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Loi Numérique : pas de recours « prioritaire » aux logiciels libres pour l’administration

L'encourage aux dents

Loi Numérique : pas de recours « prioritaire » aux logiciels libres pour l’administration

Le 04 juillet 2016 à 07h30

En dépit des avis émis par les participants à la consultation sur l'avant-projet de loi Numérique, le législateur n’a pas souhaité imposer aux administrations de recourir « en priorité » aux logiciels libres. Les fonctionnaires devront simplement s’en tenir à un vague « encouragement ».

La commission mixte paritaire chargée de trouver un compromis sur le projet de loi Numérique a abouti mercredi 29 juin à un accord qui ne surprendra personne : les administrations – au sens large (l’État, les collectivités territoriales, les personnes privées chargées d’une mission de service public...) – seront dorénavant tenues d’ « encourag[er] l'utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l'achat ou de l'utilisation, de tout ou partie, de [leurs] systèmes d'information ». C’est à la fois ce qu’avaient souhaité les députés et sénateurs, au terme de débats parfois mouvementés.

L’April critique une simple « déclaration de bonnes intentions »

Sauf qu’il est bien difficile de jauger sur un plan juridique comment doit se manifester un « encouragement »... D’où la déception de l’Association de promotion du logiciel libre (April) : « Cette disposition souffre d'un manque flagrant de portée politique, est dénuée de toute portée contraignante et n'est assurément pas à la hauteur des enjeux, regrette l’organisation dans un communiqué. Seule une réelle priorité au logiciel libre dans le secteur public [aurait été] à même de garantir l'indépendance technologique des administrations et leur souveraineté numérique. » Si le législateur avait accordé la « priorité » aux logiciels libres, on devine en effet que les administrations auraient dû privilégier de telles solutions en cas d’équivalence avec des logiciels propriétaires.

Une réforme aussi poussée suscitait toutefois de vives inquiétudes de la part de certains professionnels du secteur. Le gouvernement y était également défavorable. « Inscrire dans la loi un principe à caractère général, et donc forcément abstrait, visant à favoriser les logiciels libres – qui ne sont pas une caractéristique technique – par rapport à d'autres solutions, pourrait contrevenir [aux principes constitutionnels de liberté d’accès à la commande publique et d’égalité de traitement des candidats] et sans doute aussi au droit européen, notamment au principe de libre circulation des services » nous avait ainsi expliqué Axelle Lemaire (voir notre interview).

Souveraineté numérique et transition vers l'IPV6

En complément, le texte de la commission mixte paritaire demande aux administrations de « veille[r] à préserver la maîtrise, la pérennité et l'indépendance de leurs systèmes d'information » – comme avait souhaité le préciser le Sénat. Là aussi, la portée normative de ces dispositions risque d’être limitée...

Enfin, on notera l’introduction d’une petite surprise : les services de l’État devront encourager « la migration de l'ensemble des composants de [leurs] systèmes d'information vers le protocole IPV6, sous réserve de leur compatibilité, à compter du 1er janvier 2018 ». Cette mesure, qui n’avait été débattue ni à l’Assemblée nationale, ni au Sénat, est directement liée à l’article 20 bis A du projet de loi Numérique, en vertu duquel tout terminal vendu ou loué en France à partir du 1er janvier 2018 devra être compatible avec la norme IPv6. L’objectif ? Faire face à la pénurie d'adresses IPv4, qui se fait de plus en plus ressentir (voir notre article).

Une casserole pour le gouvernement Valls ?

Le compromis trouvé par le législateur sur l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts pourrait rester comme « le » point noir du projet de loi Numérique, tant les responsables politiques étaient attendus sur ce dossier. On se souvient en effet que les participants à la consultation en ligne organisée par le gouvernement avaient massivement réclamé une priorisation au sein de l’administration (deuxième et troisième demandes les plus importantes, après la reconnaissance du e-sport).

L’Observatoire des libertés et du numérique, qui compte parmi ses rangs la Ligue des droits de l’Homme ou La Quadrature du Net, a ainsi dénoncé il y a peu « l'hypocrisie du processus général utilisé pour l'élaboration de cette loi : consulter les citoyens, leur proposer d'amender et d'améliorer un texte, de le commenter, mais sans prendre en compte ces remarques et refuser finalement de réintégrer les propositions sur les Communs [par exemple, ndlr], massivement soutenues ». Certains auront néanmoins remarqué que les contributions laissées par les internautes ont permis aux parlementaires de porter avec davantage de légitimité certains amendements – notamment sur le logiciel libre. Chacun sera ensuite libre d'en juger les effets.

Avant de pouvoir être promulgué, le projet de loi Numérique devra faire l’objet d’un dernier vote solennel à l’Assemblée nationale, le 20 juillet, puis au Sénat, probablement aux alentours de la mi-septembre.

Commentaires (59)

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Zappi a écrit :



Je bosse dans une ESN pour le compte de l’administration. Nous utilisions  un soft libre pour le ticketing.

Rapide simple efficace. Un jour le logiciel a été remplacé par un truc proprio bien chère, usine à gaz, lent et pas du tout ergonomique.



Exemple typique de petit arrengement entre “amis” au détriment du bon sens et de l’argent publique.





Sans jugé le cas que tu cite. C’est oublié les points suivant lors du changement d’une solution pour une autre (libre -> libre, propri -> libre, proprio -> proprio ou libre -> proprio).

1° que parfois, le problème viens parfois d’utilisateur qui ne veulent pas du changement ou ne sont pas formé à la nouvel solution.

2° que pour différentes contraintes, on proposera une version bridée (ou béta) de la solution et non iso-fonctionnel.

3° que le gain le plus notable se trouve en amont ou en aval de soi.



Pour moi du moment que la solution (proprio ou libre) propose un format d’échange sur un protocole ouvert cela me va.


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Il y a eu une consultation, il y a eu des décisions, le processus démocratique a été parfaitement respecté, une fois de plus une minorité d’intégristes (barbus comme par hasard) veut imposer sa vision archaïque à nos acteurs économiques. Il faut vraiment du courage pour arriver à diriger ce pays de conservateurs réactionnaires. <img data-src=" />

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wpayen a écrit :



C’est parfait, je suis sûr que la faim dans le monde et le paludisme vont reculer grâce à toi.





