Le CNNum demande la suspension du fichage de 60 millions de Français
Le gouvernement s'en fichera-t-il ?
Le 07 novembre 2016 à 08h22
6 min
Droit
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La publication du décret baptisé Fichier Monstre sur les réseaux sociaux n’a pas laissé insensible le Conseil national du numérique. Dans un communiqué publié voilà quelques minutes, l'institution demande la suspension immédiate de ce texte administratif, passé sans l'ombre d'un débat.
D’une « ampleur inégalée ». Après la CNIL, le Conseil national du numérique se montre plus que réservé sur l’avènement de ce fichier le long week-end dernier de Toussaint. Un fichier va rassembler en une seule et même base 60 millions de Français.
Premier coup de griffe dans son communiqué du jour, le véhicule choisi : il regrette que le gouvernement ait opté pour une décision purement administrative, un décret, évinçant dans le même temps tout débat préalable notamment avec la communauté des experts, notamment ceux de la DINSIC (Direction interministérielle du numérique et des systèmes d’information et de communication).
L'exploration d'autres alternatives a été oubliée
Et la critique n’est pas tendre, suivant d'ailleurs celle d'Axelle Lemaire. Un tel échange préalable « aurait certainement pu permettre au gouvernement d’explorer des alternatives techniques plus résilientes et respectueuses des droits des citoyens, tout en permettant d’atteindre les mêmes objectifs ». Sur ce point, rappelons que la CNIL aurait elle aussi préféré que les données biométriques soient stockées uniquement sur une puce noyée dans la carte, et surtout pas dans une base centralisée.
Pour le Conseil, l’oubli du « privacy by design » est presque insultant : « à un mois du Sommet de Paris sur le Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) présidé par la France pour un an, cette opacité contraste fortement avec les objectifs affichés par les pouvoirs publics en matière de transparence, sans compter qu’elle s’inscrit à rebours de la démarche de consultation initiée par Axelle Lemaire sur les décrets d’application de la loi pour une République numérique ».
Le risque de dérives
La plus grande crainte de cette instance ? Le risque de dérives. Pour l’heure, le texte a pour finalité une meilleure gestion des titres et une lutte contre la fraude documentaire. Seulement, « aussi légitimes que soient les finalités initiales du Gouvernement, rien ne pourra techniquement prévenir leur extension future au gré d’une grave actualité. Il suffira alors, pour le pouvoir en place, de changer quelques lignes d’un décret pris en Conseil d’État après simple avis consultatif de la CNIL (depuis 2004 l’autorité ne dispose plus de son pouvoir de veto). »
La frayeur la plus manifeste est évidemment que ce fichier puisse permettre à terme « l’identification systématique de la population avec les moyens de la reconnaissance faciale ou de la reconnaissance d’image, à des fins policières ou administratives ». Certes, le Conseil constitutionnel a mis un frein à une telle déviance lors d’un précédent épisode en 2012, mais les juristes savent qu’une décision des Sages laisse toujours des brèches. D’ailleurs, dans l’opposition, le député Philippe Goujon rêve déjà d’ajouter une finalité d’identification à celle actuellement en vigueur, et qui se limite à l’authentification.
Ce long passage du communiqué du CNNum est particulièrement explicite :
« L’histoire récente nous enseigne que la constitution de tels fichiers a régulièrement conduit à l’élargissement de leurs finalités initiales, qu’ils s’opèrent dans un cadre légal (comme pour le système Eurodac des demandeurs d’asile, le fichier des demandeurs de visa ou encore le STIC) ou hors de tout contrôle (rappelons que l’absence d’encadrement était, jusqu’à une époque récente, caractéristique de l’activité des services de renseignement). Penser que notre pays ferait exception revient à ignorer les leçons de l'histoire et des comparaisons internationales. Les reculs démocratiques et la montée des populismes, observés y compris en Europe et aux États-Unis, rendent déraisonnables ces paris sur l’avenir. »
Le risque de piratage d'une cible inestimable
A l’instar de Jean-Jacques Urvoas en 2012 – craintes depuis oubliées –, le Conseil estime que le risque de piratage n’est pas à minorer. Or, en créant une base centralisée, le gouvernement fait le choix de générer une « cible d’une valeur inestimable » pour les Etats étrangers en mal de renseignements administratifs. « En matière de sécurité informatique, aucun système n’est imprenable. Les défenses érigées comme des lignes Maginot finissent immanquablement par être brisées ».
