Exposition aux ondes : l’ANFR revoit son protocole de mesure, dont tout le monde peut profiter
Les objets connectés en ligne de mire
Le 16 mai 2017 à 10h21
5 min
Sciences et espace
Sciences
Avec l'arrivée de nouveaux objets connectés toujours plus nombreux et des compteurs communicants, l'ANFR a décidé de revoir son protocole de mesure d'exposition aux ondes électromagnétiques. Pour rappel, tout le monde peut demander à l'agence d'effectuer des contrôles dans les habitations et les lieux publics.
Depuis près de 15 ans, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) veille au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques (voir décret n°2002 - 775 du 3 mai 2002). Un protocole de mesure a ainsi été défini et référencé au Journal officiel afin de servir de texte de référence aux laboratoires accrédités qui réalisent ensuite des mesures sur le terrain.
Protocole de mesures de l'ANFR : une v4 en préparation
La v1 a été mise en ligne le 28 juin 2001, la v2 deux ans plus tard, suivie de la v2.1 en mai 2004 avec la prise en compte des services UMTS et DECT. La v3 est arrivée en 2011 avec l'intégration de la norme NF EN 50492 du CENELEC qui régit la mesure d'exposition. Enfin, la dernière mouture en date est la v3.1 (juillet 2015). Elle introduit plusieurs changements : recherche du point d’exposition maximale, principe d’extrapolation pour la téléphonie mobile 4G, etc.
Désormais, une v4 est en approche afin de prendre en compte les nouveaux objets connectés et notamment les compteurs communicants. Pour rappel, l'ANFR n'a pas attendu pour s'intéresser à Linky qui a fait l'objet d'une étude en mai dernier et d'une seconde en septembre. Le résultat était sans appel pour l'Agence : les niveaux d'émissions des ondes sont très faibles.
S'intéresser aux bandes de fréquences de 9 kHz à 100 kHz
Dans la version 3.1 du protocole, il est indiqué que « les champs basses fréquences de 0 Hz à 100 kHz ne sont pas traités ». Néanmoins, « les principes du protocole peuvent être appliqués à partir de 9 kHz avec une antenne appropriée », mais uniquement pour une évaluation « informative ». La v4 met en place un nouveau chapitre qui « décrit la mise en œuvre de cette extension » aux fréquences comprises entre 9 kHz et 100 kHz.
L'ANFR explique que la même approche a été utilisée que pour la bande de 100 kHz à 6 GHz. Elle comprend les points suivants : analyse de site, choix des points de mesures, processus de mesure et incertitudes de mesure.
Champ électrique et magnétique cette fois-ci
L'ANFR précise que, étant donné les longueurs d'onde importantes (entre 33 km pour 9 kHz et 3 km pour 100 kHz), les champs électriques en V/m (volt par mètre) sont mesurés en plus de ceux magnétiques en A/m (ampère par mètre) ou en micro tesla (µT) sachant que 1 a/m équivaut à 1,25 µT.
Les relevés doivent indiquer les valeurs instantanées maximales. À titre informatif, les moyennes sur 6 minutes sont également précisées. Bien évidemment, les testeurs devront également indiquer les incertitudes de mesures liées aux appareils. Pour rappel, les niveaux de références maximums pour les fréquences comprises entre 9 kHz et 100 kHz sont de 87 V/m pour le champ électrique et de 6,25 1 µT pour le champ magnétique.
Une consultation publique jusqu'au 16 juin
Il ne s'agit pour le moment que d'un projet qui est soumis à consultation publique jusqu'au 16 juin 2017, permettant ainsi à tout un chacun de donner son avis. Avant l'entrée en vigueur du protocole, un bilan sera publié par l'ANFR. Le calendrier de la mise en place de la v4 n'est pas encore précisé.
Quels sont les risques pour la santé ?
Sur son site, l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) rappelle que « les champs électromagnétiques peuvent avoir des conséquences sur la santé ». Par exemple, « les champs électriques statiques peuvent provoquer des réactions cutanées ». L'INRS ajoute que le seuil de perception est à 10 kV/m, contre 25 kv/m pour des sensations désagréables.
