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2008 - 2017 : 2,3 milliards d’euros de redevance Copie privée perçus par la SACEM et ses homologues

Par Saint Jean !

2008-2017 : 2,3 milliards d'euros de redevance Copie privée perçus par la SACEM et ses homologues

Le 26 février 2019 à 14h13

Dans son rapport annuel tout juste mis en ligne, la Commission Copie privée vient d'actualiser les montants perçus par les sociétés de gestion collective au fil des dernières années. Entre 2008 et 2017, ces bénéficiaires n'ont touché pas moins de 2,287 milliards d’euros. Une manne.

Vous pensiez que les pratiques de consommation culturelle s’étaient aujourd’hui déportées vers le streaming ? Les études d’usages financées par les sociétés de gestion collective n’ont visiblement pas entendu parler de la génération YouTube, Spotify ou Netflix. Elles révèlent que les utilisateurs copieraient toujours plus, sur plus de supports. 

C’est en tout cas ce que l’on déduit du dernier rapport annuel de la Commission Copie privée tout juste mis en ligne. Entre 2008 et 2017, soit en neuf années, ces sociétés ont en effet perçu la bagatelle de 2,3 milliards d’euros grâce aux tablettes, clefs USB, cartes mémoires, smartphones, disques durs externes, box, CD et DVD vierges, et autres autoradios à mémoire. Autant d’unités de stockage soumises à redevance pour copie privée (RCP).

2017 représente à elle seule une année faste avec 268 millions d’euros, comme déjà révélé dans nos colonnes. C’est le plus haut niveau jamais enregistré.

Rappelons que 75 % des montants sont redistribués principalement aux membres des sociétés de gestion collective, quand 25 % doivent financer le spectacle vivant, la création, le lobbying ou les frais d’avocats, soit 67 millions d’euros. Ces flux sont esquissés sur la plateforme AidesCreation.org, dévoilée en 2017 suite à l’une de nos  procédures CADA menée en… 2013. 

Mais comment vraiment expliquer qu’année après année, ces montants battent record après record ?

Des pistes d'explications, un nuage d'opacité

L’une des pistes principales tient à la gouvernance. Au sein de la Commission copie privée, les sociétés de gestion collective raflent 12 sièges sur 24. Le reliquat est réservé à 6 représentants des consommateurs et 6 autres des fabricants et importateurs. Il suffit d’une défection dans ces camps minoritaires pour s’assurer de la majorité absolue. C’est d’autant plus envisageable que Jean Musitelli, président de cette instance, vote régulièrement en faveur du collège des sociétés de perception.

Si l’on plonge dans les détails des études d’usages, difficile de profiter d’un élan de transparence sur les causes exactes de cette montée en puissance. Comme maintes fois souligné, la redevance pour copie privée vient compenser la possibilité pour les personnes physiques de réaliser sans autorisation des copies d’œuvres pour un usage privé.

Les fameuses études d’usages, financées presque systématiquement par la société de gestion collective en Commission Copie privée, viennent mesurer ces pratiques auprès de quelques centaines de personnes. De savants calculs sur un coin de table permettent ensuite de déduire des taux de perception selon chaque famille de supports.

Seul impératif : les questions posées doivent bien faire le départage entre sources licites et sources illicites. Contrairement à ce que pratiquaient la SACEM et ses collègues avant 2008, impossible de justifier une hausse des barèmes en tenant compte des copies réalisées sur les réseaux P2P par exemple, là où de nombreux contenus sont mis en ligne sans autorisation.

rapport redevance copie privée 2018

 

La redevance pour copie privée vient en effet indemniser les pratiques de copies licites, non le piratage qui se règle uniquement par des actions en contrefaçon. Justement, le cœur du dispositif, à savoir ces fameux questionnaires censés mesurer les pratiques de copies auprès d’un panel déterminé, reste en effet secret. Une autre de nos procédures CADA est en cours pour en obtenir communication.

Faute de disposer de ce document, il est donc impossible de savoir si les questions posées ont, comme par le passé, pu conduire les personnes interrogées à minorer artificiellement les copies de sources illicites.

Une chose est sûre : les réponses jaugées par la SACEM, la SPPF, la SCPP, l’Adami, la Spedidam, la SCAM ou encore la SACD, toutes regroupées derrière la société Copie France, ont permis à ces heureuses bénéficiaires de réclamer, année après année, des montants en constante hausse.