T’as un problème de colère ou de mépris à régler mon gars. Faudrait songer à changer un truc dans ta vie, c’est pas bon d’être tendu comme un slip. Je dis juste qu’en tant que pro, je peux me passer d’un truc qui me paraissait obligatoire. Et sinon oui, j’essaie de faire en sorte que mon empreinte sur le monde soit la moins destructrice possible au quotidien (sur du concret, pas des trucs de logiciels à la noix).&nbsp;

J’espère au moins que rager un coup sur moi t’a fait du bien et illumine ta journée.&nbsp;<img data-src=" />


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absolument. Et &nbsp;quand la secu réponds a mes question sur mon dossier santé depuis son téléphone android perso, je n’en suis pas jouasse !

Car j’estime que l’état ME/NOUS doit protection. c’est pas en mettant du libre que ça ira dans le bon sens même si je suis d’accord que l’utilisation de “propriétaire” privé mondialiste n’est pas meilleur….

La gestion de l’état et des administrés doit se faire a partir de logiciels propriétaires ET étatiques, uniques et non divulgués. Les codes devraient être aussi protégés que les planches a billet &nbsp;!



Tout le contraire du libre donc… (qui est la pire fumisterie qui existe ces 20 dernières années)

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gvaudan a écrit :



absolument. Et  quand la secu réponds a mes question sur mon dossier santé depuis son téléphone android perso, je n’en suis pas jouasse !

Car j’estime que l’état ME/NOUS doit protection. c’est pas en mettant du libre que ça ira dans le bon sens même si je suis d’accord que l’utilisation de “propriétaire” privé mondialiste n’est pas meilleur….

La gestion de l’état et des administrés doit se faire a partir de logiciels propriétaires ET étatiques, uniques et non divulgués. Les codes devraient être aussi protégés que les planches a billet  !



Tout le contraire du libre donc… (qui est la pire fumisterie qui existe ces 20 dernières années)





<img data-src=" />



Mais trop gros là <img data-src=" />


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wpayen a écrit :



C’est de la faute des étrangers tout ça.

Alors qu’en 40 avec du libre, ça allait beaucoup mieux.<img data-src=" />





Je vois pas le rapport avec la choucroute.&nbsp;


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DownThemAll a écrit :



Je suis tout à fait d’accord.



Certains ici crient aux arrangements officieux, mais oublient que dans bien des cas les solutions libres ne sont juste pas retenues car peu ergonomiques, peu ou pas de support technique, ou simplement nécessiteraient de former le personnel qui n’est pas habitué.









voila

Notez : selon les cas de figure, les logiciels en question etc



parfois le “libre” coute outrageusement plus cher qu’un logiciel payant. Ceci à cause des informatiens à payer pour faire fonctionner le bouzin (j’ai dis “parfois”)



Exemple concret : un utilisateur a tout son historique, ou des macros VBA ou que sais je encore, sous XLS

On passe en Open office, et la, pas de bol, ca marche plus. L’utilisateur va lancer un appel d’offre pour que ca remarche, donc payer un prestataire pour ca. A ~ 500 euros / jour. A comparer au prix d’une licence :)



Alors oui, je parle “d’un” user alors qu’on gagne X prix de licences, et que peut être que même en payant ce dev, on est gagnant sur le plan financier. Et peut etre qu’on mettra 3 ou 5 ans à rattraper le prix mais qu’ensuite on sera gagnant quand meme.



Sauf qu’en général ce type de travaux ne sont pas pris en compte dans les études pour remplacer un logiciel.



Donc juste : “libre” ne veut pas dire forcément “moins cher”, y a pas mal de paramètres à prendre en compte. Ceux qui bossent pour des ministères ont peut etre déja vu ca (j’ai eu le cas avec l’armée)


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garn a écrit :



parfois le “libre” coute outrageusement plus cher qu’un logiciel payant. Ceci à cause des informatiens à payer pour faire fonctionner le bouzin (j’ai dis “parfois”)





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Rien a voir avec le libre ca… ce sont des couts de migrations suite à l’enfermement dans une techno non portable.

Le passage de MSOffice vers une autre suite proprio aurait le même problème.

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Oui bien sur

Pas tout a fait “rien a voir”, je signalais simplement cet état de fait pour éviter l’analogie rapide de “libre = ca coute rien”. En fait non, ca a un cout, aussi, dans le monde du travail

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J’insiste : ca n’a rien a voir.

Tu opposes les coût de migration avec les coûts de licence qui n’ont rien à voir.

Il est toujours plus facile et moins cher de ne rien faire que de migrer.



Tu pourrais à un moment avoir à comparer le prix d’un upgrade général (les licences MSO pour toute ta boite) par rapport au prix de migration.



Et même là, le coté “libre” n’aurait pas d’impact à court terme dans ces 2 prix.

Faudrait juste ne pas oublier de la comparaison les avantages/inconvénients à plus long terme…

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garn a écrit :



Oui bien sur

Pas tout a fait “rien a voir”, je signalais simplement cet état de fait pour éviter l’analogie rapide de “libre = ca coute rien”. En fait non, ca a un cout, aussi, dans le monde du travail







Tu pourrais donner des exemples spécifiques au fait de passer à une solution libre ? C’est un peu gonflé de sous entendre que les couts de migration sont une spécificité du logiciel libre. À partir du moment ou tu as des professionnels qui interviennent pour toi, c’est payant, que ce soit du libre ou pas, il y a des gens qui croient que par ce que c’est libre des elfes vont passer gratos chez eux leur faire les installations et mettre la photo de leurs gamins en fond d’écran ?


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TaigaIV a écrit :



Tu pourrais donner des exemples spécifiques au fait de passer à une solution libre ? C’est un peu gonflé de sous entendre que les couts de migration sont une spécificité du logiciel libre. À partir du moment ou tu as des professionnels qui interviennent pour toi, c’est payant, que ce soit du libre ou pas, il y a des gens qui croient que par ce que c’est libre des elfes vont passer gratos chez eux leur faire les installations et mettre la photo de leurs gamins en fond d’écran ?





