Le gouvernement prévoit un « épisode 2 » pour le plan numérique à l’école
L'attaque des clones ?
Le 05 octobre 2017 à 06h42
5 min
Droit
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Alors que le doute plane sur l’avenir du « plan pour le numérique à l’école » cher à François Hollande, le ministre de l’Éducation d'Emmanuel Macron a annoncé avant-hier que le gouvernement se préparait à franchir « une nouvelle étape » sur ce dossier. Un « épisode 2 » qui pourrait commencer par un bilan des fameuses tablettes fournies aux élèves.
Depuis plusieurs semaines, la question se posait très clairement. Que va-t-il advenir du plan pour le numérique à l’école, en vertu duquel chaque élève de cinquième devrait en principe être équipé d’une tablette ? Le sujet fut totalement absent de la campagne présidentielle. Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, a par ailleurs pris le soin de le passer complètement sous silence lors de la dernière rentrée...
Ce dossier est pourtant loin d’être accessoire : le précédent gouvernement avait promis un budget d’un milliard d’euros sur trois ans – le déploiement étant progressif jusqu’en 2018, et soumis au bon vouloir des établissements et départements intéressés. L’exécutif avait beaucoup misé sur ce projet, accompagné par la réforme des programmes (avec notamment l’intégration d’un éveil progressif au code), la mise en place de manuels numériques et de – maigres – journées de formation pour les professeurs.
Sur le terrain, on a rapidement constaté que l’engouement n’était pas aussi fort qu’escompté. Lors de la dernière rentrée, seul un collège sur deux était censé participer à ce fameux plan...
Le gouvernement travaille à un « épisode 2 »
Tout en restant discret quant à ses projets exacts, le nouveau gouvernement a assez clairement laissé entendre ces derniers jours qu’il n’y aurait pas de remise en cause fondamentale du plan pour le numérique à l’école.
Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique, a tout d’abord déclaré le 27 septembre dernier devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale qu’il y aurait « un épisode deux », selon ses termes : « Oui, il y aura bien une véritable vision de ce que doit être l'éducation nationale à l'ère du numérique et le numérique au sein de l'éducation nationale, mais je laisserai la primeur des annonces [à Jean-Michel Blanquer]. »
Le ministre de l’Éducation nationale a ensuite confirmé, mardi 3 octobre devant la même commission, qu’il y aurait « évidemment » une « nouvelle étape du plan numérique dans les temps futurs, mais inspirée par quelque chose qui va au-delà du sujet des tablettes, et qui inclut notamment un fort volontarisme en matière de formation initiale et continue des professeurs ».
Fait intéressant : Mounir Mahjoubi avait lui aussi pris le soin de prendre ses distances vis-à-vis des tablettes. « Je ne suis pas un obsédé de la tablette pour tous », avait-il ainsi lancé face aux députés. « Je ne crois pas qu'il faut que 100 % de l'éducation passe par une tablette et que toutes les collectivités locales achètent massivement des tablettes à travers tout le territoire pour que tout le monde fasse sa journée avec une tablette. Par contre, à plusieurs moments de la journée, la tablette apporte des éléments de dialogue assez intéressants. »
« Nous devons faire un point sur le plan tablette »
Jean-Michel Blanquer est malgré tout resté relativement flou quant à ses intentions. « Nous devons faire un point sur le plan tablette de façon à regarder les effets qu'il a pu avoir jusqu'à présent », a déclaré le locataire de la Rue de Grenelle. Avant de poursuivre : « Nous devons aussi être attentifs à d'autres dimensions, puisque la révolution numérique ne se résume pas aux tablettes numériques – je pense notamment à la question des robots et de l'intelligence artificielle. Nous avons des enjeux à la fois pédagogiques, éducatifs, et industriels derrière cela. »
Le ministre entend avoir « une vision d'ensemble » sur ce dossier, dans une approche fondée sur le « discernement ». « Je ne suis absolument pas adepte du tout numérique, pas plus que je ne suis adepte du cloisonnement vis-à-vis du numérique. Il faut simplement avoir un usage pertinent du numérique, qui est évidemment différent selon les âges de la vie », s’est vaguement expliqué Jean-Michel Blanquer.
