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Très haut débit : l’analyse de la Commission européenne sur le plan fibre français

Une validation très bas débit

Très haut débit : l'analyse de la Commission européenne sur le plan fibre français

Le 21 avril 2017 à 13h59

De la montée en débit aux réseaux en fibre, la Commission européenne a analysé en profondeur le financement du plan très haut débit français. S'il est validé, les points de vigilance ont été nombreux pour l'institution, dont le travail a été une véritable épreuve pour les équipes de Bercy.

En novembre, la Commission européenne déposait son blanc-seing sur le plan France THD, après deux ans d'une instruction douloureuse pour l'État français. Il y a quelques semaines, l'analyse de la Commission était enfin publiée, avec le détail de ses considérations. Si la conclusion du document de 75 pages est positive, il offre une plongée dans les réseaux publics et le financement de la montée en débit.

Ces deux ans de travail ont été vécus comme un traumatisme par certains responsables de Bercy, qui nous ont affirmé avoir fait face à des agents peu au fait des télécoms à la Commission européenne. Si le besoin de pédagogie sur le projet français, décrit comme particulier, était bien mentionné par nos ministres, il semblait s'agir d'une bataille permanente pour la Direction générale des entreprises (DGE), en charge du dossier côté hexagonal.

Les nombreuses garanties politiques, apportées notamment par la commissaire Margrethe Vestager, n'ont pas suffi à une validation rapide. Les doutes européens ont été nombreux pendant l'instruction, notamment autour de la montée en débit, reconnue comme un point bloquant par des personnes proches de Bercy. À l'été 2015, Bruxelles considérait des subventions antérieures au plan France THD comme illégales, une analyse bien éloignée de l'actuelle.

Il reste que les subventions des opérations menées par Orange, spécifiquement la montée en débit, occupent une part importante de l'analyse de la Commission. L'espace est partagé avec les réseaux publics, notamment la collecte (qui les relie à Internet), un point d'interrogation pour l'institution.

13,3 milliards d'euros dans les réseaux publics, en majorité pour la fibre

Pour mémoire, le plan France Très Haut Débit consiste à coordonner et financer les futurs réseaux Internet du pays (voir notre analyse). D'un côté, les opérateurs privés déploient sur fonds propres la fibre pour 57 % de la population en zones urbaines (zones très denses et moins denses), pour environ 7 milliards d'euros.

De l'autre, des réseaux publics sont montés par les départements et régions dans les zones peu denses, voire rurales, pour un total de 13,3 milliards d'euros, dont 3 milliards sont subventionnés par l'État.

Plan France THD
Crédits : France THD

L'ensemble est piloté au sein de l'Agence du numérique, à Bercy, qui doit à la fois s'assurer d'amener assez vite de meilleurs débits (par exemple via la montée en débit sur cuivre) et qu'en 2022, tous les Français disposent bien tous du très haut débit, dont au moins 80 % en fibre. Elle analyse chaque dossier de collectivité, pendant de longs mois, avant de donner son accord pour financement.

Comme le récapitule la Commission, les 13,3 milliards d'euros sur la partie « publique » sont répartis comme suit :

  • 11 milliards d'euros pour des réseaux NGA (comprendre en fibre jusqu'à l'abonné)
  • 1,1 milliard d'euros pour les réseaux de collecte
  • 700 millions d'euros pour la montée en débit
  • 500 millions d'euros pour le haut débit dans les zones rurales isolées

Rappelons que tout cet argent n'est pas public, des fonds privés et les opérateurs construisant les réseaux pour les collectivités pouvant contribuer à ces coûts. La répartition semble être équilibrée entre public et privé, ce dernier étant bien plus actif depuis 2015, comme le constate Bercy et les industriels des réseaux publics.

Pas de distorsion de concurrence sur les réseaux publics

Ces réseaux peuvent être gérés de différentes manières. La collectivité terroritoriale (un département ou une région) peut soit construire son réseau et déléguer à un tiers son exploitation (marché de service ou délégation de service public en affermage), déléguer toutes les tâches à un tiers (délégation concessive), confier la responsabilité du réseau à un opérateur tiers le temps de l'amortir (contrat de partenariat) ou bien se retrousser les manches pour construire et exploiter elle-même son réseau (régie).

Au fond, la Commission semble avoir bien peu de critiques à émettre sur ces modèles. Elle estime qu'il n'y a pas de distorsion de concurrence, car aucune construction de réseau privé n'est officiellement prévue sur ces zones. En 2011, les opérateurs nationaux ont délimité celles qu'ils comptaient fibrer à leurs frais, laissant le reste aux collectivités. Un choix critiqué, qui a pourtant le mérite de la clarté pour l'institution européenne.

Même si des opérateurs privés peuvent y investir en propre plus tard, la nature ouverte des réseaux publics (obligés d'accueillir tout opérateur sans discrimination) et le fort contrôle public sont des garanties suffisantes pour la Commission. Dans le cas où un opérateur tiers construit, gère ou commercialise un réseau public, le passage par un appel d'offres public serait aussi satisfaisant.