Même les syriens savent que la solution libre implique des coûts de migration…


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ActionFighter a écrit :



Même les syriens savent que la solution libre implique des coûts de migration…





Qui serait beaucoup moins élevé si ils sciaient au moins un tout petit peu pour se faire des barques, mais bon je ne vais pas critiquer des cultures différentes.


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TaigaIV a écrit :



C’est un peu gonflé de sous entendre que les couts de migration sont une spécificité du logiciel libre.







Ah bon j’ai dis ca, vraiment?

Relis voir :)



Et, hop, de 3 ! Cette fois, comme on entre sur le sacro sujet du “libre”, les ardents défenseurs vont se faire une joie de déchiqueter ceux qui oseraient mettre en doute leur parole <img data-src=" />







Seazor a écrit :



J’insiste : ca n’a rien a voir.

Tu opposes les coût de migration avec les coûts de licence qui n’ont rien à voir.

Il est toujours plus facile et moins cher de ne rien faire que de migrer.



Tu pourrais à un moment avoir à comparer le prix d’un upgrade général (les licences MSO pour toute ta boite) par rapport au prix de migration.



Et même là, le coté “libre” n’aurait pas d’impact à court terme dans ces 2 prix.

Faudrait juste ne pas oublier de la comparaison les avantages/inconvénients à plus long terme…







J’oppose rien du tout, c’est une étude, un ensemble de cout : comme tu le fais remarquer et comme je l’ai écrit noir sur blanc, l’ensemble des licences est bel et bien à prendre en compte en sus du cout de migration pour savoir si ce sera rentable ou non (et la je ne parle que de l’étude préliminaire, pas de ce que ca va entrainer chez les utilisateurs)



Dans un cas tu payes la licence, dans l’autre non, parfois ca sera une réelle économie directe, parfois il faudra attendre pour rentabiliser, parfois le projet va foirer. La c’est le chef de projet qui parle, mais il semblerait que le mot “parfois” soit absent et qu’il faille absolument émettre des vérités absolues



Ce qui est sur c’est que mettre en place le libr c’est bien mais progressivement, et si possible sur de nouveaux projets. Conclusion par rapport à l’article : c’est pas si idiot que ca de ne pas “imposer” le recours au libre, de mon point de vue



(allez y, lapidez moi, j’ai osé prononcer les paroles impies) <img data-src=" />


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TaigaIV a écrit :



Qui serait beaucoup moins élevé si ils sciaient au moins un tout petit peu pour se faire des barques, mais bon je ne vais pas critiquer des cultures différentes.





Ils doivent juger qu’ils en ont assez sciés dans la vie.



Et puis, si on peut se faire un peu de sou en leur proposant des prestations de migration<img data-src=" />


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garn a écrit :



J’oppose rien du tout, c’est une étude, un ensemble de cout : comme tu le fais remarquer et comme je l’ai écrit noir sur blanc, l’ensemble des licences est bel et bien à prendre en compte en sus du cout de migration pour savoir si ce sera rentable ou non (et la je ne parle que de l’étude préliminaire, pas de ce que ca va entrainer chez les utilisateurs)



Dans un cas tu payes la licence, dans l’autre non, parfois ca sera une réelle économie directe, parfois il faudra attendre pour rentabiliser, parfois le projet va foirer. La c’est le chef de projet qui parle, mais il semblerait que le mot “parfois” soit absent et qu’il faille absolument émettre des vérités absolues



Ce qui est sur c’est que mettre en place le libr c’est bien mais progressivement, et si possible sur de nouveaux projets. Conclusion par rapport à l’article : c’est pas si idiot que ca de ne pas “imposer” le recours au libre, de mon point de vue



(allez y, lapidez moi, j’ai osé prononcer les paroles impies) <img data-src=" />





Comme déjà dit par d’autres, le problème que tu évoques ne se pose pas spécifiquement pour une migration proprio-&gt;libre, mais pour toutes les migrations y compris outil proprio -&gt; autre outil proprio.


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garn a écrit :



Ah bon j’ai dis ca, vraiment?

Relis voir :)







Tu ne connais pas le sens de l’expression sous entendre ? Pour ce qui est de relire, j’ai eu du mal à passer le moment ou tu remplaçais logiciel propriétaire par logiciel payant, je vais relire il doit y avoir d’autres pépites.







garn a écrit :



Et, hop, de 3 ! Cette fois, comme on entre sur le sacro sujet du “libre”, les ardents défenseurs vont se faire une joie de déchiqueter ceux qui oseraient mettre en doute leur parole <img data-src=" />





Dit il par ce qu’on remet en cause ses amalgames à deux balles. Tu n’as pas mis bien longtemps pour arriver à court “d’argument”.







garn a écrit :



J’oppose rien du tout, c’est une étude, un ensemble de cout : comme tu le fais remarquer et comme je l’ai écrit noir sur blanc, l’ensemble des licences est bel et bien à prendre en compte en sus du cout de migration pour savoir si ce sera rentable ou non (et la je ne parle que de l’étude préliminaire, pas de ce que ca va entrainer chez les utilisateurs)





De quel étude parles tu ? Tu as juste donné un exemple tout bidon. Si tu as un truc un peu sérieux faut pas hésiter.







garn a écrit :



Dans un cas tu payes la licence, dans l’autre non, parfois ca sera une réelle économie directe, parfois il faudra attendre pour rentabiliser, parfois le projet va foirer. La c’est le chef de projet qui parle, mais il semblerait que le mot “parfois” soit absent et qu’il faille absolument émettre des vérités absolues





Parfois JCVD fait des commentaires sur NXI. <img data-src=" />







garn a écrit :



Ce qui est sur c’est que mettre en place le libr c’est bien mais progressivement, et si possible sur de nouveaux projets. Conclusion par rapport à l’article : c’est pas si idiot que ca de ne pas “imposer” le recours au libre, de mon point de vue





Toi qui semble être un spécialiste de la nuance, pourrais tu m’expliquer comment “prioritaire” est devenu “imposer” ?







garn a écrit :



(allez y, lapidez moi, j’ai osé prononcer les paroles impies) <img data-src=" />





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ActionFighter a écrit :



Ils doivent juger qu’ils en ont assez sciés dans la vie.





