de n’importe quel ingénieur de configurer la CI/CD pour automatiser ça pour des années.

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(quote:1904216:brice.wernet)
On parle de Linux sur le desktop là. D’après steam, sous les 1% de pénétration de marché…



Et pourquoi Linux ne perce pas? Parce qu’il y a tellement de choix que rien ne perce réellement. Se démarquer parce que l’on est aussi un distributeur d’ordi est un “argument” un peu différent


Steam est un acteur parmis d’autre. Mais tout le monde sur Internet n’a pas une installation de Steam. Si on se base sur le navigateur internet, c’est 2,35% soit facilement 5 fois moins que MacOS.



Source : https://gs.statcounter.com/os-market-share/desktop/worldwide



Pour le choix qui bloque tout, je ne puis qu’applaudir des deux mains.

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fredbezies a dit:


La multiplicité des distributions est un facteur, car elle ralentit voire empêche un port de logiciels importants à la Adobe Photoshop et apparentés.


Il existe pourtant de nombreux logiciels propriétaires disponibles sous Linux dans le domaine de la création artistique (AfterShot Pro, Bitwig Studio, DaVinci Resolve, Gravit Designer, Houdini, Lightworks, Maya, NUKE…), que ça ne semble pas déranger outre mesure.



Personne ne demande à prendre en charge 15 000 distributions. Le support se limitant de toute façon bien souvent à Ubuntu et Red Hat (les deux seuls systèmes certifiés pour les entreprises). Donc si Adobe n’a jamais fait l’effort de porter ses logiciels, c’est surtout que commercialement parlant, ça ne doit pas les intéresser.

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fredbezies a dit:


Pour le choix qui bloque tout, je ne puis qu’applaudir des deux mains.


Et pourtant … trop de choix empêche de choisir, surtout quand on peut difficilement tester! (c’est quand même très long de tester).
Surtout quand il y a si peu de différences entre la majorité, mais un risque de voir disparaître ou péricliter ce qu’on choisit!



D’où aucun choix pour moi que ce soit pour Linux, la VOD, … je prends ce que je connais depuis des années et c’est tout.



Je prenais steam car le jeu vidéo reste pour moi la clé du succès.

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(quote:1904216:brice.wernet)
Et pourquoi Linux ne perce pas? Parce qu’il y a tellement de choix que rien ne perce réellement.



  • Les constructeurs s’en foutent qu’il y ait 15 000 distributions, ils proposeront les systèmes demandés par leurs clients (voir le point 2). Et il est évident qu’ils ne vont pas choisir un système développé par 2-3 bénévoles sur leur temps libre. Ils opteront pour des systèmes professionnels, développés par des entreprises qui disposent d’ingénieurs capables de développer pilotes et autres logiciels nécessaires au bon fonctionnement du matériel et de son contrôle par l’utilisateur. Ainsi que les certifications, la garantie de support pendant un certain temps… Et il n’y a que Red Hat et Cannonical qui répondent à tous ces points.

  • Les entreprises s’en foutent qu’il y ait 15 000 distributions, elles opteront pour l’une ou l’autre certifiée par les éditeurs de logiciels nécessaires à leur activité (ce qui se limite bien souvent à Red Hat ou Ubuntu)

  • Le grand public s’en fout qu’il y ait 15 000 distributions, il prend ce qui est préinstallé sur la machine qu’on lui vend. Tant que ça fait tourner les logiciels / jeux dont il a besoin, c’est le principal.



Faut arrêter de croire que la multitude de distributions a une quelconque incidence sur les parts de marché de Linux. Dans le monde pro, ils veulent des certifications, des interlocuteurs (ingénieurs, commerciaux, support…) et de la garantie. Et pour le coup, il n’y a que 2-3 acteurs majeurs qui proposent tout ça.



Quant au grand public, il se contentera de suivre ce qui aura été décidé par les entreprises. Si Steam ne certifie qu’Ubuntu, les éditeurs de jeux feront de même et les gamers opteront pour Ubuntu ou dérivé.



Quand on dit que Linux a 3% de parts de marché, 3% ça fait peu, mais sur plus de deux milliards de PC, ça représente tout de même plus de 60 millions d’utilisateurs. Et sur ces 60 millions, les linuxiens qui choisissent leur distribution, leur environnement de bureau et qui vont se lancer dans des guerres de clochers, sont en réalité complètement anecdotiques.

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D’autant qu’avec la généralisation des Flatpacks & Co, les apps se dissocient de plus en plus de l’OS sur lequel elles sont.

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Okki a dit:


Il existe pourtant de nombreux logiciels propriétaires disponibles sous Linux dans le domaine de la création artistique (AfterShot Pro, Bitwig Studio, DaVinci Resolve, Gravit Designer, Houdini, Lightworks, Maya, NUKE…), que ça ne semble pas déranger outre mesure.


Est-ce que ce sont des logiciels utilisés par les professionnels des domaines concernés ?



Quid de la PAO ? Quid de la retouche photo ?




Personne ne demande à prendre en charge 15 000 distributions. Le support se limitant de toute façon bien souvent à Ubuntu et Red Hat (les deux seuls systèmes certifiés pour les entreprises). Donc si Adobe n’a jamais fait l’effort de porter ses logiciels, c’est surtout que commercialement parlant, ça ne doit pas les intéresser.


Je pensais que toute part de marché supplémentaire était bonne à conquérir. Mais il est vrai qu’il est plus intéressant de s’occuper de ce qui mange au minimum 75% des OS sur PC.



Pourquoi se faciliter le transit intestinal pour une poignée de barbus qui voudront les foutre au bûcher au nom de la liberté ?

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Okki a dit:




  • Les constructeurs s’en foutent qu’il y ait 15 000 distributions, ils proposeront les systèmes demandés par leurs clients (voir le point 2).


-> On s’adresse aux professionnels ici… Qui n’en ont rien à battre du bureau libre.




Et il est évident qu’ils ne vont pas choisir un système développé par 2-3 bénévoles sur leur temps libre. Ils opteront pour des systèmes professionnels, développés par des entreprises qui disposent d’ingénieurs capables de développer pilotes et autres logiciels nécessaires au bon fonctionnement du matériel et de son contrôle par l’utilisateur. Ainsi que les certifications, la garantie de support pendant un certain temps… Et il n’y a que Red Hat et Cannonical qui répondent à tous ces points.


IBM et Canonical. N’oublie pas que Red Hat n’est plus une entité indépendante.



Et quid du monde Debian ?




  • Les entreprises s’en foutent qu’il y ait 15 000 distributions, elles opteront pour l’une ou l’autre certifiée par les éditeurs de logiciels nécessaires à leur activité (ce qui se limite bien souvent à Red Hat ou Ubuntu)



-> Encore une fois, le professionnel. Monsieur “tout le monde”, il sent mauvais des pieds ? :)





  • Le grand public s’en fout qu’il y ait 15 000 distributions, il prend ce qui est préinstallé sur la machine qu’on lui vend. Tant que ça fait tourner les logiciels / jeux dont il a besoin, c’est le principal.


Ou il connait un Jean-Kévin qui lui installera un Windows cracké pour faire tourner toute la logithèque PC officielle.




Faut arrêter de croire que la multitude de distributions a une quelconque incidence sur les parts de marché de Linux.


Quid de la dispersion des efforts ?




Dans le monde pro, ils veulent des certifications, des interlocuteurs (ingénieurs, commerciaux, support…) et de la garantie. Et pour le coup, il n’y a que 2-3 acteurs majeurs qui proposent tout ça.


Et on se vide les intestins sur le grand public au passage.




Quant au grand public, il se contentera de suivre ce qui aura été décidé par les entreprises. Si Steam ne certifie qu’Ubuntu, les éditeurs de jeux feront de même et les gamers opteront pour Ubuntu ou dérivé.


Le grand public est bête à manger du foin, c’est bien connu.




Quand on dit que Linux a 3% de parts de marché, 3% ça fait peu, mais sur plus de deux milliards de PC, ça représente tout de même plus de 60 millions d’utilisateurs.


Soit la population française au niveau mondial… 22e… Pas si mal que cela au final :)




Et sur ces 60 millions, les linuxiens qui choisissent leur distribution, leur environnement de bureau et qui vont se lancer dans des guerres de clochers, sont en réalité complètement anecdotiques.


Tellement anecdotique qu’ils polluent la toile avec des sites haineux (du genre sysdfree.wordpress.com) ou qu’ils dispersent des ressources pour créer une distribution qui claquera dans les 6 mois.

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VeilleurDuWeb a dit:


D’autant qu’avec la généralisation des Flatpacks & Co, les apps se dissocient de plus en plus de l’OS sur lequel elles sont.


Quelle généralisation ? Où sont les distributions n’utilisant que du paquet universel ?