Du côté des champs magnétiques statiques, l'institut annonce des « effets sensoriels (nausées, vertiges, goût métallique) au-delà de 2 T ». Dans les deux cas, nous sommes donc très loin des seuils imposés par la réglementation.
Sur demande, l'ANFR effectue des contrôles
Sachez enfin que, depuis le 1er janvier 2014, « toute personne physique ou morale peut demander à faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces...). Cette démarche est gratuite ».
Pour cela, il faut remplir le formulaire Cerfa n°15003*01. Seule contrainte, il « doit être impérativement signé par un organisme habilité (collectivités territoriales, associations agréées de protection de l'environnement, fédérations d'associations familiales...) ». L'ANFR dépêche ensuite un laboratoire accrédité sur place qui sera en charge d'effectuer les mesures. Il est rémunéré par l'agence, via « un fonds public alimenté par une taxe payée par les opérateurs de téléphonie mobile ».
Exposition aux ondes : l’ANFR revoit son protocole de mesure, dont tout le monde peut profiter
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Protocole de mesures de l'ANFR : une v4 en préparation
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S'intéresser aux bandes de fréquences de 9 kHz à 100 kHz
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Champ électrique et magnétique cette fois-ci
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Une consultation publique jusqu'au 16 juin
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Quels sont les risques pour la santé ?
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Sur demande, l'ANFR effectue des contrôles
Commentaires (70)
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Abonnez-vousLe 16/05/2017 à 11h37
Comme il n’a jamais été démontré le moindre effet (délétère ou bénéfique) de ces ondes aussi bien in vivo qu’in vitro, tout cela ressemble fort à occuper une commission Théodule inutile de plus à nos frais. Les escroqueries scientifiques sont à la mode chez la parasitocratie.
Le 16/05/2017 à 11h47
Le 16/05/2017 à 11h49
Ça l’est tant que ça reste dans les normes, or avec la diarrhée d’objets connectés qui débarquent chez nous, c’est très bien de commencer à se pencher dessus.
Le 16/05/2017 à 12h04
Le 16/05/2017 à 12h09
Parasitocratie rien que ça, le mot est rigolo mais le propos est lapidaire. Encore si l’état avait créé cette agence ex-nihilo on pourrait légitimement se poser des questions mais bon là franchement j’ai plutôt l’impression que ça a été fait en partie pour répondre à une certaine pression de l’opinion publique, s’inquiétant à tort ou à raison des conséquences possibles du bouillon d’ondes qui nous entoure.
Je suis sans doute un grand naïf mais moi je trouve ça plutôt pas mal qu’on ait une agence scientifique pour étudier ça et agir à son niveau.
Moi ce qui me gêne plus c’est le ratio coût public/utilité de machins comme l’Hadopi qui pour le coup est une bonne incitation au cynisme désabusé, mais bon on n’est plus tout à fait dans le domaine scientifique là.
Le 16/05/2017 à 12h11
Le 16/05/2017 à 12h16
Le 16/05/2017 à 12h24
Il y a 2 facteurs : l’intensité et la fréquence.
Certaine fréquences sont plus nocive que d’autre. Mais faut-il encore atteindre des intensités qui ont un réel effet.
Entre une télécommande de jouet téléguidé et un micro-onde, on est sur les même longueurs d’ondes (2.4Ghz, comme le wifi), mais pas du tout sur les même intensité.
Le 16/05/2017 à 12h24
Le 16/05/2017 à 12h27
Le 16/05/2017 à 12h27
Le 16/05/2017 à 12h31
Une petite crème au radium ?
C’est la garantie de mourir belle !
Mesurer, pour ne pas parler dans le vide, c’est bien.
Sinon, tu as des guignols qui font une pseudo étude sur les ondes des téléphones, mais comme ils n’ont pas le temps de faire une étude avec un émetteur de puissance normale, ils “accélèrent” le temps de l’expérience ce qui aura pour effet de faire exploser le popcorn et cuire les oeufs une fois qu’on a multiplié la puissance par 1000 (c’est comme tester de la crème solaire en utilisant une loupe de grande taille pour focaliser la lumière du soleil).
