L’attribution des fréquences 5G, le point faible de l’Europe et de la France ?
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans...
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Le 14 mars 2018 à 09h30
11 min
Société numérique
Société
Au-delà des expérimentations et des effets d'annonces, la 5G est aussi une histoire de fréquences. Si des opérateurs américains ont déjà des licences dans les 28 GHz, ce n'est pas le cas en France. Pire, il faudra probablement attendre fin 2019 ou début 2020.
Après nous être penchés sur les expérimentations et le déploiement de la 5G à travers le monde, passons à la délicate question des fréquences, élément indispensable pour tous les réseaux de téléphonie mobile. Car la 5G pourra exploiter des blocs existants, notamment en dessous du gigahertz, mais pas seulement.
De 600 MHz à 28 GHz, la 5G s'installe sur toutes les fréquences
Trois gammes de fréquences ont été identifiées afin de s'adapter aux différents cas d'usage :
- Sous 1 GHz : couverture généralisée dans les zones (péri)urbaines et rurales, appui des services IoT
- De 1 à 6 GHz : bon consensus en matière de couverture et de capacité, notamment sur les 3,3 à 3,8 GHz
- Au-dessus de 6 GHz : fréquences pour « l’ultra haut débit », avec un accent mis sur les bandes à plus de 24 GHz
Les régulateurs nationaux se préparent donc à ouvrir aux opérateurs de nouvelles bandes sur les 3,3/3,8 GHz, souvent considérées comme le cœur de la 5G, et les 26/28 GHz... avec plus ou moins de rapidité. Pour rappel, les fréquences sous le GHz sont généralement déjà attribuées pour la 4G, mais réutilisables pour la 5G : 700 MHz par exemple en Europe, 600 MHz outre-Atlantique.
Alors que la guerre se prépare, certains opérateurs n'ont pas attendu, à l'image de Verizon qui a déjà mis plus de 3 milliards de dollars sur la table. Si la France se tient bien dans les expérimentations, ce n'est pas vraiment le cas sur l'attribution des fréquences, comme nous allons le découvrir. Or, sans fréquences, point de 5G.
- Le déploiement de la 5G en France, en Europe et dans le monde
- L'attribution des fréquences 5G, le point faible de l'Europe et de la France ?
- [Interview] Sébastien Soriano, Arcep : « Il ne faut surtout pas prendre de retard sur la 5G »
Les blocs de fréquences, l'« or » des opérateurs pour la 5G
Pour fonctionner, la 5G pourra donc réutiliser les fréquences existantes de la 4G, mais se retrouvera avec les mêmes limitations. Seules de petites largeurs de bandes sont disponibles (jusqu'à 20 MHz en général), soit une capacité limitée. C'est pour cela que de nouvelles fréquences sont à l'étude, dans les 3,4 - 3,8 GHz et au-delà des 24 GHz dans les ondes millimétriques (à peu de choses près).
Des blocs plus larges peuvent y être alloués, avec bien plus de bande passante théorique. Problème, encore faut-il qu'ils soient disponibles et que des licences soient accordées aux opérateurs. Cette étape passe généralement par une phase d'enchères. L'Europe s'est penchée sur la question afin de proposer une solution aussi uniforme que possible chez ses États membres. Une harmonisation qui prend du temps, beaucoup (trop) de temps selon certains.
Au CES, Wassim Chourbaji (vice-président de Qualcomm) était revenu sur la situation de la 5G en Europe. La société s'attend à ce que les enchères pour les bandes de 3,6 et 26 GHz débutent dès cette année dans l'Union, en continuant l'année prochaine selon les pays :
Les enchères sur les 3,6 GHz se préparent en Italie et en Australie
En Europe, les premiers réseaux commerciaux 5G pourraient ainsi ouvrir dès l'année prochaine (contre 2018 pour les États-Unis). En 2020, une grande ville par pays de l'Union devrait disposer (au moins partiellement) de la 5G ; c'est du moins le souhait de la Commission. Enfin, « toutes les zones urbaines et les voies de transport » seraient couvertes en 5G en 2025. Ce calendrier n'a rien de nouveau, puisqu'il avait déjà été évoqué par l'Arcep dans son rapport de mars 2017 sur les enjeux de la 5G (lire notre analyse).