Le CNNum, qui s’est saisi du dossier en fin de semaine, après d’ailleurs une réunion avec la CNIL, va ausculter plus en avant les alternatives techniques à cette base centralisée. Dans un vent de démocratie ouverte, il sollicite d’ailleurs toutes les personnes désireuses de l’aider à le contacter ([email protected]). En attendant, il demande au gouvernement de suspendre la mise en œuvre de ce fichier.
Le fichier TES déjà activé dans les Yvelines, l'avis du CE publié
L’exécutif semble de son côté pressé à accélérer le pas. Au Journal officiel du 5 novembre, il a déjà publié un arrêté visant à appliquer dans les Yvelines le fameux super fichier. Sa mise en œuvre est programmée pour le 8 novembre.
Notons enfin que sur demande du ministère de l'Intérieur, le Conseil d’État a publié son avis sur le décret publié le week-end dernier. S’il a jugé les finalités conformes au droit, il a suggéré, en vain, le passage par une loi. Le gouvernement a là encore ignoré cette chaude recommandation. Pourquoi ? Pas pour une question de calendrier en tout cas. L’avis du juge administratif date du 23 février 2016. L’exécutif avait donc largement le temps de déposer un projet de loi, accompagné d’une étude d’impact et surtout, d’un vrai débat de société.
Le CNNum demande la suspension du fichage de 60 millions de Français
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L'exploration d'autres alternatives a été oubliée
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Le risque de dérives
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Le risque de piratage d'une cible inestimable
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Le fichier TES déjà activé dans les Yvelines, l'avis du CE publié
Commentaires (57)
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Abonnez-vousLe 07/11/2016 à 08h53
Le débat sur le création de ce fichier est passé vu que la loi le créant a 8 ans. Il peut y avoir un débat parlementaire pour revenir sur une loi existante promulguée mais l’exécutif a toute légitimité pour gérer l’exécution d’une loi par décrêt.
C’est même le principe fondamental du décrêt d’application et c’est le fondement de notre état de droit. Le parlement fait une loi, l’exécutif l’applique, le judiciaire contrôle son application.
Je ne rentre pas sur le principe même de ce fichier, c’est pour moi un autre débat que celui qui se pose. La question c’est “Où étaient tout ceux qui râlent lorsqu’en 2008 le passeport biométrique et le fichier liés ont été créé ?”
Le 07/11/2016 à 08h55
Je vais t’expliquer ma “vision partiale”. Même si TES préexistait pour les passeports, Tu ne donnes pas naissance à un fichage de 60 millions de personnes, exceptés les mineurs de 12 ans, à un tel fichier unique via un décret en C.E. A minima, tu dois avoir un débat de société, débat parfaitement souligné par le PS en 2012. Certes, le fichier TES d’alors avait une double finalité, authentification - identification, mais celui de 2016 créé bien une base de travail technique à d’éventuelles extensions, autre que l’authentification.
Depuis la loi de 2012, qui n’a pas été totalement censurée, le GVT a la possibilité d’ajouter une puce sur la CNI où auraient pu être stockées les données biométriques. Le choix de la base centralisée l’a emporté, peut être pour des raisons de coûts - c’est en tout cas ce que souffle un conseiller de Cazeneuve à Télérama - mais peu importe : l’arbitrage entre sécurité et vie privée exige impérieusement le passage par une enceinte plus ouverte, non un texte administratif publié lors d’un long week-end…
Le 07/11/2016 à 08h57
Ce décrêt n’institue ni ne créée rien, il “migre” les données du fichier des CNI dans celui du TES (Sans compléter les informations donc). On passe de deux fichiers dont un avec une sécurité aléatoire à un seul avec exactement les mêmes informations.
oui, mais AVANT l où il aurait eu besoin de “pirater” 2 FICHIERS…là, 1 SEUL suffira pour
avoir TOUTES les informations nécessaires.
