LAPI : les futurs lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation des forces de l’ordre
Lapi New Year
Le 31 décembre 2018 à 15h18
6 min
Droit
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Le ministère de l'Intérieur vient de lancer un appel d'offres pour équiper policiers et gendarmes de nouveaux lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation (LAPI). Montant maximum estimé ? 10,8 millions d’euros.
La question des lecteurs automatiques de plaque d’immatriculation a été abordée voilà peu lors du bras de fer entre Vinci Autoroutes et les automobilistes passés gratuitement aux péages. Les caméras installées aux portiques permettent en effet aux sociétés d’autoroutes de remonter jusqu’au titulaire de la carte grise d’un véhicule, en principe en cas d’infraction.
Plus habituellement, les LAPI sont surtout utilisés par les forces de l’ordre comme le prévoit le Code de la sécurité intérieure, afin de lutter contre le terrorisme et la délinquance en bande organisée.
Les caméras prennent alors la photographie des plaques d’immatriculation, mais également des occupants du véhicule, « en tous points appropriés du territoire », prévient le même code. Elles peuvent même être déployées à l'occasion d'événements particuliers ou de grands rassemblements de personnes, sur simple décision de l'autorité administrative.
Les données personnelles glanées sont ensuite conservées durant 15 jours, sauf rapprochement positif avec d’autres fichiers, comme celui relatif aux véhicules volés ou au système d'information Schengen.
C’est dans ce contexte que le ministère de l’Intérieur a publié mi-décembre un avis de marché public, dans l'optique de conclure un accord-cadre de quatre ans avec un prestataire.
Des LAPI fixes, transportables ou embarqués
Ce marché est intéressant en ce qu’il donne un luxe d’informations sur les capacités de ces outils. Au menu, en effet, des LAPI fixes, transportables voire embarqués, en capacité d’offir « une image contextuelle de bonne définition dans un champ large », « performant de jour comme de nuit ».
Selon les vœux de la Place Beauvau, chaque lecteur sera composé « d'un boîtier, de son optique, de son OCR, de ses systèmes informatiques, d'un capteur GPS et de ses connectiques ». Il devra fonctionner quelles que soient les conditions météorologiques, entre - 20 °C et + 60 °C. Il saura en outre atténuer les contre-jours causés sur l’objectif par le soleil ou les phares.
Autre précision importante : une fois le dispositif bouclé, la capture des données devra « se faire par un procédé d'éclairage invisible de la scène et non dangereux pour l’œil humain », pouvant cibler à la volée les véhicules à l’arrêt ou en mouvement (« de 0 à 220 km/h minimum »). En somme, la discrétion la plus totale, peu importe – ou presque – la vitesse de circulation.
La photographie contextuelle qui ressort de cette caméra devra par exemple « permettre, de jour, de reconnaître la marque, le type et la couleur du véhicule et le nombre de passagers à bord si c'est un véhicule léger ».
En aval, un traitement prendra le relai pour « détecter les véhicules, isoler les plaques d'immatriculation, reconnaître les caractères supportés par ces plaques et les traiter de façon à constituer un enregistrement LAPI ».
Il devra être apte à « assembler des éléments d’information tels que le nombre d'occupants d'un véhicule, leur photographie susceptible de permettre leur identification ou tout autre élément contextuel ». Le taux de performance attendu sera d’au moins 85 % pour les 4-roues, et de 70 % pour les motos.
Un « hit » sonore en cas de véhicule volé ou signalé
En condition d’utilisation, lorsque la caméra captera un véhicule signalé ou volé, un « hit » sonore et visuel apparaîtra sur l’interface d'application, laquelle devra afficher outre la photo et le contexte, « le code de la conduite à tenir pour l'intervention » :
Plusieurs lots sont prévus par ce marché. Les uns concernent des LAPI fixes, où un capteur est installé de manière permanente sur un édifice ou du mobilier urbain (candélabre ou portique autoroute) relié ou non à un concentrateur géré par le prestataire ou directement au réseau interministériel de l’État.