Blanquer met en garde sur l’exposition des enfants aux écrans
L’intéressé a tout particulièrement insisté sur le fait « que nous avons de plus en plus de rapports et d'éléments pour considérer que l'exposition aux écrans avant six ans est très négatif pour les enfants ». Et le ministre d’en tirer cette conclusion : « Nous devons être attentifs à ce que la société des écrans n'apparaisse que progressivement dans la vie de l'enfant. »
Tout en reconnaissant qu’il y avait « des usages numériques extrêmement pertinents dès l'école élémentaire », Jean-Michel Blanquer s’est prononcé pour que ceux-ci soient « ciblés » et correspondent « à des méthodes et puis aussi à des temps bien circonscrits » pour les élèves de primaire. Le ministre a admis qu’au collège et au lycée, ce recours au numérique pourrait être plus « important ».
Il faudra donc attendre avant d’en savoir plus, Mounir Mahjoubi ayant lui aussi évoqué un « bilan » dont les conclusions pourraient être connues « dans les prochains mois ».
Le gouvernement prévoit un « épisode 2 » pour le plan numérique à l’école
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Le gouvernement travaille à un « épisode 2 »
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« Nous devons faire un point sur le plan tablette »
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Blanquer met en garde sur l’exposition des enfants aux écrans
Commentaires (44)
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Abonnez-vousLe 05/10/2017 à 11h46
Le 05/10/2017 à 11h49
pas compris. " />
Le 05/10/2017 à 11h51
Ton commentaire ressemblait tellement à une remarque désabusée qu’on pouvait le prendre pour une conséquence d’un coup de blues
Le 05/10/2017 à 11h59
A mon époque le fric gâché dans des salles informatiques sous-utilisées, s’il n’a été d’aucun secours pour les 90% d’élèves et enseignants qui étaient devant leur écran comme des poules devant un couteau, a au moins servi à quelques gamins débrouillards de milieux modestes à se découvrir des vocations en programmation entre deux LAN sur Quake.
Mais ces tablettes… c’est faire prendre le pli aux élèves d’une attitude purement consommatrice. Alors qu’on devrait au contraire leur faire découvrir toute la puissance des SI même pour ceux qui ne se destinent pas à une carrière dans le domaine, ne serait-ce que pour comprendre ce qu’ils font lorsqu’ils lâchent leurs données perso sur un réseau social.
Le 05/10/2017 à 12h00
Mon propos est certes désabusé, mais dans le sens inverse que tu as cru percevoir.
C’est illusoire de croire que les enfants n’auront pas découvert “la société des écrans” avant d’aller en l’école. En conséquence, sur ce sujet, c’est l’école qui doit rattraper son retard sur l’enfant et pas l’inverse.
Le 05/10/2017 à 14h32
Il est vrai que certains élèves auraient de meilleurs résultat non pas avec du numérique plein des yeux, mais du digital dans leur face…
Le 05/10/2017 à 14h33
D’abord donner une tablette par enfant,
ensuite étendre la redevance à tout support connecté ;)
Le 05/10/2017 à 14h35
Pas besoin de la tablette pour que les écrans soient notre univers, lorsque nous tous étions enfants ;)
La différence n’est pas tant le support que (encore et toujours) le laisser faire des parents.
Le 05/10/2017 à 14h38
Je note surtout une fin de discours en belle langue de bois
“la tablette apporte des éléments de dialogue assez intéressants.”
Voilà une phrase qui ne nous dit rien et donc ne l’engage aucunement.