Certains pays sont plus en avance que d'autres. Le régulateur italien par exemple, l'Agcom, a déjà lancé il y a quelques jours une consultation publique sur « les procédures d'assignation et les règles d'utilisation des fréquences disponibles dans les bandes 694 - 790 MHz, 3600 - 3800 MHz et 26,5 - 27,5 GHz » . Il espère récupérer au passage 2,5 milliards d'euros.
Dans le même temps, le Département des communications et des arts d'Australie annonce avoir approuvé son processus pour mettre en vente 125 MHz dans la bande des 3,6 GHz. Les enchères pour les opérateurs débutent en octobre, les détails sont par ici.
AT&T met 1,6 milliard sur table, Verizon double la mise
Outre-Atlantique, la course aux ondes millimétriques ne date pas d'hier. En avril 2017, AT&T mettait 1,6 milliard de dollars sur la table pour tenter de racheter l'opérateur Straight Path. Il lorgnait principalement sur son portefeuille de 133 licences dans les 28 GHz et 733 dans les 39 GHz, couvrant l'ensemble des États-Unis.
Quelques semaines plus tard, réponse du berger à la bergère avec une surenchère de la part de Verizon : l'opérateur doublait la mise avec 3,1 milliards de dollars. « Verizon a maintenant toutes les pièces en place pour accélérer rapidement le déploiement de 5G » vantait alors l'opérateur dans son communiqué. Avec des licences achetées à prix d'or, nul doute que Verizon voudra les rentabiliser au plus vite, et donc mettre sur pied des réseaux 5G sur les 28 GHz.
Vous l'avez certainement remarqué, mais il est question de 26 GHz en Europe et 28 GHz aux États-Unis, c'est normal. Il s'agit de deux bandes identifiées par la GSMA : la bande 258 (ou 26 GHz) du 3GPP renvoie à la plage de fréquences entre 24,25 et 27,5 GHz. De son côté, la bande 257 (ou 28 GHz) fait référence à la plage de fréquences situées entre 26,5 et 29,5 GHz.
Il existe également d'autres ajustements à la marge sur les blocs de fréquences, comme résumé dans ce document :
In a single slide: the 5 spectrum bands today considered for #5G in pioneer countries according to @docomo #EU5GConf pic.twitter.com/x9iOyrwGsX
— Gilles Brégant (@GillesBregant) 12 février 2018
Et la France alors ?
La France ne lancera les enchères que tardivement comparé à certains de nos voisins, sans compter qu'il faut ensuite attendre que les opérateurs reçoivent leurs autorisations, avant d'attaquer le déploiement... en espérant que les blocs soient disponibles. Pour rappel, le réaménagement des 700 MHz ne sera terminé qu'en juin 2019 alors que les enchères se sont déjà déroulées en novembre 2015, soit un délai de presque quatre ans entre les deux.
Rappelons tout de même que la 5G pourra débuter avant, selon le bon vouloir des opérateurs. En effet, rien ne les empêche d'utiliser des bandes de fréquences dont ils disposent déjà en 4G pour de la 5G (suivant les accords avec le régulateur). En France, des blocs sur les 3,5 GHz et 26 GHz sont évoqués, mais aussi aux alentours de 1,4 GHz.
Concernant le calendrier de mise aux enchères, Sébastien Soriano, président de l'Arcep, nous déclare qu'il faut encore dessiner les contours de la 5G. « Nous sommes dans notre rôle d'architecte, pour délimiter les blocs de fréquences, définir les obligations de couverture et de qualité de service [...] La 5G n'arrivera qu'en milieu de cette année. On pourra donc lancer la précommercialisation et, une fois les retours en mains, soit fin 2019 ou courant 2020, on pourra mener cette grande attribution des fréquences ». Le calendrier précis dépendra des retours, expérimentations et autres projets pilotes.
