Antivirus : Kaspersky attaque Microsoft en Europe pour abus de position dominante
La firme se servirait de vieilles tactiques
Le 07 juin 2017 à 12h00
7 min
Droit
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Kaspersky a déposé plainte contre Microsoft devant la Commission européenne et l'Office fédéral allemand de lutte contre les cartels. Motif, des tactiques anti-concurrentielles pour propulser son Windows Defender aux dépens des solutions tierces. Eugene Kaspersky, dans un billet de blog, détaille les points problématiques.
Microsoft s’est retrouvé plusieurs fois devant la justice pour pratiques antitrust. L’éditeur avait très notablement été accusé de profiter de sa situation dominante sur le marché des systèmes d’exploitation pour ordinateur afin d'imposer son Internet Explorer. Des amendes avaient suivi ainsi que des mesures, surtout au niveau européen, comme le panneau de sélection du navigateur, dont l’efficacité restait à prouver.
Cette fois, il est question des solutions antivirus. Kaspersky estime que Microsoft profite de Windows 10 pour pousser son Defender, au détriment des solutions tierces et « plus complètes ». L’éditeur russe a donc déposé plainte en Europe pour faire entendre ses arguments.
Il y aurait trop de confusion pour l’utilisateur
Le billet de blog d’Eugene Kaspersky, PDG et fondateur de la société, est très clair sur les points qui seront abordés durant la procédure. Selon lui, il existe trop de cas où l’utilisateur peut sentir une vraie confusion dans la manière dont certaines actions sont présentées.
Par exemple, les éditeurs d’antivirus ont l’obligation d’utiliser le système interne de notifications pour prévenir l’utilisateur que son abonnement a expiré. Il faut attendre trois jours avant qu’ils soient autorisés à l’informer via des notifications personnalisées que son abonnement n’a plus cours. Un délai qui ne s’applique selon lui qu’aux antivirus, alors que le centre de notifications de Windows 10 ne serait presque jamais consulté. Conséquence, les utilisateurs ne verraient pas l’avertissement pendant plusieurs jours.
Le PDG peste également contre un Windows Defender qui ne peut être ni désactivé complètement, ni supprimé. Entre ce constat et le comportement de Windows pour certaines actions des antivirus, l’utilisateur pourrait se sentir forcé de revenir à ce qui était déjà présent dans le système.
Eugene Kaspersky s’en prend en effet aux fenêtres de confirmation qui interviennent parfois, demandant de valider que l’antivirus est bien autorisé à réaliser cette action. Lui indiquant qu’il ne devrait autoriser que les applications de confiance, le PDG a peur que l’utilisateur n’en déduise que Kaspersky ne se conforme pas aux règles. Perception serait donc ici le mot-clé.
Kaspersky dézingue le processus de mise à jour et le rythme de Windows 10
Colère également contre la mise à jour vers Windows 10 ou l’une des évolutions majeures de ce dernier – Anniversary Update, Fall Update et Creators Update. Le fondateur explique ainsi que ce processus peut indiquer avant le lancement que tout va bien, mais supprimer les pilotes de l’antivirus pendant ses opérations.
Windows 10 considèrerait finalement que Kaspersky n’est pas compatible avec sa nouvelle mouture, précisant qu’une mise à jour de l’antivirus devrait arriver sous peu. Problème, le système supprime les pilotes mais laisse d’autres fichiers, ainsi que le raccourci. Confusion alors de l’utilisateur, qui voit toujours l’icône mais ne peut plus lancer le logiciel. Par contre, Windows Defender a été réactivé dans la foulée pour compenser cette demi-disparition.
Eugene Kaspersky explique bien que ces erreurs sont le fait d’un manque de compatibilité puisque des règles claires existent en la matière. Mais plusieurs questions se posent. D’abord, pourquoi préciser à l’utilisateur qu’aucun problème de compatibilité n’est présent avant le processus pour finalement en décider autrement après coup ? Ensuite, comment mettre rapidement à jour l’antivirus compte tenu du rythme très élevé des avancées de Windows 10 ?
Ce point particulier découle de la manière dont Windows 10 est développé. L’éditeur explique en effet qu’avant cette version du système, les concepteurs avaient entre deux et trois mois pour réagir grâce à la publication d’une RTM (Release To Manufacture). Cette mouture finale servait ainsi à réaliser tous les tests. Désormais, il ne s’écoule plus qu’environ deux semaines entre cette disponibilité et le déploiement chez les utilisateurs. Un délai bien trop court selon l’éditeur pour être prêt, surtout dans le domaine de la sécurité.
