Obama présentera vendredi une réforme de la NSA et de la surveillance
Entre mirage et limite du pouvoir présidentiel
Le 14 janvier 2014 à 11h50
4 min
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Le président américain Barack Obama annoncera vendredi toute une série de mesures concernant le fonctionnement de la NSA ainsi que, plus globalement, de la surveillance exercée par les États-Unis. De nombreux points devraient être abordés, notamment le fonctionnement des services concernés vis-à-vis des pays étrangers. Cependant, le pouvoir du président en la matière est souvent limité et le Congrès sera une étape obligatoire pour une partie des changements amorcés.
Crédits : Adrian Martin, licence Creative Commons
Une série de mesures annoncée vendredi
L’administration Obama fait face à un déluge de plaintes depuis que le scandale des méthodes de surveillance de la NSA a éclaté, à la faveur des documents révélés par Edward Snowden. Non seulement les États-Unis ne sont pas parvenus à récupérer le lanceur d’alertes, toujours réfugié en Russie où il a obtenu l’asile politique, mais ils doivent gérer une situation internationale tendue, notamment à cause d’affaires sensibles telles que l’espionnage des communications sur l’un des téléphones de la chancelière allemande Angela Merkel.
Or, Obama doit présenter vendredi une série de mesures visant à réformer le fonctionnement de la NSA et à revoir des points importants sur la gestion des données étrangères. Il faut rappeler en effet que la section 702 de la loi FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) autorise le pays à stocker et analyser les données de manière libre si elles proviennent d’utilisateurs non américains et qu’elles sont stockées sur des serveurs américains.
Une extension du droit à la vie privée aux étrangers
Parmi les dispositions envisagées, on trouve donc un élargissement de la protection de la vie privée aux utilisateurs étrangers, mais on ne sait pas encore dans quelle mesure. En outre, le fonctionnement de la FISC (Foreign Intelligence Surveillance Court), nécessaire à la validation des requêtes de la NSA sur les données acquises, serait lui aussi revu. Ainsi, un défenseur de la vie privée participerait automatiquement à toutes les décisions, là où aujourd’hui seul l’avis de la NSA est représenté avant que le juge ne prenne sa décision.
Autre aspect important : la collecte des métadonnées téléphoniques au sein du territoire américain fonctionnerait différemment. Il ne serait ainsi plus question d’une aspiration aveugle de la NSA mais d’une collecte basée sur un allongement de la durée de conservation par les opérateurs de téléphonie et autres entreprises privées. La NSA devrait alors effectuer ses demandes au cas par cas en justifiant sa requête.
Le « remède » pourrait être pire que le mal
Mais attention, car la manœuvre pourrait essentiellement être politique : la même surveillance qu’aujourd’hui mais avec une implémentation différente. C’est ce que craint par exemple le journal US News, pour qui la réforme pourrait tout simplement réduire encore davantage le respect de la vie privée sous couvert de mesures conçues pour apaiser. Car l’allongement de la durée de conservation des données par des entreprises privées comporte ses propres risques, notamment l’augmentation du pouvoir de ces mêmes entreprises sur les données personnelles. Un pouvoir qui se retrouverait d’autant plus légitime que ces bases de données deviendraient la seule source d’informations des agences de surveillance.
En outre, une partie des réformes nécessitera une validation du Congrès américain. C’est surtout le cas pour tout ce qui touche au fonctionnement de la NSA ainsi qu’à celui de la FISC. Malheureusement, si la révision de la surveillance est un sujet qui fait consensus chez les républicains et les démocrates, tous ne sont pas d’accord sur la marche à suivre ni sur l’ampleur des travaux. Il est donc possible que les propositions de Barack Obama subissent un revers de la part du corps législatif.
Obama présentera vendredi une réforme de la NSA et de la surveillance
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Une série de mesures annoncée vendredi
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Une extension du droit à la vie privée aux étrangers
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Le « remède » pourrait être pire que le mal
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 14/01/2014 à 13h35
Le 14/01/2014 à 13h38
Le 14/01/2014 à 13h39
Une extension du droit à la vie privée aux étrangers
Assez comique ce sous titre " />
Le 14/01/2014 à 13h47
Le 14/01/2014 à 14h18
Le 14/01/2014 à 14h31
au cas par cas en justifiant sa requête.