Et surtout je ne vois pas ce que le dialogue vient faire ici.
edit: allons plus loin. Le début est bourré d’emphase: “obsédé”, “100%”, “massivement”, …
Et juste après, une belle phrase floue. “assez”
Le 05/10/2017 à 15h49
Nous devons faire un point sur le plan tablette de façon à regarder les effets qu’il a pu avoir jusqu’à présent
Déjà ça a augmenté les impôts locaux, impôts non progressifs qui pénalisent donc les plus pauvres… " />
Le 05/10/2017 à 16h27
Bordel, commencez déjà par remplacer ces tablettes qui permettent autre chose que d’étudier par des liseuses …
Surement moins cher, moins consommateur d’énergie, surement moins fragile et qui permet qu’une seule chose : LIRE.
En plus, ça soulagera le sac des gamins sans pour autant leur abimer les yeux avec un écran.
Le 05/10/2017 à 16h28
C’est pas forcément vrai ce que tu dis, y a de la formation dans tous les sens. MAis y a une TRES grande disparité et à plusieurs niveaux :
Ce que je retiens c’est surotut que Blanquer fait un peu comme d’habitude : il balance un “on va faire ça” comme si ce n’était pas déjà fait avant… sans parler des difficultés qu’il y a à faire la chose.
Le 05/10/2017 à 16h34
Pour moi c’est surtout naze de la part du gouvernement de parler de cette école du numérique, à plusieurs titres. Le numérique devrait être traité comme un matériel nécessaire, au même titre que bcp d’autres finalement. Ca éviterait les fantasmes autour du numérique à l’école, avec des tonnes de gens qui croient que ca y est, les enfants passent leur temps derrière l’écran (ce qui est archi faux évidemment, même qd le matos marche bien et est correctement utilisé).
Ensuite ca permettrait d’arrêter de penser que tout ca se fait tellement au détriment d’autre chose. L’éducation ne fonctionne pas comme un jeu de vases clos, pk le numérique devrait-il être développé aux dépens du reste? Tu crois que les collèges qui ont d’énormes pbs en tout genre arrêtent de s’en préoccuper parce qu’ils reçoivent des tablettes ou des orids? Le numérique apporte des choses pratiques et peut aller jusqu’à développer des usages très pertinents dans le meilleur des cas (et à être un gros gaspillage dans le pire on est d’accord).
Le 05/10/2017 à 16h36
Tout à fait. Et les modalités sont très différentes : entre l’équipement d’une ou deux classes mobiles ou l’équipement individuel des élèves (et des profs) ca fait déjà une grande différence.
PS je savais pas que vous étiez abo ici, j’aime BCP vos articles sur le numérique à l’école " />
Le 05/10/2017 à 16h38
Oui sauf que y a un milliard de trucs que tu fais avec des tablettes et pas avec des liseuses. Même si ca fait partie des premiers usages “naturels”, la tablette n’est pas qu’un support pr documents, mais un potentiel outil d’édition, création voire d’expérimentation. Même les manuels numériques ne passent pas sur tes liseuses (pour tout un tas de contenus interactifs).
Le 05/10/2017 à 16h41
T’as une approche hyper basique du pb et il me semble que t’as aucune idée de ce à quoi ressemble les solutions de tablettes déployées en établissement.
JE ne travaille que sur ordi, je usis pro PC / Linux et tout un tas de bidules mais faut pas tout mélanger. Les tablettes sont pas là pour faire des gosses des informaticiens mais pour permettre à l’ensemble des profs de travailler avec leurs élèves.
Le 06/10/2017 à 07h36
On est bien d’accord. Il y a des fonctions plus exposées au secret, même prof quand il s’agit du cas particulier d’un élève. Mais ici, ça n’a rien à voir et ma phrase est à lire dans son contexte.
