5G : tout ce qu’il faut savoir en 10 questions
Des révisions pour le MWC
Notre dossier sur la 5G :
Le 27 février 2017 à 17h30
14 min
Société numérique
Société
Beam Forming, massive MIMO, ondes millimétriques, latence en baisse, explosion des débits, Internet des objets... Voici quelques exemples de termes que l'on associe à la 5G. Afin de vous aider à comprendre ce qui se cache derrière, nous avons décidé de faire le point sur cette technologie qui arrivera en 2020 chez les opérateurs.
Au MWC de Barcelone, la 5G sera certainement l'une des stars du salon. Les annonces de partenariats et de solutions maison se sont multipliées à l'approche de l'ouverture, tandis que sur le salon les équipementiers et opérateurs vont effectuer de nombreuses démonstrations. Pour autant, cette technologie n'arrivera pas tout de suite pour le grand public. Il faudra encore attendre plusieurs années.
Pendant ce temps, le travail continue et l'ITU (Union internationale des télécommunications) vient de publier un brouillon de son document IMT-2020 (International Mobile Telecommunication) qui définira les normes qui seront utilisées pour la 5G. Celui-ci devrait être approuvé lors de la prochaine réunion du groupe de travail qui se déroulera en novembre 2017.
- 5G : tout ce qu'il faut savoir en 10 questions
- Entre enjeux et réalité technique, l'Arcep face aux promesses de la 5G
- Portrait des ondes millimétriques, au cœur des futurs réseaux 5G et de Facebook
- 5G : des promesses à gogo, des ersatzs de réseau en attendant 2020
La 5G c'est quoi ?
Pour commencer, la 5G correspond à la prochaine génération de réseaux de téléphonie mobile. Elle prendra le relais de la 4G(+) (LTE et LTE Advanced) et sera progressivement déployée par les opérateurs, en parallèle des réseaux déjà en place. Par rapport à la 4G et la 4G+ (qui permet d'agréger plusieurs bandes de fréquences), il est notamment question de débits largement plus élevés et d'une latence en baisse, mais nous y reviendrons plus en détail un peu plus tard.
Alors que la 4G vise essentiellement les terminaux mobiles, la 5G voit bien plus large et s'intéresse aux milliards d'objets connectés que l'on nous promet pour les années à venir. Elle sera également spécialement pensée pour remplacer un accès à Internet fixe, ce qui est déjà possible avec de la 4G, comme le propose par exemple Bouygues Telecom dans certaines zones avec sa 4G Box.
La 5G est donc non seulement là pour absorber de grosses quantités de données (les moyennes explosent année après année), mais aussi pour supporter un nombre très important de connexions et multiplier les cas d'usages. Elle sera polyvalente, afin de s'adapter aux besoins de chacun : performances, économies d'énergie, usages critiques (voitures autonomes ou chirurgie à distance), etc.
Cette technologie est aussi l'un des grands objectifs industriels de la Commission européenne ces prochaines années. L'UE affirme ainsi que les groupes européens doivent mener la standardisation de cette technologie, après avoir manqué le train de la 4G, ce qui aurait créé une dépendance aux fournisseurs étrangers. Le monde des télécoms l'a bien compris, et utilise l'argument de la 5G pour justifier son opposition à certaines régulations, par exemple sur la neutralité du Net l'été dernier.
Quand arrivera-t-elle ?
Les promesses de la 5G sont intéressantes sur le papier, mais il faudra encore être patient avant de pouvoir en profiter. En effet, si les premières expérimentations se déroulent sans encombre, la norme n'est même pas encore finalisée. Cela ne devrait être le cas que fin 2019 selon le calendrier de l'ITU :
Dans tous les cas, les différents acteurs s'accordent pour dire qu'il faudra attendre 2020 (d’où le nom IMT-2020) pour un lancement commercial.
D'ici là, les expérimentations vont se multiplier et il faudra attendre mi-2018 pour une première version de la norme vraiment complète selon les acteurs du secteur. Dans tous les cas, un test grandeur nature aura lieu durant les Jeux olympiques d'hiver de 2018 qui se dérouleront en Corée du Sud.
