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« L’anonymat » : fustigé par Gérald Darmanin, un bien « mauvais combat » pour Cédric O

« L’anonymat » : fustigé par Gérald Darmanin, un bien « mauvais combat » pour Cédric O

Le 21 octobre 2020 à 07h26

Dans un billet sur Médium, le secrétaire d’État juge la question de « l’anonymat », remise en exergue depuis l’attentat, comme « un très mauvais combat ». « On peut avoir une appréciation personnelle sur le courage de celles et ceux qui n’osent pas assumer leurs propos. Il n’empêche que ces personnes sont, la plupart du temps, non pas anonymes, mais simplement sous pseudonyme et que la police et la justice ont les moyens de les retrouver et de les sanctionner », rappelle Cédric O.

« Sans compter qu’une obligation d’identification serait non seulement aisément contournable, mais aussi juridiquement très incertaine ». Une petite initiation aux fondamentaux pas vraiment comprise par Gérald Darmanin hier soir sur BFM TV. « Les réseaux sociaux ne peuvent pas être la sauvagerie généralisée, le règne de l’anonymat, les menaces complaisantes à tout moment, relayées par des milliers de personnes » a estimé le ministre de l’Intérieur. 

« Il faut absolument que les plateformes en soient responsables. Elles sont responsables des contenus éditoriaux si j’ose dire (…), elles font de l’argent avec nos données. Elles doivent la responsabilité qui va avec l’argent ». Une succession d’erreurs liée soit à une profonde ignorance soit à une stratégie de manipulation : les réseaux sociaux ne sont pas le règne de l’anonymat comme l’a expliqué Cédric O.

Et ce n’est pas parce que ces entreprises « font de l’argent » avec nos données que leur statut d’hébergeur peut être remis en cause. Le point a été plusieurs fois posé par la Cour de justice de l’Union européenne, sur le socle de la directive sur le commerce électronique de 2000. 

Le 21 octobre 2020 à 07h26

Commentaires (24)

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Les réseaux sociaux ne peuvent pas être la sauvagerie généralisée, le règne de l’anonymat, les menaces complaisantes à tout moment, relayées par des milliers de personnes.


Il ne lui manque plus qu’une bonne tirade contre le chiffrement et il aura coché toutes les cases du bon Ministre de l’Intérieur ….

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Son nouveau cheval de bataille sont contre les rayons halals et cacher qu’il vient de découvrir dans les hyper ( qui existent depuis plus de 10 ans) , ma fait rouler de rire. :mdr2: :transpi:
Il veut interdire tout les rayons communautaire on dirait.

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Dans un billet sur Médium, le secrétaire d’État juge la question de « l’anonymat », remise en exergue depuis l’attentat, comme « un très mauvais combat ». […]



« Sans compter qu’une obligation d’identification serait non seulement aisément contournable, mais aussi juridiquement très incertaine ».


Même dans le gouvernement, il y a des personnes contre. Et ça choque aucun ministre ?




Une petite initiation aux fondamentaux pas vraiment comprise par Gérald Darmanin hier soir sur BFM TV. « Les réseaux sociaux ne peuvent pas être la sauvagerie généralisée, le règne de l’anonymat, les menaces complaisantes à tout moment, relayées par des milliers de personnes » a estimé le ministre de l’Intérieur.


C’est vrai que les réseaux sociaux, c’est un véritable zoo, une zone de non-droit où les individus sont cagoulés derrière leur PC, à déverser leur haine de façon 100 % anonyme.
C’est pas demain la veille qu’on verra à la TV, sur une chaîne d’info en continu par exemple, un polémiste débiter le même discours …



Par contre, j’ai pas compris ce passage :




« Il faut absolument que les plateformes en soient responsables. Elles sont responsables des contenus éditoriaux si j’ose dire (…), elles font de l’argent avec nos données. Elles doivent la responsabilité qui va avec l’argent ». Une succession d’erreurs liée soit à une profonde ignorance soit à une stratégie de manipulation : les réseaux sociaux ne sont pas le règne de l’anonymat comme l’a expliqué Cédric O.



Et ce n’est pas parce que ces entreprises « font de l’argent » avec nos données que leur statut d’hébergeur peut être remis en cause. Le point a été plusieurs fois posé par la Cour de justice de l’Union européenne, sur le socle de la directive sur le commerce électronique de 2000.