Du coup, on a les mesures, et si jamais une étude sur des puissances proches que ce qu’on a pu relever quelque part trouve une dangerosité, alors on pourra agir. Mais on peut être assez confiants qu’avec les normes actuelles, ça n’arrivera pas.
Le 16/05/2017 à 12h34
Non, la cigarette était déjà connu dans la communauté scientifique comme dangereuse à cette époque.
Pour le nucléaire, la communauté scientifique avait déjà émis des doutes et une certain retenu.
Cependant, le lobbying, c’est aussi très ancien.
Aujourd’hui, les ondes électromagnétiques sont particulièrement bien connu et on connais assez bien leur interaction avec la matière.
Le 16/05/2017 à 12h34
Le 16/05/2017 à 12h56
Le 16/05/2017 à 13h02
Le 16/05/2017 à 13h33
Ah c’est beau. On a une agence gouvernementale qui propose de fournir
des faits bruts, objectifs et indépendant, et touts les internautes qui
savent tout mieux que tout le monde vienne déverser leur haine sur les
autres qui sont “moins intelligent”, “parasites” ou je ne sais quoi.
Bien entendu, ils se prônent tous d’êtres des grands scientifiques, mais ils ont “juste” oublié un point :
toute
leur verve part sur une supposition absolument pas avéré : le fait que
les mesures soient forcément et obligatoirement lié à une question
quelconque sur la sécurité sanitaire.
Le fait d’être brouillé est une raison tout à fait normale de demander à l’anfr d’intervenir. Ou d’en savoir plus sur son environnement (curiosité) , ou …
D’ailleurs
les radio-ham le font. Mais c’est surement parce que ça doit être des
personnes qui ne comprennent rien “aux sciences”…
Le 16/05/2017 à 16h17
Le 16/05/2017 à 17h24
Le 16/05/2017 à 17h32
Le 17/05/2017 à 17h27
Le 17/05/2017 à 17h30
Excellent, je pourrai réfuter tes âneries sans crainte de réponse à l’avenant. Merci pour ce futur gain de temps.
Le 17/05/2017 à 13h01
Le 17/05/2017 à 13h09
c’est bien pour ça que je parlais de dogme ;) On est d’accord :)
Le 17/05/2017 à 13h49
Le 17/05/2017 à 14h01
Le 17/05/2017 à 14h08
Le 17/05/2017 à 14h24
Oui, mais en dehors de la fréquence, même pour des émetteurs HF, on déconseille fortement de rester trop longtemps à côté des antennes quand elles émettent plein pot. Et c’est en centaines de W sur des antennes fixes. En environnement fermé pour les tests, même si on a des fuites, on n’a pas trop risques (on n’est pas à pleine puissance non plus).
Pour ce qui est des agriculteurs/viticulteurs, je suis parfaitement d’accord, les cas que j’ai vu/entendu, c’est qu’ils manquaient plus de sensibilisation et que les doses à l’époque n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. Mais il y a aussi le cas des riverains où les tracteurs passaient à proximité des habitations tout balançant les produits sans se soucier de rien. Enfin bref, aujourd’hui j’en suis à une bonne dizaine de personnes décédées aux alentours de 60 ans sans antécédents familiaux. Il est donc normal que l’on puisse se poser des questions sans remettre en cause à tout bout de champs les progrès de notre société, mais l’inverse est également vrai (si toute notre vie était binaire, cela se saurait :-))
Le 17/05/2017 à 14h32
Le 17/05/2017 à 14h59
En fait, le problème du GSM ou du WiFi provient plus du type d’exposition. Plus concrètement, et c’est là où la science pêche par retour d’expériences, c’est l’impact d’une exposition permanente à ce type d’onde, donc sur le long terme (au moins la durée d’une vie). Maintenant, rien ne dit qu’il y a un risque non plus. Mais en l’absence de conclusion vraiment claire (et je sais pas s’il y en aura vraiment une un jour), on peut appliquer certaines précautions du point de vue des industriels tout comme des utilisateurs (sensibilisation). C’est ce que nous faisons au sein de notre société. C’est ce que font les états auprès des entreprises de télécommunication pour les déploiements (multiplication des antennes mais avec moins de puissance par exemple), mais également pour le matériel qu’elles fournissent pour leurs usagers (bouton marche/arrêt du WiFi sur la box). Après chacun est libre de faire ces choix sans pour autant imposer nuire à la liberté des autres. C’est peut-être ça le mieux, non ?