Pour Kaspersky, Microsoft veut se débarrasser des antivirus tiers
Le PDG accuse en fait Microsoft de faire tout ce qui est son pouvoir pour rejeter les autres antivirus. Il cite notamment le cas d’un utilisateur ayant obtenu une drôle de réponse du support client de Microsoft : Windows 10 serait incompatible avec ces solutions, dommage pour le client qui a investi de l’argent dans Kaspersky Antivirus.
Autre exemple, une vidéo officielle où à la 58e minute, un représentant de Microsoft explique que l’utilisateur aurait tout intérêt à se débarrasser des autres antivirus, puisque Windows Defender va devenir « encore meilleur dans les mois à venir ». Jamais deux sans trois, une page du support semblait indiquer (l’adresse ne fonctionne plus) qu’il n’était pas nécessaire de payer une solution supplémentaire puisque Defender était intégré à Windows 10.
Nous ajouterons de notre côté en effet que la page de présentation de Windows Defender déclare tout de go que sur ce système, l’antivirus intégré fait mieux que n’importe quelle autre solution concurrente. Une affirmation qui hérisse le poil d’Eugene Kaspersky, pour qui les raisons d’être convaincu d’une vraie politique de mise à l’écart sont largement suffisantes. Et de citer plusieurs comparatifs indépendants montrant que Windows Defender n’est pas le meilleur, en dépit des affirmations de Microsoft.
Ce que veut Kaspersky
L’éditeur russe souhaite avant tout que Microsoft arrête « sa communication trompeuse », non seulement contre son produit, mais contre tous les antivirus tiers puisque la situation n’est pas spécifique à son antivirus. Il invite d’ailleurs les autres entreprises concernées à se joindre à sa plainte pour se faire entendre.
Le fait est que de nombreux arguments rappellent largement ce que l’on avait pu voir il y a des années dans le monde des navigateurs. Le processus de mise à jour vers Windows 10 a fait lui aussi l’objet de nombreuses critiques, le système décidant parfois sans raison de rebasculer Edge comme navigateur par défaut, sans parler des autres applications. Microsoft a d’ailleurs mis à jour son processus de migration pour faire ressortir de manière plus évidente les choix potentiels de l’utilisateur.
Dans le cas présent, Eugene Kaspersky insiste sur un point particulier : si un monopole s’installe et que la pluralité des solutions antivirus s’amenuise, ceux qui en profiteront vraiment seront les pirates et autres concepteurs de malwares. D’ailleurs, Microsoft avait déjà fait quelques aménagements suite à une plainte l’année dernière en Russie. Les points abordés en Europe sont donc ce qui est resté, en dépit des demandes de Kaspersky.
Du côté de Microsoft, on indique être prêt à répondre à toutes les questions que pourraient poser les régulateurs. L’entreprise se dit confiante dans le respect des lois en vigueur. Un porte-parole a également indiqué à The Verge que proposition avait été faite il y a plusieurs mois de se réunir avec Kaspersky pour discuter, entre responsables, des demandes particulières de l’éditeur. Cette rencontre n’aurait toutefois pas encore eu lieu.
Antivirus : Kaspersky attaque Microsoft en Europe pour abus de position dominante
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Il y aurait trop de confusion pour l’utilisateur
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Kaspersky dézingue le processus de mise à jour et le rythme de Windows 10
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Pour Kaspersky, Microsoft veut se débarrasser des antivirus tiers
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Ce que veut Kaspersky
Commentaires (55)
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Abonnez-vousLe 07/06/2017 à 12h03
Au moins quand tu n’utilises pas Windows, que tu tiens ton ordi à jour et que tu ne l’utilises pas en tant qu’admin tu peux te passer de ces saloperies d’antivirus (quoi que sur MacOS ce n’est pas forcément vrai tant ce système est une passoire)
Le 07/06/2017 à 12h06
Je me passe d’antivirus au quotidien et je n’ai pas de soucis depuis de nombreuses années (full scan 2x par ans par principe).
Tout fichier externe douteux passe par virustotal.
