Les éditeurs de presse italiens partent eux aussi en quête d’une taxe Google
Tous les chemins mènent à Rome
Le 26 octobre 2012 à 07h46
4 min
Droit
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Le bras de fer entre Google et les éditeurs de presse européens continue. Après les professionnels allemands et français, s'est au tour de leurs confrères italiens de se mobiliser pour obtenir la création d'un nouveau droit voisin en faveur de la presse.
Mercredi, se tenait à Rome une réunion entre les éditeurs de journaux et de quotidiens allemands, français et italiens. Il y fut notamment question de la taxe sur les moteurs de recherche et les agrégateurs d'actualités, mise sur les rails par l’Allemagne, puis reprise outre-Rhin par les éditeurs de presse français, désireux d'un dispositif similaire. Mais voilà que les professionnels italiens viennent eux-aussi de s’engouffrer dans cette brèche, visant à instaurer un nouveau droit voisin en faveur des organes de presse.
Dans un communiqué commun, signé par quatre organisations (FIEG pour l’Italie, APIPG pour la France, la BDZV et la VZD pour l’Allemagne), ces professionnels indiquent tout d’abord que « la presse remplit avec succès sa fonction d’intérêt général essentielle à la vitalité démocratique de nos sociétés ». Cependant, ces éditeurs de presse expliquent dans le même temps qu’ils subissent « de plein fouet la crise économique ». Surtout, ils affirment avoir constaté « une captation de la valeur de leurs contenus numériques par les seuls acteurs technologiques (moteurs de recherche en premier lieu) ». Problème selon eux : ceci « rend impossible l’équation du modèle économique pour leurs activités en ligne ».
Quatre organisations françaises, allemandes et italiennes unies pour mieux influencer
Et pour répondre à ces difficultés communes, les éditeurs italiens, français et allemands sont déterminés à aller dans le même sens. Celui pris justement par nos voisins d’outre-Rhin il y a peu, c’est-à-dire celui de la création d’un droit voisin relatif à l’indexation de leurs contenus réalisée par les moteurs de recherche. « Avec la décision du Gouvernement allemand de porter devant son Parlement le projet de droits voisins, et l’annonce du Gouvernement français d’étudier un dispositif législatif similaire, les éditeurs italiens décident d’ouvrir des démarches équivalentes avec leur propre gouvernement », annoncent les professionnels dans leur communiqué. Les éditeurs italiens et français ont d'ailleurs convenu de « continuer leurs actions de concert », mais aussi de « se coordonner avec leurs collègues allemands ». En somme, ils tentent d'appliquer l'adage selon lequel « l’union fait la force ».
Avec cette association motivée par des intérêts communs, ces organisations de presse montent d’un cran dans leurs efforts visant à influencer les décideurs publics. Rappelons que le Gouvernement français étudie depuis plusieurs semaines la proposition de loi transmise début septembre par l'association de la presse d'information politique et générale. Devant les parlementaires, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a d’ailleurs indiqué la semaine dernière que cette idée était « extrêmement pertinente », et qu’elle allait « dans le sens de la modernité ».
Mais si les éditeurs de presse italiens, allemands et français unissent leurs efforts pour mieux se faire entendre, Google a lui aussi avancé ses pions. La semaine dernière, on apprenait en effet que la firme de Mountain View avait menacé les autorités françaises d’un déréférencement des sites de presse, au cas où une taxe serait adoptée en sa défaveur. Des menaces qui n’ont pas plu à Aurélie Filippetti, mais que le géant de l’internet a déjà eu l’occasion de mettre en pratique dans le passé, notamment en Belgique. Ceci a immédiatement eu pour conséquence de trouver un compromis avec la presse d'outre-Quiévrain, et son retour rapide sur le célèbre moteur de recherche.
Les éditeurs de presse italiens partent eux aussi en quête d’une taxe Google
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Quatre organisations françaises, allemandes et italiennes unies pour mieux influencer
Commentaires (30)
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Abonnez-vousLe 26/10/2012 à 12h48
Le 26/10/2012 à 13h11
on parle de google le plus parce que c’est lui qui doit faire le plus de vue avec son service évidement serai taxer toute les entité dans le principe
la presse n’est pas blanche oui mais google ne l’est pas plus
quand je vois certain message on veut peu être faire passer google pour le grand méchant loup d’un coté mais pour d’autre on veut faire passer google pour le dernier samaritain( ah du grand bruce wilis “la scène de la piscine”)
ce qu’il ne faut pas négliger c’est que sur internet ce n’est pas celui qui crée l’information qui à le pouvoir mais celui qui la centralise
je serais pas aussi catégorique sur le fait que la presse demande l’aumône
par contre il aurais du se réveiller plus tôt
maintenant comme je l’ai dit dans mon poste précédent google actu et une façon de faire de la pub a google pour pas cher il utilise ses algo il a déjà ces base de donnée rempli des articles
en fessant croire qu’il la fait gratuitement au site
et que ce soi yahoo aussi ou d’autre c’est une façon d’enfermer un peu plus les gens dans leur ecosystem tout google tout yahoo tout microsoft …
et à ce moment là pourquoi sa devrai ne pas se payer
après ce n’est peu être pas pour les bonne raison qu’il râlent
en disant “pas d’argent donnée manger ”
mais c’est mieux qu’il râlent pour les mauvaise raison que de ne pas râler du tout
Le 26/10/2012 à 13h13
parce que une fois que les autre acteur ne serons plus que minoritaire
il feront payer les journaux pour être dans google actu
toujours la même méthode
Le 26/10/2012 à 13h40
Le 26/10/2012 à 14h04
Je trouve ça marrant que par une inouïe coïncidence la presse de tous les états fasse la même chose presque en même temps.