Des exceptions et des exonérations résiduelles

Autre caractéristique, le régime d’exonération ou de remboursement reste en 2017 encore très résiduel. Depuis la loi de 2011, Copie France a l’obligation de rembourser les acheteurs de supports de stockage visiblement non destinés à un usage de copie privée. Ce sont les achats professionnels.

Une autre procédure existe, celle de l’exonération. Elle est ouverte à ceux qui achètent, « de manière régulière de gros volumes de supports d’enregistrement », souligne le rapport remis au sein du ministère de la Culture. Un professionnel exonéré peut donc acquérir des supports d’enregistrement non lesté de RCP, à condition bien entendu de trouver des sources d’approvisionnement, ce qui n’est pas simple (faites un test : allez au supermarché du coin pour tenter d’acheter une tablette nue de redevance…).  

Il demeure que selon ce rapport, 1 460 conventions ont été signées en 2017, représentant une moyenne de 5 786 euros par unité, soit 8,45 millions d’euros. Au même moment, Copie France a remboursé 620 000 euros aux utilisateurs professionnels qui n’avaient pas à payer cette ponction culturelle. La somme des deux représente un peu plus de 9 millions d’euros. C'est moins que les chiffres de 2014 relevés par ce rapport parlementaire signé Marcel Rogemont, où cette somme cumulée dépassait les 12 millions d'euros !  

En attendant, 270 millions d’euros prélevés en 2017, 9 millions d’euros non collectés la même année. La balance est plus qu’excédentaire pour les bénéficiaires. Cette situation signifie donc que des millions de structures (sociétés, associations, administrations centrales, administrations décentralisées, établissements publics, etc.) ou bien n’ont pas acheté le moindre support en 2017, ou bien en ont acheté, tout en ignorant qu’elles pouvaient se faire rembourser ou exonérer...

La magie opère dans tous les cas : les sommes non réclamées à Copie France sont considérées comme acquises. De la redevance légitimement perçue. Inattaquable. 

La redevance Copie privée, le stream ripping et l'article 13 de la future directive

Pour l’avenir, les sociétés de gestion collective n’ont pas véritablement de craintes à avoir. Même si la consommation par streaming devenait la principale source d’approvisionnement culturelle, ces acteurs préparent déjà le coup d’après.

Avant l’expiration du mandat de l’actuelle commission en 2021, celle-ci a en effet inscrit à son programme de travail « une étude des fonctionnalités, des caractéristiques techniques et des pratiques de copie privée concernant d’autres familles de supports non encore assujetties à la rémunération pour copie privée ».

Derrière ces termes abscons se prépare l’extension de la redevance aux ordinateurs, aux disques durs vendus nus, aux liseuses et aux consoles de jeux vidéo. À la clef, l’assurance de dizaines de millions d’euros de perceptions supplémentaires. Et peut-être plus encore.

L’assujettissement des PC sera dans le contexte actuel une grotte d’Ali Baba par le jeu du stream ripping et de la proposition de directive sur le droit d’auteur actuellement en phase finale d’examen en Europe.

Le stream ripping consiste à enregistrer un flux YouTube sur son PC. Or, relate le rapport, « pour les ayants droit, les copies réalisées dans [ce] cadre (…) peuvent relever, sous certaines conditions, du champ de l’exception de copie privée ». Il faut que la source soit licite et l'enregistrement direct (notre actualité).

C’est là que l’article 13 de la proposition de directive intervient. Une fois le dispositif transposé en France, appliqué et généralisé, il fera en sorte que la plupart des contenus en ligne sur YouTube et les services équivalents deviennent licites. Les grandes plateformes d’hébergement seront en effet astreintes à démultiplier les accords de licence avec les sociétés de gestion collectives, afin de licéiter ces mises en ligne. Le fameux « Value Gap » qui fait tant saliver ces structures culturelles et privées.  

Ne restera qu’à lancer une étude d’usages sur les pratiques de stream ripping avec le même degré de transparence qu’actuellement et le tour sera joué : la redevance pourra gravir de nouveaux sommets en tapant directement sur le support d’enregistrement phare, le disque dur interne au PC. 

La SACEM et ses homologues percevront aussi bien au stade des licences signées avec les plateformes au titre du droit exclusif, qu’au stade de la redevance sur les supports dont les disques internes, au titre cette fois de l’exception pour copie privée. Un sandwich de perceptions pour un avenir encore plus radieux.