Ne pas confondre OS et bonne pratique (à quand remonte ton dernier scan de rootkit ?)
Edit: pour en revenir au sujet, il est clair que la mise en avant de Windows defender tue complètement le marché antivirus.
Le 07/06/2017 à 12h14
Pour les antivirus et autres, je pense sincèrement qu’il existe des choses qui doivent être incluses de base dans le système. En particulier les éditeurs tiers se sont gavés par le passé sur les insuffisances de Windows (qui a dit Norton Systemworks ?) et donc à ce niveau c’est bien que Windows propose une protection basique contre les virus et un pare-feu de base.
Après tout les distros Linux ont toutes iptables et personne ne dit rien, de même que Apple met un firewall dans ses Mac…
Le 07/06/2017 à 12h20
Le 07/06/2017 à 12h23
Le 07/06/2017 à 12h25
Kaspersky et leur antivirus qui te déboîte ton ordi est assez pathétique. Pour suivre le dev sous W10 il suffit de se brancher sur le canal insider qui va bien, et revalider le fonctionnement à chaque build comme tout le monde. Avec une équipe de bras pas cassés ça passe crème, une fois qu’on a automatiser les tests, du coup les pilotes ne se font pas dégager et ça roule comme sur des roulettes.
Le 07/06/2017 à 12h25
2080 au mieux
Le 07/06/2017 à 12h29
Ca dépend. Si tu comptes tout ce qui est serveurs web notamment on doit arriver à une proportion assez élevée… ;-)
Le 07/06/2017 à 12h35
Mouais, j’ai Windows Defender par défaut depuis W10 et pas le moindre pépin…
Alors ouais ce n’est pas le meilleur, loin de là, mais il suffit pour quelqu’un de normal qui prend soin de son PC.
Et même, il m’a trouvé une saloperie de virus sur une clé USB là où Kaspersky n’avait rien trouvé !
Bref, tant que Windows Defender fait le boulot, pas de raison de changer.
Le 07/06/2017 à 12h44
Le 07/06/2017 à 22h13
iptable n’est pas un pare-feu, mais un outil pour configurer netfilter qui fait parti du noyau.
Tu es libre d’utiliser autre chose (nftables par exemple)
Le 07/06/2017 à 22h20
Pourtant je peux copier coller tel quel mon binaire ffmpeg de mon ordinateur fixe sous arch vers un Android et exécuter le binaire pour convertir la vidéo enregistrée sur le mobile. Même pas de casse tête à recompiler avec un beau mobile à proco x86.
Le 07/06/2017 à 22h25
Suffit de bloquer l’AMT
Le 08/06/2017 à 02h25
Le 08/06/2017 à 04h44
Le 08/06/2017 à 08h12
Ça m’épate, vu que la C-lib d’Android n’est pas la même que celle de GNU/Linux.
Évidemment, comme les formats de fichiers sont compatibles, et à condition que les ABIs le soient aussi,
il est possible d’écrire un code source qui fonctionne à l’identique avec les 2 C-libs, mais ce n’est pas trivial.
(Et là, je suppose que ffmpeg est pur C, avec C++, je pense qu’il y a vraiment trop d’écart entre les 2 mondes.)
Le 08/06/2017 à 08h24
Si on compte ça avec oui ! mais sans ça, clairement que non.
Le 08/06/2017 à 08h59
Le 08/06/2017 à 13h13
Tiens mon deuxième commentaire à été swordé il fallait que je rajoute des sources ?
Le 08/06/2017 à 13h53
com #39 et #40 parfaitement lisibles pour ma part, il y en avait un/plusieurs autres ? je ne vois aucun commentaire supprimé dans ce fil (la sword ne fait pas purement et simplement disparaitre le commentaire)
Le 08/06/2017 à 15h26
Cela dépends de comment ton binaire a été compilé aussi (s’il va utiliser les libs du système ou les siennes etc)
Le 08/06/2017 à 17h34
Le 09/06/2017 à 07h32
Ce que ja range dans «pas trivial»
Le 07/06/2017 à 12h46
N’empêche que Kaspersky, et les autres, dénichent souvent des cochonneries…
Le jour où ces boites privées n’auront plus les moyens de faire leur boulot, qui le fera?