Le 26/10/2012 à 14h08
Le 26/10/2012 à 18h51
Le 26/10/2012 à 21h28
Le 26/10/2012 à 21h35
Le 26/10/2012 à 08h22
Il faut saigner le cochon, on pourra faire du boudin avec son sang.
Le 26/10/2012 à 08h29
Alors qu’il y a tellement d’autres solutions…
Pourquoi ne pas étendre l’assiette du droit a la copie privée pour compenser le manque a gagner des articles papier dupliqués avec un scanner ?
Une bonne étude d’usage bidonnée et c’est plié ?
Ils devraient s’inspirer des autres escrocs…
Sérieux, que Google déréférence ces Clowns et qu’on en parle plus…
Le 26/10/2012 à 08h29
Le 26/10/2012 à 08h38
dans leurs cas c’est plutôt : Tous les chemins mènent à Rome au rhume
" />
Le 26/10/2012 à 08h41
Alleeeez Google, lachez-vous !!! Oubliez de referencer qq’un de ces crevart juste qqs jours, sans rien dire ni menace ni kedal…
Et pis faites ca un vendredi, qu’on puisse se faire l’integrale de la saison le weekend !!
Le 26/10/2012 à 08h46
Ils ont l’exemple de la presse brésilienne. Qu’ils fassent donc comme ceux-là : demander à Google d’arrêter de référencer dans GNews leurs articles. Et qu’on en parle plus.
Le 26/10/2012 à 08h47
" /> PCI sur cet article.
Les éditeurs de presse italiens partent eux aussi en quête d’une taxe sur le référencement.
Les éditeurs de presse italiens partent eux aussi en quête d’une taxe sur les moteurs de recherche.
Pas la peine de la jouer Pujadas quand il démarre le tour de France par le titre “Peut on espérer un tour de France 2013 sans dopage ?”
PS: ceci n’est pas un " />, mais un lecteur lassé du retour de la presse sur cette affaire.
Le 26/10/2012 à 08h53
Quand les photos de Berlusconi dans sa villa ont été prises, avec des filles à poil et des representants d’etat étrangers faisant boum boum, protégés par des hommes en armes, par qui ont elles été publiées ?
PAS par la presse italienne, aux ordres. Ni par la francaise..
mais par El Pays, journal espagnol courageux.
Comment pouvait on le savoir en Italie ?
Par Google uniquement.
Evidemment, cela gène.
tiens, l’espagne ne fait pas partie de la Troika journalistique…
Le 26/10/2012 à 08h59
Le 26/10/2012 à 09h02
Surtout, ils affirment avoir constaté « une captation de la valeur de leurs contenus numériques par les seuls acteurs technologiques (moteurs de recherche en premier lieu) ».
l’ont-il montré?
c’est bien gentil de dire qu’on a constaté des trucs, encore faut-il le chiffrer.
moi je constate que les éditeurs de presse papier en France, Allemagne, Italie veulent pouvoir pouvoir palper du pognon quelle que soit la qualité de leurs articles.
d’autre part, et encore une fois, il est très simple d’éviter cette “captation” par Google:
ils veulent être payés pour être référencés (ce qui est un service rendu par Google), c’est stupide. Google n’acceptera jamais de payer pour référencer des sites, c’est la porte ouverte à toutes les dérives cette idée.
bref, ils peuvent se mettre à 50 s’ils veulent, l’idée restera totalement aberrante.
Le 26/10/2012 à 09h09
J’aimerai savoir pourquoi on ne parle que de Google news ?
Serait ce du chauvinisme anti-américain ?
Perso je vais surhttp://fr.news.yahoo.com/ … c’est du même ordre.
Et je pense qu’il doit y en avoir plein du même genre…
Pourquoi pas Bloomberg, Reuters, etc ?