Quant aux logiciels fourni en flatpak, c’est énormément de libre.



Si on prend les “popular apps” sur Flathub - https://flathub.org/apps/collection/popular - les seuls logiciels non libre que je vois sont :





Donc les logiciels non libres n’ont pas besoin des paquets universels pour être installés.

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(reply:1904812:fredbezies)Je parle de la direction générale vers laquelle tendent les éditeurs/développeurs. Je suis ça de loin, je te l’accorde, mais j’ai l’impression que c’est vers les paquets universels que les grandes boites se dirigent. Mais oui, c’est encore la guerre des formats pour l’instant (Flatpack/snap/appimage).


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Okki a dit:




  • Les entreprises s’en foutent qu’il y ait 15 000 distributions, elles opteront pour l’une ou l’autre certifiée par les éditeurs de logiciels nécessaires à leur activité (ce qui se limite bien souvent à Red Hat ou Ubuntu)


Les entreprises n’ont pas le choix la plupart du temps: elles se retrouvent avec plusieurs distro installées par plusieurs prestas, chacun ayant ses habitudes et son packaging.
Et ça vieillit très mal dans ce cas.




Okki a dit:




  • Le grand public s’en fout qu’il y ait 15 000 distributions, il prend ce qui est préinstallé sur la machine qu’on lui vend. Tant que ça fait tourner les logiciels / jeux dont il a besoin, c’est le principal.


D’où mon point de vue: si c’est fourni par le fabricant, c’est cool. Mais choisir sa distro pour son PC, c’est un enfer sans fin.

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jpaul a dit:


En 2021 y’a rien qui empêche de faire des applis Linux universelles sans problèmes de dépendances.


Avec les mêmes régression que le monde Android: rien ne cause ensemble, ou si peu. Les applis flatpak /appimage s’intègrent moins bien je trouve que les applis de la distro. elles donnent l’impression d’être installée “à part”.

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jpaul a dit:


Le format .AppImage fonctionne sur toutes les distribs avec aucune dépendance nécessaire. La gestion des flatpacks est présente sur toutes les distribs récentes.


Appimage est le moins invasif et remonte au début des années 2000, 2004 pour être plus précis.



Mon Archlinux supporte le flatpak. C’est pas pour autant que l’utilise. Présence ne veut pas dire utilisation.




En 2021 y’a rien qui empêche de faire des applis Linux universelles sans problèmes de dépendances. D’énormes éditeurs proprios comme JetBrains distribuent ce type de paquets qui s’installent partout en un clic. Donc c’est certainement pas la multiplicité des distribs qui pose soucis.


Il y a un point de départ bien pratique : cela s’appelle le code source :)



Mis à part cela, mis à part Appimage, le reste est hyper invasif et franchement lourdingue à gérer.




C’est juste qu’Adobe pense que l’effort n’en vaut pas la chandelle. Et ça peut s’entendre puisque techniquement il y a probablement un énorme travail de portage.


Il suffirait d’améliorer Wine pour aider au port. Comme c’est un peu le cas avec Proton pour les jeux. Mais je dis ça…




Mais la distribution de l’application en elle même est très très loin d’être un soucis. Et même si ils devaient faire à l’ancienne un paquet deb et un paquet rpm, franchement ça coûte 1 jour homme de n’importe quel ingénieur de configurer la CI/CD pour automatiser ça pour des années.


Justement. Avec deb et rpm, tu couvres au bas-mot 98% des besoins. Il y a de nombreuses recettes sur AUR qui se base sur le réempaquetage d’un deb ou d’un rpm.

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VeilleurDuWeb a dit:


Qu’ils continuent dans cette voie. Tout ce bazar, ça me fait penser aux DMG d’Apple dans le principe. Bref, une énième réinvention de la roue.

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(quote:1904867:brice.wernet)
Avec les mêmes régression que le monde Android: rien ne cause ensemble, ou si peu. Les applis flatpak /appimage s’intègrent moins bien je trouve que les applis de la distro. elles donnent l’impression d’être installée “à part”.


C’est normal qu’un flatpak/snap/appimage s’intègre moins bien : c’est fait pour être passe-partout, pas optimisé pour la distribution cible avec les dérives que cela provoque.

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J’ai fait la bascule depuis Windows 10 vers Pop!_OS il y a trois semaines et j’en suis très content. Entre les trucs qui me gonflaient sur Windows 11, proton qui fonctionne à priori bien et l’arrivée du steam deck je me suis dit que c’était le moment.



Je n’irai clairement pas dire que tout est parfait. Manque de bol, ma carte WiFi usb n’était pas supportée et mon imprimante a beau avoir un driver Linux il a quand même vachement moins de fonctionnalités.



En attendant le système est stable, réactif et plaisant. Je n’ai pas besoin de me battre pour virer des pubs intégré à l’OS, qu’on me dise qu’Edge est vachement mieux que mon navigateur ni de se battre pour conserver ses données.
Pour l’instant côté jeu je n’ai pas à me plaindre. J’ai des jeux en version native mais Borderlands 3 qui n’est pas natif du tout par exemple fonctionne très bien.
Ça fait du bien d’avoir l’impression de prendre la main sur sa machine même s’il y aura probablement des couacs (cela dit il y en a aussi sur Windows)

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fredbezies a dit:


Est-ce que ce sont des logiciels utilisés par les professionnels des domaines concernés ?


Ils ne les ont pas portés sous Linux pour la beauté du geste…




Quid de la PAO ? Quid de la retouche photo ?


Aucune idée. Par contre, dans le domaine des effets spéciaux et de l’animation 3D, un grand nombre de studios utilisent Linux sur leurs postes de travail, et ce, depuis un grand nombre d’années (le fait que les premières stations Silicon Graphics, particulièrement plébiscitées dans ce milieu, utilisaient le système IRIX, également de type UNIX, a sans doute facilité la transition vers Linux).



Donc oui, Linux est clairement utilisé en milieu pro sur des postes client (et pas uniquement chez les développeurs). Ce n’est pas pour rien que Red Hat a toujours investi dans le poste de travail (GNOME, Wayland, bientôt le HDR, pour rester sur la partie graphique…)




On s’adresse aux professionnels ici… Qui n’en ont rien à battre du bureau libre.


Ben oui. Tout le monde ne s’intéresse pas forcément au libre et de nombreuses entreprises l’utilisent de façon pragmatique, parce que ça répond mieux à leurs besoins.




Et quid du monde Debian ?


Comme pour Arch, Pop!_OS, Zorin OS ou qui tu veux, ce ne sont que des intégrateurs. Ils récupèrent des projets développés par d’autres (kernel, systemd, environnements de bureau, applications…). Ils ne développent quasiment rien eux-mêmes. Et quand il y a un manque, ils se contentent généralement d’attendre que le travail soit fait par d’autres.



Exemple tout con, le pilote propriétaire nVidia et Wayland. Ça fait des années que des ingénieurs Red Hat bossent avec ceux de nVidia pour que le pilote soit enfin compatible, ce qui ne devrait plus trop tarder. Toutes les autres distributions en profiteront. Mais dans l’histoire, l’entreprise compétente, celle avec qui nVidia va bosser, celle qui sera certifiée, celle où des ingénieurs pourront corriger d’éventuels problèmes, ça sera Red Hat et non Debian.



Et pour les entreprises, c’est important. Que ce soit les certifications, histoire de limiter les problèmes potentiels qui pourraient causer des interruptions d’activité. Que le fait d’avoir des interlocuteurs. Ou de pouvoir utiliser le même système pendant dix ans (chez Debian ça doit être deux ans, et les autres dépendent généralement d’Ubuntu. Difficile de faire confiance à des distributions qui n’ont pas un véritable contrôle et qui dépendent du bon vouloir d’un acteur tiers).



Maintenant, je parle du monde pro dans le cas de postes de travail. Sur des serveurs ou chez les particuliers, ça sera bien évidemment différent.




Quid de la dispersion des efforts ?


Comme dit plus haut, la plupart des distributions ne développent rien ou si peu. La grosse dispersion de moyens, ça sera plutôt le packaging. Quel intérêt de packager une même appli pour chaque distribution ? Heureusement, Flatpak règle ce problème 😁 Vivement que ça se démocratise encore plus. En attendant, c’est cool de voir que de plus en plus de distributions le prennent en charge par défaut, allant même jusqu’à préconfigurer parfois le dépôt Flathub.

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fredbezies a dit:


C’est normal qu’un flatpak/snap/appimage s’intègre moins bien : c’est fait pour être passe-partout, pas optimisé pour la distribution cible avec les dérives que cela provoque.


Plus simple pour les éditeurs: “code once, run everywhere” en quelque sorte. Mais du coup j’ai l’impression que c’est à la truelle, pourvu que ce soit compatible, l’optimisation est secondaire.