Des subventions utiles dans les « zones blanches NGA »

Concernant les subventions de l'État pour ces réseaux en fibre, pour près d'un quart de leur budget, « l'aide est le moyen d'action approprié » avec « un effet d'incitation », pense Bruxelles. « La réglementation ex ante [existante], qui sert l'efficacité du système, serait également en elle-même insuffisante pour déclencher un déploiement d'un réseau haut débit à grande échelle » note la direction de la concurrence.

Les financements décidés par le gouvernement doivent tout de même bien concerner uniquement les « zones blanches NGA », c'est-à-dire celles où le déploiement d'un réseau très haut débit par un opérateur privé n'est pas prévu dans les trois ans. Le découpage de 2011 fournit bien une garantie importante pour l'institution, qui note que 90 % des subventions sont prévues dans des zones sans initiative privée.

La neutralité technologique serait aussi respectée. « Le régime en examen ne favorise aucune technologie ni plateforme de réseau particulières, les opérateurs commerciaux étant autorisés à [utiliser]les solutions technologiques qu'ils jugent les plus appropriées » affirme la Commission. La fédération des industriels des réseaux publics (Firip) a pourtant obtenu des avancées sur les réseaux radio de la part de Bercy, en se plaignant à Bruxelles d'une inégalité de traitement, causant la colère du ministère français (voir notre analyse).

Antoine Darodes Mission Très Haut Débit THD Bercy
Antoine Darodes, directeur de l'Agence du numérique - Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

L'épine des réseaux de collecte

Les réseaux de collecte, qui servent à relier les réseaux publics aux cœurs de réseau des opérateurs, sont aussi un point d'importance. Orange dispose du plus important réseau de collecte du pays, fourni depuis une décennie via une offre (LFO) régulée par l'Arcep. Il est devenu indispensable à bien des réseaux publics, qui se connectent à Internet par ce biais.

Les limites de ce modèle sont bien notées par « les autorités françaises » (comprendre l'Arcep et Bercy), qui ont dû longuement se justifier sur ce point. « Les autorités françaises considèrent la diversification de la collecte comme une condition sine qua non à la poursuite du déploiement du très haut débit » écrit la Commission.

Le problème se pose comme suit : les capacités d'Orange seront insuffisantes pour tous les réseaux publics et Bercy exclut clairement que l'investissement privé suffise à combler ce manque. Conclusion à demi-mot du rapport : les collectivités devront pour partie monter leur propre réseau de collecte, qu'il s'agira de subventionner seulement quand nécessaire.

Selon les autorités françaises, citées par la Commission, il n'est pas question de toucher au cadre actuel, écrit et éprouvé de longue date, et dont la modification demanderait un travail et un temps trop importants. En attendant, reconnaît le ministère de l'Économie, Orange n'a aucune pression pour aller au-delà de ses obligations légales.

Dans ces conditions, une collectivité pourra monter son propre réseau de collecte s'il ne duplique pas un réseau existant auquel elle peut avoir accès. Il faut donc prouver que l'actuel lui est inaccessible ou qu'aucun n'existe. Charge aux « autorités françaises » de le vérifier à chaque fois.

Une montée en débit jugée efficace

Vient ensuite le moment de parler de la montée en débit, qui consiste à tirer la fibre jusqu'à des sous-répartiteurs du réseau téléphonique pour en améliorer les débits, en finissant toujours le réseau en cuivre. Il s'agit d'une solution d'attente pour les zones où aucun nouveau réseau n'est prévu dans les trois ans, note la Commission. Cette dernière a donc cherché, dans ce cadre, à savoir si le financement public correspond bien aux coûts de l'opérateur historique.

Rappelons qu'en 2015, nous avions révélé qu'Orange poussait fortement cette solution auprès des petites collectivités, parfois au détriment du plan posé par le département ou la région. Des élus nous évoquaient un double discours, au moment où l'opérateur s'affichait en grand soutien du plan France THD. Depuis, collectivités et régulateur l'ont épinglé pour une publicité indue sur les armoires qu'il posait dans ce cadre.

Après de très nombreux calculs, sur la base de données fournies par Bercy, la Commission affirme qu'Orange ne surfacture en rien les armoires qu'elle vend aux collectivités, dans le cadre de son offre PRM. Cette dépense ne constitue d'ailleurs pas une aide d'État, assure l'analyse européenne.

Orange respecterait ses coûts, une marge n'est pas exclue

Un répartiteur « montée en débit » (NRA-MED)  engendrerait un coût de 41 877 euros pour Orange, un montant bien inférieur aux 44 064 euros que pourrait afficher un opérateur « efficace ». Deux notes, tout de même. La première est que le coût de 44 064 est le montant le plus bas trouvé par la Commission, dans la fourchette qu'elle a calculé. La seconde est qu'un opérateur « efficace », au sens de Bruxelles, peut engranger une marge (indéterminée). Sur la maintenance, le coût de 900 à 1 200 euros correspond au montant « efficace ».