La mise en place de la 5G se fera de manière progressive, exactement comme ce qui s'est passé avec le passage de la 3G à la 4G. D'ici 2020, la 4G devrait être disponible pour quasiment toute la population chez les opérateurs, tandis que la 5G sera au début de son exploitation, avant de prendre de l'importance et de couvrir progressivement le territoire. Il sera alors temps de penser à la 6G et de répéter l'opération, mais c'est une autre histoire.
Où en sont les opérateurs français ?
Si la France n'est pas à la pointe côté expérimentations, les choses sont en train de bouger. Alors que, fin 2015, l'ARCEP accordait à Orange une autorisation pour expérimenter la 5G à Belfort jusqu'à fin 2016, il a fallu attendre début 2017 pour que l'opérateur passe la seconde avec un démonstration dans un de ses laboratoires.
À l'occasion de la publication de ses résultats pour l'année 2016 (voir notre analyse), Bouygues Telecom annonce qu'il se prépare à « devenir un référent de la 5G en France »... sans donner vraiment de détails. L'opérateur affirme ainsi qu'il est « le premier opérateur à avoir atteint plus de 1 Gb/s »... mais c'était avec de la 4G en mai dernier.
Il ajoute qu'en 2017 il réalisera des « tests d’équipement réseau 5G ». Pour le moment, il s'agit surtout de répondre à la démonstration d'Orange et il faudra attendre encore pour avoir du concret.
Bouygues Telecom comme Orange prévoient de lancer leur réseau 5G commercial en 2020, finalement comme tous les opérateurs à travers le monde. Pour le moment, Free Mobile et SFR n'ont pas fait d'annonces particulières.
Quels seront les débits de la 5G (download et upload) ?
Nous savions déjà que la 5G permettra d'atteindre des débits de plusieurs Gb/s et les dernières expérimentations dépassent même les 15 Gb/s. C'était notamment le cas d'Ericsson au CES de Las Vegas et d'Orange dans son laboratoire parisien. Avec son brouillon de règles, l'ITU veut imposer certaines valeurs aux stations chargées d'émettre de la 5G.
Premier point abordé : le débit crête, qui correspond au maximum réalisable par une seule station « dans des conditions idéales ». Il est de 20 Gb/s en download et de 10 Gb/s en upload. Cela ne signifie évidemment pas qu'un utilisateur pourra atteindre de telles vitesses, mais cela donne des indications sur la bande passante qui sera disponible et partagée entre les différentes machines connectées sur une même base.
Dans son document, l'ITU souhaite également imposer une efficacité minimum de 30 bits/s/Hz en téléchargement et de 15 bits/s/Hz dans le sens contraire. Sur un bloc de 20 MHz (2,6 GHz), cela permettrait théoriquement des débits de 600 Mb/s, contre 150 Mb/s au mieux actuellement en pratique.
Chez Orange, on nous explique qu'en pratique il sera « question d'un débit garanti partout et à tout moment entre 50 et 100 Mb/s avec la 5G », alors qu'en 4G cela varie entre 5/10 Mb/s et jusqu'à 30 Mb/s pour les zones denses ajoute l'opérateur.
Quid de la latence ?
Comme nous l'expliquions en introduction, les améliorations ne concernent pas que les débits : la latence est revue à la baisse. Pour rappel, il s'agit du temps nécessaire pour qu'une information passe de la station 5G à un terminal (dans un sens ou dans l'autre).
Deux cas de figure sont à prendre en considération pour l'ITU : 4 ms pour l'eMBB (Enhanced Mobile Broadband) et 1 ms pour l'URLLC (Ultra-reliable and low-latency communications). Le second sera utile pour des services critiques qui nécessitent une réactivité de haut vol. La modularité de la 5G commence à apparaitre dans cette situation.
Les opérateurs européens ont d'ailleurs demandé aux régulateurs européens de la flexibilité vis-à-vis de la neutralité du Net, pour différencier les services et gérer finement la latence nécessaire à chacun d'eux... Même s'il semble techniquement possible de différencier cette qualité de service sans atteinte directe au principe de non-discrimination.