Le 17/05/2017 à 15h34
Le 17/05/2017 à 15h38
Je ne sais pas si tu as lu le dossier de CanardPC sur le sujet, il est bien fait et s’est intéressé à l’état de l’art des connaissances sur ces fameuses ondes (GSM en gros). J’ai la flemme de chercher mais c’est facile à trouver (en PDF). Ça a été beaucoup étudié depuis 20 ans au moins et on ne trouve rien de concret. De plus, avec le nombre de mobiles qui a explosé dans le monde depuis 20 ans, on aurait constaté de nouvelles affections en rapport, et ce n’est pas le cas. Et enfin, on ne saurait pas expliquer d’effet sur l’organisme ; en comparaison, on sait très bien expliquer l’effet avéré des UV et des rayons X et Gamma.
Après, le WiFi n’est pas du tout dans la même gamme de puissance, c’est 10 à 100 fois moins qu’un mobile ; si le mobile est une bougie, le Wifi est un ver luisant à 20 m.
Si on doit s’inquiéter des ondes, on doit surtout faire attention au soleil, c’est beaucoup plus concret.
Le 17/05/2017 à 15h39
Le 17/05/2017 à 16h10
Oui, je l’avais lu et il était parfaitement en phase avec nos retours d’expérience. C’est un très bon article et je le conseille vivement à ceux qui ne le connaissent pas. " />
Parfaitement d’accord avec toi. Le seul truc, c’est que le Wifi tout comme le GSM est quelque chose que nous pouvons maitriser. Le soleil, cela va être plus compliqué. Après je ne dis pas d’interdire quoique ce soit, bien au contraire, mais comme toute invention avec un éventuel risque sanitaire, il faut d’abord une phase d’étude en laboratoire, puis une mise en exploitation si aucun risque avéré avec une sensibilisation et éventuellement des précautions auprès des utilisateurs, et enfin un suivi sur le moyen/long terme (c’est ce qui est fait dans notre société heureusement).
Après l’aventure humaine et donc la science a été parsemé et le sera toujours d’erreurs, d’échecs et de succès. Mais c’est comme cela que l’on avance. Après faut-il ne pas vouloir aller peut-être trop vite (voir l’état de la planète… mais c’est un autre débat)
Le 17/05/2017 à 17h05
Le 17/05/2017 à 17h17
Le 17/05/2017 à 17h18
Le 17/05/2017 à 17h22
Le 16/05/2017 à 17h37
Le 16/05/2017 à 17h52
Le 16/05/2017 à 20h50
Le 16/05/2017 à 21h04
Le 16/05/2017 à 21h07
Le 16/05/2017 à 21h18
tmtisfree a écrit :
La “communauté scientifique”, c’est qui ? Y-a-t-il des preuves, voire
même seulement des arguments théoriques, que les enfants sont plus
susceptibles de ne pas dépendre des lois de la Physique que les adultes ?
Bien évidemment non. Donc propagande.
Oh le bel homme de paille.
Qui a dit que les enfants ne dépendent pas des lois de la physique à part toi ? Ah ben personne.
Par
contre des études qui montre que les enfants sont plus sensibles que
les adultes sur un certain nombre de stimuli il y a pléthore.
Donc
rejeter comme tu le fais la possibilité qu’un stimuli ait un effet plus
marqué chez un enfant qu’un adulte semble plus faire partie d’un dogme
que d’une approche scientifique rigoureuse.
(non pas que
personellement je crois qu’il y a une relation entre le portable et des
problèmes de santé, mais j’aimerais rappeller que l’absence de preuve
n’est pas preuve de l’absence (et c’est bien dommage), et que l’humilité
est aussi un des atouts des scientifiques).