Les LAPI transportables seront eux utilisés cette fois le long d’un axe routier. « Depuis ce support, [chaque lecteur] récupère les plaques d’immatriculation des véhicules passant devant lui dans les deux sens de circulation ». Fonctionnant sur batterie, ils peuvent tenir durant au moins 10 heures en autonomie.
Enfin, des « LAPI-vidéo embarqué » seront capables d’enregistrer en vidéo l’environnement autour du véhicule à 360°, sur une distance de 15 mètres, sans déformation. Les caméras devront pouvoir capter des images à partir de 40 lux. Résolutions attendues ? 1080 x 720 ou 1920 x 1080.
Véhicules circulant dans les deux sens ou garés au bord de la route, tous seront avalés dans son système d’information. Bonne nouvelle pour le futur prestataire, tous les véhicules aujourd’hui mis à disposition par l’administration sont déjà pré-cablés, « c’est-à-dire qu’on y retrouve déjà des câblages installés entre l’avant du véhicule et la platine arrière ».
Vers un système de traitement centralisé
Le fruit de cette collecte sur les bords des routes sera centralisé dès 2019 sur le STCL, ou « système de traitement central LAPI », dont il est fait mention toujours dans ce marché.
Ce système centralisé, déjà évoqué au détour d’une question parlementaire ou de cette page de la Division des Fichiers de la Gendarmerie nationale, remplacera l’actuel système décentralisé.
Une plateforme censée « contribuer à une plus grande efficacité opérationnelle en facilitant l'accès aux données issues de l'ensemble des capteurs LAPI déployés sur le territoire pour les enquêteurs dans le cadre d'une procédure pénale ou douanière ». En somme, depuis un poste, les autorités sauront où et quand tel véhicule est passé, dès lors qu’il aura été alpagué par des LAPI.
LAPI : les futurs lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation des forces de l’ordre
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Des LAPI fixes, transportables ou embarqués
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Un « hit » sonore en cas de véhicule volé ou signalé
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Vers un système de traitement centralisé
Commentaires (45)
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Abonnez-vousLe 31/12/2018 à 16h28
1984 2019. Bonne année." />
Le 31/12/2018 à 16h46
La question des lecteurs automatiques de plaque d’immatriculation a été abordée voilà peu lors du bras de fer entre Vinci Autoroutes et les automobilistes passés gratuitement aux péages.
Généralement on gagne assez facilement au bras de fer contre un manchot, vu la vitesse à laquelle Vinci s’est rétracté…
Le 31/12/2018 à 16h52
Les doublettes de plaque seront encore plus fréquentes. Même modèle même couleur, et la hormis un contrôle de papier par du personnel physique la voiture sera invisible.
Le 31/12/2018 à 17h08
contribuer à une plus grande efficacité opérationnelle en facilitant l’accès aux données issues de l’ensemble des capteurs LAPI déployés sur le territoire pour les enquêteurs dans le cadre d’une procédure pénale ou douanière »
Fliquer 100% des gens pour choper 0,1% d’escrocs??? Ce n’est pas contraire aux droits de l’Homme ça? Tous les dictateurs doivent rêver d’un tel système " />
Le 31/12/2018 à 18h24
Le 31/12/2018 à 21h26
Cela fait juste 20 ans que les anglais utilisent ce système pour les conduites sans assurance, sans permis, recherche de personnes…
Avec intervention physique quand cela est nécessaire.
Le 01/01/2019 à 04h43
Déjà actif au Canada depuis longtemps. Permis non renouvelé, plaques non payées, véhicule recherché, propriétaire sous contrôle judiciaire, etc… et hop arrêté !
Le 01/01/2019 à 10h05
Autre précision importante : une fois le dispositif bouclé, la capture des données devra « se faire par un procédé d’éclairage invisible de la scène et non dangereux pour l’œil humain », pouvant cibler à la volée les véhicules à l’arrêt ou en mouvement (« de 0 à 220 km/h minimum »). En somme, la discrétion la plus totale, peu importe – ou presque – la vitesse de circulation.