Qu’ils continuent dans cette voie. Tout ce bazar, ça me fait penser aux DMG d’Apple dans le principe. Bref, une énième réinvention de la roue.


Faut reconnaitre que sur MacOS, entre le MacAppStore, le DMG et le PKG, c’est un peu le foutoir pour installer et désinstaller. Linux et le Gestionnaire de Paquets est mieux foutu, surtout pour désinstaller.

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fredbezies a dit:


Qu’ils continuent dans cette voie. Tout ce bazar, ça me fait penser aux DMG d’Apple dans le principe. Bref, une énième réinvention de la roue.


En quoi ça réinvente la roue ? Les DMG c’est Apple, là on parle de Linux. Si on t’écoutait, Linux ne devrait même pas exister, sachant qu’il y avait déjà Windows.




C’est normal qu’un flatpak/snap/appimage s’intègre moins bien : c’est fait pour être passe-partout, pas optimisé pour la distribution cible avec les dérives que cela provoque.


Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Soit t’es plein de mauvaise foi, soit ça fait bien longtemps que tu n’as pas utilisé Flatpak. Chez moi, l’intégration est vraiment parfaite. Il n’y a strictement aucune distinction entre une application en paquet traditionnel ou en Flatpak. Que ce soit l’intégration au sein de l’environnement, le thème utilisé, l’interaction avec les autres applications… Par contre, il est vrai, je privilégie les applications GTK, voir carrément GNOME. Mais ça montre bien que l’intégration peut être parfaite, et que si ce n’est pas le cas sous d’autres environnements de bureau ou qui utilisent d’autres toolkit, c’est juste qu’il leur reste un peu de boulot à faire sur leur runtime.



D’ailleurs, en parlant de ça, elementary OS, rapidement suivi par GNOME et KDE, ont travaillé ensemble sur le fait de pouvoir choisir un thème clair ou sombre au niveau du système. Ça existait déjà, mais auparavant, quand on choisissait sous GNOME, ce n’était appliqué qu’aux applications GNOME. Là, l’idée, c’est que peu importe qu’il s’agisse d’une application GNOME, KDE, elementary… voir même un site web, que tout le monde puisse connaître le choix de l’utilisateur et le respecter.



Tout ça pour dire que parfois, quand ça paraît un peu disparate chez ceux qui utilisent tout aussi bien des applications GNOME, KDE, Qt, GTK ou whatever, c’est juste que les différents bureaux n’ont pas forcément bossé ensemble sur des normes communes qui pourraient améliorer la situation.



Après, ils ont le même problème sous Windows ou macOS, avec les vieilles applications qui ne respectent pas forcément, voir pas du tout, les dernières directives, thèmes, technologies… des versions plus récentes du système, et où l’on se retrouve avec un ensemble d’applications pas cohérentes.

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VeilleurDuWeb a dit:


Plus simple pour les éditeurs: “code once, run everywhere” en quelque sorte. Mais du coup j’ai l’impression que c’est à la truelle, pourvu que ce soit compatible, l’optimisation est secondaire.


Il existe pourtant des normes pour faire ça bien. Que ce soit la présentation de l’application dans la logithèque (informations fournies, captures d’écran… voir la doc AppStream) ou le respect de certaines directives pour que ton Flatpak s’intègre bien dans l’environnement de bureau.



Comme d’hab, si tu veux faire ça bien, ça demande du boulot. Et malheureusement, t’auras toujours des développeurs pour bâcler le travail, que ce soit par manque de temps, de compétence ou de motivation. Mais ça sera de leur faute et non de celle de la technologie utilisée (bon là, je parle uniquement pour Flatpak, ne connaissant pas du tout Snap / AppImage et de ce qu’ils offrent en terme de possibilités et de qualité de l’intégration).

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Okki a dit:


Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Soit t’es plein de mauvaise foi, soit ça fait bien longtemps que tu n’as pas utilisé Flatpak.


Effectivement, ça fait un moment. Mais par exemple les fichiers créés par une appli flatpack n’étaient pas ouvert automatiquement, et je n’arrivait pas à la lancer depuis une autre appli (en l’occurence, c’était blender: il est utilisé par les logiciels de montage vidéo pour le rendu de certaines transitions).



Après, mon propos n’est pas de descendre flatpak et consorts, le débat a déjà eu lieu il y a longtemps sous BSD avec les PBI, et le Windows Store tend vers un peu le même genre de solution.



La série de tests de distros m’intéresse, car je me sens devant Linux comme devant Amazon prime: au bout d’une heure, je n’ai plus le temps de regarder quoique ce soit et je n’ai pas réussi à choisir - car je manque cruellement d’infos en même temps que je ne peux pas exprimer mon besoin.



Actuellement, je tourne sous debian par habitude, mais je me dis que je pourrais mettre autre chose pour peut-être gagner un peu de temps. Mes quelques différents tests n’ont pas mené bien loin: soit la distro est trop “présente” et je ne prend pas le temps de chercher à comprendre sa “logique”, soit elle n’est pas très “présente” et dans ce cas - autre prendre une debian, KDE plasma vanilla et basta.

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fredbezies a dit:


Quelle généralisation ? Où sont les distributions n’utilisant que du paquet universel ?


Que du Flatpak, il n’y a pas encore. Par contre, de plus en plus de distributions comptent énormément dessus pour augmenter leur nombre d’applications sans avoir besoin de s’en occuper elles-mêmes.




Quant aux logiciels fourni en flatpak, c’est énormément de libre.


Ce qui est tout à fait normal. À partir du moment où c’est libre, n’importe quelle distribution, organisation ou qui tu veux, a le droit de packager / redistribuer. C’est permis par la licence, donc autant commencer par les projets libres.




Si on prend les “popular apps” sur Flathub - https://flathub.org/apps/collection/popular - les seuls logiciels non libre que je vois sont : Spotify, Steam, Visual Studio Code, Microsoft Teams, WPS Office, Skype…


On en trouve pourtant un paquet d’autres : Android Studio, Bitwig Studio, Sublime Text, Master PDF Editor, PowerISO, Musixmatch, Dropbox, Gravit Designer, Exodus, Airtame, Rider, WebStorm… mais on ne va pas tous les citer.




Donc les logiciels non libres n’ont pas besoin des paquets universels pour être installés.


Aucun rapport. Puis c’est vrai que c’est génial de se voir proposer un paquet Debian quand on est sous Fedora, ou un RPM quand on est sous Arch. Voir un AppImage mal fichu auquel il manque tout plein de bibliothèques (dans ma vie, j’ai du en tester trois à tout casser, dont deux qui refusaient de se lancer parce qu’il manquait des .so sur le système, de bibliothèques non fournies par la distribution ou pas dans les bonnes versions)



Mais pour en revenir aux Flatpak, déjà, tous les projets propriétaires n’utilisent pas la même licence et n’offrent pas les mêmes possibilités. Pour certaines applications propriétaires, un acteur tiers comme Flathub aura le droit de créer des Flatpak et de les redistribuer dans son magasin d’applications, quand d’autres l’interdiront formellement. Il faut donc attendre que les éditeurs concernés proposent d’eux-mêmes un Flatpak de leur application. Ce qui n’arrivera peut être jamais, on est d’accord.



Ensuite, point important, Flathub n’est qu’un dépôt. Le plus connu et le plus utilisé par les distributions, mais un éditeur peut très bien créer son propre dépôt Flatpak pour y proposer ses applications (qu’on ne trouvera donc pas sur Flathub).



On peut également signaler qu’à l’heure actuelle, Flathub (et la plupart des logithèques comme Logiciels sous GNOME) ne permettent pas le paiement. L’éditeur d’une application propriétaire et commerciale ne considérerait sans doute pas Flathub comme la meilleure solution pour distribuer son application. Il y a donc encore des choses à régler, mais ça arrivera peut être un jour.

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Pareil ! Pop installé, je suis surpris par la facilité d’utilisation de cette distro et son élégance :yes:




(quote:1904113:Jon Joe)
Je suis sur cette distribution depuis le week-end dernier. Ça me remet en douceur dans Linux après des années d´abstinence, c´est très sympa.



(Je reviens à Linux car je ne digère pas que mon PC soit incompatible W11. Il fonctionne encore du feu de dieu, mon i7 4790k est encore fringant, je ne vois pas pourquoi je devrais repasser à la caisse pour faire tourner l´OS. Oui je pourrais rester sur W10 jusqu´à la fin de son support mais je préfère bouder. Nah! :D )


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Okki a dit:


Que du Flatpak, il n’y a pas encore. Par contre, de plus en plus de distributions comptent énormément dessus pour augmenter leur nombre d’applications sans avoir besoin de s’en occuper elles-mêmes.