Objet : Hey, tu m’envoies les logs ?
Justification : Comme la semaine dernière.
Le 14/01/2014 à 14h38
Le 14/01/2014 à 14h43
Le 14/01/2014 à 15h00
Le 14/01/2014 à 15h00
Le 14/01/2014 à 15h03
Le 14/01/2014 à 15h16
Le 14/01/2014 à 15h36
Rien ne changera ! Ils ont ça dans le sang, ces vicieux !
Le 14/01/2014 à 15h44
“On ne nous y reprendra plus, promis juré! Si je mens, je mange les desserts !”
“Regardez, un petit coup de peinture et c’est comme neuf.”
Le 14/01/2014 à 16h15
Le 14/01/2014 à 16h16
Le 14/01/2014 à 12h12
Quand on lit qu’Obama proposerait d’exclure les courriels des dirigeants (Merkel, Rousseff, …) pour protéger la vie privée, on se dit que les USA s’éloigne de l’université des droits de l’Homme dont il s’annonce pourtant défenseur.
Obama a aussi prévu des mesures pour que les 5 fives améliore leur pratique ??
Car si dans le meilleur des cas, la NSA, FBI & Co se réformaient selon nos souhaits il faudra aussi que les pays du Commonwealth le fassent aussi (la France aussi d’ailleurs).
Bref, cela sûrement apaiser quelques craintes des habitants US mais de là à rassurer le reste du globe qui sont les principaux clients du Cloud US ….
Le 14/01/2014 à 17h13
Le 14/01/2014 à 17h26
Le 14/01/2014 à 17h49
Le 14/01/2014 à 19h29
Le 15/01/2014 à 00h51
Au jour d’aujourd’hui dès qu’un politicien l’ouvre ( et en particulier ceux américains) ma réaction est automatique :“Tout ce qu’il dit c’est des salades, rien ne va changer donc je crois pas un mot de ce que dit le mec”.
Apparemment ma réaction est là pour durer. " />
Le 15/01/2014 à 02h50
Le 15/01/2014 à 02h59
Le 15/01/2014 à 09h30
Obama doit présenter vendredi une série de mesures visant à réformer le fonctionnement de la NSA
J’y crois autant qu’aux poursuites envers les politiciens mafieux et/ou pédophiles Français…
Le 15/01/2014 à 10h01
Le 15/01/2014 à 11h55
je distingue la vie privée, les données personnelles notre identité et la vie professionnelle
Vie privée tout ce qui touche a nos gouts nos choix personnelles nos achats nos convictions notre conscience nos croyances notre intimité
données personnelles: les photos tel sms contacts nos documents et notre identité (nom prenom cb adresse mot de passe etc)
vie professionelle : usage professionelle
Il faut proteger nos données bien sur et aussi notre vie privée.
pour proteger les données ; il semble que google soit un choix assez sérieux si onveut profiter de services en ligne mais a mon avis la meilleure solution est de stockers ses données chez soi et les garder pour soi.
ca veut dire qu’il faut un disque dur evidemment.
Ca veut dire aussi qu’il faut eviter de partager ses données et ses informations a qui que ce soit.Mais apres tout dépend ce qu’on partage et comment on le partage.
Et si cela doit rester secret ou pas.
Pour ma part je crois que a part les documents confidentielles, la cb , l’adresse; le reste n’a pas une réelle importance fondamentale a condition bien sur de prendre ses précautions a tout ce qui touche a notre vie privée et notre vie familiale etc….
c’est sur quand en partageant des informations librement on prend des risques , on s’expose. mais c’est en bien ou en mal.
Mais bon faut pas etre complétement parano non plus et surtout naifs.
si on veut prnedre le moins de risques possibles sur la toile c’est de rester anonyme , ou disons de dissimuler son identité sous un pseudoanonymat. bien sur pour un usage professionnel, c’est impossible a moins de carrément prendre un surnom, ce qui est tres rare.
A partir de la il faut veiller a sa vie privée en prenant soin
de cacher son identité
et de ne pas laisser de traces.
pour le surf et les recherches , éviter de s’inscrire sur un quelconque moteur de recherche.
faire attention aux sites avec des publicités.
pour youtube, eviter de s inscrire ou alors creer un compte sous pseudonyme.
tous les services google/ microsoft: achat marchand etc
c’est plus compliqué: car forcément ils auront acces a notre identité et notre cb.