L'Europe (et donc la France) en ordre de bataille...
Notez que cela ne concernera pas des bandes basses comme les 600 MHz, déjà attribuées aux États-Unis. L'Agence nationale des fréquences (ANFR) rappelle en effet que, « pour donner au secteur audiovisuel une visibilité suffisante pour organiser la modernisation de la diffusion, le Parlement a prévu que la bande 470 – 694 MHz resterait affectée aux services audiovisuels jusqu’en 2030 ».
L'Europe marche sur des œufs lorsqu'il s'agit de déploiement de la 5G. Lors d'une déclaration récente, le président du Berec (qui regroupe les Arcep européennes) Johannes Gungl, explique que « la 5G est notre priorité absolue cette année [...] Nous avons beaucoup de sujets sur lesquels travailler, mais tous dans le but d'identifier et éliminer les obstacles au déploiement rapide de la 5G, mais aussi de vérifier si les pratiques actuelles sont adéquates pour la 5G ».
Andrus Ansip, le commissaire européen chargé du marché unique numérique, en remettait une couche lors du MWC : « nous n'avons plus le temps de réfléchir ou de nous battre pour savoir qui coopère avec qui ». Il lançait également un message depuis Barcelone : il faut « basculer immédiatement dans la 5G ». Le directeur de Nokia, Rajeev Suri était moins tendre avec le vieux continent : « La demande pour la 5G sera surtout forte en Asie et aux États-Unis, alors que l'Europe sera à la traîne jusqu'en 2019 au moins ».
... mais il reste encore du travail
Lors du MWC, « intervenants dans les débats et représentants des entreprises du secteur se plaignent tous des processus administrativement lourds et coûteux nécessaires à l’achat de spectres radio en Europe comparé aux procédures asiatiques ou américaines », rapportaient nos confrères d'Euractiv.
Bref, sur l'attribution des fréquences, l'Europe et la France ne sont pas en avance, loin de là. Comme le rappelle l'ANFR, les propositions et conditions d'harmonisation sur les bandes de 3,4 à 3,8 et 26 GHz en Europe ne sont pour le moment qu'à l'étape de consultation publique (ici et là). Pendant ce temps-là, Ajit Pai, président de la FCC, annonce que les États-Unis mettront aux enchères deux bandes de fréquences en novembre.
La question de l'investissement
Dans sa présentation à Barcelone, Qualcomm affirmait qu'en Europe, « les niveaux d'investissements actuels sont insuffisants » pour le déploiement de la 5G. La faute à l'ARPU (revenu moyen par abonné) en baisse depuis plusieurs années sur le vieux continent. Pour le constructeur, il faut mettre en place « une politique afin de créer de la demande, autoriser le partage réseau et réduire les frais d'utilisation du spectre ».
Qualcomm s'essaie ensuite à une prévision de long terme. Avec le niveau actuel d'investissement, la 5G n'atteindrait que 60 % de la population française en 2025 et un peu plus de 70 % en 2030. Avec le partage des infrastructures, il serait question de respectivement près de 75 et 85 %, contre 90 % et un peu moins de 100 % avec 10 % d'investissements supplémentaires.
Les investissements ne sont pourtant pas le problème, selon Sébastien Soriano, le président de l'Arcep. « Nous voulons le beurre et l'argent du beurre. Nous voulons le rattrapage de la 4G et que la France soit pionnière de la 5G. L'enjeu est d'avoir un calendrier ambitieux sur la 5G. » Le régulateur compte donc bien veiller au maintien de l'investissement avec l'arrivée de la 5G.
Sur le sujet, Andrus Ansip y va de sa petite comparaison avec nos voisins d'outre-Atlantique : « Quand on investit 1 euro, les Américains, eux, investissent 2 euros. C'est pour cela que l'on ne fait pas aussi bien ». Et ce n'est pas tout : l'investissement nécessaire pour la 5G en Europe serait près de deux fois supérieur à celui en Amérique.