Il est pour ou contre la modération des réseaux sociaux / la remise en cause des statuts d’hébergeurs ?

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Ben ça alors, il est capable de dire des trucs sensés monsieur O.




Arcy a dit:


Par contre, j’ai pas compris ce passage :



Il est pour ou contre la modération des réseaux sociaux / la remise en cause des statuts d’hébergeurs ?


Je trouve son point de vue assez intéressant même si je me demande comment légiférer ça de manière pas bancale. Il y a clairement une distinction à faire entre le statut d’hébergeur (prestataire technique neutre) et le réseau social. Contrairement à l’hébergeur, le réseau social s’octroie, via ses CGU, la propriété des contenus créés par ses utilisateurs et génère du revenu à partir de celui ci.



Il est évident dans ce contexte que le réseau social doit avoir une responsabilité plus proche de l’éditorialiste que de l’hébergeur. Les réseaux sociaux sont des entreprises privées. Comme toutes les entreprises privées, elles sont libres d’appliquer les règles de leur choix à leurs produits. Mais dans ce cas, il s’agit d’un choix délibéré de ne pas se décharger de ce qu’elle publie.



Un hébergeur est une plateforme qui fournit un service permettant de publier quelque chose, mais ne s’octroie aucun droit de regard ou de propriété sur ce qu’il publie. Il est donc normal qu’il soit déchargé de la responsabilité de ce qui est publié.

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Il n’empêche que ces personnes sont, la plupart du temps, non pas anonymes, mais simplement sous pseudonyme et que la police et la justice ont les moyens de les retrouver et de les sanctionner », rappelle Cédric O.


Voilà. C’est un faux problème ce fameux anonymat sur le net.

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Ce qu’on a sur les réseaux sociaux c’est du pseudonymat : pseudo anonymat par pseudonyme.

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Alleluia, Cédric O. est capable de dire des choses sensées !
Au vu du déchainement de ces derniers jours, il manque justement des voix audibles pour expliquer en quoi l’agitation de certains (Darmanin, Valls, etc.) est totalement stupide et hors sujet.

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jpaul a dit:


[…]


Effectivement, j’avais pas vu les choix sous cet angle.
Du coup, ça veut dire qu’un réseau social qui ne s’octroie pas les données des utilisateurs pour faire du pognon (mastodonte ?) n’est pas concerné par ça ?

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Dans mon idéal, oui. Il ne serait soumis qu’au statut d’hébergeur, qui lui impose quand même la modération à posteriori et la conservation des données nécessaires à une éventuelle enquête.



La difficulté pour légiférer est : où placer la limite ? La piste naturelle que je voit c’est : si le service s’octroie, dans ses CGU, la propriété des données de ses utilisateurs alors il devient éditorialiste. Mais c’est peut être un peu simpliste, j’en sais trop rien.

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Personnellement je préférerais que les réseaux sociaux soient considérés comme éditeurs. A mes yeux ils le sont déjà puisqu’ils fixent des limites d’expression de contenu qui vont au delà de l’encadrement légal et la mise en avant du contenu (les “tendances”) n’est pas réalisée de manière neutre.



J’y vois une ligne éditoriale et ils devraient donc être traités comme tel, avec les mêmes responsabilités.

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jpaul a dit:


Contrairement à l’hébergeur, le réseau social s’octroie, via ses CGU, la propriété des contenus créés par ses utilisateurs et génère du revenu à partir de celui ci.


Ceci est faux au moins pour Facebook (3. Les autorisations que vous nous accordez) et Twitter (Vos droits et Concession de droits sur le Contenu). Ces 2 réseaux sociaux demandent une licence pour pouvoir publier le contenu des utilisateurs. Ils confirment bien l’un comme l’autre que ces contenus restent la propriété des utilisateurs.



Tu vérifies un peu avant d’affirmer quelque chose sur lequel tu appuies ton discours ou tu préfères les rumeurs ?



C’était facile à vérifier; j’ai cherché les CGU des 2 plateformes.



Voir ci-dessus. Son angle de vision s’appuie sur une affirmation fausse pour les 2 principaux réseaux sociaux utilisés en France.