Le 06/10/2017 à 07h49
Il y a tablette et tablette, elle n’ont toute la même valeur. Comme il y a PC et PC. je me souviens d’avoir vu dans les écoles des Pc dépassés, lents, qui plantait tout le temps, etc. Les tablette ne font pas mieux. S’il faut à chaque fois acheter du matériel aussi cher pour que ça dure un peu plus longtemps, ça devient un outil de luxe pour l’enseignement. Aussi bien d’un côté que de l’autre. Ce qui fait qu’on se retrouve encore avec XP (ou moins), non sécurisé
Le 06/10/2017 à 11h05
Le 06/10/2017 à 13h03
Le 06/10/2017 à 14h10
Le 06/10/2017 à 15h48
Le 06/10/2017 à 18h54
Le 05/10/2017 à 07h33
Épisode 1 : distribution globale de tablette = plan numérique ronflant à 1 miyard
Épisode 2 : formation des profs afin de voir comment utiliser les quelques tablettes distribuées
Où comment mettre la charrue avant les bœufs. Toute cette gabegie va certainement améliorer notre classement PISA. En attendant, les élèves ne savent toujours pas lire et faire une addition. Mais ça tombe bien, on a une structure technobureaucratique performante pour conserver le statut de tous ces futurs chômeurs-électeurs assistés.
Le 05/10/2017 à 08h04
“Mounir Mahjoubi avait lui aussi pris le soin de prendre ses distances vis-à-vis des tablettes. « Je ne suis pas un obsédé de la tablette pour tous », avait-il ainsi lancé face aux députés. « Je ne crois pas qu’il faut que 100 % de l’éducation passe par une tablette et que toutes les collectivités locales achètent massivement des tablettes à travers tout le territoire pour que tout le monde fasse sa journée avec une tablette. Par contre, à plusieurs moments de la journée, la tablette apporte des éléments de dialogue assez intéressants. » ”
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Pour le coup, je suis entièrement d’accord sur ce point.
En revanche je suis inquiet quand ils se mettent à parler de robotique et d’intelligence artificielle.
Dans un premier temps, ils ont déjà visiblement tout le mal du monde à déployer correctement des tablettes et à assurer la formation des profs, alors ça ne serait pas plus mal de laisser la robotique et l’intelligence artificielle de côté pour le moment. Même si aucune application concrète de ces deux domaines n’a été évoquée, ce n’est pas plus mal si on se concentre déjà sur les projets en cours avant de partir sur autre chose.
Dans un deuxième temps, je suis content (en partie) de voir qu’ils essayent de faire évoluer les outils pédagogiques, mais l’éducation nationale est aujourd’hui gangrénée par une pléthore d’autres problèmes qui nécessitent une attention tout aussi importante… et je n’en entends pas parler plus que ça pourtant, au contraire de cette “école numérique” pour laquelle on est prêts à dépenser un milliard…
Advienne que pourra, j’imagine ?
Le 05/10/2017 à 08h44
« Lors de la dernière rentrée, seul un collège sur deux était censé participer à ce fameux plan… ». Moui… On est très loin de la réalité. Par ailleurs, ce n’est pas dans toutes les classes et pas dans toutes les disciplines.
Le 05/10/2017 à 09h49
Ne rendons pas les enfants trop intelligents, ils pourraient réfléchir une fois adulte…
Le 05/10/2017 à 10h08
« Nous devons être attentifs à ce que la société des écrans n’apparaisse que progressivement dans la vie de l’enfant. »
Enfants qui regardent et jouent avec des écrans avant même de savoir parler…
Le 05/10/2017 à 16h44
Le 05/10/2017 à 16h56
BEn pas d’accord. En proba tu peux avoir une même espérance de gain sur 2 problèmes, mais selon la variance faible ou forte ce ne sont en fait pas du tout les mêmes résultats. Analogie certes un peu tirée par les cheveux, mais j’espère que tu me comprendras.
Après je te parle du point de vue des utilisateurs. Si tu te places du côté des dépenses publiques, on pourrait penser que seul le global compte. Mais même là ca me semble un peu plus compliqué. J’ai l’impression que quel que soit le type de matos qu’on veut pousser dans l’Educ Nat, il y aura tjs quelques années à vide avant que cela soit utilisé sérieusement… et malheureusement là-dessus, je ne crois à aucune situation miracle.
Par ailleurs les études évaluant l’impact sur le numérique sont très complexes à mener. C’est très difficile de sortir des cas particuliers.
Le 05/10/2017 à 16h57
100% d’accord sur ce que tu dis.