Stéphane Richard Orange
Stéphane Richard, PDG d'Orange- Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

La Commission indique donc bien qu'Orange agit selon ses coûts, mais pas qu'il n'en tire absolument aucune marge. « Les paramètres ont été fixés de telle manière qu'Orange ne fasse aucun profit [...], en tenant compte des recettes y afférentes ainsi que d’un bénéfice raisonnable pour l’exécution de ces obligation » écrit précisément l'institution.

Elle rappelle tout de même que la montée en débit ne doit pas concerner plus de 1,5 million de lignes cuivre, « ce qui reste en tout état de cause limité ». La prévision actuelle tournerait plutôt aux alentours de 800 000 lignes, face à environ 7 millions de lignes fibre au final.

« Les autorités françaises ont apporté des preuves solides et spécifiques démontrant que, pour chaque prestation comprise dans le SIEG [Service d'intérêt économique général] confié à Orange, les coûts du prestataire Orange sont conformes aux prix de marché » conclut-elle.

Un bilan positif, sur le papier

Sans surprise, la Commission estime donc, au terme de son analyse et de deux ans de dialogue avec la France, que les effets négatifs du système mis en place sont bien moindres que les positifs. Il est donc validé sans grande réserve par la direction de la concurrence, qui rappelle tout de même que le plan sera régulièrement contrôlé.

« Le régime notifié, qui est d'envergure nationale, fera l'objet d'une évaluation par un expert indépendant », France Stratégie côté gaulois. Un rapport de suivi annuel est aussi prévu, avec la liste des aides, les technologies concernées et les résultats en termes d'aménagement de débits. En outre, « les autorités françaises s’engagent à fournir tous les deux ans à la Commission européenne les informations essentielles sur les projets de réseaux subventionnés dans le cadre du plan THD ». Cela en plus d'un rapport à mi-parcours et d'un final, au 31 décembre 2022.

Il reste que l'analyse européenne semble rester assez théorique, fondée sur les évaluations de l'Arcep, de Bercy et de la documentation officielle (dont le cahier des charges de 2015). Elle ne revient pas sur certains freins concrets, par exemple sur l'accès au génie civil, parfois considéré difficile pour les concurrents d'Orange, ou la bataille entre Orange et SFR sur les déploiements en zone moins dense.

Elle s'intéresse aussi surtout au volet délimité par le plan, c'est-à-dire le déploiement du très haut débit jusqu'en 2022, alors que la Cour des comptes rappelait que bien des projets de réseaux publics se clôturent plutôt en 2030 (voir notre analyse). Autant de points qui seront (sûrement) abordés dans de futures analyses.

Commentaires (21)

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Merci pour ces précisions

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Hm… je ne vais pas répondre à tout parce qu’il est tard, mais quelques remarques en passant :

 







OB a écrit :



Ok, que Orange se fasse pas de blé sur le montage des armoires MED (encore que 40k€… c’est foireux, j’ai jamais vu un devis en dessous de 60k€… bref) encore heureux :    



 

L’offre PRM (via laquelle les NRA-MED sont créés) est supposée être orientée vers les coûts. Donc il n’y a a priori pas de marge sur cette prestation. C’est d’ailleurs un des points que la Commission a étudié dans la décision dont parle l’article.

Par ailleurs, le coût dépend du nombre de lignes concernées. Le plus bas commence à 12 k€ et ça peut monter jusqu’à 100 k€ environ pour les très gros SR (mais il y en a très peu en France).

Les prix sont publics et sont disponibles dans l’offre en question :

https://www.orange.com/fr/content/download/3655/33597/version/7/file/Offre%20PRM…

 





OB a écrit :



La plupart du temps ces armoires sont PAS dégroupées (donc en pratique soit les gens passent chez Orange en FAI, soit ils restent chez leur opérateur d’origine à 1mbps) , et si elles le sont, Orange touche encore 9€/mois de location de la part de l’opérateur dégroupeur…





Au contraire, la majorité des NRA-MED sont dégroupés (environ 68 % si on se base sur l’observatoire de l’Arcep).

http://arcep.fr/fileadmin/reprise/observatoire/hd-thd-gros/t4-2016/Obs_HD-THD_T4…



Et même si un opérateur ne dégroupe pas un NRA-MED, il a toujours accès aux offres de bitstream comme sur n’importe quel NRA, il profitera donc également de la hausse des débits. Il n’y a aucune raison qu’il soit “limité” à 1 Mbps alors que d’autres opérateurs en dégroupage ne le seraient pas.



 





OB a écrit :



>J’ai aussi lu que ces NRA-MED ne béneéicient qu’à Orange et sans dégroupage. 