Commentaires (33)

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on nous dit : “les temps durs” !

oui…..mais pas pour t.-l .-monde !!! <img data-src=" />

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Ben voila on se demandait où trouver de l’argent pour financer la justice sociale et même la Justice tout court.



Je vais le suggérer dans le cadre du grand débat; suppression de l’HADOPI financée avec l’argent public pour participer au financement de la Justice, division par 4 de la redevance sur la copie privée pour participer à la hausse du pouvoir d’achat <img data-src=" />

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A ce sujet, il me semble que juste avant sa mort, Philippe Seguin, alors président de la cours des comptes avait révélé un rapport mettant en exergue toute l’opacité de ces magouilles&nbsp;cette gestion. Ce rapport a été&nbsp; enterré avec son rapporteur pour que personne n’en reparle ?&nbsp; &nbsp;&nbsp;

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C’est infernal, j’ai vraiment l’impression de me faire saigner de partout. L’année dernière avec notre asso, on a organisé un petit festival de Metal avec des potes. A la fin du festival et alors que les indicateurs étaient presque au vert, la SACEM nous a envoyé une petite douille de 3500€ par ce que nous avions soit disant utilisés des œuvres protégées sans licence ni accord. Pendant le festival, aucune reprise que les chansons originales des groupes (tous déclarés) et pas de passage intempestif d’album de Johnny ou autre. Ils ont quand même salement les dents qui rayent le planché…&nbsp;<img data-src=" />

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Kaelung a écrit :



C’est infernal, j’ai vraiment l’impression de me faire saigner de partout. L’année dernière avec notre asso, on a organisé un petit festival de Metal avec des potes. A la fin du festival et alors que les indicateurs étaient presque au vert, la SACEM nous a envoyé une petite douille de 3500€ par ce que nous avions soit disant utilisés des œuvres protégées sans licence ni accord. Pendant le festival, aucune reprise que les chansons originales des groupes (tous déclarés) et pas de passage intempestif d’album de Johnny ou autre. Ils ont quand même salement les dents qui rayent le planché… <img data-src=" />



Quand on sait qu’il y a 25% de réservés justement pour subventionner les festivals… On voit comment ils font pour les récupérer quand même, par un moyen complètement détourné…



Je me demande sincèrement pquoi les politocards les laissent faire ce qu’ils veulent. Et je ne suis pas sûr que la justification réelle soit les subventions des festivals.


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Kaelung a écrit :



C’est infernal, j’ai vraiment l’impression de me faire saigner de partout. L’année dernière avec notre asso, on a organisé un petit festival de Metal avec des potes. A la fin du festival et alors que les indicateurs étaient presque au vert, la SACEM nous a envoyé une petite douille de 3500€ par ce que nous avions soit disant utilisés des œuvres protégées sans licence ni accord. Pendant le festival, aucune reprise que les chansons originales des groupes (tous déclarés) et pas de passage intempestif d’album de Johnny ou autre. Ils ont quand même salement les dents qui rayent le planché…&nbsp;<img data-src=" />





Ils ont même obtenu de la « justice » que la musique libre de droits est, quoi qu’il arrive, sujette à perception de par le simple fait de la diffuser (dans un supermarché, en l’occurrence). Ce, au mépris le plus total des conditions de la licence employée, et même si les artistes concernés n’ont signé aucun contrat avec la SACEM et compagnie : il faut les payer quand même, eux (mais les artistes, vu qu’ils ont pas de contrat, ben… ils toucheront rien, forcément !).


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Il me semblait que la beauté de la chose était que même dans ce cas tu devais payer pour que la SACEM rémunère de son côté les auteurs/compositeurs. Les musiciens invités en faisant partie, le système est parfait, il perçoivent des revenus à la hauteur de leur audience.



Il est cependant possible que la réalité soit assez éloigné de ce cas théorique et que tout l’argent partent pour les ayant droits de Goldman ou Bruel.



Voir le cas de la musique libre pour laquelle nous devons quand même payer en cas de diffusion publique…



(Je me trompe peut-être mais c’est ce que j’ai en tête et ça me donne envie de vomir.)

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Patch a écrit :



Quand on sait qu’il y a 25% de réservés justement pour subventionner les festivals… On voit comment ils font pour les récupérer quand même, par un moyen complètement détourné…



Je me demande sincèrement pquoi les politocards les laissent faire ce qu’ils veulent. Et je ne suis pas sûr que la justification réelle soit les subventions des festivals.