Remplacera-t-elle les réseaux bas débit (LoRa, Sigfox, etc.) ?
Dans son brouillon de règle, l'ITU veut également imposer un minimum concernant « la densité de connexion ». Dans le cadre d'une utilisation mMTC (massive machine type communication) pour des objets connectés, il est pour le moment question d'un million de machines par km².
Se pose alors la question de savoir si la 5G prendra la place des réseaux bas débit qui ont le vent en poupe ces derniers temps... Y compris chez les opérateurs de téléphonie mobile, qui déploient leur propre solution exploitant la technologie LoRa. C'est notamment le cas d'Orange et de Bouygues Telecom avec sa filiale Objenious (Altice/SFR s'appuie sur Sigfox).
Interrogé par nos soins, Orange nous précise que non, « il n'y a pas de plan d'arrêter LoRa » pour passer tout le monde sur de la 5G. Les solutions sont complémentaires et ont donc pour le moment vocation à rester en place. La plateforme sera par contre commune, ce qui permettra aux clients de choisir facilement la technologie qu'ils veulent.
Nous avons également profité de l'occasion pour savoir si l'arrivée de la 5G allait donner le coup de grâce de la 2G (encore largement utilisée pour le Machine to Machine). Là encore la réponse de l'opérateur était négative. Orange nous précise qu'il a de toute façon des obligations jusqu'en 2021 et ajoute qu'il faudra à ce moment-là voir ce qu'en dit le régulateur, mais qu'il faudra tenir compte du parc de machines existant.
De la 5G en mobilité jusqu'à 500 Km/h et une sécurité renforcée ?
Si la 4G peut être utilisée en mobilité, y compris dans les TGV (de nouvelles lignes sont ouvertes régulièrement), la 5G veut aller plus loin. Dans son brouillon de règles, l'ITU compte imposer une qualité de service minimale lorsque le récepteur est en mouvement, cela en fonction de différents scénarios qui sont repris dans le tableau ci-dessous :
Ainsi, pour un piéton à l'intérieur d'un bâtiment, le débit devra être au minimum de 1,5 bit/s/Hz, tandis que pour un train à grande vitesse (jusqu'à 500 km/h) cela baisse à 0,45 bit/s/Hz.
Mais la 5G intéresse également les opérateurs car elle permettra de renforcer la sécurité des réseaux grâce à la virtualisation des fonctions réseau (NFV) et de l'infrastructure (SDN), ce qui nous a été confirmé par plusieurs sociétés travaillant sur cette nouvelle technologie. Kaspersky va même jusqu'à annoncer que « la sécurité constitue l’une des pierres angulaires de la 5G ».
Une vision partagé par Orange Business Services et le ministère de la Défense dans leur étude sécurité Internet 2030 : « Le SDN (Software-Defined Networking) a pour objectif de simplifier et d’automatiser la mise en œuvre et la gestion opérationnelle des réseaux pour les rendre plus dynamiques et évolutifs, notamment dans la gestion de la qualité de service. SDN sera notamment une pierre angulaire des futurs réseaux 5G ».
Pourquoi les fréquences sont-elles si importantes ?
Dans les coulisses des instances en charge de définir les normes de la 5G, c'est le branle-bas de combat pour arriver à un consensus au niveau mondial sur un élément en « or » : les fréquences. Sans fréquences, pas de 5G, sans spectre suffisamment large, pas de débits élevés. Bref, l'enjeu est important.
Par exemple, lors de sa démonstration à plus de 15 Gb/s, Orange utilisait une largeur de bande de... 800 MHz. Pour rappel, le plus gros bloc disponible pour les opérateurs est 20 MHz sur les 2 600 MHz pour Free Mobile et Orange. Il faut donc trouver de larges bandes disponibles de manière plus ou moins uniforme à travers le monde. Actuellement, les opérateurs utilisent des ondes décimétriques (entre 700 et 2 600 MHz) qui sont déjà très chargées, il n'y a qu'à voir la réorganisation qui a été nécessaire pour libérer les 700 MHz de la TNT à la téléphonie mobile.