C’est malin ça, je suis certains qu’en plus tu te trouves drôle (et hélas tu n’as pas tout à fait tord).







ActionFighter a écrit :



Et puis, si on peut se faire un peu de sou en leur proposant des prestations de migration<img data-src=" />





Écoutes, ce n’est pas de notre faute si nous n’avons pas de pétrole.


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Absolument, encore une fois :)



Mais, arrêtez moi si je me trompe, je n’ai jamais prétendu le contraire? J’ai juste, au passage, innocemment, souligné qu’effectivement une migration avait un cout, y compris pour le libre



Est ce faux? Attention, y a un piège et des mots soulignants une notion de nuance. Est ce que ca sera suffisant? <img data-src=" />





C’est pas faute d’avoir précisé “parfois” dans mon premier message aussi.

C’est pourtant assez large comme tournure de phrase. Sauf que dès que ca concerne… Disons certains sujets… on a beau prendre les précautions qu’on veut, ca sera jamais suffisant. Si vous voulez que je cite la totalité des cas de figure à chaque fois, ca risque de prendre un poil de temps <img data-src=" />


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Disons que quand on te lit plus haut, on y trouve facilement un sous-entendu style

“Aller vers le libre, ca coute a cause de la migration”

bien plus que

“Changer de techno, ca coute a cause de la migration”



Ce qui fausse le reste de ton discours.



On ne va pas te lapider pour autant (enfin, moi en tout cas). Disons juste qu’on entend tellement de conneries pour justifier des trucs bidons autour de ce sujet que beaucoup sont devenus chatouilleux. <img data-src=" />

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très cher, en passant sur les trolls, pour ta dernière demande





le législateur n’a pas souhaité imposer aux administrations de recourir « en priorité » aux logiciels libres.



oserais je rappeler que le commentaire vient d’un article plus haut, et que le terme “imposer” est cité noir sur blanc?





Sinon, “de quelle étude parles tu”, je parle du fonctionnement d’un projet. Je prêche surement dans le vide, mais pas grave. Quand tu veux migrer, modifier le fonctionnement de ton SI, tu fais quoi? Hop, on débranche les serveurs et on change? Ou tu lances ce qu’on appelle une “étude”, dans le langage professionnel, terme que j’ai donc utilisé, non pour citer une étude qui existerait - sur laquelle j’aurais donné un lien le cas échéant - mais bien un terme générique dans le cadre de la gestion d’un projet informatique ?



Le problème c’est qu’en défendant ton sujet, sachant qu”en plus dans l’immense majorité des cas vous avez raison, vous sautez à la gorge des gens qui osent partager leur expérience professionnelle. Alors ton exemple concret, non, parceque je ne me mettrais pas en danger pour un troll : citer exactement mon ancien client, ou ceux de mes collègues, je vais éviter. tu ne me crois pas, c’est pas concret pour toi? Tant mieux ! J’en dormirais pas moins bien cette nuit



Si j’avais su j’aurais carrément vraiment trollé, ca aurait été mérité au moins <img data-src=" />


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TaigaIV a écrit :



C’est malin ça, je suis certains qu’en plus tu te trouves drôle (et hélas tu n’as pas tout à fait tord).





Elle est courante et pourtant, elle marche toujours <img data-src=" />







TaigaIV a écrit :



Écoutes, ce n’est pas de notre faute si nous n’avons pas de pétrole.





Encore la faute des barbus…







garn a écrit :



Absolument, encore une fois :)



Mais, arrêtez moi si je me trompe, je n’ai jamais prétendu le contraire? J’ai juste, au passage, innocemment, souligné qu’effectivement une migration avait un cout, y compris pour le libre



Est ce faux? Attention, y a un piège et des mots soulignants une notion de nuance. Est ce que ca sera suffisant? <img data-src=" />





C’est pas faute d’avoir précisé “parfois” dans mon premier message aussi.

C’est pourtant assez large comme tournure de phrase. Sauf que dès que ca concerne… Disons certains sujets… on a beau prendre les précautions qu’on veut, ca sera jamais suffisant. Si vous voulez que je cite la totalité des cas de figure à chaque fois, ca risque de prendre un poil de temps <img data-src=" />





Du coup, “parfois”, c’est un joker avec lequel on peut écrire tout et n’importe quoi sous prétexte que de toute façon il y plein d’autres cas de figure <img data-src=" />



Parce que si c’est pour dire qu’une migration implique des coûts de migration, il y avait plus simple et moins ambigu comme tournure <img data-src=" />


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Seazor a écrit :



Disons que quand on te lit plus haut, on y trouve facilement un sous-entendu style

“Aller vers le libre, ca coute a cause de la migration”

bien plus que

“Changer de techno, ca coute a cause de la migration”



Ce qui fausse le reste de ton discours.



On ne va pas te lapider pour autant (enfin, moi en tout cas). Disons juste qu’on entend tellement de conneries pour justifier des trucs bidons autour de ce sujet que beaucoup sont devenus chatouilleux. <img data-src=" />







Honnetement ca n’était absolument pas le cas : moi j’y vois pas ca dans mon discours mais c’était “mon” discours, il est donc tout a fait possible que par inadvertance c’est ce qui ai été compris par la majorité, et dans ce cas, je me dois de corriger



Problème? Vous ne laissez pas le temps de corriger, ca part directe dans l’agressivité et les contre argument quand il n’y a rien à argumenter



Comme tu le dis (merci, ca fait plaisir de discuter avec quelqu’un qui écoute) y a des sujets chatouilleux. Je pensais avoir pris les précautions nécessaires par l’emploi du vocabulaire adéquat, à priori ca n’était pas le cas, désolé :)



Donc non, évidemment, comme répété et archi répété, c’est bien la migration qui coute, qu’elle soit due au libre (grace auquel on économise d’autres facteurs) ou autre chose


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ActionFighter a écrit :



Du coup, “parfois”, c’est un joker avec lequel on peut écrire tout et n’importe quoi sous prétexte que de toute façon il y plein d’autres cas de figure <img data-src=" />



Parce que si c’est pour dire qu’une migration implique des coûts de migration, il y avait plus simple et moins ambigu comme tournure <img data-src=" />







ben euh désolé mais vous voyez le mal partout sérieux <img data-src=" />



Comme c’était un sujet sur le libre, j’ai pas cru bon d’aller plus loin… grossière erreur à priori <img data-src=" />


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garn a écrit :



Problème? Vous ne laissez pas le temps de corriger, ca part directe dans l’agressivité et les contre argument quand il n’y a rien à argumenter





Le libre fait partie des sujets à trolls pour lequel les intérêts, y compris personnels de la part de personnes travaillant dans l’édition, font que des contre-vérités et des discours idéologiques surgissent assez vite, ce qui rend les gens assez tatillon sur le vocabulaire et l’argumentation.