C’est pas tout a fait ça:

Les autres opérateurs sont tout a fait libre de venir poser leurs équipements dans ce NRA-MED… à leurs frais. 

 Sauf que comme ce sont des armoires de rue ce sont des équipements spécifiques, et il faut impérativement payer Orange pour avoir le droit d’intervenir dedans (Il existe aussi une possibilité de commande “en amont”, qui fait que les opérateurs peuvent “pré-dégrouper” les armoires avant leur pose sur le terrain, c’est très cher).



Comme ces NRA-MED sont connus pour ne servir qu’un petit nombre d’abonnés, bien souvent les FAI tiers font pas l’effort financier. A l’époque, SFR faisait cet effort, mais ça, c’était avant. Free n’a quasi jamais jugé bon de le faire, sauf expérimentalement. 

Quant à Orange, ben vu que c’est payé par la collectivité, ils le font , cet “effort”… en passant pour des chevaliers blancs (alors qu’ils ne font rien si non subventionné).  



 

Les opérateurs peuvent installer leurs équipements dans les NRA-MED comme dans n’importe quel NRA. Il n’y a rien de particulier là-dedans. La seule particularité du NRA-MED, c’est qu’ils peuvent effectivement faire une installation “en amont” comme tu dis, mais (i) il n’y a rien de particulier dans le prix à procéder ainsi et (ii) même si le prix était déconnant (ce qui n’est pas le cas), rien ne les oblige à procéder ainsi.

Sur les FAI qui viennent en dégroupage, j’ai déjà répondu plus haut : la majorité des NRA-MED sont dégroupés. Free, que tu cites, les dégroupe systématiquement (il l’a même annoncé publiquement plusieurs fois).







OB a écrit :



> L’autre point qui me gène est que la fibre tirée ne serait suffisante pour faire par la sjite du Ftth. > Il faudra donc en tirée une nouvelle .

 

Oui et ça c’est scandaleux. 

 

Pour un NRA-MED, la norme est de poser un 12FO, voire un 24FO maximum (de ce que j’ai pu voir).



Or pour un lien NRO-PMZ le minimum est de 36FO, et l’ARCEP recommande beaucoup plus (72 voire 96, afin de prévoir les usages futurs (on parle ici de UNE fibre mutualisés pour maximum 64 personnes, avec de la réserve pour des “liens direct” pour des entreprises par exemple). 



Donc oui faudra reposer des câbles, ce que Orange ne manquera pas de facturer…



La différence de coût entre un câble de 24FO et de 36FO est d’a peine 10 centimes du mètre, quand c’est acheté en gros.

 





Le minimum pour une telle opération est de 12 FO, mais les collectivités territoriales sont libres d’en installer autant qu’elles veulent. Si elles le souhaitent, elles peuvent très bien prévoir davantage pour l’avenir. Comme tu le dis, le surcoût est assez faible, donc autant le faire maintenant plutôt que de retirer un câble plus tard. Concernant le dimensionnement, l’Arcep préconise un nombre de fibres au moins égal à 10 % du nombre de logements desservis, avec un minimum de 36 (page 12) :

http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/guide_M-E-D_nov2012.pdf


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gronosaure a écrit :



Hm… je ne vais pas répondre à tout parce qu’il est tard, mais quelques remarques en passant :

 

 



Les prix sont publics et sont disponibles dans l’offre en question :

https://www.orange.com/fr/content/download/3655/33597/version/7/file/Offre%20PRM…

 



 

Je connais, c’est mon livre de chevet :-)



Ce doc cite plusieurs couts mais pas tous, et laissent plusieurs éléments “sur devis”, entre autre bien sur le raccordement de la fibre optique entre le NRA d’origine et le NRA PRM, cad une bonne grosse partie de ces couts.



Or justement c’est là où le bat blesse.



 “offre bitsream” => Donc non dégroupé et paiement au Mbps pour les opérateurs tiers .

Le chiffre de 68% national cache aussi de fortes disparités géographiques : Evidamment que les NRA-MED posés en banlieues de villes sont très nettement plus souvent dégroupés que les armoires de 300 lignes à la campagne (pourtant bien plus nombreuses en nombre).

Le dégroupage par Free a beau être “annoncé plusieurs fois”, il est assez simple de vérifier (site de Francois entre autre) que c’est pas pour autant systématique.

 

 Ensuite, le niveau de prix…. c’est à chacun de juger (vu que c’est public dans les docs que tu donnes chacun peux se faire son idée). Ne pas oublier que ces prix sont payés par les coll.terr.  , donc les impôts locaux).



Enfin pour les fibres optiques, effectivement l’ARCEP le recommande, et surtout c’est re-précisé dans le doc de l’EU dont l’article est l’origine.  Mais là encore ça implique que la coll.terr. d’abord “mette au pot” , et ensuite, gère un minimum le projet sans faire un chèque en blanc comme c’est trop souvent le cas.