Pour la 5G, il sera question d'ondes centimétriques et/ou millimétriques, qui se trouvent donc bien plus haut dans le spectre (les fréquences entre 3,5 - 6 et 20 - 50 GHz reviennent souvent). Plus facile dans de telles conditions de trouver de larges blocs disponibles, le problème étant d'en obtenir au niveau mondial. De manière « locale » (Europe, USA et Asie par exemple) c'est possible, mais la difficulté est d'harmoniser cela au maximum afin de simplifier le développement de la 5G par la suite. Voici un exemple avec les plans de la Commission européenne.
De son côté, Orange explique que « l'utilisation des ondes millimétriques, autorisée à partir de 2019 par la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2015, devrait se généraliser, étant jusqu'à présent exploitées seulement dans le domaine militaire ».
Qu'est-ce que la focalisation et le massive MIMO, comment ça marche ?
La 5G apportera aussi de nouvelles fonctionnalités, et certaines commencent déjà à faire parler d'elles. La première est la focalisation, ou beam tracking. Il s'agit de « faire converger la puissance des ondes radio vers la position du mobile, améliorant l’efficience du système 5G » explique Orange.
Dans cette situation, les fréquences élevées de la 5G sont un avantage, nous affirme Orange : « Quand on monte en fréquence, la taille des antennes diminue. Sur ces sites, on va avoir la capacité de mettre des antennes qui vont être composées de 100 (ou plus en fonction des fréquences) éléments rayonnants ». Cela permet donc d'améliorer l'efficacité sans pour autant augmenter la puissance. Plus ces éléments sont nombreux, plus la focalisation est efficace.
Il est également question du MIMO (Multiple Input Multiple Output), multi utilisateurs. Cette fois-ci, le fait d'augmenter le nombre d’antennes permet de proposer des débits plus importants. « Cette technologie permettra à terme d’accueillir un plus grand nombre d’utilisateurs et d’augmenter la couverture mobile » précise Orange. Dans le cas de la démonstration à 15 Gb/s, « on aurait pu aller sans problème à 30 Gb/s » avec deux utilisateurs grâce à cette technique, ou bien à 45 Gb/s avec trois, etc.
Démonstration du beam tracking avec de la 5G. Sur la gauche le "terminal" est bougé par l'ingénieur et l'émetteur s'adapte automatiquement pic.twitter.com/b4qI3e1U11
— Next INpact L@bs (@Next_Labs) 25 janvier 2017
Quid de la portée avec des fréquences élevées ?
Comme nous avons eu l'occasion de l'évoquer à de nombreuses reprises avec la 4G, plus les fréquences sont basses, plus la portée et la pénétration dans les bâtiments sont bonnes. C'est d'ailleurs pour cela qu'on parle parfois de fréquences en « or » pour les bandes de 700 et 800 MHz. Du coup, se pose la question de savoir ce que l'on peut attendre avec plusieurs GHz.
Nous avons posé la question à l'opérateur historique. En substance, il nous explique qu'il faudra s'attendre à une portée équivalente à celle de la 4G, notamment grâce à la focalisation. Pour faire une analogie, on peut comparer l'émission de données en 4G et en 5G au faisceau lumineux d'une lampe de poche. En 4G, la lampe émettrait un signal diffus éclairant une large surface, mais ne portant pas très loin. En 5G par contre, la lumière serait plus ciblée vers un point précis et porterait donc plus loin, avec la même puissance. C'est justement ce que permet la focalisation.
Conséquence directe, il ne devrait pas y avoir besoin d'installer de nouveaux supports pour les antennes et donc de densifier le réseau existant. C'est du moins ce que prévoit Orange.
5G : tout ce qu’il faut savoir en 10 questions
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La 5G c'est quoi ?
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Quand arrivera-t-elle ?
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Où en sont les opérateurs français ?
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Quels seront les débits de la 5G (download et upload) ?
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Quid de la latence ?
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Remplacera-t-elle les réseaux bas débit (LoRa, Sigfox, etc.) ?
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De la 5G en mobilité jusqu'à 500 Km/h et une sécurité renforcée ?