Il ne faut pas y voir de l’agressivité, mais plutôt de la rigueur <img data-src=" />


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garn a écrit :



très cher, en passant sur les trolls, pour ta dernière demande







blabla.







garn a écrit :



oserais je rappeler que le commentaire vient d’un article plus haut, et que le terme “imposer” est cité noir sur blanc?





Tu ferais mieux de lire les phrases jusqu’au bout <img data-src=" />







garn a écrit :



Sinon, “de quelle étude parles tu”, je parle du fonctionnement d’un projet. Je prêche surement dans le vide, mais pas grave. Quand tu veux migrer, modifier le fonctionnement de ton SI, tu fais quoi? Hop, on débranche les serveurs et on change? Ou tu lances ce qu’on appelle une “étude”, dans le langage professionnel, terme que j’ai donc utilisé, non pour citer une étude qui existerait - sur laquelle j’aurais donné un lien le cas échéant - mais bien un terme générique dans le cadre de la gestion d’un projet informatique ?





En gros tu n’as comme argument que du vent et des hypothèses fumeuses. C’est amusant de lire ta réponse en se rappelant que tu as abordé le problème en parlant d’utilisateur et de macro VBA.









garn a écrit :



Le problème c’est qu’en défendant ton sujet, sachant qu”en plus dans l’immense majorité des cas vous avez raison, vous sautez à la gorge des gens qui osent partager leur expérience professionnelle. Alors ton exemple concret, non, parceque je ne me mettrais pas en danger pour un troll : citer exactement mon ancien client, ou ceux de mes collègues, je vais éviter. tu ne me crois pas, c’est pas concret pour toi? Tant mieux ! J’en dormirais pas moins bien cette nuit





En gros on fait le tour, d’un gars avec des macros VBA et un client secret, qui sont censé justifier que tu transformes coût de migration en coût du libre. Ce qui ne va pas dans ton discours, ce n’est pas que tu t’attaques au libre, c’est que tu le fais n’importe comment. Si au moins tu pouvais donner un début de quelque chose spécifique au libre ça passerait, la c’est juste gratuit et sans intérêt.







garn a écrit :



Si j’avais su j’aurais carrément vraiment trollé, ca aurait été mérité au moins <img data-src=" />





Ha par ce que tu étais vraiment sérieux ?


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Très franchement, je suis retourné lire ton 1er commentaire (#31) et je te confirme avoir entendu exactement le même discours comme argumentaire un paquet de fois avec comme sous-entendu la conclusion “ca vaut (quasi) jamais le coup”.



Désolé mais entre les mauvaises tournures de phrases et les convaincus bidons, il est parfois difficile de faire la différence.

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ActionFighter a écrit :



Le libre fait partie des sujets à trolls pour lequel les intérêts, y compris personnels de la part de personnes travaillant dans l’édition, font que des contre-vérités et des discours idéologiques surgissent assez vite, ce qui rend les gens assez tatillon sur le vocabulaire et l’argumentation.



Il ne faut pas y voir de l’agressivité, mais plutôt de la rigueur <img data-src=" />







Ca, je concois, désolé pour mon manque de rigueur dans ce cas :)



Pas désolé pour le sujet qui du coup, bien que mal exprimé, reste une vérité <img data-src=" />







Seazor a écrit :



Très franchement, je suis retourné lire ton 1er commentaire (#31) et je te confirme avoir entendu exactement le même discours comme argumentaire un paquet de fois avec comme sous-entendu la conclusion “ca vaut (quasi) jamais le coup”.



Désolé mais entre les mauvaises tournures de phrases et les convaincus bidons, il est parfois difficile de faire la différence.







ouaip ben désolé aussi, je pensais vraiment pas

Pour moi “parfois”, voulait absolument pas dire “ca vaut jamais le coup” mais bien “attention, c’est à étudier”

y a pas de vérité absolue, faut juste prendre en compte tous les paramètres


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Comme quoi avec tes deux collègues on est arrivé à un accord en comprenant qu’il y avait quiproquo mais toi tu continues à troll dans ton coin. T’as même pas du lire nos messages, trop occupé a essayer de me citer



Bah, continues bien hein <img data-src=" />

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garn a écrit :



Comme quoi avec tes deux collègues on est arrivé à un accord en comprenant qu’il y avait quiproquo mais toi tu continues à troll dans ton coin. T’as même pas du lire nos messages, trop occupé a essayer de me citer



Bah, continues bien hein <img data-src=" />





Désolé de ne pas tomber en extase devant le messie, qui ce fait passer pour une victime, dont le message est “enfonçons des portes ouvertes (et terrassons les intégristes du libre qui ne voient pas le génie de mon message)”. Tu pouvais te passer de ta rengaine sur les libristes et te concentrer sur le fond, ça aurait été plus productif.


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Ah mais j’étais très content de jouer les calimeros, mais faut penser à être un poil moins agressif d’entrée de jeu aussi. Je n’ai jamais parlé de “libriste”, c’est ce que vous en avez compris, pour moi y a pas de sujet ni de clash libre / propriétaire : j’ai bossé dans les deux, c’est mon métier d’aider à l’implémentation de logiciel - je suis AMOA, assistant à maitrise d’ouvrage



mais si deux personnes (/troll je ne te compte pas dedans, navré /troll) qui ont par ailleurs fait montre, une fois les premiers échances houleux passés, d’une certaine compréhension, ont déterminé que mon premier message portait à confusion, c’est qu’elles ont raison.