Moi c’est le coût de fonctionnement interne de ces sociétés de gestion des droits qui m’avait totalement scié. Je n’arrive plus à retrouver la référence mais le canard avait épinglé les frais de l’une d’entre elles qui étaient absolument astronomiques.



J’aime pas les formules populistes mais là on est vraiment dans une odieuse gabegie.


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crocodudule a écrit :



Moi c’est le coût de fonctionnement interne de ces sociétés de gestion des droits qui m’avait totalement scié. Je n’arrive plus à retrouver la référence mais le canard avait épinglé les frais de l’une d’entre elles qui étaient absolument astronomiques.



J’aime pas les formules populistes mais là on est vraiment dans une odieuse gabegie.



Ce n’est pas une gabegie pour tous, certains s’en mettent plein les fouilles…


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crocodudule a écrit :



Moi c’est le coût de fonctionnement interne de ces sociétés de gestion des droits qui m’avait totalement scié. Je n’arrive plus à retrouver la référence mais le canard avait épinglé les frais de l’une d’entre elles qui étaient absolument astronomiques.



J’aime pas les formules populistes mais là on est vraiment dans une odieuse gabegie.







Tu es jaloux de ne pas t’essuyer les fesses à la feuille d’or ?


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Alors on a droit à 2.3 milliards d’euros de tipiakage <img data-src=" />



Je sais, le raisonnement est absurde, mais c’est pas moi qui a commencé ! <img data-src=" />

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crocodudule a écrit :



Moi c’est le coût de fonctionnement interne de ces sociétés de gestion des droits qui m’avait totalement scié. Je n’arrive plus à retrouver la référence mais le canard avait épinglé les frais de l’une d’entre elles qui étaient absolument astronomiques.



J’aime pas les formules populistes mais là on est vraiment dans une odieuse gabegie.





Si je me souviens bien, on avait reproché aux pontes de ces sociétés de gestion des droits d’auteurs d’être extrêmement bien payés. Ce qui est typique de l’époque actuelle où on mégote sur les petits salaires et où les dirigeants sont payés des fortunes (ce qui ne les empêche pas de resquiller ou de frauder le fisc et ça ne se termine pas toujours dans une geôle japonaise).


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on est d’accord mais du point vu de l’élu c’est tout benef pour lui par contre communication sur des evenements dans ça ville et communication sur un budget (hum hum) municipal maitrisé…

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en effet, ça me ‘paraîtrait logique’!





  • selon la logique de la “SACEM”, et :

    “le coup des œuvres tombées dans le domaine Public, MAIS, qu’on continue de payer” <img data-src=" />

    moi je dis : “BRAVO l’artiste…….fallait la trouver, celle-là” !!! <img data-src=" />

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Ca me fou la gerbe ce genre de news, et aucun gouv n y change rien, c est dire la puissance de feu des lobby.

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Joli, ils sont passés de 178 à 268 millions d’euros courants de perception entre 2008 et 2017, soit une augmentation nette de + 50,55 %… Même en factorisant l’inflation, ça reste une belle performance.



J’aurais bien aimé que ma paye suive la même tendance…

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Commentaire_supprime a écrit :



Joli, ils sont passés de 178 à 268 millions d’euros courants de perception entre 2008 et 2017, soit une augmentation nette de + 50,55 %… Même en factorisant l’inflation, ça reste une belle performance.



J’aurais bien aimé que ma paye suive la même tendance…



Et ce n’est pas pour ca qu’ils reversent forcément beaucoup plus….


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Pendant ce temps, les Blu-ray sont blindés de DRM qui empêchent la copie privée. <img data-src=" />



Heureusement que DVDFab et MakeMKV sont là.

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dylem29 a écrit :



Pendant ce temps, les Blu-ray sont blindés de DRM qui empêchent la copie privée. <img data-src=" />



Heureusement que DVDFab et MakeMKV sont là.







Salut,



Ha MakeMKV sous Linux, une perle !!



A+


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Jarodd a écrit :



Alors on a droit à 2.3 milliards d’euros de tipiakage <img data-src=" />



Je sais, le raisonnement est absurde, mais c’est pas moi qui a commencé ! <img data-src=" />







Absurde ? Logique en tout cas.


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Patch a écrit :



Je me demande sincèrement pquoi les politocards les laissent faire ce qu’ils veulent. Et je ne suis pas sûr que la justification réelle soit les subventions des festivals.





Financement des campagnes électorales, tout simplement.



Pardon, “lobbying”.