Microsoft peut être? " />
Le 07/06/2017 à 12h50
Et voilà encore les commentaires des superuser qui gèrent… leur ordi et c’est tout, et qui nous expliquent que les antivirus ca ne sert à rien…
Le vrai problème c’est en entreprise où l’intégralité des utilisateurs n’est pas infaillible… et il suffit d’une entrée et d’une faille dans l’OS et pouf : Wannacry.
En entreprise ne pas avoir d’antivirus c’est juste suicidaire. Rien que le flux email : tu ne te prends pas des spam ou des attaques par hasard : les emails sont référencés dans les carnets d’adresses de tous tes correspondants ou presque, plus des annuaires, plus le site web de la boite…
Les boites qui bossent avec des fournisseurs à l’étranger et qui discutent déjà dans un anglais approximatif… qui se font pirater un compte et envoi des emails “legit” mais en fait infecté ou tentant le phising.
C’est bien plus complexe que pour le “perso”.
Le 07/06/2017 à 12h51
C’est marrant, la seule raison pour laquelle les solution anti-virus telles que Kaspersky existent et ont pu prospérer, c’est les manquements de Windows en terme de sécurité.
Maintenant que MS s’est ressaisi sur ce point, ces AV ont de moins en moins d’intérêt, donc les éditeurs attaquent MS car ils font trop bien leur boulot de protection de leurs utilisateurs ?
Le 07/06/2017 à 12h57
1- Va falloir arrêter avec Wannacry, c’était vraiment du pipi de chat, je ne comprend pas pourquoi on en a tant parlé…
2- Les problèmes décrits par Kaspersky dans sa plainte ne se pose pas sur une version Enterprise de Windows où tout ça est géré par l’administrateur (ce n’est pas l’employé qui va aller saisir la nouvelle clé de licence, tout est géré par un serveur de licences…)
3- Même en entreprise, un antivirus sur chaque poste est de moins en moins utile. Un antivirus au niveau des serveurs mail, scrutant tout ce qui rentre et sort fonctionne tout aussi bien, et pour ce qui est de l’USB, si tu veux être en sécurité, les médias amovibles ne devraient pas être autorisé de toute manière si tu veux être vraiment en sécurité.
Le 07/06/2017 à 13h04
Certains ont quand même dit qu’ils faisaient passer tout ce qui vient de l’extérieur dans un antivirus…
Donc, ils en ont besoin.
La question du process qui vérifie tous les fichiers à la lecture (et fait ramer des fois) est discutable si ton périmètre est suffisamment étanche (mais en entreprise, trop de monde, trop de problèmes entre la chaise et le clavier). Et c’est sans compter les failles des navigateurs, c’est une sale brèche dans ton périmètre, même avec un firewall qui fait proxy avec vérification AV intégré.
Si tout le monde a le même antivirus, le problème c’est que quand il a une faille/faiblesse/truc pas détecté, c’est la même panique que pour l’OS : Tout le monde est touché.
Et c’est moche qu’on arrive tous là un jours si l’écosystème des AV meurt.
Le 07/06/2017 à 13h05
Le 07/06/2017 à 13h06
Ouais, enfin ça c’est la théorie. En pratique j’ai déjà vu des virus multi-OS (dont un en particullier en PERL qui m’a infecté des machines ) ne nécessitant pas de droits particuliers car s’intallant via des services tiers ayant des failles zero-day. Donc même à jour, on peut avoir des soucis… Et si on est à jour et qu’on ne lance pas d’applis en étant admin, le risque est exactement le même sous Windows ou sous un autre OS…
Le 07/06/2017 à 13h11
Le 07/06/2017 à 13h21
Le 07/06/2017 à 13h23
Le 07/06/2017 à 13h29
Le 07/06/2017 à 13h34
Aujourd’hui il faut inclure smartphones et tablettes, les desktop c’est has-been " />
Le 07/06/2017 à 13h35
Le 07/06/2017 à 13h46
Linux n’est rien d’autre qu’un noyau. Android, c’est tout autant du Linux que la Freebox ou le firmware de ta voiture…
Par ailleurs Android est vraiment un OS Libre autant au niveau de la licence que dans le sens où les constructeurs de matos, et même certains utilisateurs finaux, modifient et compilent eux même le code en fonction de leurs besoins, ce n’est pas un binaire distribué (voire vendu) par le principal développeur, et le process de dev est public et ouvert (nombreuses contributions de constructeurs).