Le 07/11/2016 à 09h07
Et j’ajoute (je viens de l’apprendre) que le choix du décrêt permet aussi une modification bien plus facile. Il suffirait au gouvernement de refaire un décrêt dans le JO pour modifier ce fichier, par exemple lui ajouter la fonction de recherche qu’il n’a pas pour l’instant, ou bien inclure les mineurs, etc.. Alors qu’un vote au parlement impose le même processus si on veut faire évoluer le fichier, donc c’est plus long, plus compliqué. En tout cas c’est ce que j’ai compris de ma lecture…
Concernant le piratage du ficher, ils sont d’habitude prompts à citer les exemples extérieurs, mais là personne n’a relevé qu’Israël avait un tel fichier et se l’est fait pirater…
Le 07/11/2016 à 09h07
Je parle de vision partiale parce que j’ai pu lire un argumentaire opposé au tien dans un lien que tu as publié sur ton Twitter sans le mettre en exergue ici, chose qui est pourtant souvent fait au travers d’un update d’article.
Les articles ici ne reprennent aucun des arguments de personnes concernées du côté de l’exécutif (le gars dans l’article en question est le responsable du fichier TES de mémoire, y’a eu le week-end entre les deux" />).
Le responsable en question disait en résumé :
Je serai le premier à venir défendre mes droits lorsque l’état français mettra en place un système automatique de recherche à partir d’empreinte génétique ou palmaire, mais dans le cas présent, ce n’est pas le débat. Le débat c’est :
“Est-ce que l’exécutif a le droit de gérer la vie de deux fichiers informatisés par décret si les changements apportés ne dépassent pas le cadre de la loi ayant créé lesdits fichiers ?”
Et la réponse est : Oui.
Après, que l’on soit pour ou contre la loi, c’est autre chose.
Le 07/11/2016 à 09h09
Alors à l’inverse, j’ai lu que la loi fondant le TES n’inclut pas de mécanisme de recherche et ne permet pas l’utilisation du TES de manière à permettre des recherches (autres que la validation d’identité). Un tel changement nécessiterait donc un changement de la loi.
Et c’est justement sur ce type de point d’information que la plus-value des équipes de NextInpact est fondamentale.
Le 07/11/2016 à 09h16
Oui, ce type de débat est primordial pour moi.
Situation pré-existante :
1 fichier de 15 Millions de personne sécurisé (mais pas inviolable, on est d’accord)
1 fichier de 50 Millions de personne ayant 20 ans (et la sécurité qui va avec).
Situation suivante :
1 fichier de 60 Millions de personne sécurisé (mais pas inviolable, on est d’accord)
Je conviens que le risque est augmenté dans la nouvelle situation parce qu’il y a diminution de la granuralité de l’information, mais d’un autre côté, il y a les informations de 50 Millions de personne qui ont maintenant une sécurité renforcée.
Laquelle des deux situations est fondamentalement la plus secure ? Je ne suis pas madame Irma, le plus secure avec un fichier centralisé c’est lorsqu’il n’existe pas. (Et on sort du débat)
Le 07/11/2016 à 09h17
Parfaitement, le Ministère de l’intérieur a toute légitimité constitutionnelle d’agir pour favoriser la sécurité de l’État et préserver l’ordre public (c’est son rôle). Et il n’est pas question de remettre en question la valeur de ce décret.
Cela n’empêche pas l’illégitimité du Ministère de l’intérieur (voire l’exécutif de l’État dans son ensemble, à part peut-être le Garde des sceaux, malgré qu’il soit hiérarchiquement subordonné au 1er Ministre) d’être illégitime pour décider dans le domaine des libertés individuelles.
Libre à toi de rester fermé au débat.
Le 07/11/2016 à 09h24
Je ne suis pas fermé au débat dans le domaine des libertés individuelles, je pense juste que porter l’accusation d’une atteinte aux libertés dans le cadre de ce décret dénote juste d’une méconnaissance du fonctionnement institutionnel de l’état Français.
Si atteinte aux libertés il y avait eu (le conditionnel indique la volonté de débat), elle aurait eu lieu il y a 8 ans lorsque le TES a été créée avec la loi adjacente. Ce décret ne renforce même pas l’éventuelle atteinte puisque les informations venant du fichier mergé ne seront pas complétée, elles changent de contenant sans altération du contenu.
Le 07/11/2016 à 09h27
Mark Rees est passé ce matin sur France Info " />
Et avec un temps d’antenne qui lui a permis de donner assez de détails.
Le 07/11/2016 à 09h28
Les défenses érigées comme des lignes Maginot finissent immanquablement par être brisées
.