J’en suis le premier surpris, mais c’est bien de ma faute, je ne me dédouane pas, d’avoir a priori mal exprimé ma pensée. Prochaine fois quitte a faire un pavé, je prendrais plus de précautions



Mais si, à l’avenir, tu veux arriver plus vite à une compréhension de ton interlocuteur, c’est pas en étant agressif que tu vas y arriver. Si un type dans la rue commence à te hurler dessus, tu lui répond poliment?



Choix 1 : c’était bien un troll et tu peux te défouler

Choix 2 : c’est quelqu’un qui a un avis différent, et il en a le droit, c’est tout le principe du débat

Choix 3 : c’est quelqu’un qui a le même avis mais l’a exprimé différemment <img data-src=" />








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garn a écrit :



Ah mais j’étais très content de jouer les calimeros, mais faut penser à être un poil moins agressif d’entrée de jeu aussi. Je n’ai jamais parlé de “libriste”, c’est ce que vous en avez compris, pour moi y a pas de sujet ni de clash libre / propriétaire : j’ai bossé dans les deux, c’est mon métier d’aider à l’implémentation de logiciel - je suis AMOA, assistant à maitrise d’ouvrage





C’est vrai que tu aurais pu être un poil moins agressifs dés le début.







garn a écrit :



mais si deux personnes (/troll je ne te compte pas dedans, navré /troll) qui ont par ailleurs fait montre, une fois les premiers échances houleux passés, d’une certaine compréhension, ont déterminé que mon premier message portait à confusion, c’est qu’elles ont raison.

J’en suis le premier surpris, mais c’est bien de ma faute, je ne me dédouane pas, d’avoir a priori mal exprimé ma pensée. Prochaine fois quitte a faire un pavé, je prendrais plus de précautions





Maintenant tu vas m’expliquer que le nombre fait la raisons. Donc la terre a été plate pendant longtemps, allé en voiture on est reparti pour un tour de manège <img data-src=" />







garn a écrit :



Mais si, à l’avenir, tu veux arriver plus vite à une compréhension de ton interlocuteur, c’est pas en étant agressif que tu vas y arriver. Si un type dans la rue commence à te hurler dessus, tu lui répond poliment?





Peut-être qu’à l’avenir tu pourrais te dire qu’il est plus intéressant d’être précis que pseudo polémique (surtout pour finir avec des banalités).







garn a écrit :



Choix 1 : c’était bien un troll et tu peux te défouler

Choix 2 : c’est quelqu’un qui a un avis différent, et il en a le droit, c’est tout le principe du débat

Choix 3 : c’est quelqu’un qui a le même avis mais l’a exprimé différemment <img data-src=" />





Choix 4 : ne pas suivre les conseils des individus qui ne te proposent que 3 choix.


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De toute manière, dès que l’on fait rentrer l’émotionnel et l’idéologie dans un débat qui devrait être rationnel, ça partira en vrille.



Et un peu comme garn, je n’ai pas de parti pris. J’utilise les deux “mondes” et je conçois/gère/vends/design des solutions qui sont basés sur les deux.&nbsp;Le jour où une solution libre permettra de faire avec autant de simplicité un combo exchange/SP/Office Web Apps dans le cas d’un intranet collaboratif d’entreprise, je serai à la retraite.



(Même si un alfresco ou un Umbraco fait très bien son boulot tout seul face à SP par exemple)

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gvaudan a écrit :



absolument.

Et &nbsp;quand la secu réponds a mes question sur mon dossier santé depuis

son téléphone android perso, je n’en suis pas jouasse !

Car

j’estime que l’état ME/NOUS doit protection. c’est pas en mettant du

libre que ça ira dans le bon sens même si je suis d’accord que

l’utilisation de “propriétaire” privé mondialiste n’est pas meilleur….



La gestion de l’état et des administrés doit se faire a partir de

logiciels propriétaires ET étatiques, uniques et non divulgués. Les

codes devraient être aussi protégés que les planches a billet





Just for it, s’approprier les sources ne veut pas dire ouvert aux neuneus de passage sur git, un code ça se vérifie au préalable, ça se teste, ça se valide, c’est pas ~$ su .exe… et merci d’avoir choisi Junksoft.

&nbsp;





wpayen a écrit :



De toute manière, dès que l’on fait rentrer l’émotionnel et l’idéologie dans un débat qui devrait être rationnel, ça partira en vrille.



Et un peu comme garn, je n’ai pas de parti pris. J’utilise les deux “mondes” et je conçois/gère/vends/design des solutions qui sont basés sur les deux.&nbsp;Le jour où une solution libre permettra de faire avec autant de simplicité un combo exchange/SP/Office Web Apps dans le cas d’un intranet collaboratif d’entreprise, je serai à la retraite.





Perso je dois aussi faire avec les deux mondes, mais par nécessité, mes outils sont plutôt coté multi-plateforme et interopérables, histoire d’imbriquer les Flow dans le Work sans contrainte ;[)


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J’imagine les sites de l’administration échangeant sous cryptage libre et gratuit avec une clef privée dupliquée x fois et revendue en bitcoins …

&nbsp;Alors les voir utiliser des logiciels ou n’importe qui peut mettre la main dedans… (y compris hors contrôle de la fameuse “communauté” et hors diffusion…)



Déjà qu’ils laissent les fonctionnaire utiliser leurs smartphone perso pour traites des dossiers , donc contenir des données perso de vous et moi ! Tout ça sur de l’android ou chaque appli s’arroge tous les droits sinon ne marchent pas…

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metaphore54 a écrit :



En même temps la logique voudrait qu’il y ai un cahier des charges et que le meilleur rapport qualité/prix remporte la donne. Après donner la priorité à tel ou tel, ça ne va pas vers une concurrence saine.





La plus part des AO sont décidées via un calcul de points. Si par exemple il y a en tout 50 points, on pourrait juste avoir quelques points pour “logiciel libre”. Si ledit logiciel remporte tout de même moins de points que le concurrent proprio… on choisi le proprio.







flagos_ a écrit :



Si le logiciel est libre, tous les éditeurs peuvent y contribuer pour ajouter des patchs et remporter le marche, y compris des petites sociétés.