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(reply:1832065:Ami-Kuns)


Faut faire gaffe, ça commence par ça et ça finit par l’interdiction d’Old El Paso pour radicalisation mexicaine :P

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Et ben, je ne m’attendais pas à une réaction censée dans les rangs politiques.
Comme quoi…



Bon par contre Cédric n’est pas invité à faire le tour des plateau TV ni des une de journaux pour exposer son avis…
Il faut de l’émotion Crédic, pas du rationnel, bon sang !



Peut être un : “il faut expulser/enfermé/punir ceux qui s’attaquent à la liberté d’expression, ministres compris” :troll:

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Certains extrémiste aimerait bien une 10eme croisade tout en restant aux chaud derrières. :transpi:

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Arcy a dit:


Effectivement, j’avais pas vu les choix sous cet angle. Du coup, ça veut dire qu’un réseau social qui ne s’octroie pas les données des utilisateurs pour faire du pognon (mastodonte ?) n’est pas concerné par ça ?


Ben c’est une question que je me pose aussi en tant que modératrice d’un site à fort trafic et qui peut être considéré comme un réseau social (et l’est par quelques habitués).

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fred42 a dit:


Ceci est faux au moins pour Facebook (3. Les autorisations que vous nous accordez) et Twitter (Vos droits et Concession de droits sur le Contenu). Ces 2 réseaux sociaux demandent une licence pour pouvoir publier le contenu des utilisateurs. Ils confirment bien l’un comme l’autre que ces contenus restent la propriété des utilisateurs.


J’ai fait un abus de langage et pour ça, je présente mes excuses, j’ai fait erreur en parlant de propriété. Mais cela ne discrédite pas mon propos puisque la propriété intellectuelle n’a rien à voir là dedans. Hors le passage juste après celui que tu mentionne stipule très bien :




vous nous accordez une licence non exclusive, transférable, sous-licenciable, gratuite et mondiale pour héberger, utiliser, distribuer, modifier, exécuter, copier, représenter publiquement ou afficher publiquement, traduire et créer des œuvres dérivées de votre contenu (conformément à vos paramètres de confidentialité et d’application).


Je l’ai donc mal exprimé mais Facebook conditionne bien l’usage de ses services à faire complètement ce qu’elle veut de tes contributions. Ce n’est pas de la propriété, certes, mais en t’octroyant le choix ou non de publier (la modération de Facebook n’ayant de compte à rendre à personne), tu ne peux pas prétendre au statut “neutre” d’hébergeur.



Un messager n’est pas responsable du contenu du message. Sauf si il se met à proclamer qu’à partir de maintenant il peut lire, modifier, et décider de distribuer ou non un message. Et ce même si dans les faits il se contente de distribuer tous les messages après les avoir lu pour faire de l’argent avec le contenu.

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jpaul a dit:


J’ai fait un abus de langage et pour ça, je présente mes excuses, j’ai fait erreur en parlant de propriété. Mais cela ne discrédite pas mon propos puisque la propriété intellectuelle n’a rien à voir là dedans. Hors le passage juste après celui que tu mentionne stipule très bien :



Je l’ai donc mal exprimé mais Facebook conditionne bien l’usage de ses services à faire complètement ce qu’elle veut de tes contributions. Ce n’est pas de la propriété, certes, mais en t’octroyant le choix ou non de publier (la modération de Facebook n’ayant de compte à rendre à personne), tu ne peux pas prétendre au statut “neutre” d’hébergeur.



Un messager n’est pas responsable du contenu du message. Sauf si il se met à proclamer qu’à partir de maintenant il peut lire, modifier, et décider de distribuer ou non un message. Et ce même si dans les faits il se contente de distribuer tous les messages après les avoir lu pour faire de l’argent avec le contenu.


Il est vrai que Facebook ce targue d’être juste un hébergeur mais il rempli toutes les cases d’éditeur dans certains cas traitant des contenus différemment et se faisant délibérément du pognon avec.
Ils ont le cul entre 2 chaises, mais les fesses penchent plus d’un coté que de l’autre, il faut avouer.

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« On peut avoir une appréciation personnelle sur le courage de celles et ceux qui n’osent pas assumer leurs propos. Il n’empêche que ces personnes sont, la plupart du temps, non pas anonymes, mais simplement sous pseudonyme et que la police et la justice ont les moyens de les retrouver et de les sanctionner », rappelle Cédric O.