La petite Fedora Silverblue est demandée à l’accueil…



Il est vrai que les base debian et rpm ne sont que peu disponibles au final :D




Ce qui est tout à fait normal. À partir du moment où c’est libre, n’importe quelle distribution, organisation ou qui tu veux, a le droit de packager / redistribuer. C’est permis par la licence, donc autant commencer par les projets libres.


Surtout que 95% des distributions ont les paquets en question en natif… Donc, l’intérêt du paquet universel diminue rapidement.




On en trouve pourtant un paquet d’autres : Android Studio, Bitwig Studio, Sublime Text, Master PDF Editor, PowerISO, Musixmatch, Dropbox, Gravit Designer, Exodus, Airtame, Rider, WebStorm… mais on ne va pas tous les citer.


Dans ta liste, je pense que les 34 sont disponibles en rpm ou en deb… Donc… Encore une fois, les flatpaks ne se justifient que pour compenser un retard de version sur des distributions fixed release.




Aucun rapport. Puis c’est vrai que c’est génial de se voir proposer un paquet Debian quand on est sous Fedora, ou un RPM quand on est sous Arch.


Je ne me souviens pas de site qui ne propose pas le duo deb et rpm. Si tu connaissais un minimum Archlinux, tu saurais que le réempaquetage de deb et rpm ça existe pas mal.




Voir un AppImage mal fichu auquel il manque tout plein de bibliothèques (dans ma vie, j’ai du en tester trois à tout casser, dont deux qui refusaient de se lancer parce qu’il manquait des .so sur le système, de bibliothèques non fournies par la distribution ou pas dans les bonnes versions)


Un paquet malformé, ça arrive. Cependant, je préfèrerais TOUJOURS une solution native à une alternative “universelle”.




Mais pour en revenir aux Flatpak, déjà, tous les projets propriétaires n’utilisent pas la même licence et n’offrent pas les mêmes possibilités.


Ah, les casses-têtes juridiques…




Pour certaines applications propriétaires, un acteur tiers comme Flathub aura le droit de créer des Flatpak et de les redistribuer dans son magasin d’applications, quand d’autres l’interdiront formellement. Il faut donc attendre que les éditeurs concernés proposent d’eux-mêmes un Flatpak de leur application.


C’est la merde, autant le dire directement.




Ce qui n’arrivera peut être jamais, on est d’accord.


Comme les paquets universels en simple empaquetage.




Ensuite, point important, Flathub n’est qu’un dépôt. Le plus connu et le plus utilisé par les distributions, mais un éditeur peut très bien créer son propre dépôt Flatpak pour y proposer ses applications (qu’on ne trouvera donc pas sur Flathub).


Ah, la décentralisation et ses joies… :D




On peut également signaler qu’à l’heure actuelle, Flathub (et la plupart des logithèques comme Logiciels sous GNOME) ne permettent pas le paiement.


Et tant mieux.




L’éditeur d’une application propriétaire et commerciale ne considérerait sans doute pas Flathub comme la meilleure solution pour distribuer son application.


C’est pour cela que des paquets deb et rpm sont proposés.




Il y a donc encore des choses à régler, mais ça arrivera peut être un jour.


En même temps que GNU/Hurd 1.0 ?



Oui, je suis taquin sur les incongruités que sont les paquets universels.

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VeilleurDuWeb a dit:


Plus simple pour les éditeurs: “code once, run everywhere” en quelque sorte. Mais du coup j’ai l’impression que c’est à la truelle, pourvu que ce soit compatible, l’optimisation est secondaire.


Le fantasmatique “write once, run everywhere” promis par des langages comme Java ? :)




Faut reconnaitre que sur MacOS, entre le MacAppStore, le DMG et le PKG, c’est un peu le foutoir pour installer et désinstaller. Linux et le Gestionnaire de Paquets est mieux foutu, surtout pour désinstaller.


C’est pour cela que les paquets universels n’étant pas NATIF à 99,9% des distributions, ça peut foutre la mouise de temps à autres. Que ce soit au niveau apparence ou intégration.

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fredbezies a dit:


Surtout que 95% des distributions ont les paquets en question en natif… Donc, l’intérêt du paquet universel diminue rapidement.


Si tu le dis. Je viens de lancer la recherche des dernières applications que j’ai installé en Flatpak chez Debian et Fedora : Detwinner (non présent), Obfuscate (non présent), Metadata Cleaner (disponible chez Debian en version 1.0.2 quand la 2.0.1 est proposée par Flathub, non présent chez Fedora), Random (non présent), Identity (non présent)…



Sur cinq applications testées, aucune n’est présente chez Fedora et la seule qui est dispo chez Debian, ne l’est que dans une vieille version. Alors même si c’est mieux que rien, les gens préfèrent généralement avoir la dernière…




Dans ta liste, je pense que les 34 sont disponibles en rpm ou en deb… Donc… Encore une fois, les flatpaks ne se justifient que pour compenser un retard de version sur des distributions fixed release.


Désolé de préférer un format standard plutôt que de me voir proposer un paquet qui ne répondra pas forcément à mes besoins. Désolé de préférer que l’installation d’un Flatpak configure dans la foulée le dépôt associé, me faisant ainsi bénéficier d’éventuelles mises à jour sans qu’on ai à trifouiller soit-même un fichier sources.list (le nombre de fois où j’ai vu des sites sortir tout un tas de lignes de commandes, le truc qui fait bien fuir les néophytes). Désolé de préférer également d’avoir la possibilité de configurer finement qui a le droit d’accéder à mes fichiers, mes périphériques, mes contacts, ma géolocalisation… plutôt que ce soit open bar dès l’application installée.



Enfin bon, on ne va pas refaire le débat pour la énième fois. On a bien compris que dès le début, t’avais décrété que c’était nul, que ça ne servait à rien, que ça n’apportait rien et que tu n’aimais pas.




Je ne me souviens pas de site qui ne propose pas le duo deb et rpm. Si tu connaissais un minimum Archlinux, tu saurais que le réempaquetage de deb et rpm ça existe pas mal.


C’est du bricolage. Puis encore une fois, le fait que tu saches faire n’enlève rien au fait que ça va faire fuir les néophytes. On souhaite démocratiser Linux ou pas ? Puis ton DEB ou ton RPM, puisque ils sont indépendants, ça signifie qu’ils vont inclure absolument toutes les bibliothèques dont ils ont besoin pour fonctionner. C’est la seule garantie que ça puisse tourner sur une vieille Debian d’il y a 5-6 ans ou la dernière Fedora qui vient de sortir. Mais ça signifie également qu’il faut à tout prix que l’éditeur de l’application fasse bien le suivi des failles de sécurité sur tout ce qu’il utilise et qu’il propose régulièrement des mises à jour. Tandis qu’avec les Flatpak, les bibliothèques sont majoritairement dans les runtimes, dans lesquels j’ai infiniment plus confiance pour le suivi des questions de sécurité.




En même temps que GNU/Hurd 1.0 ?


Vu le développement actif de Flatpak et son adoption par de plus en plus d’acteurs, je ne m’en fais pas pour eux.



D’ailleurs, avec Red Hat qui annonce proposer son propre runtime, qui pourra être utilisé par tout le monde et dont le support sera assuré durant toute la durée de vie de RHEL (entre 10 et 13 ans, si je ne dis pas de bêtises), de plus en plus d’éditeurs vont se dire que c’est la bonne solution pour proposer un paquet qui tourne partout, tout en ayant la garantie que l’application puisse tourner une dizaine d’années sans problèmes, avec une sécurité assurée au niveau de toutes les bibliothèques utilisées.



Alors oui, je comprends bien que ça ne parle absolument pas à un utilisateur de Arch ou Manjaro, mais pour les entreprises adeptes des temps longs, qui détestent le changement et qui ne souhaitent pas toucher à quelque chose qui fonctionne, ça répond clairement à un besoin.

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fredbezies a dit:


Surtout que 95% des distributions ont les paquets en question en natif… Donc, l’intérêt du paquet universel diminue rapidement.


J’ai oublié d’aborder un point important. Même si une distribution propose un paquet de ton application, ça ne signifie pas pour autant que ça sera la bonne version et qu’elle répondra parfaitement à tes besoins. Exemple tout con. Récemment, j’ai regardé les vidéos de deux YouTubeurs francophones au sujet d’OBS Studio. Une première d’Adrien D, qui expliquait qu’OBS n’était pas compatible Wayland (aucune idée de la version testée) et que certains problèmes (qu’il n’aurait peut-être pas eu sous Wayland) l’avait momentanément poussé à repasser sous X11 et à changer d’environnement de bureau. Dans une autre vidéo, de Mon Bureau Linux, ce dernier test OBS sous Wayland, mais remarque que le paquet de sa distribution pose souci (la flemme de la revoir, mais je crois me souvenir qu’il était carrément question de plantages), alors que c’est ok avec le paquet Flatpak, mais qu’il reste quelques bugs gênants, par exemple au niveau des raccourcis clavier.