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Pourquoi les fréquences sont-elles si importantes ?
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Qu'est-ce que la focalisation et le massive MIMO, comment ça marche ?
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Quid de la portée avec des fréquences élevées ?
Commentaires (53)
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Abonnez-vousLe 01/03/2017 à 09h37
Le 01/03/2017 à 09h55
Le 01/03/2017 à 10h10
la pénétration des ondes est pas la même entre l’IR et le 2.4 Ghz … Et l’uv c’est du ionisant.
D’ailleurs les IR produisent ce qu’on appelle un “coup de soleil”.
Et là la question n’est pas d’avoir _un_ émetteur qui émet tranquillement, mais une centaine qui font converger l’onde au même endroit.
Est ce que ça sera 10060w ou 100(60⁄100) ? Est ce que plusieurs BTS pourront utiliser le beamforming sur le même appareil ?
etc…
Le 01/03/2017 à 10h11
Merci pour ces explications, mea culpa effectivement j’ai confondu.
Toutefois as tu un lien pour la PIRE des BTS ? J’ai beau cherché je n’arrive pas à la trouver :( (pas très doué je sais :P )
Le 01/03/2017 à 10h15
Rectification: c’est bien de la puissance d’émission " /> MAIS comme ce sont des antennes directives, cette valeur (320W) n’est pas la valeur réelle (c’est pour ça que les constructeurs parlent en dBm ) et ça n’ote rien à ce que je disais : entre la norme et ce qui est appliqué localement à cause (grace ?) à la législation, il y a une marge sérieuse.
Et ça reste une norme des années 90 et ça a bien évolué depuis…
Le 01/03/2017 à 10h21
Le 01/03/2017 à 10h21
Le 28/02/2017 à 10h23
Le 28/02/2017 à 10h28
Le 28/02/2017 à 10h42
Le 28/02/2017 à 13h15
Le 28/02/2017 à 13h19
Le 28/02/2017 à 13h35
Le 28/02/2017 à 13h45
Le 28/02/2017 à 13h52
Et il ne faut pas oublier que le téléphone (filaire) est une évidence partout aujourd’hui mais il restait encore des patelins non raccordés au début des années 90 alors que le déploiement avait démarré 100 ans plus tôt… c’est juste pour donner une idée…
Le 28/02/2017 à 14h21
je passe le flanc sur l’ADSL. Comme si les autres pays ne s’appuyaient pas sur l’historique et n’avaient pas les mêmes problématiques…
Le 28/02/2017 à 14h44
Dites les gens, je viens de lire tous vos commentaires et il y a quelque
chose qui me choque … Vous parlez en gros tous de la couverture xG, ADSLx &Co alors certes c’est important mais :
Si je ne dis pas de connerie car cela fait longtemps que je
n’ai pas regardé comment fonctionne la 5G : La 5G est pour moi associée
à la fin de la neutralité du Net dans la définition même de la norme.
Ca vous pose pas de problème ???
PS : erreur 404 pour le lien “[…] par exemple sur la neutralité du Net l’été dernier […]”. Elle fait peur d’ailleurs la votre …
Le 28/02/2017 à 15h36
Le 28/02/2017 à 20h05
Le beam-forming c’est pas uniquement pour ne pas “augmenter” la puissance apparente au niveau du recepteur, c’est aussi parce a 26Ghz tu es en LoS pure et dure. Tu ne peux rien traverser (ou très peu).
Ensuite,
sur les ondes en question (800-26ghz), tu as bien un effet thermique
(mais pas ionisant), et 500w c’est la puissance basse d’un émetteur en
campagne, donc …
Ps : le problème était soulevé dans une newsletter d’altera, donc prend les gens de haut si tu veux, mais c’est bien une problématique que les fabricants auront à traiter
Le 28/02/2017 à 20h46
Je suis d’accord que cela semble logique Internet des Objets ou pas.
Malheureusement si on n’impose certains points, certains opérateurs préféreront faire des trucs alambiqués sur l’IPv4 pour éviter que certains pré-carré leur échappe un peu plus…
Le 01/03/2017 à 08h41
Le 01/03/2017 à 09h24
Je dis juste que
c’est irritant de lire, à longueur d’actu sur les évolutions
technologiques, des types qui râlent parce que leur campagne n’a pas les
mêmes niveaux d’équipements que les villes denses, et donc … qu’ils déménagent.