La photographie contextuelle qui ressort de cette caméra devra par exemple « permettre, de jour, de reconnaître la marque, le type et la couleur du véhicule et le nombre de passagers à bord si c’est un véhicule léger ».
pff…….ça en fait des obligations !!! " />
Le 01/01/2019 à 10h12
où un capteur est installé de manière permanente sur un édifice ou du mobilier urbain (candélabre ou portique autoroute)
si c’est l’état qui équipe les portiques d’autoroutes, c’est quoi qui est privatisé sur les autoroutes ?
Le 01/01/2019 à 10h26
Si c’est généralisé et que les deux voitures roulent en même temps il y aura en toute logique une intervention pour vérifier laquelle est la doublette à mon avis.
Il fallait s’en douter que la vidéosurveillance allé mener vers ce genre de chose, si comme dit plus haut c’est lié a la de la reconnaissance faciale c’est le combo parfait pour basculé dans un cauchemar ou un doux rêve pour certains…
HS
Bonne année et bonne santé à tous les INpactiens :)
/HS
Le 01/01/2019 à 10h28
L’Etat concède le financement, la construction, l’entretien et l’exploitation des autoroutes au privé. A l’issu du contrat de concession, l’Etat est censé récupérer gratuitement les autoroutes construites par le privé et financées par le péage.
C’est une forme de mission de service public dont l’Etat reste donneur d’ordre.
https://www.autoroutes.fr/fr/publications/laconcessiondautoroutes.htm
Le 01/01/2019 à 13h15
les bénefs " />
" />
Le 02/01/2019 à 14h10
Le 02/01/2019 à 14h21
oui, le temps de la mise-en-place, après…???
Le 02/01/2019 à 14h50
Le 02/01/2019 à 15h04
Le 02/01/2019 à 15h35
Oui, et donc comme on est en démocratie pour le moment, c’est un peu comme si on était dans une dictature orwelienne parce que on sait jamais.
Quel raisonnement fantastique.
Le 02/01/2019 à 16h02
Le 02/01/2019 à 16h41
OK je comprends mieux le pourquoi du comment : l’un des articles parle des biens de retour et l’autre des biens de reprise.
Ils sont définis dans le cahier des charges au début.
2.3.1. Les biens de retour.
Les biens de retour sont les biens constitutifs de la concession, réalisés ou acquis par le
concessionnaire ou remis par le concédant. Sont réputés biens constitutifs de la
concession, l’ensemble des terrains, bâtiments, ouvrages et installations immobilières
situés dans les limites de la concession telles que définies au paragraphe 2.1 ci-dessus,
ainsi que les objets mobiliers nécessaires à la poursuite du service concédé, y compris
l’entretien et la maintenance.
Ces biens appartiennent au concédant dès leur achèvement ou acquisition.
En fin de concession, ces biens reviennent obligatoirement et gratuitement au
concédant.
2.3.2. Les biens de reprise.
Les biens de reprise sont les biens mobiliers propriété du concessionnaire qui,
sans être constitutifs ni nécessaires à la concession, peuvent être utiles à la
poursuite de l’exploitation, l’entretien ou la maintenance de l’autoroute, et qui
peuvent par conséquent être repris par le concédant dans les conditions fixées à
l’article 38 du cahier des charges.
Ces biens appartiennent au concessionnaire tant que le concédant n’a pas usé de
son droit de reprise.
Tel que je comprends, l’Etat récupère bien les autoroutes et le nécessaire pour les exploiter gratuitement à la fin de la concession, mais il peut éventuellement racheter les “bonus” que le concessionnaire aurait implanté.
Le 02/01/2019 à 18h41
Le 02/01/2019 à 22h45
Le 03/01/2019 à 08h08
En gros le concessionnaire n’est pas propriétaire des ouvrages il n’en a que l’usufruit.