Le 05/10/2017 à 17h00
Le 05/10/2017 à 17h05
Le 05/10/2017 à 17h18
JE ne démontre rien, parce que tu ne démontres rien non plus. Tu mélanges les sujets et ton commentaire est un véritable salmigondis. Tu parles de “l’état de fonctionnement opérationnel du système éducatif public français”. Déjà ça ne tient pas qu’au numérique il me semble. Ensuite, énorme disparité selon les collectivités qui ont fait des choix techniques, notamment en termes de réseau, très différents. Ensuite, grande disparition selon la solution de tablettes choisies, il y en a plusieurs et qui ne tiennent pas qu’au matériel mais à la surcouche logicielle qui accompagne le schmilblick.
Mais tu préfères instrumentaliser le sujet pour servir ton éternelle rengaine (je suis attentivement tes commentaires, souvent intéressants), à savoir que les fonds publics (et toute action publique en général) sont dépensés en pure perte.
Et d’où tu tires que le numérique fait dans la ludification? Tu crois que les élèves équipés reçoivent des gemmes, des badges ou de nouveaux avatars quand ils répondent bien à une question? Tu crois qu’ils peuvent installer des candy crush ou aller sur fb en classe?
Tu ne connais pas du tout le sujet. Ceci est un pur argument d’autorité, mais je reviens d’une journée où j’ai visité 3 collèges (ah et je suis dans une boite tout ce qu’il y a de plus privé au fait), pour accompagner du déploiement de tablettes justement. D’où mon intérêt pour ce sujet, que j’embrasse plus que toi il me semble dans sa complexité, sa difficulté effective (sur le plan technique, des usages et de la formation), et sa potentielle richesse pour les profs comme pour les élèves.
Le 05/10/2017 à 17h34
Le 05/10/2017 à 17h49
Le 05/10/2017 à 18h11
Le 05/10/2017 à 20h59
Le numérique dans l’éducation je le vois très bien en ce moment, je suis enseignant en lycée et tous mon lycée est en train d’avoir le wifi accessible à tous les élèves pendant les séances de cours et tous les élèves ont un ordinateur portable ou une tablette qu’il ont eu à tarif réduit, les lycée 4.0 sont là ;)
Le 05/10/2017 à 21h12
Le 05/10/2017 à 21h27
Le 05/10/2017 à 21h42
Je répète ma question : ça apporte quoi pour l’enseignement ? Est-ce un plus et pourquoi ?
De mon temps, les profs, surtout de lycée, savaient exprimer et développer leur pensée.
Le 05/10/2017 à 22h04
Le 05/10/2017 à 22h21
Foutage de gueule.
Je ne vois pas quel secret tu pourrais violer en expliquant en quoi du Wi-fI et des tablettes ou des ordinateurs portables améliorent l’enseignement. Je ne demande pas de secrets industriels, je veux juste savoir ce que ces techniques apportent à ton enseignement dans ton travail de tous les jours.
À moins que justement cela n’améliore rien et que ça déplairait à ceux qui ont décidé de mettre en place ces joujoux coûteux mais inutiles. Mais dans ce cas, ton devoir est de le dire, de toute façon, tu es anonyme ici et tu ne risques rien.
Cela pourrait être aussi parce que tu n’en sais rien et que tu ne t’étais même pas posé la question et qu’elle te dérange. Et que tu préfères te réfugier derrière un pseudo-secret.
Depuis quand ce qui se passe dans les lycées et qui concerne tout le monde puisqu’il s’agit de l’avenir de la nation serait un secret que l’on doit cacher aux citoyens ?
C’est comme cela que tu vois la mission d’enseignant que nous t’avons confiée ? Comme une chape de plomb à opposer à des questions bien légitimes ? Comme une fin de non recevoir ?
Je ne vois pas en quoi parler de méthode d’enseignement serait confidentiel. Il est fini le temps du secret, on est à l’ère de la transparence !
Donc, non, je ne comprends pas parce que c’est incompréhensible et irrespectueux de répondre cela quand on est fonctionnaire et au service de l’État.
Le 06/10/2017 à 07h11