Concrètement, cela revient à 275 milliards de dollars de la part des cinq grands opérateurs américains, selon le patron de Sprint, Marcelo Claure, cité par Les Échos. En Europe, la facture grimperait entre 370 et 615 milliards si l'on en croit les prévisions de Tim Höttges, PDG de Deutsche Telekom. Jean-Pierre Bienaimé, secrétaire général de la 5GIA, en rajoute une couche : « En France, les opérateurs sont encore en train de dérouler la fibre et la 4G. Ils ne veulent pas déployer une demie-5G ».
Pour John Giusti de la GSMA, « si l’UE veut réellement avancer sur la 5G, les États membres doivent unir leurs forces et faire preuve de l’esprit d’initiative nécessaire pour rassurer les investisseurs ». Bref, oui l'Europe traine des pieds sur l'harmonisation des fréquences et leur attribution. En parallèle, l'Arcep regrette que les opérateurs français ne soient pas plus engagés dans des développements de réseaux 5G, au-delà de la simple expérimentation.
Les autorités et opérateurs européens ont donc moins de deux ans pour cadrer et déployer concrètement la 5G, au risque de manquer la « révolution » tant voulue par la Commission européenne.
L’attribution des fréquences 5G, le point faible de l’Europe et de la France ?
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De 600 MHz à 28 GHz, la 5G s'installe sur toutes les fréquences
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Les blocs de fréquences, l'« or » des opérateurs pour la 5G
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Les enchères sur les 3,6 GHz se préparent en Italie et en Australie
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AT&T met 1,6 milliard sur table, Verizon double la mise
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... mais il reste encore du travail
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La question de l'investissement
Commentaires (93)
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Abonnez-vousLe 14/03/2018 à 09h41
Si on avait déjà de la 4G et de la FTTH partout ça serait déjà bien. Les cas d’utilisation de la 5G sont quand même limité…
Le 14/03/2018 à 09h48
Le 14/03/2018 à 09h49
Même si les bandes de fréquences utilisables ont l’air d’être clairement identifiées, ne risque-t-on pas de nous retrouver avec des téléphones incompatibles avec certaines bandes de fréquences, comme c’est encore parfois le cas ? Ça s’est un peu calmé avec la 4G, mais quand même…
Le 14/03/2018 à 09h53
Le 14/03/2018 à 09h55
Le 14/03/2018 à 10h10
Le 14/03/2018 à 10h13
Le 14/03/2018 à 12h46
Le 14/03/2018 à 12h57
Le 14/03/2018 à 13h16
Le 14/03/2018 à 13h37
Expliques toi parce que ce que dit KP2 ne me semble pas idiot du tout…
En dehors de la visio 3D qui n’a pas d’intérêt je suis d’accord, l’augmentation de la qualité audio et video est primordiale.
Quant à ta vision de la 5G (100Mb et rtt de 1ms)… elle est très réductrice, le but de la 5G est avant tout (à mes yeux) d’augmenter le nombre total de user pouvant avoir un débit convenable, et pouvoir améliorer la couverture pour tous le monde, s’en suivra le déploiement massif de la voix HD sur mobile par exemple… c’est un vrai plus ca !
En 2018 80% des gens téléphones encore avec la même qualité audio qu’en 1960…
Les Mb/s d’une antenne ne sont pas dédiés uniquement à de l’usage web, tout va devenir data, c’est une certitude, la commutation de circuit c’est fini. Et pour préparer ça il faut des réseaux radio rapide en débit, et rapide en adaptation/changement de lieux des terminaux finaux.
Le 14/03/2018 à 14h01
Le 14/03/2018 à 14h03
Tous les usages cités par KP2 sont :
La 5G est un réseau orienté principalement pour les objets connectés (nombre d’appareil connecté au m² et faible latence) d’où ma remarque pour les voitures connectés qui pourront en avoir besoin mais ne seront pas prête avant longtemps (pour info PSA développe encore des voitures avec des puces 2G). Alors que pour l’usage des particuliers, pour 85% de la population, rien ne changera :)
Le 14/03/2018 à 14h04
sauf que les débits ne sont déjà plus un problème avec la LTE ;)
Le 14/03/2018 à 14h17
Le 14/03/2018 à 14h27
Le 14/03/2018 à 14h29
L’augmentation de débit est quelque chose de très accessoire dans le passage à la 5G, bien que ce sera un argument marketing très largement utilisé. L’utilisation de la 4G et ses évolutions étant suffisants pour les usages vidéos mobiles actuels et dans le futur proche.