Il ne suffit pas
de balancer “loi de la physique” (ce qui ne veut rien dire) pour avoir
un tant soit peu de crédibilité scientifique… Ca serait même plutôt
l’inverse, car les “lois de la physiques” sont fréquemment invalidées
et/ou complétés. (Par exemple, avant einstein les lois de la physique ne
prenait pas en compte la relativité. Donc d’après tes arguments la
relativité n’est pas scientifique et einstein doit être un idiot ).
Bref,
je ne rentrerais pas plus en avant dans votre discussion, le ton
agressif, et l’incapacité respecter les autres montre que votre intérêt
est d’avoir “raison” plutôt que de montrer l’intérêt de la méthode et
pourquoi elle permettrait (ou pas) d’affirmer (ou pas) qu’il n’y a pas
de danger pour tel niveau d’onde.
Et je t’en prie, si il
n’y a aucun risque pour les ondes (ton premier commentaire ne précise
pas lesquels dans quel cadre, donc comme scientifique, ça veut dire que
il n’y a pas besoin de précision, donc s’applique à toutes les ondes dans tous les cas)., reste donc
devant une antenne de guerre électronique …
Le 16/05/2017 à 21h20
Le 16/05/2017 à 21h33
Le 17/05/2017 à 06h57
Je te souhaite bien du plaisir avec tmtisfree… " />
Cette personne est systématiquement opposée à tout ce qui pourrait nuire à son petit confort et à son mode de vie. L’écologie fait partie de cette nuisance ainsi que le partage équitable des richesses d’ailleurs…
Elle est également la championne du néologisme et des citations de gus disparus depuis des siècles et qui vont bien sûr toujours dans son sens.
Tout ce que tu pourras citer de ton côté ne sera à ses yeux qu’un flot de conneries issues “d’escrologistes” ignares. " />
Te voilà prévenu… " />
Le 17/05/2017 à 06h58
Le 17/05/2017 à 07h06
Le 17/05/2017 à 07h36
Tu es sûr que c’est du troll ?
Moi j’ai un doute… " />
Je me souviens d’un autre site où elle râlait après un test de matos qui donnait des chiffres sur la consommation électrique du produit testé :
En gros :
“Rien à foutre de la consommation électrique !! Chacun à le droit de consommer autant qu’il veut dès lors qu’il peut payer sa facture EDF !!”
C’est pas une citation textuelle mais c’est bien l’idée. " />
Le 17/05/2017 à 07h52
Le 17/05/2017 à 08h14
Chère tmtisfree,
si tu souhaites être prise au sérieux, merci de ne pas accuser les autres de ce que tu fais régulièrement, “oublier” tout ou partie de l’argumentation pour ne conserver que des extraits où il manque la substantive moelle., pour ensuite mieux les réfuter (c’est sur c’est plus facile).
En attendant ton selfie devant une antenne de guerre électronique en marche.
Cordialement
Le 17/05/2017 à 08h36
Le 17/05/2017 à 08h56
Le 17/05/2017 à 09h00
Je me permets quand même de rappeler qu’il y a une grosse différence entre l’homéopathie (i.e., qui consiste à donner au patient à dose infinitésimale la substance qui, à dose plus élevée, donnerait la maladie à une personne saine, Wikitionary) et la phytothérapie (i.e., qui consiste à utiliser des extraits végétaux dans la conception de médicaments, ibid).
Je comprends et partage l’idée qu’il ne faut pas se fermer à un nouveau sujet sous prétexte qu’on n’a pas prouvé son efficacité, et que la médecine occidentale “pétrolière”, si elle est extrêmement efficace, n’est pas la seule (et peut-être pas la plus désirable dans un certain nombre de cas). Mais l’homéopathie c’est un peu comme les ondes : des centaines d’études avec au mieux des résultats contradictoires, au pire inexistants (par exemple, Ernst, 2002 qui ne trouve rien, ou des membres de la Brithish Homeopathic Association ou subsidiés par la Manchester Homeopathic Clinic, qui dans un très récent papier de 2017 ne trouvent que d’infîmes résultats dans des cas très particuliers et difficilement reproductibles, qui pourraient d’ailleurs être assimilables à un effet placebo d’après les auteurs-mêmes qui pourtant bénéficienraient à trouver des résultats concluants ; chapeau pour leur intégrité scientifique soit dit en passant).