En théorie c’est super, mais une fois ton logiciel patché de partout à travers le temps et divers supports ca devient l’enfer de la maintenance <img data-src=" />









flagos_ a écrit :



Quand tu autorises le proprio, tu te retrouves avec des grosses entreprises qui vont truster le marche avec optimisation fiscale et tout le tintouin.



Si tu souhaites favoriser l’emploi en France et les economies a long terme (concurrence plus large), il faut favoriser les logiciels libres. L’idée a la base c’est pas que ce soit le grand soir de Tux, mais d’avoir la meme base de code entre les gros trusts et les petites PME.







Je suis assez d’accord. En y ajoutant le coté “indépendance” de l’état face à une seule et unique société aussi, il y a de nombreux avantages, au final, à choisir une solution libre. Mais à mon avis, il ne faut pas pour autant écarter toutes les solutions proprio ; il n’y a pas forcement d’équivalent libre au niveau ou même potable : sinon c ava être la fête au développement à l’arrache “libre” pour gagner un AO avec une solution de merde…


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Je suis tout à fait d’accord.



Certains ici crient aux arrangements officieux, mais oublient que dans bien des cas les solutions libres ne sont juste pas retenues car peu ergonomiques, peu ou pas de support technique, ou simplement nécessiteraient de former le personnel qui n’est pas habitué.

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DownThemAll a écrit :



Certains ici crient aux arrangements officieux, mais oublient que dans bien des cas les solutions libres ne sont juste pas retenues car peu ergonomiques, peu ou pas de support technique, ou simplement nécessiteraient de former le personnel qui n’est pas habitué.





Les arrangements se font en haut lieu pour éviter la priorisation dans la législation.



Dans la pratique, pas besoin d’arrangement, suffit d’un bon commercial (souvent accompagnée d’une bonne commerciale), ou que les utilisateurs soient déjà habitués à une solution proprio.

En parlant d’habitude, les éditeurs l’ont bien compris et savent très bien jouer avec.


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ActionFighter a écrit :



Les arrangements se font en haut lieu pour éviter la priorisation dans la législation.



Dans la pratique, pas besoin d’arrangement, suffit d’un bon commercial (souvent accompagnée d’une bonne commerciale), ou que les utilisateurs soient déjà habitués à une solution proprio.

En parlant d’habitude, les éditeurs l’ont bien compris et savent très bien jouer avec.







+1.

Autre point important, les logiciels libres ça implique souvent quelqu’un pour s’en occuper la ou un proprio, le commercial te vend du clé en main avec seulement l’exploitation à faire. Or, les lignes budgétaires de recrutement, c’est un peu fermé dans les services publics. Par contre, pour le PIB toussa, dépensé 20,30 voir 50% de plus sur du proprio, là, il y a des millions.


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Je ne comprends même pas qu’on puisse autoriser des solutions propriétaires dont le code n’est pas ouvert. M’enfin, je suppose que ca va dans le sens de la trahison qui consiste à vendre la France en pièces détachées.

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je suis sûr qu’une administration utilise un&nbsp; service Google.

donc tes données sont potentiellement parties aux Etats Unis.

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SuXiNeTTe a écrit :



Autre point important, les logiciels libres ça implique souvent quelqu’un pour s’en occuper la ou un proprio, le commercial te vend du clé en main avec seulement l’exploitation à faire. Or, les lignes budgétaires de recrutement, c’est un peu fermé dans les services publics. Par contre, pour le PIB toussa, dépensé 20,30 voir 50% de plus sur du proprio, là, il y a des millions.





Et quand ce n’est pas directement clé en main, on te vend aussi les prestas “experts” qui te permettrons de ne faire que l’exploitation <img data-src=" />


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gvaudan a écrit :



J’imagine les sites de l’administration échangeant sous cryptage libre



Ca va être difficile, vu que le “cryptage” n’existe pas.

Ou alors le cryptage, c’est l’action de bouffer des cryptes?


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Patch a écrit :



Ca va être difficile, vu que le “cryptage” n’existe pas.

Ou alors le cryptage, c’est l’action de bouffer des cryptes?







Cryptophage ? <img data-src=" />


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Crillus a écrit :



Cryptophage ? <img data-src=" />



Ca c’est celui qui fait le cryptage <img data-src=" />


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flagos_ a écrit :



Si le logiciel est libre, tous les éditeurs peuvent y contribuer pour ajouter des patchs et remporter le marche, y compris des petites sociétés.



Quand tu autorises le proprio, tu te retrouves avec des grosses entreprises qui vont truster le marche avec optimisation fiscale et tout le tintouin.



Si tu souhaites favoriser l’emploi en France et les economies a long terme (concurrence plus large), il faut favoriser les logiciels libres. L’idée a la base c’est pas que ce soit le grand soir de Tux, mais d’avoir la meme base de code entre les gros trusts et les petites PME.



Pour favoriser l’emploi en France je n’y crois pas une seconde, quand aux économies ça doit faire partie du cahier des charges après aux proprio et libres de respecter le cahier des charges en faisant le moins cher possible.


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Microsoft Rulez Da World….

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Autant, l’aspect libre devrait être un critère pesant dans la balance du choix, autant ce ne doit pas être éliminatoire. Cependant, si il y a un critère que moi je considère clé c’est le format/protocole utilisé. Celui ci doit être libre et le logiciel doit le respecter (en tout cas, faire au mieux).











metaphore54 a écrit :



En même temps la logique voudrait qu’il y ai un cahier des charges et que le meilleur rapport qualité/prix remporte la donne. Après donner la priorité à tel ou tel, ça ne va pas vers une concurrence saine.







Pas forcément le meilleur rapport qualité/prix, parce que dans ce cas là, un application gratuite, même si elle sert juste à faire “Pouet!” sera automatiquement la meilleur. C’est (trop) souvent la moins cher remplissant les critères du cahier des charges (pas uniquement logiciel, mais aussi dans la matériel : qui ici bossent avec des photocopieurs Konica Minolta ? on est tous d’accord pour dire que c’est de la belle merde… et pourtant dans le public, on ne trouve que ça)







SuXiNeTTe a écrit :



+1.

Autre point important, les logiciels libres ça implique souvent quelqu’un pour s’en occuper la ou un proprio, le commercial te vend du clé en main avec seulement l’exploitation à faire. Or, les lignes budgétaires de recrutement, c’est un peu fermé dans les services publics. Par contre, pour le PIB toussa, dépensé 20,30 voir 50% de plus sur du proprio, là, il y a des millions.