La principale évolution concerne surtout le network slicing et les fonctions de virtualisations associées qui vont changer beaucoup de chose sur les réseaux “locaux” et pourraient à terme remplacer pas mal de réseaux cablés/wifi.
Avec l’explosion de l’IOT, avoir accès aux fonctions évoluées des réseaux physiques sur le réseaux hertziens bouscule pas mal de choses.
Le 14/03/2018 à 14h39
Le 14/03/2018 à 14h49
Le 14/03/2018 à 14h52
Tu regardes un streaming 4K sur ton mobile ? Déjà 1) l’écran n’est pas 4K et 2) vu la taille de l’écran même si c’était le cas tu ne verrais pas la différence.
Après il faut comparer ce qui est comparable, je n’ai jamais dis que la fibre était inutile, qui elle est l’évolution de xDSL
Le 14/03/2018 à 14h55
Le 14/03/2018 à 14h59
Après il faut comparer ce qui est comparable, donc ne te limite pas aux usages d’un mobile taille timbre poste.
Le 14/03/2018 à 15h10
Oh boy, that escalated quickly " />
Le 14/03/2018 à 17h18
Le 14/03/2018 à 17h20
C’est pour ça aussi que le moindre PC d’entree de gamme possède un port ethernet Gb/s aujourd’hui…
Et dans 5-10 ans, on aura tous des ports 10Gb/s dans les pc… pas parce qu’on en a besoin (j’en sais rien en fait) mais juste parce que c’est possible et moins cher de faire comme ça
Le 14/03/2018 à 17h27
Il faut que les serveurs passent en premier lieux à infrastructures compatibles 10Gbit/s(stockage, switch, carte réseau…). Aujourd’hui ce n’est pas très répandu même si la tendance de fond dans le renouvellement des équipements se fait à travers ces derniers. Toute fois ça reste onéreux et peu d’entreprise en ont l’utilité
Le 14/03/2018 à 17h32
Le 14/03/2018 à 18h41
Chouette débat sur l’oeuf et la poule.
Avant d’imaginer les usages du futur, il suffit de regarder les usages actuels qui grandissent (+20mbps sur le débit mobile en 5 ans) et de se dire qu’il s’agit juste de l’évolution logique.
Avec le tout connecté et le tout nuagifié de partout, le besoin en capacité évolue naturellement. Donc logique que la capacité évolue en premier.
Le 15/03/2018 à 06h09
Pas d’accord sur ta remarque de “connerie”. A quoi va servir la 5G pour le commun des motels ?
A rien, à part regarder des films pornos ou des séries de merde en ultra haute définition sur son mobile.. " />
Le seul intérêt de la 5G dans un avenir proche, c’est le pilotage et la sécurité des voitures autonomes, lesquelles ne rouleront pas avant quelques années encore (2025 ?). Je parle de voiture 100% autonome, sans conducteur au volant !
Donc les opérateurs auront largement le temps de déployer la 4G et le haut-débit partout avant de s’attaquer au déploiement de la 5G (et en plus certains voudraient en même temps voir baisser le prix des forfaits des opérateurs !!) " />
Le 15/03/2018 à 06h19
Le 15/03/2018 à 06h50
Dans certaines zones (ou certaines heures), la 4G est déjà saturée, il faut bien anticiper pour l’avenir…
La 5G ça va permettre (entre autres) d’augmenter le débit disponible, et donc que les dizaines d’utilisateurs (ou centaines, en zone rurale avec peu d’antennes) ne rament pas ou pas trop.
Il faut rappeler que c’est un débit partagé, et ça se ressent très vite dans certains cas.