Un homme politique qui dit pas de bêtise sur ce sujet. Je dis : Bravo.

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Darmanain (de jardin), c’est quand même une sacrée flèche, limite inquiétant pour un 1er flic de France censé être parmi les mieux renseignés du pays: Fustiger l’anonymat alors que celui qui a initié cette triste affaire ne l’a non seulement pas caché, mais a en prime donné son 06 (d’ailleurs utilisé par le terroriste) pour donner tous renseignements complémentaires à qui les demanderait, dans sa vidéo.
:reflechis: :fou:

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Juridiquement, l’expression 1er flic de France n’a pas vraiment de base légale, juste une coutume en vigueur depuis Clemenceau.

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Un pseudonyme est effectivement une personne qui s’est octroyé une autre nom de celui de son état civil pour s’exprimer, dans un journal, ou comme auteur d’un livre écrit sous un pseudo. Alors oui, dans la plupart des contextes déjà connus de l’usage d’un pseudonyme, il ne s’agit pas d’anonymat.
Mais la où l’utilisation d’un pseudonyme peut s’apparenter à de l’anonymat, c’est, comme le dit for à propos Cedric O, lorsqu’il est pratiquement impossible de remonter à la personne qui s’exprime, que ce soit pour des raisons techniques ou juridiques.
Cédric O indique que l’usage d’un pseudonyme n’est pas équivalent à de l’anonymat, et il détruit immédiatement son propos en constatant, en reconnaissant la difficulté d’identification d’un auteur sur les réseaux sociaux, que l’usage d’un pseudonyme sur un tel réseau social revient de facto à se présenter de manière anonyme.

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(reply:1832065:Ami-Kuns)


Oui ça m’a doucement fait sourire. Il a avant tout proféré un message discriminant vis à vis de deux religions, chose qui est contraire au principe de laïcité qui constitue notre République.



Et s’il veut se battre contre ce qui s’apparente à du communautarisme dans les rayons de la grande distrib, dans ce cas il va supprimer beaucoup de rayons…




  • Les produits premiers prix qui visent les clients les plus modestes (communautarisme des pauvres)

  • Les produits de luxe qui ciblent la lcientèle aisée (communautarisme des riches)

  • Les produits végétariens / végétaliens qui répondent à l’attente d’une certaine communauté

  • Le bio qui répond aux attentes d’une communauté de clients

  • On parle aussi des opérations commerciales liées à des fêtes religieuses chrétiennes ? hop, interdit !

  • etc



M’enfin dans tous les cas c’est impossible. La Constitution rappelle qu’on ne peut discriminer une personne en raison de sa religion. Interdire les produits qui s’adressent aux musulmans ou juifs est une discrimination honteuse.



Darmanin est clairement un dangereux personnage.

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ptetbien a dit:


Mais la où l’utilisation d’un pseudonyme peut s’apparenter à de l’anonymat, c’est, comme le dit for à propos Cedric O, lorsqu’il est pratiquement impossible de remonter à la personne qui s’exprime, que ce soit pour des raisons techniques ou juridiques. Cédric O indique que l’usage d’un pseudonyme n’est pas équivalent à de l’anonymat, et il détruit immédiatement son propos en constatant, en reconnaissant la difficulté d’identification d’un auteur sur les réseaux sociaux, que l’usage d’un pseudonyme sur un tel réseau social revient de facto à se présenter de manière anonyme.


Il ne dit pas du tout cela bien cela, au contraire :



Il n’empêche que ces personnes sont, la plupart du temps, non pas anonymes, mais simplement sous pseudonyme et que la police et la justice ont les moyens de les retrouver et de les sanctionner », rappelle Cédric O.



Il faut apprendre à lire.

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fred42 a dit:


Tu vérifies un peu avant d’affirmer quelque chose sur lequel tu appuies ton discours ou tu préfères les rumeurs ?



fred42 a dit:


Il faut apprendre à lire.


Juste comme ça, c’est moi ou tu es un peu énervé dans tes réponses ?

« L’anonymat » : fustigé par Gérald Darmanin, un bien « mauvais combat » pour Cédric O

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