Sur le long terme, certes le logiciel libre est plus intéressant, mais il demande un gros investissement initial qui n’est pas forcément facile à débourser (voir, que fait tu du matos et du personnel une fois la mission fini ?). De la même manière, il est budgétairement plus intéressant d’être proprio de sa baraque, or combien d’entre nous sont locataires ? Certain avait justement avancé les même arguments avec l’abonnement au service d’Adobe VS l’achat boite des composant de ces services.


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jul a écrit :



Ce mois-ci, je me suis débarrassé de Office 365 que je traînais depuis le début, et ça fait du bien ! &nbsp;<img data-src=" />





C’est parfait, je suis sûr que la faim dans le monde et le paludisme vont reculer grâce à toi.



tazvld a écrit :



Autant, l’aspect libre devrait être un critère pesant dans la balance du choix, autant ce ne doit pas être éliminatoire. Cependant, si il y a un critère que moi je considère clé c’est le format/protocole utilisé. Celui ci doit être libre et le logiciel doit le respecter (en tout cas, faire au mieux).





Exactement ça.

Les personnes qui se plaignent d’avoir des marchés truqués et qui veulent exactement la même chose mais en faveur de leur poulain<img data-src=" />



L’aspect libre est un critère départageant. Rien de plus, il n’est pas nécessaire et n’est pas suffisant.

Il peut avoir un intérêt plus ou moins grand suivant l’appel d’offre et le produit (Exemple d’un outil sécurisé face à un traitement de texte).



De plus, puisqu’on parle de support parce que l’on arrive très vite sur le conflit Office/OpenOffice, la suite Office 2013 permet la lecture et l’écriture en&nbsp;OOXML selon le standard strict (Office 2010 ne permettait que la lecture). Donc si on prends une comparaison simple des deux outils en prenant l’universalité du format comme plus grand argument, bah la décision se fait sur le reste.

&nbsp;







philoxera a écrit :



Je ne comprends même pas qu’on puisse autoriser des solutions propriétaires dont le code n’est pas ouvert. M’enfin, je suppose que ca va dans le sens de la trahison qui consiste à vendre la France en pièces détachées.





C’est de la faute des étrangers tout ça.

Alors qu’en 40 avec du libre, ça allait beaucoup mieux.<img data-src=" />


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A mon avis la priorité c’est surtout le format des données qui devrait être libre et de préférence standardisé. C’est le point central. Si on se retrouve avec des format ferme et exclusive a un programme on s’enferme dans une solution d’un éditeur. Avec des formats ouvert cela permet d’avoir des portes de sorties.

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Quelques remarques ou petitions faites par les electeurs n’auront jamais autant de poids qu’une jolie valise de billets deposee (et oubliee) lors d’une reunion informelle avec qqs parlementaires.

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Ce mois-ci, je me suis débarrassé de Office 365 que je traînais depuis le début, et ça fait du bien ! &nbsp;<img data-src=" />

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Je bosse dans une ESN pour le compte de l’administration. Nous utilisions&nbsp; un soft libre pour le ticketing.

Rapide simple efficace. Un jour le logiciel a été remplacé par un truc proprio bien chère, usine à gaz, lent et pas du tout ergonomique.



Exemple typique de petit arrengement entre “amis” au détriment du bon sens et de l’argent publique.

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En même temps la logique voudrait qu’il y ai un cahier des charges et que le meilleur rapport qualité/prix remporte la donne. Après donner la priorité à tel ou tel, ça ne va pas vers une concurrence saine.

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les logiciels libres – qui ne sont pas une caractéristique technique –



C’est clairement une caractéristique technique si l’on prend en compte la maintenance et l’évolution.



Mais bon, on voit bien que le lobbying dans ce secteur fait bien son travail. Les marchés publics sont tellement juteux pour les éditeurs…





On se souvient en effet que les participants à la consultation en ligne organisée par le gouvernement avaient massivement réclamé une priorisation au sein de l’administration (deuxième et troisième demandes les plus importantes, après la reconnaissance du e-sport).



Ça valait le coup de donner son avis…





Certains auront néanmoins remarqué que les contributions laissées par les internautes ont permis aux parlementaires de porter avec davantage de légitimité certains amendements – notamment sur le logiciel libre. Chacun sera ensuite libre d’en juger les effets.



C’est tout de même dommage qu’il faille attendre une consultation publique, au vu du nombre de voix qui portaient cette demande, pour que les parlementaires se penchent réellement sur leur argumentaire…

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metaphore54 a écrit :



En même temps la logique voudrait qu’il y ai un cahier des charges et que le meilleur rapport qualité/prix remporte la donne. Après donner la priorité à tel ou tel, ça ne va pas vers une concurrence saine.





Si le logiciel est libre, tous les éditeurs peuvent y contribuer pour ajouter des patchs et remporter le marche, y compris des petites sociétés.



Quand tu autorises le proprio, tu te retrouves avec des grosses entreprises qui vont truster le marche avec optimisation fiscale et tout le tintouin.



Si tu souhaites favoriser l’emploi en France et les economies a long terme (concurrence plus large), il faut favoriser les logiciels libres. L’idée a la base c’est pas que ce soit le grand soir de Tux, mais d’avoir la meme base de code entre les gros trusts et les petites PME.


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On peut donner la priorité à des critéres tels que :





  • Gratuité du soft pour l’usager,

  • Ouverture du code source,

  • Formats libres et ouverts des documents produits,

  • Respect des normes,



    etc…



    … et ce dans le parfait respect d’une concurrence saine et non faussée !

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Agent Orange a écrit :



… et ce dans le parfait respect d’une concurrence saine et non faussée !





+1



Jusqu’à preuve du contraire, personne n’oblige les éditeurs de logiciels proprios à faire du proprio.


Loi Numérique : pas de recours « prioritaire » aux logiciels libres pour l’administration

  • L’April critique une simple « déclaration de bonnes intentions »

  • Souveraineté numérique et transition vers l'IPV6

  • Une casserole pour le gouvernement Valls ?

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