C’est la meme chose quand on créée un compte amazon sauf que bien sur google et microsoft sauvegarde des données perso notre identité
ce qui n’est pas tres grave si on prend des précautions mais aussi notre vie privée avec notre identité.
or l’identité c’est bien ce qu’il nous faut préserver sur la toile
par conséquent:
grace a un compte sous pseudonyme , on utilise les services google (pas gogole) ou microsoft gratuits a partir d’un compte sous pseudonyme en partageant ses données personnelles mais en cachant son identtié. ca veut dire : faire des achats par exemple sans cb mais avec des bons afin de sauver son identité
Ce compte servira a partager ses données par exemple sous un autre identité
un compte anonyme pour s’inscrire sur des sites quelconque
on fera des recherches sous navigateur sans inscription au préalable
afin de sauver sa vie privée.
on creera un compte professionnelle sur une adresse quelconque (autres que google ou microsoft dans lequel on partage son identité. cad son nom adresse etc.
Qui nou servira a partager notre vraie identité
Je resume:
quatre comptes
compte professionnelle avec sa vraie identité : nom prenom etc
qu’on peut relier au
compte personnelles avec sa vraie identité pour les sites marchands et les reseaux sociaux. nom prenom etc
compte smartphone pseudonyme google microsoft pour les services gratuits et pour le partage des données personnelles avec une fausse identité.
compte surfing desktop anonyme pour la vie privée.
et si on est parano et bien on se déconnecte de internet et de pci c’est préférable.
car tout ce qui touche a l’internet et au service en ligne est dangereux de toute facon pour la vie privée.
Le 15/01/2014 à 12h34
Le 15/01/2014 à 12h38
Le 15/01/2014 à 12h39
Il y a deux exces a mon avis: l’idée qu’ils savent ce que tu lis et qui pourrait etre retenu contre toi, c’est pas bien grave mais cela peut se retourner contre toi pour une raison ou une autre et l’idée qu’ils savent tout ce que tu lis ce qui est une atteinte a la vie privée.
evidemment le reproche est le meme pour les autres services qui sauvegardent tes recherches mais la non plus, pas de réaction
Le 20/01/2014 à 14h41
Et alors, par de CR de PCI après ça?
Ou c’est encore en cours de rédaction?
Le 14/01/2014 à 12h17
Le 14/01/2014 à 12h20
Ainsi, un défenseur de la vie privée participerait automatiquement à toutes les décisions, là où aujourd’hui seul l’avis de la NSA est représenté avant que le juge ne prenne sa décision.
Mais la vie privée n’existe plus, c’est le boss de Google qui l’affirme " />
Il ne serait ainsi plus question d’une aspiration aveugle de la NSA mais d’une collecte basée sur un allongement de la durée de conservation par les opérateurs de téléphonie et autres entreprises privées.
C’est merveilleux, ça serait donc pire qu’aujourd’hui " />
Le 14/01/2014 à 12h22
Le 14/01/2014 à 12h24
Le 14/01/2014 à 12h29
La reforme en 3 points:
" />
Le 14/01/2014 à 12h42
DON’T TRUST THEM.
Le 14/01/2014 à 12h48
tout ça se résume à “aie confiance !” pour moi.
Le 14/01/2014 à 12h52
Le 14/01/2014 à 12h54
Le 14/01/2014 à 13h04
Le 14/01/2014 à 13h05
Sur public senat je suis tombé sur une émission intéressante : http://www.publicsenat.fr/vod/le-debat/faut-il-contoler-internet-/142654
Le 14/01/2014 à 13h09
De toute façon PERSONNE ne peut vérifier, et ils le savent très bien.
On est donc en face de pure politique politicienne manipulatrice.
Le 14/01/2014 à 13h24
Obama: “je vais fermer Guantánamo” " />
Obama: “je vais réformer la NSA” " />
" />
Le 14/01/2014 à 13h28
Le 14/01/2014 à 13h29
Que la NSA justifie sa requête, rien de plus normal.
Par contre, l’allongement de la durée de rétention des informations personnelles, je vois pas trop l’intérêt. Ils ont besoin de combien d’années de données pour détecter les terroristes ?
Si l’enfumage se confirme, ce sera une raison de plus de ne plus utiliser de services US.
Le 14/01/2014 à 13h31