(c’est la solution, s’ils NE peuvent pas patienter)
Chacun comprendra que les villages de campagnes ne peuvent pas être équipés
de salles de cinéma de 300 places car ça n’est pas rentable ?
c’est pareil pour la Fibre.
là…..je suis d’accord !
Le 01/03/2017 à 09h27
tu es fort agréable a lire. Dommage que tu dise des choses qui ne sont pas vrai, et que tellement content d’être dans la polémique, tu me fais dire des choses que je n’ai pas dite.
Pour les 500W, ok, j’ai confondu avec les 320W de la classe I gsm900.
Le 28/02/2017 à 00h58
Le 28/02/2017 à 06h01
Du coup avec de tels débits, si un opérateur sort une box ou clef 5G, je ne vois plus trop l’intérêt de la fibre.
Je reconnais une véritable avancée en terme de pensée globale de la norme. Faudrait il que l’on ait maintenant les mêmes longueur d’onde partout dans le monde pour éviter le coup de la 4G en 700Mhz.
Le 28/02/2017 à 06h15
Et si tu te calmais un peu déja, car la pleureuse la, c’est toi.
Le 28/02/2017 à 06h57
Il se peut qu’en pratique le 700 Mhz serve surtout pour la 5G, pas sûr qu’en 2020 les opérateurs s’embêtent à déployer de la 4G 700 Mhz si ils peuvent directement basculer en 5G…
Il n’y a que Free qui déploie du 700 Mhz actuellement (dans les départements autorisés) car il n’a pas acheté de 800 Mhz.
Le 28/02/2017 à 07h27
Pour ceux qui s’inquiètent du fonctionnement de ces antennes, cela existe déjà sur le Wi-Fi (pro) et ça fonctionne très très bien ! La marque Ruckus le fait sur toutes ses bornes notamment et d’autres constructeurs aussi.
Le 28/02/2017 à 08h07
Je pense qu’avec des débits pareil, il faudra des capacités de traitement de l’information améliorées côté smartphone (le cas des accès 5G “fixes” raccordés à une source d’énergie ne pose pas de pb) et qui dit quantités de traitement important dit souvent grosses consommations énergétiques. Est ce que les batteries vont suivre pour permettre de bénéficier pleinement de ces évolutions ?
Si c’est pour faire la même chose que maintenant mais plus vite en termes de téléchargement, il y a surement un intérêt côté rsx mais l’intérêt côté utilisateur sera faible. Par contre, si l’utilisation évolue avec cette bande passante bcp plus importante, et ce sera surement le cas (définition plus importante même si c’est par toujours utile vu la taille des écrans, DL en //…), il va falloir que les smartphone soit utilisables plus de 30 min avant de devoir le recharger.
Je pense qu’il y a eu de grosses améliorations côté batteries (finesse, même capacité de stockage je pense) avec des conséquences pas toujours maitrisées (boum la batterie) mais finalement, l’utilisation de ces engins fait que j’ai l’impression qu’ils sont de moins en mois autonomes et nécessitent des recharges fréquentes.
Le 28/02/2017 à 08h10
Le 28/02/2017 à 08h26
Le 28/02/2017 à 09h06
Le 28/02/2017 à 09h26
Plus besoin d’IMSI Catchers, le passage de l’équipement dédié à la mise en réseau “dans le cloud” décrit dans le troisième schéma suffira à ouvrir les vannes en aval plutôt qu’en amont.
Le 28/02/2017 à 09h44
Le 28/02/2017 à 09h49
Les opérateurs européens ont d’ailleurs demandé aux
régulateurs européens de la flexibilité vis-à-vis de la neutralité du
Net, pour différencier les services et gérer finement la latence
nécessaire à chacun d’eux..
mouai…toutes les raisons* sont “bonnes” à prendre, hein ! " />
c’est sûr : la Neut. du Net NE leur convient pas !