Dans ce cas la on parle de contourner les protections^^
Le 07/11/2016 à 09h29
Il me semble que tu tronques la vérité, les informations nécessaires pour signer la pétition sont :
Autrement dit, tu n’es pas obligé de donner ton nom, un pseudo suffit.
Edit: format
Le 07/11/2016 à 09h31
La constitution de fichiers tous azimuts, pour tout et pour rien, est une caractéristique des régimes totalitaires et policiers. L’avenir va être radieux ! " />
Le 07/11/2016 à 09h41
Sans compter qu’un mail bidon fait tout aussi bien l’affaire pour signer ici…
Le 07/11/2016 à 09h43
Avec la proportion d’abrutis qui veulent voter pour la grosse Le Pen, on risque effectivement la catastrophe :/
Le 07/11/2016 à 09h44
Le 07/11/2016 à 09h45
Le 07/11/2016 à 09h45
Le 07/11/2016 à 09h48
Le 07/11/2016 à 09h51
Le 07/11/2016 à 09h52
“faites vot’e choix Ms-Mmes. ……………………………………………………ou pas” ! " />
Le 07/11/2016 à 09h53
Le 07/11/2016 à 10h01
Le 07/11/2016 à 10h07
C’est le fichier que je cite, j’arrivais plus à mettre la main dessus.
Comme discuté, je ne pense pas que l’on puisse parler de partialité, et je me suis d’ailleurs excusé pour l’utilisation de ce terme. La partialité d’un journaliste implique une volonté claire de masquer une partie de l’information. Cet article est entré dans mes lectures par que Marc l’a publié sur Twitter et si il l’avait fait en ayant en même temps une volonté de partialité, il aurait été partial et bête. Vu que dans ma grande mansuétude, je ne présume pas de la bêtise de Marc, je pense juste que ledit article fera l’objet d’un évolution d’un contenu de NextInpact ou un nouveau contenu.
Mais effectivement, j’aimerai bien qu’on sorte du débat “Ce gouvernement est nazi” pour aller vers de l’argumentaire plus réfléchi et il me semble que commenter ce que dit Xavier Brunetière sera utile. (On dirait juste Sméagol sur sa photo, mais c’est pas grave " />)
Le 07/11/2016 à 10h17
je trouve ça bizarre qu’un état ne connaisse pas ses citoyens.
Je veux pas savoir à quelle heure madame Michu va aux toilettes, mais être incapable de faire le lien entre passeport et carte d’identité me parait juste aberrant
Le 07/11/2016 à 10h22
Le 07/11/2016 à 10h34
Ah mais c’est clair, dès l’existence d’un fichier, il y a des actions possibles.
La loi fondant le TES interdit la recherche en fonction de paramètre, c’est effectivement quelque chose qui peut être changée, les lois ne sont pas irrévocables. Juste que cela ne pourra se faire avec un petit décret en lousdé comme ça. Si l’exécutif veut vraiment le faire sans loi, il y a l’ordonnance (ce que l’état d’urgence lui permet au passage), mais une ordonnance reste contrôlable par le parlement.
Après, on a déjà eu ce débat à tiroir qui amène irrémédiablement à des positions allant de l’anarchisme primaire à la défiance quasi-systématique des institutions politiques. Ce ne sont pas mes positions et dans le cadre de la politique française, cela ne me concerne pas. (Le fichier passeport me concerne parce que j’en ai un, la politique du pays non parce que je n’y vis pas).
Le 07/11/2016 à 11h14
Ce fichier, c’est pour rivaliser avec les mormons ?
Le 07/11/2016 à 11h40
Ce n’est pas impossible, c’est seulement 2 fichiers au lieu d’un seul avec des restrictions propre à chacun.
Ensuite ce n’est pas utile de lier passeport et carte d’identité, chacun est suffisant pour l’identité d’une personne et n’est pas dépendant de l’autre.
La finalité officiel de ce décret c’est de lutter contre l’usurpation d’identité qui touche 14 000 personnes en France sauf que le moyen utilisé est bien trop important alors que d’autres tout aussi efficace existe (puce sur la carte par exemple).
Le débat aurait dû avoir lieu il y’a 8 ans mais les problèmes que je vois avec ce décret :
Le 07/11/2016 à 11h47
En plus on ne sait toujours pas si l’application SAIP fonctionne correctement vu qu’on ne l’a jamais retestée grandeur nature.