D’un point de vue technique la plateforme utilise à fond les possibilités du noyau Linux pour sandboxer les apps etc.
Le 07/06/2017 à 13h46
Windows inclut sa propre implémentation du partage réseau SMB ce qui est un véritable abus de position dominante à l’encontre de SAMBA.
C’est d’ailleurs ce qui a tué NetWare, et qui tuera surement NFS.
" /> " />
Le 07/06/2017 à 14h12
“Mais plusieurs se posent.”
J’en ai justement une, quel est le mot manquant ? " /> (et je signale l’erreur dans la foulée)
Le 07/06/2017 à 14h17
Linux représenterai 80% PDM ? Es-tu bien sûr de toi ? Je ne crois pas non.
Le 07/06/2017 à 14h27
Le 07/06/2017 à 14h29
Le 07/06/2017 à 14h38
Faut croire que kaspersky voit venir le truc. Une fois que MS aura fini de sandboxé Win32 avec drawbridge projet qui avance bien ils seront inutiles.
Le 07/06/2017 à 14h50
Le 07/06/2017 à 14h50
Toutes les grosses boites fonctionnent en VL. Pour les plus petites boites tous les cas existent, c’est vrai.
Le discours “antivirus intégré” peut fonctionner sur les décideurs, mais vu la PDM de Win10 en entreprise, je ne pense pas que la question se pose pour le moment de toute manière…
“Les clés USB sont obligatoires sur certains postes” : ça ne devrait pas être le cas, vu que l’USB est un vecteur d’infection assez important. Après il existe des méthodes pour restreindre l’utilisation des ports USB à des clés USB validées, qui ne sont utilisables que sur les postes de l’entreprise.
Mais de toute manière ce n’est pas le sujet. La plainte de Kaspersky se résume à “MS s’est tellement bien ressaisi niveau sécurité ces dernières années, et commence à faire un boulot assez bon pour qu’on ne serve bientôt plus à rien”. Un peu plus et il demanderai que MS introduise un quota minimum de failles chaque années… (chose que la NSA doit déjà leur demander " /> ).
Si les éditeurs d’AV veulent continuer à servir à quelque chose, il faut qu’ils sortent de l’antivirus basique, ce qu’ils font déjà depuis quelques années. Seulement ces solutions sont tellement envahissantes (c’est mon avis) que ça ne donne pas vraiment envie de les utiliser…
Le 07/06/2017 à 15h03
Ahhh ok c’était de l’ironie, désolé je ne l’avais pas compris comme ça ! " />
Le 07/06/2017 à 15h04
Dans les entreprises, peut-être, je veux bien le croire (moi même bossant à 90% sur des machines UNIX/LINUX). Par contre chez le péquin moyen, je n’y crois pas du tout :-)
Le 07/06/2017 à 15h04
Le 07/06/2017 à 15h53
C’est un peu mon boulot d’avoir une vision du SI parfait, justement pour expliquer à mes clients ce qu’ils devraient faire. Je connais malheureusement la réalité du terrain " />
Mais par contre je n’accepte pas les arguments “ouin c’est trop dur à mettre en place, on va continuer avec la manière qui n’est pas secure”. Il existe des solutions qui fonctionnent, il suffit d’avoir la volonté de les mettre en place.
De plus, tu remarqueras que je n’ai pas dit que les antivirus étaient inutiles, mais qu’ils le sont de moins en moins. Aujourd’hui, on ne peut pas encore s’en passer. Mais d’ici quelques années, je pense que ce point aura changé ;)
Le 07/06/2017 à 15h59
Le 07/06/2017 à 16h19
Le 07/06/2017 à 19h23
Le 07/06/2017 à 19h27
Le 07/06/2017 à 21h07
Le 07/06/2017 à 21h52
Je pense que l’ avenir (commercial et technique) des antivirus est dans des solutions plus complètes que le seul «antivirus de base desktop», à long terme des solutions qui se rapprochent des solutions professionnelle comme la box Bitdefender.
On se limitera pas qu’à la détection des fichiers infectés, ce que Windows va finir par faire tout seul. Mais la sécurité informatique ne se limite pas à ca.
Pour revenir sur l’efficacité de Windows Defender, ces stats montrent qu’ils ont encore des progrès à faire:
http://chart.av-comparatives.org/chart1.php?chart=chart2&year=2016&month…