De plus, _pour_ que ces fibres soient utilisable je me demande comment ça marche: En effet, elles sont pour origine le NRA de Orange, et sont censés terminer dans un module à part de l’armoire Orange, module que je n’ai jamais vu sur le terrain.

Dit autrement, un acteur tiers qui n’a PAS accès au NRA en collecte, je ne vois pas comment il peux utiliser ces capacités (en piquage sur le câble, mais j’ai pas vu d’offres de Orange à ce sujet - c’est important car SI la coll.terr. finance , le gestionnaire du câble reste bien orange (et c’est pas une critique puisque ce sont eux les 1ers utilisateurs). 



 


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On est d’accord, il y a beaucoup d’autres coûts à prendre en compte et tous ces coûts sont à la charge des collectivités territoriales. L’offre PRM n’est effectivement qu’une partie d’un projet de montée en débit sur cuivre et le lien de fibre entre le NRA d’origine et le NRA-MED représente probablement le poste de coût le plus important de la majorité des projets.

Cependant, toutes les prestations hors PRM sont réalisées suite à des appels d’offres des collectivités. Même si l’empreinte d’Orange est bien marquée sur l’ensemble du territoire, concrètement, rien n’oblige les collectivités à choisir Orange pour réaliser toutes les prestations hors PRM.

 

Des disparités sur la couverture en dégroupage des NRA-MED, il y en a peut-être, oui. Mais dans quelles proportions ? Ça serait un résultat intuitif en tout cas, mais je n’ai jamais vu de données le montrant.

Concernant la descente en dégroupage des opérateurs, à ma connaissance, Free le fait quasi-systématiquement. De mémoire, environ 90 % des NRA-MED rattachés à des NRA d’origine dégroupés, sont eux-mêmes dégroupés par au moins un opérateur (stats Arcep).



Concernant les fibres surnuméraires, j’ai pour ma part déjà vu des modules pour les “accueillir”, mais je ne saurais dire si c’était des cas isolés ou non. Je n’ai malheureusement aucun élément sur le nombre de projets que cela pourrait concerner (à ma connaissance, il n’y a pas de statistiques sur ce sujet). 

Orange n’est gestionnaire que des 12 FO utlisées pour la montée en débit sur cuivre. Les fibres surnuméraires (si elles ont été déployées) sont gérées par la collectivité.

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gronosaure a écrit :



Concernant les fibres surnuméraires, j’ai pour ma part déjà vu des modules pour les “accueillir”, mais je ne saurais dire si c’était des cas isolés ou non. Je n’ai malheureusement aucun élément sur le nombre de projets que cela pourrait concerner (à ma connaissance, il n’y a pas de statistiques sur ce sujet). 

Orange n’est gestionnaire que des 12 FO utlisées pour la montée en débit sur cuivre. Les fibres surnuméraires (si elles ont été déployées) sont gérées par la collectivité.









> On est d’accord, il y a beaucoup d’autres coûts à prendre en compte et

tous ces coûts sont à la charge

> des collectivités territoriales.



En tirent-elles un revenu, ensuite ?



 Quand on voit déjà que Orange met plus de UN AN à fournir les plans des réseaux lorsque les collectivités territoriales effectuent une opération d’effacement de réseaux aériens  (Alors que ça ne leur coute presque rien car pris en charge par la collectivité via les conventions - obligatoires - A ou Bhttp://www.ant.developpement-durable.gouv.fr/enfouissement-coordonne-des-reseaux… - ça n’a rien a voir avec le PRM, OK, mais ça permet tout de même de préparer les opérations de FTTH plus tard… ) …. faut avoir une sacré confiance , pour le PRM.



> Cependant, toutes les prestations hors PRM sont réalisées suite à des

appels d’offres des collectivités.

> Même si l’empreinte d’Orange est bien

marquée sur l’ensemble du territoire, concrètement,

> rien n’oblige les

collectivités à choisir Orange pour réaliser toutes les prestations hors

PRM.

 

Même en PRM beaucoup de choses peuvent être faites hors Orange ( je connais par exemplehttps://www.fmprojet.fr/ dont on ne m’a dit que du bien) Néanmoins ce que j’ai pu constater, c’est que



 - Les couts restent élevés, simplement car , l’offre étant régulée , ça donne un “plafond” et qu’il y a peu d’acteurs en concurrence sur le secteur ,

 - Beaucoup de collectivités préfèrent “choisir orange” après que l’on leur ai fait comprendre en off que bizarrement, les projets rencontraient moins de problèmes dans ces cas-là…  (Et que les diamètres des tubes sont pas bon, et que les chambres sont mal positionnées, et que les plans sont mal recollés, et que les ST trouvent pas les chambres et j’en passe & des meilleures. Et ce n’est pas moi qui le dit : J’ai été à une réunion du GRACO il y a un an, c’est ce que les maires disaient)

 

 

Très curieusement lorsque la MED est à la charge de Orange (cas des MUX par ex), la solution “fibre sur poteaux existant” devient tout à coup très très efficace, même si il faut mettre un BPEO dans un arbre… (et oui, je l’ai vu , signalé plusieurs fois…. :-( )



DOnc oui les coll.terr. ont “le choix”, mais pour que le projet avance, elles sont quand même très “guidée” vers le “bon” choix :-)



> Des disparités sur la couverture en dégroupage des NRA-MED, il y en a

peut-être, oui. Mais dans quelles

> proportions ? Ça serait un résultat

intuitif en tout cas, mais je n’ai jamais vu de données le montrant.