Maintenant, quand on va sur le GitHub d’OBS, on découvre que la prise en charge de Wayland a été ajoutée dans la version 27 sortie en juin 2001, que divers bugs relatifs à Wayland ont été corrigés dans les révisions suivantes, et que le problème concernant les raccourcis clavier a été corrigé il y a deux jours dans la version 27.1.2



Comme quoi, c’est toujours important d’avoir la dernière version. Malheureusement, la plupart des distributions sont toujours à la ramasse. On pourrait donc se dire qu’il suffirait de faire comme les windowsiens, d’aller récupérer la dernière version sur le site officiel. Sauf que non. Dans le cas de Windows ou de macOS, on a bien droit à une page toute simple, épurée, qui propose de télécharger l’installeur de la dernière version, ainsi qu’une version 32 bits ou par torrent pour ceux qui préfèrent. Mais pour Linux, on a droit à une page qui nous explique que ce n’est disponible que pour Ubuntu 18.04 ou plus récent, avec trois lignes de commande à taper pour installer ffmpeg, ajouter le dépôt OBS pour enfin installer ce dernier. Pour les autres, ça renvoi vers une longue page qui explique, pour chaque distribution, quelle ligne de commande taper pour pouvoir installer la version proposée par la distribution. Ce qui ne permettra donc pas de bénéficier de la dernière version. Retour à la case départ.



Ou alors, grâce à Flathub, on constate que tout le monde a droit à la dernière version, sans avoir besoin de taper la moindre ligne de commande que rebute tant de gens.



Comme quoi, tu peux bien en penser ce que tu veux, vive Flatpak 😁



Et non, aussi bien soient-elles, jamais personne de censé ne conseillera Arch ou Manjaro à des entreprises ou au grand public, qui ne s’intéresse pas forcément à l’informatique, qui n’a pas envie de bidouiller et de mettre les mains dans le cambouis au moindre souci. Ce dernier veut que ce soit simple et rapide (pas de ligne de commande, pas de documentation à lire, pas de longue page qui t’explique comment faire en fonction de ta distribution…). Il veut juste pouvoir cliquer sur le gros bouton Installer.

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oops, « dans la version 27 sortie en juin 2001 » 2021 😁

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Okki a dit:


Si tu le dis. Je viens de lancer la recherche des dernières applications que j’ai installé en Flatpak chez Debian et Fedora : Detwinner (non présent), Obfuscate (non présent), Metadata Cleaner (disponible chez Debian en version 1.0.2 quand la 2.0.1 est proposée par Flathub, non présent chez Fedora), Random (non présent), Identity (non présent)…


Ou comment monter en exemple une poignée d’exemples pour en faire une règle.




Sur cinq applications testées, aucune n’est présente chez Fedora et la seule qui est dispo chez Debian, ne l’est que dans une vieille version. Alors même si c’est mieux que rien, les gens préfèrent généralement avoir la dernière…


Ce sont les défauts inhérents aux fixed release. Je dis ça…




Désolé de préférer un format standard plutôt que de me voir proposer un paquet qui ne répondra pas forcément à mes besoins. Désolé de préférer que l’installation d’un Flatpak configure dans la foulée le dépôt associé, me faisant ainsi bénéficier d’éventuelles mises à jour sans qu’on ai à trifouiller soit-même un fichier sources.list (le nombre de fois où j’ai vu des sites sortir tout un tas de lignes de commandes, le truc qui fait bien fuir les néophytes).


Encore une fois, un problème lié au fixed release et à la politique d’intégration de Debian.




Désolé de préférer également d’avoir la possibilité de configurer finement qui a le droit d’accéder à mes fichiers, mes périphériques, mes contacts, ma géolocalisation… plutôt que ce soit open bar dès l’application installée.


Ici, on est dans le plaisir du geek qui passe plus de temps à configurer ses outils que de les utiliser.




Enfin bon, on ne va pas refaire le débat pour la énième fois. On a bien compris que dès le début, t’avais décrété que c’était nul, que ça ne servait à rien, que ça n’apportait rien et que tu n’aimais pas.


En effet, car je considère que le natif doit être privilégié autant minimum. Les paquets universels sont des cautères sur une jambe de bois.




C’est du bricolage. Puis encore une fois, le fait que tu saches faire n’enlève rien au fait que ça va faire fuir les néophytes. On souhaite démocratiser Linux ou pas ? Puis ton DEB ou ton RPM, puisque ils sont indépendants, ça signifie qu’ils vont inclure absolument toutes les bibliothèques dont ils ont besoin pour fonctionner.


Il est vrai qu’il n’y a pas de gestion des dépendances avec les formats en question.




C’est la seule garantie que ça puisse tourner sur une vieille Debian d’il y a 5-6 ans ou la dernière Fedora qui vient de sortir.


Un AppImage fera tout aussi bien en 15 fois moins lourd.




Mais ça signifie également qu’il faut à tout prix que l’éditeur de l’application fasse bien le suivi des failles de sécurité sur tout ce qu’il utilise et qu’il propose régulièrement des mises à jour.


Il est vrai qu’il est dans l’intérêt de l’éditeur de laisser en téléchargement des versions pourries et obsolètes de ses produits.




Tandis qu’avec les Flatpak, les bibliothèques sont majoritairement dans les runtimes, dans lesquels j’ai infiniment plus confiance pour le suivi des questions de sécurité.


Alleluïa. Ça guérit aussi les écrouelles ? Les runtimes, c’est la réinvention des bibliothèques partagées qui remontent à quoi ? Les années 1980 ?




Vu le développement actif de Flatpak et son adoption par de plus en plus d’acteurs, je ne m’en fais pas pour eux.


Ah, l’auto-persuasion…




D’ailleurs, avec Red Hat qui annonce proposer son propre runtime, qui pourra être utilisé par tout le monde et dont le support sera assuré durant toute la durée de vie de RHEL (entre 10 et 13 ans, si je ne dis pas de bêtises), de plus en plus d’éditeurs vont se dire que c’est la bonne solution pour proposer un paquet qui tourne partout, tout en ayant la garantie que l’application puisse tourner une dizaine d’années sans problèmes, avec une sécurité assurée au niveau de toutes les bibliothèques utilisées.


Flatpak est soutenu à bout de bras par Red Hat. Il serait idiot pour la branche d’IBM de ne pas agir ainsi.



Cependant, j’en reviens toujours au même point : c’est une solution pour des distributions fixed qui sont idéales pour les milieux d’entreprises et les collectivités.




Alors oui, je comprends bien que ça ne parle absolument pas à un utilisateur de Arch ou Manjaro, mais pour les entreprises adeptes des temps longs, qui détestent le changement et qui ne souhaitent pas toucher à quelque chose qui fonctionne, ça répond clairement à un besoin.


De mon point de vue, du trou de fondement qui a 47 ans et 15 ans de mono-boot linuxien, une fixed = collectivités et entreprise. Les rollings ont fait leurs preuves depuis longtemps, n’en déplaisent aux thuriféraires des solutions dites universelles d’empaquetage qui sont aussi léger que des éléphantes enceintes.

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Okki a dit:


J’ai oublié d’aborder un point important. Même si une distribution propose un paquet de ton application, ça ne signifie pas pour autant que ça sera la bonne version et qu’elle répondra parfaitement à tes besoins.


Encore une fois, ce sont des limites typique des fixed releases.




Exemple tout con. Récemment, j’ai regardé les vidéos de deux YouTubeurs francophones au sujet d’OBS Studio. Une première d’Adrien D, qui expliquait qu’OBS n’était pas compatible Wayland (aucune idée de la version testée)


Monsieur Calculate ? Il est vrai que cette Gentoo recompilée à souvent du retard dans les logiciels.




et que certains problèmes (qu’il n’aurait peut-être pas eu sous Wayland) l’avait momentanément poussé à repasser sous X11 et à changer d’environnement de bureau.


Autant écraser une mouche avec une bombe H.




Dans une autre vidéo, de Mon Bureau Linux, ce dernier test OBS sous Wayland, mais remarque que le paquet de sa distribution pose souci (la flemme de la revoir, mais je crois me souvenir qu’il était carrément question de plantages),


Pas besoin de revoir la vidéo, l’info est sur la vignette. C’est Fedora 34.




alors que c’est ok avec le paquet Flatpak, mais qu’il reste quelques bugs gênants, par exemple au niveau des raccourcis clavier.


À quand la guérison des écrouelles via les flatpak ?




Maintenant, quand on va sur le GitHub d’OBS, on découvre que la prise en charge de Wayland a été ajoutée dans la version 27 sortie en juin 2001, que divers bugs relatifs à Wayland ont été corrigés dans les révisions suivantes, et que le problème concernant les raccourcis clavier a été corrigé il y a deux jours dans la version 27.1.2


J’utilise désormais uniquement Wayland sur ma session Gnome. j’attends juste l’arrivée de la version 41 et OBS fonctionne très bien sous Wayland en définissant correctement une variable d’environnement.