Le 26/10/2012 à 09h20
Le 26/10/2012 à 09h22
Le 26/10/2012 à 11h27
" /> J’adore les commentaires…
Allez Google: déréférence tous les journaux italiens, allemands et français comme cela on pourra aller sur G News voir de la vraie info " />
Le 26/10/2012 à 11h42
Le 26/10/2012 à 11h46
c’est en faite peu être dés le début que cela et biaisai
(sans vouloir faire l’avocat du diable bon si un peu enfaite)
avec les service de google on a le droit à du presque tout gratuit qui étouffe les autre
qui n’on qu’un des logiciel pour vivre la méthode google et bien rodé
on arrive quelque part on fait du gratuit la ou les autre offre un service payant
tout les autres concurrents son sur le carreaux on fait la lois
ceci et un fait ( exemple les professionnel qui utiliser google maps on dut payer un droit pour le faire comme ça du jour au lendemain sans leur laisser le choix de pouvoir se retourner sur des alternative et bizarrement la on a dit que google (je ne dit pas que leur logiciel ne sont pas bon )
avais raison c’était son service il en fait se qu’il en voulait
la ou on me dit google actu c’est de la charité (pour beaucoup de gens google rend service et a l’internaute et au journaux) je dit surement pas
sa donne des million de vue du logo google tout les jours en plus y a pas de pub sur google ACTU ? a bon ? et le gros logo ? bleu en haut à Gauche c’est quoi ?
si google fais sa c’est surtout avant tout pour avoir encore plus de visibilité
finalement en fessant cela google se fait une campagne de pub gratuite
(je parle de réunir les article )
bizarrement quand on demande des compte (dans le sens ou finalement il utilise le nom de journaux dans son intérêt il se fait de la pub avec ce service le but étant de devenir incontournable et décrasser les services équivalent )
à ce moment la il aurait pu éventuellement demander un accord tacite des éditeur même si il rapporte des vue ( et je suis tout a fait d’ accord avec cela il rapporte des vue au journaux oui c’est vrai mais il se fait une bel pub derrière
et devient par la même un service incontournable pour beaucoup si t’es pas dans google actu t’es mort pour un journal )
alors on me dira c’est donnant donnant sauf que les donnant on rien demander dans un premier temps (oui il on su en profiter c’est vrai )
les déréférencer alors ? la solution magique il n’accepte pas d’être dans
“google actu” (gratuitement) alors on les déférence complétement de google actu & du moteur de recherche bravo on c’est dialoguer c’est quand même la vision de dialogue
à l’américaine
je voulais simplement montrer une vision plus nuancer de la réalité
que le noir et blanc des autres postes
Le 26/10/2012 à 07h55
Quoi de plus normal, les requins sont attirés par l’odeur…
Le 26/10/2012 à 07h56
on ne gagne plus assez de sous, et c’est de la faute de google!
bande de crevards
Le 26/10/2012 à 07h57
concernant la france, reportage sur france info il y a 2 jours il me semble
le gars disait que les journaux n’etait plus rentables depuis le debut des années 70…
meritent des baffes les gestionnaires
Le 26/10/2012 à 08h09
Et pour répondre à ces difficultés communes, les éditeurs italiens, français et allemands sont déterminés à aller dans le même sens. Celui pris justement par nos voisins d’outre-Rhin il y a peu, c’est-à-dire celui de la création d’un droit voisin relatif à l’indexation de leurs contenus réalisée par les moteurs de recherche. « Avec la décision du Gouvernement allemand de porter devant son Parlement le projet de droits voisins, et l’annonce du Gouvernement français d’étudier un dispositif législatif similaire, les éditeurs italiens décident d’ouvrir des démarches équivalentes avec leur propre gouvernement », annoncent les professionnels dans leur communiqué. Les éditeurs italiens et français ont d’ailleurs convenu de « continuer leurs actions de concert », mais aussi de « se coordonner avec leurs collègues allemands ». En somme, ils tentent d’appliquer l’adage selon lequel « l’union fait la force ».
L’union fait la force, c’est la devise Belge, faudra en reparler aux Flamands. " />" />
Il me semble que si ces trois pays se liguent, Google va faire du déréférencement bombing " />" />
Le 26/10/2012 à 08h19
Vivre au crochet des autres n’a jamais rien apporté de bon.
Tout du moins, c’est reculer pour mieux sauter. Voir… Demander sans arrêt de créer des taxes (comme le fait l’industrie culturelle depuis que le premier denier lui à été accordé).
Et réciproquement, rien ne les obligeaient à partager le contenu total de leurs articles.
Ni à mettre gratuitement les articles à dispo sur leurs sites.
Pour le coup, clair que l’on se demandent comment ils comptaient rentrer dans leurs frais (faire payer les articles datent de plus de 7mois ? " /> )