Tu as raison, il faudrait compiler les données par exemple de Ariase ou de degroup’test

Ces données existent, elles sont juste pas exploitées dans ce sens.



En tous cas j’ai plusieurs exemple dans des zones rurale de non dégroupage de zones MED (que ce soit en PRM, GMUX ou autre) qui sont pas dégroupées.

 

Pire: Des exemples où comme je le disais, sur une montée en débit les clients Orange se retrouvent en VDSL alors que les autres gardent leur ligne de 6km et restent en reADSL , dégradé de plus car l’injection de signaux VDSL dans les mêmes tronçons perturbent ces ADSL (c’est “normal” dans le sens où c’est technologiquement impossible de faire autrement, mais bon…) Et quand les personnes vont se plaindre à la boutique Orange (faute d’autres “points de contact”) on ne leur propose rien d’autre que de passer chez Orange …. alors que bien des gens (en zone rurale) en sont parti justement à cause de conflits avec cet opérateur, et n’ont pas la mémoire courte.

C’est là où je considère que la régulation a été biaisée - le conflit d’intérêt entre Bercy et l’ARCEP ne pouvant pas, à mon avis, y être étranger.



Au niveau FTTH c’est quand même un poil mieux encadré, même si de nombreuses craintes sur la reconstitution de fait d’un monopole sur le génie civil & les câbles se font entendre (mais bon, l’état adore les monopoles, ça permet de placer les copains et de discuter tranquillement entre gens de bonne composition :-) )



> Concernant

les fibres surnuméraires, j’ai pour ma part déjà vu des modules pour

les “accueillir”, mais je ne

 > saurais dire si c’était des cas isolés ou

non. Je n’ai malheureusement aucun élément sur le nombre de projets

> que cela pourrait concerner (à ma connaissance, il n’y a pas de statistiques

sur ce sujet). 

 



Moi (pour les zones rurales) j’en ai encore jamais vu.

Après comme je le disais je ne sais pas si on peux faire du piquage par exemple dans un BPO ou pas : Si oui, alors à la limite on s’en fiche d’avoir un module “dans l’armoire” , suffi d’aller se brancher sur le BPO juste avant.

 



 

> Orange n’est gestionnaire que des 12 FO utlisées

pour la montée en débit sur cuivre. Les fibres surnuméraires

 > (si elles

ont été déployées) sont gérées par la collectivité.



On est d’accord. 



Du coup ma question reste importante :

Si Orange impose que ces 12 fibres soient “exclusives” (cad dans un câble sans BPO sauf pour jointure)  , ça implique que les fibres surnuméraires, si elles sont “officiellement” gérées par la collectivités, ne peuvent être en pratique utilisés QUE par , à minima, un opérateur dégroupeur disponible au NRA d’origine (à moins que la coll.terr dégroupe elle-même le NRA ;-) ) - donc la seule “liberté” de ladite coll.terr serait de louer ces câbles par exemple à Free, pour éviter que ce dernier ne loue l’une des paires du 12FO.

…. mais free ne le fera pas,  car ça les intéresse pas d’avoir à gérer 36000 contrat, alors qu’ils peuvent avoir un contrat-cadre avec orange pour ce genre de locations. 

 

Ou alors il faut prévoir de poser plusieurs câbles , l’un de 12 pour Orange et le ou les autres indépendants.

Mais c’est plus le même coût.



A contrario si par exemple sur un câble de 96FO posé par la coll.terr, n’importe quel acteur peux “louer” (à la coll.terr) une paire sur un tronçon entre 2 BPO, alors OK.



Mais je l’ai encore jamais vu faire, je sais pas si c’est parce que c’est interdit ou si c’est…. “fortement découragé” on va dire :-)


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Petit feedback sur une travail “perso/bénévole” en marge de mes activités de conseil, travail fondé sur l’opendata du TdB HD/THD de l’ARCEP enrichi des données du fichier PODI des NRA publié chaque trimestre par Orange… Il me reste à développer une moulinette à partir des données dégroupage d’ARIASE ou DEGROUPTEST…



Aujourd’hui je détecte une tendance assez marquée à l’amplification relative des opérations de MeD en Zone dite “Non dégroupée” (cf. terminologie ARCEP pour leur analyse trimestrielle) sur des parcs importants de petites SR (<150 lignes, voire très inférieures style 30, 40 lignes) dans des départements hyper-ruraux où, à la base la proportion de NRA dégroupés est resté très faible (15 à 30% du nombre total de NRA)…