Comme quoi, c’est toujours important d’avoir la dernière version. Malheureusement, la plupart des distributions sont toujours à la ramasse.


Pas possible. Les fixed releases auraient des problèmes ? :)




On pourrait donc se dire qu’il suffirait de faire comme les windowsiens, d’aller récupérer la dernière version sur le site officiel. Sauf que non. Dans le cas de Windows ou de macOS, on a bien droit à une page toute simple, épurée, qui propose de télécharger l’installeur de la dernière version, ainsi qu’une version 32 bits ou par torrent pour ceux qui préfèrent. Mais pour Linux, on a droit à une page qui nous explique que ce n’est disponible que pour Ubuntu 18.04 ou plus récent, avec trois lignes de commande à taper pour installer ffmpeg, ajouter le dépôt OBS pour enfin installer ce dernier. Pour les autres, ça renvoi vers une longue page qui explique, pour chaque distribution, quelle ligne de commande taper pour pouvoir installer la version proposée par la distribution. Ce qui ne permettra donc pas de bénéficier de la dernière version. Retour à la case départ.


il est vrai qu’il n’existe pas d’outil graphique pour faire cette tâche précise, comme Pamac ou Synaptic.




Ou alors, grâce à Flathub, on constate que tout le monde a droit à la dernière version, sans avoir besoin de taper la moindre ligne de commande que rebute tant de gens.


Encore une fois, la guérison des écrouelles.




Comme quoi, tu peux bien en penser ce que tu veux, vive Flatpak 😁


Ou une autre possibilité : vive les rolling release pour le bureau de la personne lambda qui lui évite de se prendre la tête avec des versions obsolètes.




Et non, aussi bien soient-elles, jamais personne de censé ne conseillera Arch ou Manjaro à des entreprises ou au grand public, qui ne s’intéresse pas forcément à l’informatique, qui n’a pas envie de bidouiller et de mettre les mains dans le cambouis au moindre souci.


Pour le premier point d’accord. Sur le second, on sent la propagande classique. Tu as utilisé une Manjaro quand pour la dernière fois ? Car elle est plutôt solide. Largement plus que l’image d’Épinal qui veut qu’elle explose en vol rapidement.



Linux sera un OS pour personnes s’intéressant à l’informatique, que tu le veuilles ou non. C’était déjà le cas avec les premières Ubuntu utilisable et ça le restera encore dans 15 ans.




Ce dernier veut que ce soit simple et rapide (pas de ligne de commande, pas de documentation à lire, pas de longue page qui t’explique comment faire en fonction de ta distribution…). Il veut juste pouvoir cliquer sur le gros bouton Installer.


Autant qu’il reste sous MS-Windows ou MacOS.

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fredbezies a dit:


Ou comment monter en exemple une poignée d’exemples pour en faire une règle.


Désolé de paraître brusque, mais ton avis, on s’en fout.



Un particulier, une entreprise, une organisation… tout le monde a ses propres besoins applicatifs. Que ce soit pour le travail, pour les loisirs, que ce soit sérieux ou complètement futile, chacun souhaite donc pouvoir trouver facilement l’application qui répond à ses besoins, et dans la foulée, pouvoir l’installer tout aussi facilement. Tu peux leur sortir toutes les excuses que tu veux sur les défauts inhérents aux distributions à sortie fixe, que leurs applications ne sont pas importantes, qu’on pourrait potentiellement trouver des équivalents déjà présents dans leur distribution, on s’en fout.




Ce sont les défauts inhérents aux fixed release. Je dis ça…


C’est bien, mais encore une fois, on s’en fout. Personne ne va abandonner son Ubuntu ou dérivé pour te faire plaisir.




Ici, on est dans le plaisir du geek qui passe plus de temps à configurer ses outils que de les utiliser.


Tu parles pour toi ? Parce que je trouve au contraire qu’avec Flatpak, tout devient plus simple (découverte de nouvelles applications, installation). Rien à bidouiller, rien à configurer. C’est ce que demande le peuple.



Après, tu peux continuer à bidouiller autant que tu veux si ça te chante, mais c’est bien que ça ne soit pas un prérequis imposé à tout le monde.




En effet, car je considère que le natif doit être privilégié autant minimum. Les paquets universels sont des cautères sur une jambe de bois.


Tu n’y connais rien, tu ne t’es jamais réellement intéressé à leur fonctionnement (hier encore, tu ne connaissais même pas l’existence des portails) mais t’es pourtant capable de juger l’ensemble de la technologie. Pour moi, les paquets traditionnels ne devraient concerner que le système de base, qui devrait servir de socle. Et au-dessus, bien séparé du système, toutes les applications utilisateur devraient être disponibles sous forme de Flatpak. Ça éviterait déjà à toutes les distributions de perdre leur temps à refaire chacune le même travail dans leur coin, pouvant ainsi se concentrer sur la fiabilité du système proposé. Tout en bénéficiant à l’arrivée d’une grosse logithèque, y compris pour toutes les distributions gérées par une petite équipe (Pop!_OS, Zorin OS, elementary OS…). C’est de toute façon clairement l’avenir, quoi que t’en pense.




Il est vrai qu’il n’y a pas de gestion des dépendances avec les formats en question.


D’un côté t’as un gros paquet qui inclut toutes les dépendances, sans avoir à s’en préoccuper plus que ça. Faut juste que ce soit présent pour le bon fonctionnement de l’application. De l’autre, avec Flatpak, à moins d’avoir besoin de bibliothèques exotiques, dans la majorité des cas, les deux seront bien séparés. Le développeur a juste besoin de gérer son application, tandis que les runtimes qui incluent toutes les bibliothèques seront gérés par des gens compétents dont c’est le métier et qui maîtrisent leur projet (GNOME, KDE, FreeDesktop, Red Hat…).



Donc oui, encore une fois, j’ai infiniment plus confiance dans un Flatpak géré par son développeur, qui s’appuie sur les runtimes GNOME et FreeDesktop gérés par les projets éponymes, que d’un gros binaire dont le développeur doit à la fois s’occuper de son application, mais également de l’ensemble des dépendances dont il a besoin (ce qui peut rapidement concerner plusieurs dizaines de bibliothèques, dont certaines critiques niveau sécurité comme OpenSSL).




Un AppImage fera tout aussi bien en 15 fois moins lourd.


Non, ça ne fera pas tout aussi bien. Ce sont d’ailleurs deux solutions qui ne sont pas comparables. AppImage se limitant à la distribution d’applications et n’apporte absolument rien sur toute la partie sécurité.



Mais même si on ne regarde que la question de la distribution, les deux solutions sont à des années lumière l’une de l’autre :




  • Découverte de l’application : pour AppImage, il faut se rendre sur le site de l’éditeur (et donc déjà connaître l’application), là où les Flatpak, tu peux les découvrir et les installer depuis la logithèque de la distribution (Logiciels pour les environnements GNOME, Kdiscover chez KDE…)

  • Installation : pour AppImage, une fois téléchargé (manuellement, c’est un fichier téléchargé depuis le navigateur), je trouve ça super risible (attention, c’est le site officiel qui le conseille), il faut ensuite faire un chmod a+x sur ton fichier. Alors oui, on peut aussi le faire depuis le gestionnaire de fichiers en se rendant dans les propriétés du fichier pour cocher quelques cases, mais ça reste super naze et t’as perdu tous les michus en cours de route. Bien évidemment, côté Flatpak, depuis la logithèque ou depuis Flathub, t’as juste à cliquer sur le gros bouton Installer et c’est bon, tu peux l’utiliser.

  • Place occupée. L’avantage est peut être effectivement du côté d’AppImage. La flemme de vérifier ce que ça donne quand t’en a installé une dizaine, qui vont chacun dupliquer les mêmes dépendances, là où côté Flatpak, une fois les runtimes installés, ça profite à tous. Non, surtout, c’est qu’en réalité, en dehors de quelques barbus intégristes, tout le monde s’en fout royalement de la place occupée. Surtout à notre époque où ça ne vaut plus rien et que l’on se retrouve avec des SSD de 250, voir 500 Go pour 30 ou 50 euros, alors que le système ne dépasse guère la dizaine de gigas.

  • Sécurité. Là encore, ça n’a absolument rien à voir. Une faille découverte dans une bibliothèque présente dans un runtime Flatpak, on sort une nouvelle version (pas besoin de tout re-télécharger, ça ne récupère que la différence entre les deux versions) et pouf, tous tes Flatpak disposent du correctif. C’est beau, c’est propre. À l’inverse, pour tous tes AppImage, chaque développeur devra, chacun dans son coin, se tenir informé qu’une faille a été découverte dans une bibliothèque que son projet utilise (combien font réellement cette veille ?) pour ensuite mettre à jour son paquet AppImage. Et il y a fort à parier que dans le lot, un certain nombre de développeurs ne feront rien.