" />
Le 07/11/2016 à 11h47
Au moins ils ont de la chance, ils peuvent coucher avec leur cousine, soeur, famille…
" /> " />
Le 07/11/2016 à 12h54
Manque plus que la porte dérobé pour le déchiffrement.
Le 07/11/2016 à 14h26
Dites-le nous une fois ^^
Le 07/11/2016 à 14h27
Avec des sous-titres à chaque loi?
Le 07/11/2016 à 15h21
Le 07/11/2016 à 15h58
Le 07/11/2016 à 16h01
Le 07/11/2016 à 16h05
Le 07/11/2016 à 16h14
Le 07/11/2016 à 16h17
Le 07/11/2016 à 19h53
Le 08/11/2016 à 10h53
Ce qu’il faut c’est un référentiel unique pour la base !
Le 08/11/2016 à 14h32
pourquoi les gros mots “abrutis” ou “grosse Le Pen” ?
chacun est libre de voter pour qui il veut sans devoir être traité d’abruti
Le 08/11/2016 à 14h36
“une décision purement administrative” > dictature
« l’identification systématique de la population avec les moyens de la reconnaissance faciale ou de la reconnaissance d’image, à des fins policières ou administratives » > Stasi
Le 08/11/2016 à 15h15
À partir du moment ou quelqu’un vote pour quelqu’un qui a pour but de foutre dehors tout ce qui dépasse un certain taux de mélanine, je pense que le mot est de mise.
Le 08/11/2016 à 15h16
C’pas faux, cela dit les 3 autres ne risquent pas de déporter une partie de ma famille si ils sont élus ;)
Le 07/11/2016 à 08h30
On en revient au même débat, pourquoi toute cette agitation médiatique n’a jamais eu lieu lors des 8 dernières années avec le TES ?
Est-ce qu’un fichier contenant 15Millions d’information est moins liberticide que le MEME fichier après réunification des éléments venant des CNI ? (Sachant que les enregistrements venant des CNI sera partiel)
Le 07/11/2016 à 08h30
Pour montrer notre désaccord : http://fichage.wesign.it/fr
Le 07/11/2016 à 08h32
Ça se saurait du l’avis du CNN était entendu…
Pensée pour Axelle Lemaire qui va disparaître de la politique pour on crime de lèse-majesté envers Flamby 1er
Et big up pour Placé qui décidément ne sert à rien et ne comprend rien à rien
Le 07/11/2016 à 08h32
+1
Le 07/11/2016 à 08h34
Je sais pas si c’est le fichier le problème, c’est surtout sur la méthode employé et sur le flou qui l’encadre. On est déjà tous fichés si on recoupe les fichiers.
Après y a aussi les accès à ce fichier qui peuvent faire peur aussi. Qui aura accès ? Pourquoi ? Comment ?
Le 07/11/2016 à 08h40
Il suffit de lire la loi qui a créée le fichier TES (celle qui ouvre le passeport biométrique), tout est dedans.
Ce décrêt n’institue ni ne créée rien, il “migre” les données du fichier des CNI dans celui du TES (Sans compléter les informations donc). On passe de deux fichiers dont un avec une sécurité aléatoire à un seul avec exactement les mêmes informations.
Alors, je suis peut-être totalement idiot, mais pour le coup, soit les gens arrivent avec 8 ans de retard sur leur argument légitime, soit les gens savent pas lire (Ou se renseigner vu la vision partiale de NextInpact dans l’histoire) avant de râler.
Le 07/11/2016 à 08h42
Ce fichier est nécessaire pour définir un référentiel unique : dossier patient, sécu, cartes d’identités, allocations diverses, impôts, etc. etc.
Le plus simple : Donnez en la responsabilité à la CNIL " />. Ils seront bien obligés de veiller à son bon usage.
Apres on gère ca avec une bonne gouvernance est une étanchéité des données complémentaires rattachées en fonction des acteurs…
Seule la CNIL pourra autoriser certains croisements
Le 07/11/2016 à 08h43
la réponse à cette question fermée est “relativement oui” et “relativement non”. Mais surtout la question n’est pas fondamentalement dans la relativisation des choses.
Le 07/11/2016 à 08h45
“une puce noyée dans la carte, et surtout pas dans une base centralisée….”
c’était une des pistes sur laquelle il fallait se pencher….“plutôt que leur TES” ! " />
Le 07/11/2016 à 08h47
Le 07/11/2016 à 08h48