En résumé, hors recours aux offres bitstream imposées à Orange, la mise en concurrence sur ces territoires reste hypothétique…

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(suite) je poursuis “en mode texte” n’arrivant pas à valider mes commentaires accompagnés de graphiques…

Donc:

1- sur l’année 2016 le parc de NRA-MED en zone NON dégroupée est passé de 360 à 700 (avec une proportion significative sur le 2ème semestre (S1: 93, S2: 247)

2- simultanément le parc de NRA-MED en zone dégroupée est passé de 866 à 1497, avec une progression LINÉAIRE de trimestre en trimestre

3- globalement le rapport zone NON dégroupé vs NON dégroupé repasse la barre des 30%, à la hausse!

4- le parc de NRA-MED sur des SR de - de 150 lignes représente désormais 41% du parc total  (vs 75% respectivement pour le parc <300 lignes)

5- le % de SR dégroupées de moins de 100 lignes n’était que de 42% fin 2015 (en attente de récupération des données ARIASE ou DEGROUPTEST du dégroupage… pour 2016)



CQFD !?

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..avoir fait face à des agents peu au fait des télécoms à la Commission européenne.



après ça, faudra pas s’étonner que les Dossiers soient “mal-ficelés” ! <img data-src=" />

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Mouais, c’est parce que c’était des fonctionnaires non “spécialistes/geek/techniciens”, ou bien qu’ils étaient carrément aux fraises ? Ou bien que Bercy était énervé qu’on vienne fouiller leurs dossiers ?

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C’est sympa de lire un article qui parle des réseaux de collecte (on parle généralement du réseau de distribution FttH ou cuivre sans mentionner le réseau en transport).

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L’analyse de la Commission européenne reste à l’opposé de l’analyse que porte de nombreux Français. Les zones blanches sont toujours une réalité. Dans certains endroits, il n’y a que par le satellite que l’on peut avoir Internet. Je rappelle que les abonnements pour l’Internet par satellite restent relativement chers et un seul des prestataires de services offre de l’illimité (mais pour quel prix aussi…). Dans d’autres endroits où l’Internet classique passe, l’ADSL reste encore un doux rêve. Le bas débit est toujours d’actualité et la concurrence inexistante.



Nous en reviendrons toujours au même souci. Le pognon est le principal vecteur du déploiement de la fibre. Les zones peu rentables seront desservies en dernier, si elles le sont un jour. Le très haut débit reste encore et toujours l’apanage des grandes agglomérations et encore, même dans celle-ci la fibre n’y est toujours pas entièrement déployé.



Je continue à rester dubitatif sur l’échéance de ce plan Très Haut Débit. Soit disant que le 31 décembre 2022 tous les Français auront accès au très haut débit, dont 80% via la fibre optique. Mais il y reste encore tellement à faire… De vastes zones restent encore à couvrir et je doute qu’en seulement 5 ans, cela sera fait. Je trouve la Commission européenne trop confiante envers ce qui n’est désormais plus une ambition pour la France mais un réel but qu’elle doit atteindre. La France a réaffirmé cette date d 31 décembre 2022 à la Commission européenne. Un faux pas et la Commission européenne verra rouge. Elle n’a déjà pas apprécié l’histoire des subventions publiques accordé à l’opérateur historique pour le déploiement de la fibre. Je doute qu’elle apprécie que l’échéance soit reportée.

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Romaindu83 a écrit :



Je continue à rester dubitatif sur l’échéance de ce plan Très Haut Débit. Soit disant que le 31 décembre 2022 tous les Français auront accès au très haut débit, dont 80% via la fibre optique.





Il suffit que les gens déménagent voyons.


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Romaindu83 a écrit :







La question c’est surtout quel est la proportion de zone blanche par rapport à la population. Je considère que les gens qui partent habiter au fond des bois et qui réclament fibre optique, crèche, hôpital ne doivent s’en prendre qu’à eux même. Il faut faire des choix, l’étalement urbain c’est le mal.



15 km de Caen et j’ai la fibre Gbps :p


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Moi ce qui me gêne énormément c’est cette histoire de MED:



Ok, que Orange se fasse pas de blé sur le montage des armoires MED (encore que 40k€… c’est foireux, j’ai jamais vu un devis en dessous de 60k€… bref) encore heureux :&nbsp;



La plupart du temps ces armoires sont PAS dégroupées (donc en pratique soit les gens passent chez Orange en FAI, soit ils restent chez leur opérateur d’origine à 1mbps) , et si elles le sont, Orange touche encore 9€/mois de location de la part de l’opérateur dégroupeur…



Et le plus souvent ces armoires sont payées par les coll. terr. , donc 0 invest pour orange.&nbsp;