Le 15/03/2018 à 09h16
Tu es passé à côté du sens de mon post, mais j’adore ce site et ses forums.
L’autre jour, en réaction à un article sur Elon Musk qui veut creuser un métro électrique je ne sais plus où, je poste un message où je me fous littéralement de la gueule de ce gars que je considère être une caricature de milliardaire parvenu américain : en 2018 on ne creuse pas un métro, on construit des terminaux de téléportation, puisqu’on sait déjà téléporter un photon. Je pensais que c’était suffisamment gros et que tout le monde comprendrait l’ironie. Des gars comme toi m’ont fait inutilement remarquer que seules les caractéristiques du photon ont été transmises d’un photon à un autre et qu’un photon n’est pas de la matière. La 2e partie du post, sérieuse celle-là, attirait l’attention sur le fait que l’électricité est une énergie hypocrite puisqu’elle ne pollue pas lorsqu’on l’utilise là où on l’utilise, mais en amont pour sa production et en aval pour le traitement des batteries et des déchets nucléaires par exemple. Et bien il y a un gars comme toi qui a écrit qu’il a bien compris le sens de mon post et surtout sa première partie très sérieuse et sa 2e partie qui était une plaisanterie !
Autre article sur la sonde Cassini qui finit sa mission en s’écrasant sur Saturne. Je poste : “C’est de la pollution”. Et bien certains comme-toi m’ont fait remarquer que si ça c’est de la pollution, alors une météorite qui s’écrase sur une planète c’est aussi de la pollution. Récapitulatif : le crash provoqué par l’Homme d’un engin artificiel construit par l’Homme est comparé à un phénomène naturel.
Je pourrai aussi citer une autre discussion où personne ne saisit la différence, certes subtile, entre cacher et ne pas montrer.
Bref, la liste est longue, et je ne doute pas un seul instant que ce site est réellement fréquenté par des gens qui se prétendent eux-mêmes être la crème de l’élite des internautes francophones…
Le 15/03/2018 à 09h45
Le 15/03/2018 à 09h51
Le 15/03/2018 à 10h01
Le 15/03/2018 à 10h09
Le 15/03/2018 à 10h46
Le 15/03/2018 à 10h57
Le 15/03/2018 à 11h04
Le 15/03/2018 à 14h20
Le 15/03/2018 à 14h26
Le 15/03/2018 à 14h43
Mais quel beau manipulateur tu fais !
N’ai-je pas écrit “monsieur le prétentieux en chef” en réponse à tes posts ?
Il y a un gars qui se croit malin parce qu’il me reprend sur un détail alors qu’il est passé à côté du fond, je le reprends et j’en profite pour indiquer que ce n’est pas la première fois.
Le 15/03/2018 à 15h15
Le 16/03/2018 à 11h12
Le 16/03/2018 à 12h03
De mon expérience, même si les mobiles ont fait des progrès, rien ne vaut l’agrément d’un reflex ni sa qualité, en particulier sur les visages (toujours délicat pour les teintes chair). En plus le reflex répond instantanément au déclenchement, je peux changer très rapidement le bracketting (je l’ai en mode auto mais je le fais le + souvent à la main) ou la sensibilité ISO (sans quitter le viseur), et en lumière un peu faible ça reste imbattable de loin. Les photos sont facilement plus nettes parce qu’on a une bonne prise en main, contrairement au mobile qu’on tient dans une main voire 2 mais au bout des bras, et pas contre le visage.
Et mon reflex est ni récent ni onéreux (même moins cher neuf que les téléphones haut de gamme).
Le 14/03/2018 à 10h14
Parce que tu penses que tes antennes 5G ne vont pas être raccorder à travers une fibre qui a été déployé pour le réseau FTTH ? ou réutiliser une fibre tirée pour une antenne 4G ? :)
Après, à la limite, tu as la 5G sur ton mobile. Quelle est ton usage qui t’exige d’avoir une bande passante de 100 Mbit/s avec un ping à 1 ms ?