L’homéopathie a été assimilée depuis longtemps à du simple effet placebo (qui est un effet très puissant, à ne pas sous-estimer et qui est loin d’être magique), au point que certaines prescriptions médicales (généralement avec le code “35k”) indiquent que le médicament doit être rempli avec du sucre (oui oui, le médecin te prescrit un truc avec un joli sourire, mais ça veut dire “donnez du sucre à cette personne”, ce que les pharamacies s’empressent de faire).
Des membres de ma famille se soignent à l’homéopathie (y compris 35 k) avec des effets bien supérieurs à ce qu’ils ont pu avoir avec les médicaments “occidentaux traditionnels” ; il n’empêche que dans leur gellules il y a uniquement du sucre, donc on ne peut même pas sortir l’argument “oui-mais-ce-produit-précis-à-cette-quantitié-précise-on-ne-sait-pas-on-n’a-pas-testé” vu qu’il n’y a aucun produit.
Ce n’est pas le cas de l’acupuncture qui, si les effets sont inconsistents dans certains domaines tels que le problèmes musculaires (dépendant des groupes de muscles, etc.), donne lieu à de multiples exemples de son efficacité dans d’autres domaines (e.g., pour l’arthrose, cf. Manyanga & al., 2014).
(Je ne parle pas ici de la médecine chinoise car ce nom regroupe un grand nombre de pratiques différentes, et surtout plutôt une approche de l’humain et de la maladie, même si je crois que cette approhe est intéressante et, si systématisée, pourrait profiter grandement à la “médecine occidentale”).
Le 17/05/2017 à 09h03
Le 17/05/2017 à 09h10
Le 17/05/2017 à 09h21
je pense qu’il faut vraiment que les gens commencent déjà à arrêter d’ammalgammer “onde” et “téléphone”.
Lorsque l’anfr souhaite rajouter les 9khz/ etc… c’est clairement pas pour “l’antenne wifi /la bts du coin”
L’émetteur onde longue de la tdf c’est 2 MW, et connaitre le champ magnétique et électrique autour d’un tel émetteur a déjà un intérêt scientifique sur la propagation, etc…
Il y a tellement de type d’émission différentes qu’oser simplifier “ondes” à “téléphone”, et axé le discour uniquement sur le téléphone est trompeur.
Le 17/05/2017 à 09h26
Le 17/05/2017 à 09h27
Le 17/05/2017 à 10h11
Le 17/05/2017 à 10h28
Le 17/05/2017 à 10h28
Le 17/05/2017 à 10h54
Le 17/05/2017 à 10h58
Le 17/05/2017 à 11h30
Le 17/05/2017 à 11h35
Le 17/05/2017 à 11h37
Le 17/05/2017 à 11h37
merci de confirmer mes propos, j’en attendais pas moins de ta part.
Mais cela manque toujours ton selfie, je suis triste :(
Le 17/05/2017 à 11h55
Salut les gars,
Je réponds grossièrement à ta question sur l’antenne de guerre électronique. En gros ce sont des antennes mobiles ou fixes permettant de faire des communications sur différentes distances (cf. HF/VHF/UHF) sur différentes bandes de fréquences et avec des puissances bien plus élevées que nos portables. Il en existe également pour faire du brouillage ou de la détection.
Par contre, mieux vaut ne pas rester à côté quand cela fonctionne car les risques sanitaires peuvent plus ou moins importants (risques de brûlures, maux de tête, voir pire…)
Pour ce qui est du reste du débat, je vous laisse seul juge, ayant moi-même mon propre avis. Je vis dans le monde viticole/agricole et ce que j’ai vu/entendu est effarant/effrayant.
A bon entendeur.