“qui veut noyer son chien, dit qu’il a ……………….”
* mauvaises excuses
Le 28/02/2017 à 09h54
Le 28/02/2017 à 10h08
J’habite à côté de Rennes et je capte mal la…. ah non pardon, le EDGE. Oui, oui, j’ai un petit E qui s’affiche et si j’arrive toujours à téléphoner, pour internet c’est suivant le sens du vent. Donc quand j’entends parler de 5G je lis l’article pour dormir moins con mais ça s’arrête là " />
Le 28/02/2017 à 10h10
Je capte pas le concept du beam tracking. Bon ok pour l’antenne ça va. Elle focalise son signal vers le téléphone.
Mais le téléphone lui, il fait comment pour focaliser son signal pour l’upload ?
Le 28/02/2017 à 10h11
Le 27/02/2017 à 17h54
Et au niveau l’amélioration du transport de la voix?? Aura-t-on une 5GVoix comme on a eu une VoLTE Ou bien cela sortira des années après? Car actuellement, j’ai l’impression que la qualité de la voix dans la téléphonie diminue de plus en plus.
Es-ce que la 5G imposera l’utilisation l’IPv6 ou bien on va encore se retrouver avec de l’IPv4 encerclé de NAT? Ce qui sera problématiquement si la 5G est utiliser pour l’internet fixe. L’utilisation de serveur à la maison sera encore plus difficile.
Sinon au sujet de ctions réseau NFV et SDN, cela me semble assez fumeux. C’est vraiment le rôle du réseau de s’occuper de cet aspect? C’est pas le rôle du couple client/serveur ?
Le 27/02/2017 à 17h56
J’ai à peine la 3G par chez moi et 3Mb/s en internet fixe. Avec la 5G et la fibre, j’ai l’impression de lire les annonces des prochains gadgets qui seront disponibles pour la haute société. :/
Le 27/02/2017 à 18h22
Si l’antenne-relais 5G focalise plus que la 4G, il faudrait plutôt multiplier les supports pour densifier le réseau et éviter les trous de couverture, non ?
Sauf erreur de ma part, Orange botte en touche sur la question (pour ne pas inquiéter les Robins des toits, Criirem &co ? ou pour préserver un secret industriel ?)
Le 27/02/2017 à 18h28
Article tres interessant, merci !
Le 27/02/2017 à 18h39
Je viens de trouver ça:https://recherche.orange.com/des-antennes-focalisantes-pour-une-5g-econome-en-en…
Il faut prendre le temps de le lire mais ça à l’air prometteur
Le 27/02/2017 à 19h20
Le 27/02/2017 à 19h37
Pas forcément. Je trouve l’analogie avec la lampe torche assez bonne.
Si j’ai bien compris dans chaque antenne, il aura une multitude “lampe” qui pourront arroser les mobiles. On sera toujours autant exposer aux ondes mais cela sera plus efficace.
Ensuite, plusieurs antennes pourront éclairer un même mobile à fin d’augmenter le débit qu’il a besoin, c’est le MIMO.
En milieu dense, tu es souvent couvert par plusieurs antennes mais tu es communique avec celle dont tu es le plus proche (ce qui dans de nombreux cas doit être relatif). Là tu pourrais utiliser les 2 antennes les plus proches de toi pour obtenir un débit supplémentaire.
Après es-ce qu’augmenter la plage d’onde pour augmenter le débit ne va pas augmenter l’exposition générale aux ondes ?
Le 27/02/2017 à 19h39
Et du coup, va t-il falloir investir dans le renouvellement du parc d’IMSI-catchers ? :p
Le 27/02/2017 à 19h54
Ils ont pas fait passer un truc où ils s’autorisent à se brancher directement à l’antenne ?
Le 27/02/2017 à 20h22
Le 27/02/2017 à 21h50
Le 27/02/2017 à 22h43
J’imagine bien le beam-tracking à 26ghz et 500w précisement vers le mobile … qui se trouve juste devant la tête de l’utilisateur.
Ca ne peut que bien se passer…
Le 27/02/2017 à 23h24
Le 28/02/2017 à 00h37