Le seul usage sont les voitures connectées et à savoir aujourd’hui beaucoup de voitures connectées sont avec des puces 2G et ils envisagent seulement maintenant de passer en 4G (donc en prod seulement dans 4-5 ans)
Edit : et la norme 5G ne date que fin 2017 validée par la 3GPP, donc avant de déployé à tout bout de champs il faut que ça soit normé
Le 14/03/2018 à 10h18
Le 14/03/2018 à 10h20
Vu que ta réponse est d’une pertinence incroyable, je te remets ma question à toi aussi : Quelle est ton usage qui t’exige d’avoir une bande passante de 100 Mbit/s avec un ping à 1 ms en nomadisme ?
Le 14/03/2018 à 10h25
Visio business, Shadow, etc.
Le 14/03/2018 à 10h28
Le 14/03/2018 à 10h41
Le 14/03/2018 à 10h47
Je crois que tu es complètement déconnecté du monde de l’entreprise :)
Le 14/03/2018 à 10h51
Le 14/03/2018 à 10h53
Le 14/03/2018 à 10h59
Les différentes mafias pays s’organisent pour vendre de l’air fréquences radio " />
Le 14/03/2018 à 11h04
Je trouve pas mal que l’Etat loue l’utilisation d’un bien public fini à des boites privées.
et puis une mafia publique, va falloir que tu m’explique ce que c’est. un peu brumeux comme concept. ^^
Le 14/03/2018 à 11h06
Si tu ne veux pas un laps de plusieurs années entre le moment ou tu auras besoin de ce débit et le moment ou tu y auras accès, il vaut mieux commencer avant, vu l’expérience sur le délai de déploiement de la fibre et de la 4G.
Le 14/03/2018 à 11h44
Associer 3D et technologie d’avenir en 2018 ….
Le 14/03/2018 à 11h53
tu peux remplacer “3D” par VR, AR ou réalité mixte si tu préfères… c’est la même idée de base derrière : avoir l’impression qu’un truc/une personne qui n’est pas là semble l’être parce que plus réaliste qu’en simple affichage écran…
Le 14/03/2018 à 12h31
Le 14/03/2018 à 12h40
Le 14/03/2018 à 15h10
Fixe :
VDSL2 =>maximum 30 Mbits/s puis dégressif en fonction de la distance du dernier commutateur
Fibre => limitation selon le nombre de client sur 1 fibre et équipement réseau opérateur : minimum 100 Mbits/s
Mobile :
4G+ : 300 Mbit/s max
5G : 1 Gbits/s
Donc oui, 4G par rapport à 5G sur un mobile, c’est inutile. Alors qu’une connexion fixe : tu as N personnes qui pompe sur le même tuyau :)
Le 14/03/2018 à 15h13
En fait, on en a même un petit peu plus
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Le 14/03/2018 à 15h24
Tu oublies juste que sur la 4G ou la 5G, il y a aussi N (plus grand que le tien) personnes qui pompent sur le même tuyau. L’augmentation de bande passante y est donc plus nécessaire qu’en fixe.
Le 14/03/2018 à 15h35
Le 14/03/2018 à 15h36
Je vous laisse qq heures avec des exemples moisis sans aucune imagination et vous vous acharnez dessus comme des morts de faim " />
Sérieux, le seul interet de mes exemples (8K, 3D, etc) n’est pas de savoir si c’est utile ou pas, on s’en fout, mais juste de dire que ça arrivera forcément d’une façon ou d’une autre.
Aujourd’hui, on a des mobiles avec des écran 4K depuis… combien ? 2 ans ? 3 ans ? On s’en fout que ce soit “utile” ou pas, c’est là et ça va encore aller plus loin forcément !
Mon exemple avec les cam de surveillance en haute def -> “pas necessaire”… on s’en fout ! c’était deja “pas necessaire” d’avoir des cam en HD y’a 7 ou 8 ans et aujourd’hui, le moindre babyphone est en HD…
Je crois qu’il y a un truc que beaucoup ont du mal à piger : l’évolution technologique ne s’arrête pas à partir du moment ou vous pensez être satisfaits avec ce que vous avez. Et même pire : elle ne s’arrêtera pas quand vous aurez l’impression d’être dépassés (ce qui ne devrait pas tarder à arriver).