L’entretien et la maintenance sont des budgets de fonctionnement, ils ne rentrent pas dans la catégorie investissement, ça peut être boucher un nid de poule, réparer une barrière percutée par un véhicule, déboucher un chiotte dans une aire de repos…
En revanche refaire à neuf toute une portion d’autoroute c’est de l’investissement et ça rentre dans les budgets de reprise.
Le 03/01/2019 à 11h39
Le 03/01/2019 à 12h09
Le 03/01/2019 à 12h20
Les parlementaires feront comme les juges: ils feront appel à des experts soit dans leur rang (ils sont plusieurs centaines, une telle compétence peut y être présente) soit externe en auditionnant plusieurs experts dans une commission.
Tu penses que les parlementaires sont des experts des prisons? Pour tant, leur statut d’élus permet de faire ouvrir toutes les prisons pour contrôler le judiciaire.
En résumé, le contrôle n’est pas impossible si on veut s’en donner les moyens et ne pas jouer aux godillots.
Le 03/01/2019 à 13h44
Il faudrait alors dédoubler les équipements. Inimaginable ;)
Car je ne vois pas comment fusionner les 2 modes de capture, à moindre de capturer TOUTES les plaques minéralogiques lors d’une patrouille, puis faire un traitement hors ligne de celles qui n’ont pas matché lors de la capture. Déjà, réglementairement, je suis assez sûr que c’est interdit, ensuite, cela demande des moyens de calculs et de stockage assez monstrueux pour avoir une vitesse de traitement évitant tout risque d’engorgement ;)
Le 03/01/2019 à 16h47
en France on aime bien s’acharner contre les automobilistes. mais très bientôt les piétons vont goûter à cet acharnement aussi :) tu traverses au piéton rouge ? t’as pas payé ton ticket de bus ? hop verbalisation automatique par reconnaissance faciale ;)
https://fr.express.live/2018/12/19/ca-se-rapproche-apres-la-chine-la-police-de-l…
Le 03/01/2019 à 17h09
On a la répression qu’on mérite.
Le 03/01/2019 à 17h39
Le 01/01/2019 à 16h57
En allant un peu plus loin dans la prospective, on peut imaginer de rendre l’installation d’un tel système obligatoire dans des véhicules ou des lieux particuliers, sans que le titulaire ne soit au courant des données remontées (une fois que le capteur sera devenu abordable et discret). Ca pourrait multiplier les points de contrôle sans charger les forces de l’ordre…
Tout bénéf !
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Le 01/01/2019 à 18h08
A moins de les flasher en même temps ou des distances très éloignées, flasher la même plaque a 1h d’intervalle et entre 80 a 130 km d’écart sa passera a mon avis, sinon sa risque de faire beaucoup de faux positif et sa sera ingérable de tout contrôler.
Le 02/01/2019 à 04h47
Les radars fixes peuvent ils être employés en LAPI ?
Le 02/01/2019 à 06h57
Créer une doublette est plus complexe que de coller une plaque sur n’importe quelle voiture. Ça force les délinquants à effectuer plus d’étapes pour chacune desquelles ils s’exposent un peu plus.
Et ça permet d’attraper ceux qui ne font pas ce genre de contorsions.
Le 02/01/2019 à 08h45
En gros, maintenant faut conduire avec une casquette infra-rouge sur la tête pour être tranquille " />
Le 02/01/2019 à 09h40
Chuuut, Les terroristes et les délinquants en bande organisée n’avaient pas eu l’idée.
Bon par contre pour savoir qui est allé manifester avec les gilets jaunes et les harceler légalement ensuite ça m’a l’air nickel.
Bravo le veau les électeurs et les “la police nous protège” " />
Le 02/01/2019 à 09h48
Suffit de prendre des plaques étrangères du coup, même des plaques de vieux de la campagne qui ne font jamais de longs trajets sur routes filmées suffisent probablement…
Ca va permettre de tracer les gens lambda pour les mâter si un jour ils ne sont pas contents. Les criminels, s’ils ne sont pas déjà flics eux même, passeront sans pb au travers des mailles du filet avec quelques astuces simples.