Au final, indépendamment de la place occupée, les questions de sécurité sont pour moi clairement éliminatoires pour les AppImage. Après, chacun son délire. Certains préfèrent peut-être disposer de failles de sécurité qui n’occupent pas beaucoup d’espace disque, plutôt qu’une consommation un peu plus importante, mais de ne pas avoir de failles 🤔



D’ailleurs, question sérieuse. Comment tu fais pour connaître le contenu d’un AppImage ? L’ensemble des bibliothèques présentes et leurs versions ? Et y a t-il un suivi ouvert des changements apportés ? Non, parce que pour les runtimes Flatpak, tout se fait de façon transparente sur GitHub et Gitlab. Tu peux tout voir, tout vérifier. Quels sont les derniers changements apportés, les correctifs…




Il est vrai qu’il est dans l’intérêt de l’éditeur de laisser en téléchargement des versions pourries et obsolètes de ses produits.


Avec Flatpak, c’est le développeur / l’éditeur qui a le contrôle (mais faut que ça l’intéresse). Mozilla gère lui-même le Flatpak de Firefox, et on a bien eu la version 93 le jour de sa sortie sur Flathub. Libre aux autres de faire de même.




Alleluïa. Ça guérit aussi les écrouelles ? Les runtimes, c’est la réinvention des bibliothèques partagées qui remontent à quoi ? Les années 1980 ?


Personne n’a rien réinventé. C’est toi qui fabules encore. Le problème que ça résout, c’était de pouvoir à la fois utiliser des bibliothèques partagées, mais tout en pouvant s’exécuter sur l’ensemble des distributions, indépendemment de ce qu’elles proposent. Donc oui, les distributions utilisent bien des bibliothèques partagées, sauf que la dernière appli à la mode qui va utiliser GTK 4.4, elle ne pourra pas s’exécuter sur ta Debian 11 sortie en août 2021 mais qui ne propose même pas GTK 4 (même pas dans sa version 4.0 sortie en décembre 2020). On est pourtant sur des temps relativement courts. Alors que dire des entreprises qui utilisent peut-être encore Ubuntu LTS 16.04 ou 18.04 sorties il y a plusieurs années.




Flatpak est soutenu à bout de bras par Red Hat. Il serait idiot pour la branche d’IBM de ne pas agir ainsi.


Le projet a été initié par Red Hat, tout en étant désormais développé par de nombreux contributeurs (plus de 160 recensés sur GitHub), y compris d’autres entreprises comme Collabora.



Et de nombreuses distributions l’installent par défaut (Clear Linux, elementary OS, Endless OS, Linux Mint, Pop!_OS, PureOS, Zorin OS…), signe que ça n’intéresse clairement pas que Red Hat.




Cependant, j’en reviens toujours au même point : c’est une solution pour des distributions fixed qui sont idéales pour les milieux d’entreprises et les collectivités.


Distributions qui doivent représenter 99,9% des utilisateurs de Linux (Arch et Manjaro ne représentant qu’une extrême minorité d’utilisateurs, en comparaison de mastodontes comme Ubuntu). Et tu peux aussi ajouter les particuliers à ton avis. Le Michu n’a pas envie de se prendre la tête avec des lignes de commande, ajouter des dépôts, compiler ou que sais-je encore. Soit c’est dispo en deux clics, soit Linux c’est nul et il finit tout déçu. Et c’est bien pour ça que de plus en plus de distributions installent Flatpak par défaut et pré-configurent le dépôt Flathub, histoire que l’utilisateur puisse trouver toujours plus d’applications (dans leur dernière version) dans la logithèque de la distribution.




De mon point de vue, du trou de fondement qui a 47 ans et 15 ans de mono-boot linuxien, une fixed = collectivités et entreprise. Les rollings ont fait leurs preuves depuis longtemps, n’en déplaisent aux thuriféraires des solutions dites universelles d’empaquetage qui sont aussi léger que des éléphantes enceintes.


Ah, mais t’as tout à fait le droit de penser que ta distribution est de loin la meilleure au monde et que toutes les autres se fourvoient dans la mauvaise direction.



Sauf que dans toute la chaîne, du constructeur informatique aux éditeurs de logiciels, en passant par les particuliers, les entreprises et compagnie, tout le monde veut des garanties et des interlocuteurs.



Le fabricant, qui va proposer les dernières technologies dans ses nouveaux modèles dernier cri, il n’a pas envie qu’on lui dise que ça sera peut-être pris en charge par le noyau Linux dans quelques années. Il veut pouvoir communiquer avec les éditeurs de distributions, qu’ils mettent des ingénieurs sur le coup (ce qu’ont fait Red Hat et Cannonical avec Dell ou Lenovo, par exemple), pour qu’au moment de la sortie du produit, il y ait un système pré-installé qui prenne bien en charge tout le matériel. Le client, entreprise ou particulier, souhaite pouvoir avoir confiance dans le produit, pouvoir contacter le support en cas de problème. Avoir la garantie que la distribution qu’il utilise existera toujours demain. Que les mises à jour sécurité seront proposées pendant plusieurs années…



Arch et Manjaro ont beau être géniales, elles ne proposent rien de tout ça. Elles n’ont aucun développeur qui bosse sur des pilotes, aucun support client, aucune garantie d’aucune sorte. C’est démerde-toi.



Que tu ne sois clairement pas le public cible de ce type de distribution et des paquets universels, je peux le comprendre. Mais tu n’es pas non plus obligé de cracher dessus à chaque fois que le sujet est abordé, alors que c’est clairement une avancée pour la majorité des développeurs et des utilisateurs.

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Okki a dit:


Désolé de paraître brusque, mais ton avis, on s’en fout.


Donc plus besoin de lire la suite.



Pour te répondre gentiment, ton avis, je m’en tamponne les amygdales que je n’ai plus depuis l’âge de 4 ans.



[reste du commentaire inutile, vu l’attaque sous la ceinture dès le départ]



Il y avait des points intéressant, mais comme tu es parti dans l’ad-hominem et que tes propos sont ceux d’un commercial voulant vendre sa camelotte, inutile de continuer un dialogue de sourds.



Ça fait 3 ans que tu nous sors les mêmes arguments, et 3 ans qu’on attend des distributions ne fonctionnant qu’à base de paquets universels.



Bref, on pourra repartir dans le même dialogue dans 5 ans.



Je te laisse, monsieur le commercial, et je vais m’occuper d’autre chose plus intéressante que de perdre mon temps avec toi.

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fredbezies a dit:


Ou une autre possibilité : vive les rolling release pour le bureau de la personne lambda qui lui évite de se prendre la tête avec des versions obsolètes.


Rien que pour te faire plaisir, je suis allé vérifier si les quelques applications dont j’avais précédemment fait la recherche sur Debian et Fedora étaient disponibles sur Arch.



Roulement de tambour.



Detwinner n’est pas dispo (ce que je trouve d’ailleurs fort étonnant, il y a peut être-une erreur), Obfuscate est dispo dans AUR (gnome-obfuscate), Metadata Cleaner n’a droit qu’à une vieille version 1.0.6 dans AUR (2.0.1 sur Flathub), Random est bien dispo dans AUR, mais renommé en randomgtk, noyé au milieu de 191 résultats, Identity est dispo sur AUR en version 0.1.2 (0.1.3 sur Flathub), Text Pieces est dispo sur AUR en version 2.1.2 (2.3.2 sur Flathub), Blanket est dispo sur AUR en version 0.4.1 (0.5.0 sur Flathub). Quant à OBS Studio, seule application où il n’y a pas besoin de taper dans AUR, il s’agit de la version 27.0.1 sortie le 12 juin, flaguée comme étant obsolète le 28 septembre sur Arch (d’autant plus qu’il y a eu de nombreuses versions et révisions depuis). C’est ballot.



Au final, on notera déjà qu’il faut quasi-systématiquement passer par AUR, ce qui signifie installer tout plein d’outils de développement pour la compilation. Toi qui ralais pour l’espace disque occupé, on a vu mieux. Sans parler de la qualité parfois discutable de ce que l’on trouve sur AUR (je parle des manifestes qui vont gérer la récupération des sources, la compilation, l’installation, les changements de droits…).



Mais surtout, pour une distro qui se veut toujours à la pointe, on trouve tout de même masse d’applications complètement à la ramasse. Même si je ne l’utilise pas, je suis limite déçu 🤣



Donc non, clairement, entre les applications manquantes et les versions obsolètes, les distributions de type rolling release ne répondent finalement absolument pas au problème de départ.