Dans 5 ans, on peut facilement parier qu’on aura des mobiles avec des écrans 8K (même si c’est inutile), avec plus de 2 ou 4To de stockage embarqué, avec des puces 3D qui écraseront les configs gamers actuelles les plus puissantes et des capteurs photo de 20Mpx au moins dans n’importe quelle entrée de gamme (ca existe dejà d’ailleurs…)
Et la bande passante permise par la 5G sera, comme aujourd’hui, loin d’être consommée dans sa totalité constamment mais permettra a de plus grosses densités de population (notamment dans les grands événements) de profiter du réseau sans problème, de voir les couts réduire, les quotas sur les forfaits disparaitre et bénéficier non plus seulement d’un appareil avec un forfait mobile par personne mais peut être 5 ou 6 en même temps… Sans compter ceux qui restent à la maison ou dans la voiture.
Les perfs augmentent non pas parce que les besoins évoluent mais parce que la technologie le permet. Les besoins suivent (ou pas). C’est tout.
“L’utilité” n’est pas le sujet. Et ce qu’on considère comme utile aujourd’hui n’est pas celui de demain.
Le 14/03/2018 à 15h43
Le 14/03/2018 à 15h46
Le 14/03/2018 à 16h04
Question naïve: Il n’y a pas une forte corrélation entre «pas de fibre, adsl pourri» et «oh, chance, le gprs passe» ?
Le 14/03/2018 à 16h13
Le 14/03/2018 à 16h14
Le 14/03/2018 à 16h32
Le 14/03/2018 à 16h33
Le 14/03/2018 à 16h42
Le 14/03/2018 à 16h54
Le gars qui commentent des articles qu’il n’a pas pu lire ;‘)
Le 14/03/2018 à 16h59
Le 14/03/2018 à 17h15
Le 15/03/2018 à 11h23
Le 15/03/2018 à 12h07
Le 15/03/2018 à 12h11
Le 15/03/2018 à 12h16
C’est cadeau " />
Le 15/03/2018 à 12h16
Le 15/03/2018 à 12h41
Le 15/03/2018 à 12h42
Il y a eu au moinsune offre wanadoo de ce type , c’était une offre de découverte ayant comme vocation à faire passer, vers leur offre illimitée.
Elle était limitée à 20 h par mois.
En fait, on voit sur la page en lien qu’il y avait aussi des offres limitées en volume pour un peu moins cher que l’illimité.
La magie du WEb et des sites qui gardent de très vieilles pages. " /> Dommage que ce ne soit pas daté.
Le 15/03/2018 à 12h42
Le 15/03/2018 à 13h16
Le 15/03/2018 à 13h48
Le 15/03/2018 à 13h49
“LOL”.
Oui c’est bien ce qu’il me semblait.
Le 15/03/2018 à 13h57
et toi tu ne me sembles pas, tu es.
Le 15/03/2018 à 14h04
Tu as lu la page que j’ai mis en lien ?
Elle décrit 3 types d’offres ADSL par Wanadoo :
Il y avait ce que tu disais mais aussi ce que les autres disaient pour contredire ce que tu as dit ici :
Donc, si, il y a bien eu des quotas, pas uniquement, mais il y a eu des offres avec quota.
Le 15/03/2018 à 14h04
Le 15/03/2018 à 14h06
" />
Je corrigerais ma phrase en effet si je le pouvais encore.
Je voulais dire que JE n’avais pas expérimenté de limitation en ADSL ; manifestement ça a existé, et je ne voulais pas dire que c’était faux (mais je l’ai découvert aujourd’hui " /> )
Le 15/03/2018 à 14h11
Moi, j’ai retrouvé la page parce que je me souvenais que la première offre existait.
Tu as mis “que je sache” au départ donc inutile de corriger " />, mais après, tu n’as pas accepté qu’on te contredise parce que de ton expérience, tu ne l’avais pas utilisé.