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“Il y a beaucoup d’argent qui rentre, on en prend qu’un tout petit peu”.

C’est aussi le raisonnement des braqueurs de banque, mais eux, on les traque jusqu’à ce qu’ils soient sous les verrous.

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ramaspaceship a écrit :



“Il y a beaucoup d’argent qui rentre, on en prend qu’un tout petit peu”.

C’est aussi le raisonnement des braqueurs de banque, mais eux, on les traque jusqu’à ce qu’ils soient sous les verrous.







C’est d’ailleurs pour ça qu’on fait comme eux

Il y a beaucoup de films et de musique qui sortent et on en prend qu’un tout petit peu

<img data-src=" />


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Les vautours de la SACEM sont partout.



La fête de l’école? L’organisateur paie.

Le concert annuel de l’harmonie municipale (même si tout le répertoire est pioché dans la domaine public), s’il y a un droit d’entrée et/ou une buvette, l’organisateur paie.

Et dans tous les bars/clubs un peu branché, il y a toujours un “représentant”. Il ne fait pas de note de frais: il s’est invité au bar.



Et comme l’a rappelé très justement @Trit’ , même si tu passes de la musique dont les ayants droits légitimes ont choisi de publier librement leurs œuvres, ils viennent te taxer!



On est dans la caricature de ce qu’il y a de pire dans le système français, ce chiffre d’affaire ayant été largement subventionné. La Hadopi n’est qu’une larme de ce budget mais le symbole qu’elle représente est là.



Si au moins une part significative de cet argent rémunérait les artistes (pas que ceux de TF1/NRJ/whatever), les techniciens; si ça finançait décemment le système social des intermittents qui sont les artisans de ces empires…



Socialiser les coûts, privatiser les profits, la rengaine reste la même.

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Je vois une mesure&nbsp;simple pour redonne du pouvoir d’achat au francais. Est ce que le gouvernement le verra aussi?

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Les gilets jaunes devraient prendre d’assaut ces rentiers qui les volent <img data-src=" />

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&nbsp;37 millions de foyers, 2.3 Milliards d’euros. Hen ca fait 5€ par mois par foyer, on est pas mal ;p Une seconde taxe audiovisuelle en somme. A guise comparaison en beneficiant des offres téléphonie on paie moins cher en France le portable + data que la sacem & co.



Continuons, ça ne peut que bien marcher.

&nbsp;

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simple les festivals en questions il se déroulent où et à l’initiative de qui ?

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il n’y a vraiment personnes dans le club les bars ou ailleurs qui à retourner à la sacem une facture de même hauteur en tant qu’apporteur d’affaire ?

Je m’explique dans un bar un club ou même une fête la population est captive donc on leur propose de consommé un produit qui est la musique qui y passe non ? C’est bien parce que que c’est un produit qu’ils (SACEM etc.) perçoivent qqch et bien dans le même état d’esprit l’organisateur devrait leur envoyé une facture de même montant; car il a apporté sa clientèle (celle de l’événement) aux artistes représentés par eux non ?

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La vrai question est rapporté aux nombres de personnes membres ça donne quoi au final ?

&nbsp;

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RuMaRoCO a écrit :



simple les festivals en questions il se déroulent où et à l’initiative de qui ?



Réponse : quand les festivaliers doivent rembourser les subventions sous forme de racket, ce n’est pas une forme de financement valable.


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Desolé.

on est d’accord et je me suis mal exprimé ce que je voulais dire c’est que les poilitiques ce font financer dans leur villes des festivales par la SACEM et consort. Il joue sur sur les deux tableaux des activités culturelles dans leur villes sans augmenter les impots locaux…

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RuMaRoCO a écrit :



Desolé.

on est d’accord et je me suis mal exprimé ce que je voulais dire c’est que les poilitiques ce font financer dans leur villes des festivales par la SACEM et consort. Il joue sur sur les deux tableaux des activités culturelles dans leur villes sans augmenter les impots locaux…



Ce sont les festivaliers qui payent à la place, alors qu’ils n’ont pas forcément le budget pour ca. Je suis très, très loin d’être sûr que ca soit mieux.


2008 - 2017 : 2,3 milliards d’euros de redevance Copie privée perçus par la SACEM et ses homologues

  • Des pistes d'explications, un nuage d'opacité

  • Des exceptions et des exonérations résiduelles

  • La redevance Copie privée, le stream ripping et l'article 13 de la future directive

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