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Simple remarque : tu avais envie de flinguer Archlinux, libre à toi. Tu oublies de préciser qu’AUR est communautaire et que cela dépend de personnes qui maintiennent des recettes sur leur temps libre.



Donc, le niveau des recettes proposées est variable. L’honnêteté aurait été de préciser ce point avant de balancer une telle logorrhée.



Quasi-systématiquement passer par AUR ? Comment dire ? Tu as cité 6 ou 7 logiciels. Donc, tu exagères encore une fois.



Tu veux vendre ta solution qui pour moi n’en est pas une. Il serait logique que tu changes ton avatar pour un costard cravate, car tes propos sont ceux d’un commercial en déplacement.



Sur ce, monsieur, je vous souhaite une bonne journée dans votre monde parfait des paquets universels.

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Je reviens sur ta liste. Juste histoire de dire que tu n’as pas volontairement été dans les détails.



Car le discours est alors tout autre.




  1. metadata-cleaner ? Marqué comme obsolète depuis juillet avec je pense une demande pour rendre la recette orpheline pour qu’elle soit mise à jour. -> aur.archlinux.org archlinux

  2. Randomgtk est en version 1.0 -> aur.archlinux.org archlinux- si c’est bien de celui dont tu parles.

  3. Pour text pieces, je confirme. Je viens de prévenir le mainteneur qu’il est obsolète. Temps pris ? 30 secondes pour prévenir, c’est ultra long.

  4. Blanket ? Cf ci dessus pour la remarque.

  5. Pour OBS, il faut juste attendre que le mainteneur propulse la mise à jour. Version qui fonctionne très bien sous mon duo Gnome 40 + Wayland.



Sur le côté quasi-systématique de l’utilisation d’AUR, c’est facile de dire cela avec 5 logiciels… Alors qu’il y en a des centaines déjà prêts à l’emploi.



Ce qui montre que ta connaissance du monde Archlinux est superficiel, c’est l’option -r de la commande makepkg qui sert à compiler des recettes. Ça enlève les dépendances inutiles.



Masse d’applications ? 6 exemples, ce qui prouve encore une fois, que tu es dans le discours commercial. Le montage en épingle pour en tirer une généralité.



Sur ta conclusion, je te dirais : n’oublie pas ton costard cravate, ce serait bête pour un commercial à la Jean-Claude Convenant :D



Sur ce, bonne journée, monsieur le commercial.

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fredbezies a dit:


Donc plus besoin de lire la suite.


Mais je suis sûr que t’as tout lu 😁




Il y avait des points intéressant, mais comme tu es parti dans l’ad-hominem et que tes propos sont ceux d’un commercial voulant vendre sa camelotte, inutile de continuer un dialogue de sourds.


Je parlais de ton commentaire, du point de vue de l’utilisateur qui a besoin d’une application, et auquel tu réponds (c’était à moi que tu répondais, mais c’est également ce que tu réponds à tous les utilisateurs qui auraient les mêmes besoins) : « Ou comment monter en exemple une poignée d’exemples pour en faire une règle. »



Donc, en gros, ce n’est pas dispo sur votre distro, mais on s’en fout. Et peut importe que Flatpak apporte une solution à votre problème, c’est de la merde. Faut que la poignée d’exemples concerne combien d’applications pour que l’on puisse en faire une règle ? Non, parce que je n’y ai pas non plus passé 107 ans. En regardant juste les 2-3 applications dont j’ai moi-même besoin, j’ai pu constater que rien n’était dispo ou dans des versions obsolètes. Avec un script pour comparer l’ensemble des applications disponibles, je suis sûr qu’on aurait plusieurs centaines d’applications manquantes ou obsolètes dans les différentes distributions.



Pour moi, c’est un manque de respect envers les utilisateurs. Donc oui, je le redis, ton avis vis-à-vis de Flatpak on s’en fout, tant que ça répond aux besoins des utilisateurs.




Ça fait 3 ans que tu nous sors les mêmes arguments, et 3 ans qu’on attend des distributions ne fonctionnant qu’à base de paquets universels.


Sors toi les doigts du cul et contribue un peu, ça ira plus vite. Note que Arch ou Manjaro n’en branlent pas une. Ils ne contribuent absolument à rien, mais profitent bien du travail des autres. Franchement, heureusement qu’il y a des entreprises comme Red Hat, Canonical, Collabora… pour contribuer au libre, sinon, v’la le support matériel ou la facilité d’utilisation des bureaux Linux qu’on se paierai aujourd’hui.




Je te laisse, monsieur le commercial, et je vais m’occuper d’autre chose plus intéressante que de perdre mon temps avec toi.


Qui de nous deux a fait perdre le plus de temps à l’autre, je me le demande. Mes posts sont toujours longs, bien argumentés, un minimum sourcés, quand tes réponses se limitent toujours à sortir que c’est de la merde, que ça ne sert à rien, sans jamais avancer le moindre argument intéressant, et surtout, sans jamais te mettre ne serait-ce qu’un instant à la place de l’utilisateur.



Mon système c’est le meilleur, vous utiliseriez la même chose que moi, vous n’auriez pas besoin de ce projet inutile qu’est Flatpak, qui ne sert à rien et qui n’apporte rien (ce qui est complètement faux, comme j’ai pu le prouver dans ma précédente réponse). Et blah blah, et blah blah.



Donc ouais, à l’avenir, évite de parler de Flatpak. Ça ne t’intéresse pas et clairement, tu ne maîtrises absolument pas la question. Ça fera gagner du temps à tout le monde.

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fredbezies a dit:


Je reviens sur ta liste. Juste histoire de dire que tu n’as pas volontairement été dans les détails.


Ce qui est marrant avec toi, et je ne sais pas si c’est volontaire ou si t’as un problème, c’est que non seulement t’es très premier degré, mais surtout, au lieu de voir le problème, tu tapes toujours complètement à côté de la plaque.



Oui, je n’ai cité qu’une poignée d’exemples. Mais on s’en fout. Ce n’est pas une étude scientifique. Je n’allais pas analyser les milliers d’applications pour savoir quel pourcentage d’applications sont manquantes, quel pourcentage est présent mais dans des versions obsolètes, quel pourcentage est dans core, quel pourcentage est dans AUR…



Et ça, l’utilisateur s’en fout aussi. Et royalement. La seule question qui compte, c’est de savoir si l’application dont il a besoin est disponible et si la version proposée lui convient (sachant que dans les versions plus récentes il peut y avoir l’ajout ou l’amélioration de la traduction dans sa langue, de nouvelles fonctionnalités dont il pourrait avoir besoin, des correctifs de bugs qui l’emmerdent, voir qui rendent l’application inutilisable..).



De mon côté, j’ai juste pris une poignée d’applications GNOME au hasard, et sur cette petite poignée, j’ai pu constater qu’il y avait des manques et qu’un certain nombre n’était pas à jour. À partir de là, à moins de n’avoir réellement pas de chance et d’être tombé pile poil sur la même petite poignée d’applications problématiques, j’ai extrapolé comme quoi il y avait donc fort à parier que c’était loin d’être les seules, et qu’on pouvait facilement trouver un grand nombre d’applications manquantes ou obsolètes. Mais comme d’hab, tu passes complètement à côté.



Après, à qui la faute, que ce soit communautaire ou non, on s’en fout. L’utilisateur final, s’en fout, les entreprises s’en foutent. Ça montre juste, comme je le disais précédemment, que Arch / Manjaro n’apportent aucune garantie. Si c’est dispo, tant mieux. Si ça fonctionne bien, tant mieux aussi. Dans le cas contraire, faites des rapports de bugs, contribuez, sortez vous les doigts du cul (comme pour n’importe quel projet communautaire). Sauf qu’on sait très bien que la plupart des gens n’en feront rien.



D’ailleurs, ce n’est pas ma distro, je n’ai même pas pensé à signaler les applications obsolètes. Mais bon, quand on voit que certaines sont signalées depuis plusieurs mois et que rien n’a bougé, est-ce que ça change vraiment quelque chose ?



Donc ouais, encore une fois, le nombre d’exemples on s’en fout. Ça pourrait même ne concerner qu’une seule application, à partir du moment où c’est celle dont l’utilisateur a besoin, t’as un souci.



Après, je ne sais pas trop quel est ton problème avec le fait que certains contributeurs puissent être salariés par des entreprises qui contribuent au libre (puisque c’est de ça qu’il s’agit), mais tu pourrais peut être voir à consulter. Parce qu’à l’arrivée, que ce soit GNOME, Flatpak, systemd ou les dizaines d’autres projets auxquels contribue Red Hat, ça sera des projets communautaires, des logiciels libres, qui ne sont en rien commerciaux.



J’ai donc bien du mal à voir le souci 😕

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