Tout le monde a fait des articles mi narquois mi inquiets quand la chine a mis en place sa reconnaissance faciale et ses “notes sociales” mais bon c’est pas pareil, là bas c’est une dictature. Et puis six moi après hop le phare des droits de l’homme dans le monde démarre le déploiement de son système à lui, arf. " />
Le 02/01/2019 à 10h14
L’état doit quand même rembourser la valeur résiduelle des investissements qui ne sont pas encore amortis.
Il me semble que pour les travaux de voirie, les durée d’amortissements sont sur 40 ans.
Si Vinci investi en 2019 40 Milliards d’euros et que l’état souhaite récupérer ses autoroutes en 2029, il devra rembourser pour la seule année 2019 : 40 Md - 10 ans (1 Md/an si amortissement linéaire) = 30 Milliards.
Le 02/01/2019 à 10h39
A l’époque, je bossais à Sagem DS devenu Morpho devenu Oberthur devenu Idemia (oui les gars, le fournisseur de signatures visuelles et de pancartes institutionnelles du groupe Safran doivent se faire un fric monstre: cette entité récemment revendue passe son temps à changer de nom " />) quand les premiers LAPI ont été conçus et vendus, il y a 12 ans.
A l’époque, le ministère de l’Intérieur jurait, main sur le coeur, que ce truc ne servirait QUE à la détection de véhicules recherchés, suite à un vol notamment.
Ouiiii oui oui oui oui.
Quand j’ai vu les capacités de l’engin, et la qualité de l’intégration dans les voitures banalisées (invisibles, vraiment: sur les 307, ils mettaient une casquette au dessus de la console centrale, du même plastique, et le module n’était pas gros. A l’intérieur, toute la connectique était planquée dans la boite à gants) il m’a paru évident qu’il serait bien trop tentant d’élargir l’assiette de recouvrement… oups pardon, ce n’est pas un impôt déguisé, donc, parlons d’extension des usages du module…
La limitation technique est la réactivité quand le système doit faire du matching sur une base de données qui n’a plus rien à voir avec la taille de la base des seuls véhicules recherchés. Là, je ne sais pas comment ils ont fait (et si je le savais… faudrait dire que je ne le sais pas…) n’y travaillant plus (et ne voulant surtout pas y retourner, oh non! Même si je ne bossais pas sur ces produits là)
Le 02/01/2019 à 10h48
Le 02/01/2019 à 11h07
Le 02/01/2019 à 11h08
Les contrats sont disponibles sur le site du Ministère de l’écologie :
République Française
J’en ai regardé quelques uns, et l’article mentionnant la fin de concession indique bien que la récupération est gratuite pour l’Etat et que le concessionnaire s’engage à ses frais à la remise en état des biens si ceux-ci ne sont pas comme attendus.
Il y a un délai (entre 5 et 7 ans selon les contrats) avant la reprise où l’Etat et le concessionnaire dressent l’état des lieux et le programme d’entretien à entreprendre. Travaux qui seront aux frais du concessionnaire.
Le 02/01/2019 à 12h06
Article 38.2 du contrat Cahier des charges Atlandes
38.2. Les biens de reprise. Les biens de reprise peuvent être repris par le concédant, à leur valeur nette comptable, déterminée le cas échéant à dire d’expert, et majorée s’il y a lieu de la TVA à reverser au Trésor public. Les stocks et approvisionnements peuvent également être repris par le concédant à leur valeur nette comptable.
Le 02/01/2019 à 12h09
Données conservées 15 jours. Ne fait que croiser avec le fichier des infractions ou voitures volées. Absolument aucun problème ; au contraire, c’est une avancée intéressante.
Le 02/01/2019 à 13h32
Le 02/01/2019 à 13h54