Sympa…



Ah oui dernier point : l’installation d’une armoire MED “bloque” tout projet de FTTH pour les 5 prochaines années, dixit l’ARCEP. C’est pour ça qu’il y a quelques années Orange voulait en coller partout dans les campagnes et les banlieues…



Pour le reste ça m’étonne pas : la commission valide (et embrasse) le principe même le plus controversé du plan France THD : L’abandon de la péréquation territoriale (norme depuis Napoléon), qui implique une égalité de traitement entre les zones dense et peu dense (pas forcément une égalité de prix final, notez bien).&nbsp;



Le problème des zones rurales n’est PAS que ça coûte plus cher de faire: C’est que comme il faut que ce soit 30€/mois pour tout le monde , ben dans les zones rurale il vaux mieux ne rien faire. Comme avec tous ces plans, ces “compétences numérique” les moyens d’actions juridique sont retirés des citoyens et des communes, ben…. il ne reste rien sauf le déménagement à 15km de Caen.

&nbsp;

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Tu parles de l’étalement urbain ou de la ruralité ? Il y a tout de même une différence entre une zone pavillonnaire et un hameau perdu dans la ruralité.

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+1 pour les NRA-MED

J’ai aussi lu que ces NRA-MED ne béneéicient qu’à Orange et sans dégroupage.

L’autre point qui me gène est que la fibre tirée ne serait suffisante pour faire par la sjite du Ftth. Il faudra donc en tirée une nouvelle .

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Soriatane a écrit :



&nbsp;





&gt;J’ai aussi lu que ces NRA-MED ne béneéicient qu’à Orange et sans dégroupage.&nbsp;



C’est pas tout a fait ça:

Les autres opérateurs sont tout a fait libre de venir poser leurs équipements&nbsp;dans ce NRA-MED… à leurs frais.&nbsp;

&nbsp;Sauf que comme ce sont des armoires de rue ce sont des équipements&nbsp;spécifiques, et il faut impérativement payer Orange pour avoir le droit d’intervenir dedans (Il existe aussi une possibilité de commande “en amont”, qui fait que les opérateurs peuvent “pré-dégrouper” les armoires avant leur pose sur le terrain, c’est très cher).



Comme ces NRA-MED sont connus pour ne servir qu’un petit nombre d’abonnés, bien souvent les FAI tiers font pas l’effort financier. A l’époque, SFR faisait cet effort, mais ça, c’était avant. Free n’a quasi jamais jugé bon de le faire, sauf expérimentalement.&nbsp;

Quant à Orange, ben vu que c’est payé par la collectivité, ils le font , cet “effort”… en passant pour des chevaliers blancs (alors qu’ils ne font rien si non subventionné).



&gt; L’autre point qui me gène est que la fibre tirée ne serait suffisante pour faire par la sjite du Ftth. &gt; Il faudra donc en tirée une nouvelle .

&nbsp;

Oui et ça c’est scandaleux.&nbsp;

&nbsp;

Pour un NRA-MED, la norme est de poser un 12FO, voire un 24FO maximum (de ce que j’ai pu voir).



Or pour un lien NRO-PMZ le minimum est de 36FO, et l’ARCEP recommande beaucoup plus (72 voire 96, afin de prévoir les usages futurs (on parle ici de UNE fibre mutualisés pour maximum 64 personnes, avec de la réserve pour des “liens direct” pour des entreprises par exemple).&nbsp;



Donc oui faudra reposer des câbles, ce que Orange ne manquera pas de facturer…



La différence de coût&nbsp;entre un câble de 24FO et de 36FO est d’a peine 10 centimes du mètre, quand c’est acheté en gros.

&nbsp;


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TOUT ..dépend ce qu’on entend par “THD” ?

c’est sûr SI pour ça compte à partir de 30Mbts., ils y arriveront

&nbsp; à ce que tout-le-monde sera en “THD” (<img data-src=" />…pardon, je n”ai pas pu me retenir)

(perso.) je suis à 28-29 Mbts. (VDSL)




  • ce serait, donc, ça “le THD” ?

    heu … <img data-src=" />

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&nbsp; “..pour EUX …”

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Le problème du déploiement de la fibre c’est que parfois, les locataires doivent parfois très pro-actifs pour que ça avance, sinon ça stagne entre copro / syndic / orange.

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L’analyse de la Commission porte sur l’absence de distorsion de concurrence engendrée par l’action de l’État, le reste n’est absolument pas son problème.

Très haut débit : l’analyse de la Commission européenne sur le plan fibre français

  • 13,3 milliards d'euros dans les réseaux publics, en majorité pour la fibre

  • Pas de distorsion de concurrence sur les réseaux publics

  • Des subventions utiles dans les « zones blanches NGA »

  • L'épine des réseaux de collecte

  • Une montée en débit jugée efficace

  • Orange respecterait ses coûts, une marge n'est pas exclue

  • Un bilan positif, sur le papier

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