Microsoft a de grandes ambitions pour son nouvel Outlook, avec une longue liste de fonctions prévues dans l’année qui vient. En dépit de ces annonces, l’application pose de nombreuses questions. Le comportement sur la synchronisation des comptes soulève des interrogations sur la vie privée.
Dur dur de s’y retrouver. Microsoft a toujours eu un problème avec le nommage de ses produits. Outlook en est un exemple flagrant avec un logiciel identifié comme tel et connu de longue date. C’est l’Outlook que « tout le monde » connaît, le client email intégré à la suite Office. Mais il y a aussi Outlook Web Access pour la version web d’entreprise, Outlook.com qui est un webmail grand public, les applications mobiles Outlook et, bien sûr, le nouvel Outlook.
Il s’agit d’Outlook, mais en fait une version web encapsulée. Ce projet est le résultat d’une approche « One Outlook » par Microsoft, dont l’objectif est de ne plus avoir à terme qu’une seule application nommée Outlook, capable de prendre en charge aussi bien les besoins du grand public que des entreprises. Idéalement.
On le voit d’ailleurs avec la mise à jour Moment 4 pour Windows 11, ou la 23H2 arrivée plus récemment et qui reprend les améliorations de la précédente si elle n’était pas encore installée. Microsoft attire largement l’attention sur cette disponibilité, signalée également par une présence dans le Store. L’icône du nouvel Outlook est affublée d’ailleurs d’une étiquette « New », pour que l’application ne soit pas confondue avec l’ancienne.
Car cet Outlook est loin d’être complet, comme en atteste la liste de fonctions que Microsoft a annoncé récemment vouloir ajouter dans son application.
Commentaires (39)
Du bon Microsoft en faite … Des programmes jamais terminés, de moins en moins de fonctions et de vie privé…
Heureusement il y a Thunderbird
Je dirais bien que Thunderbird a de l’avenir…. mais dans la pratique je commence à le trouver lui aussi de plus en plus limité coté fonctionnalité comme coté interface utilisateur….
Et sinon qu’est ce qu’il existe encore comme client mail “simple et efficace” qui ne soit pas un webmail + ou - camouflé ?
Si on ne peut vraiment pas synchroniser un compte IMAP en local uniquement, c’est peut-être que cette chose n’est pas un MUA standard…
Cet Outlook est peut-être juste un pôv’ navigateur web déguisé en client mail qui se contenterait d’afficher un bon gros Webmail Microsoft se chargeant, lui, de récupérer d’autres comptes.
Je n’aurais sûrement pas l’occasion de le tester, mais je serais curieux de sniffer les requêtes faites par ce drôle de client…
Oué… Finalement pas si mal Office 2021 ltsc. On va peut être passer à exchange 2019 avant qu’il fasse n’importe quoi aussi en 2025⁄26 ^^
Par contre je ne comprend pas pourquoi la CNIL ou l’ANSII ne monte pas au créneau.
On parle quand même d’un comportement qui donne le droit d’accès à toute une boite mail, avec un consentement utilisateur plus ou moins bancal.
En plus brutal, les antivirus devraient bloquer l’application.
Déjà pour l’ANSI, ce n’est pas dans leurs attributions.
Ensuite pour la CNIL, ils sont un tantinet trop débordés pour s’auto-saisir sans plainte réelle d’un utilisateur
Ce manie d’avoir des applications Web encapsulées…
Le client mail d’Opera était exceptionnel. Celui de Vivaldi est prometteur mais pas encore mûr
J’ai testé sur un pc il y a 1 semaines, ce qui m’a le plus choqué c’est surtout … l’ajout de pub.
Il m’a juste laissé le choix entre un bandeau ou une inclusion entre les mails.
La version inclusion dans les mails est bien fourbe.
Ça fait 10ans que Microsoft se googlise à grand pas.
Pour un usage basique familiale. Thunderbird est largement suffisant et il est toujours maintenu et tente de s’améliorer niveau interface.
Oui c’est vrai.
Mais la dernière version supernova est quand même plus “lourde” et, surtout, on ne peut plus sélectionner plusieurs dossier avec des CTRL + clic.
Les dev disent que c’est comme ça et pi c’est tout :(
Thunderbird est moins connu et moins “user friendly” malgré tout, pour ma part, je le trouve tout simplement pas pratique et facile d’utilisation pour un « néophyte ».
(Mais il fait le job c’est sûr)
En fait, par rapport à l’application courrier, ce n’est pas du tout une régression, pour les particuliers, il est très bien.
Là ou tu vas être perdu c’est si tu passes du Outlook actuel vers le nouveau, ou comme le dit bien l’article, tu perds un paquet de fonctionnalités au passage…
Et je suis d’accord avec Vincent, on se demande pourquoi certains fonctionnalités mettent autant de temps à arriver…
En tous cas j’ai masqué le bouton « essayer le nouveau Outlook » par GPO pour ma part (sachant que depuis MSO on peut aussi bloquer le passage au nouveau Outlook pour les différentes BAL en Pro).
Mais j’ai eu le cas ou il y en a qui ont cliqué, ils ont trouvé ça « beau », sauf qu’ils ont perdu des fonctionnalités utiles et après ils te disent qu’ils veulent conserver cette version mais retrouver les fonctions… « Humm, comme t’expliquer… ». Et puis l’adoption du Cloud est vraiment intrusive, n’importe qu’elle pièce jointe se met dans Onedrive et ensuite s’ouvre viens l’URL de partage dans le navigatgeur/Oulook et non pas dans l’application.
Pour le moment ce “nouveau Outlook” est une régression totale par rapport à la version actuelle.
Néanmoins le fait de proposer de l’utiliser sans obligation pour le moment est à mon sens la meilleurs façon de faire. J’ai essayé mais comme il manque trop de fonctions je suis revenu en arrière en 1 click. Tant que Microsoft ne force pas la main prématurément alors qu’il manque des fonctions essentielles ça me va.
J’ai vu le msg dans courrier pour annoncer le basculement dans “Outlook”, et j’avoue ça pue un peu cette méthode.
Ce qui me fait peu est le basculement un peu forcé vers les Apps as a Service.
On ne pourra plus rien faire en local sans connexion
The Bat : https://www.ritlabs.com/en/products/thebat/
Peu connu, mais
Il n’est pas né de la dernière pluie (1998), et Thunderbird a mis près de 20 ans à le rattraper en terme de fonctionnalités (surtout depuis l’intégration des signatures et du chiffrement).
Mais étant sous Linux, je suis passé par Claws et Sylpheed dont il existe des versions Windows…
Ah c’est marrant, The Bat c’etait en effet mon premier client mail fin 90 / debut 2000. Sympa de voir que ca existe encore ;)
Je regarde ca illico ;)
Merci de l’info
Effectivement, j’ai utilisé The Bat pendant plusieurs années (il y a bien longtemps) et j’en garde un excellent souvenir. Il est cependant d’une conception désormais datée.
Pour ma part, après avoir, je crois, expérimenté à peu près tout sur le marché (au moins une vingtaine de solutions gratuites ou payantes), je reste depuis plusieurs années, fidèle à Fastmail.
À mon sens, ce qui se fait de mieux pour mon usage : pro et perso, avec plusieurs noms de domaine et comptes pour la famille.
Bonjour Outlook New n’est même pas capable de récupérer correctement le paramétrage de courrier sur une adresse msn qui marche depuis des années dans courrier ! Vachement au point. Viré en cinq minutes.
Ha ben voilà, je me rappelais plus ce qui m’avait fait craquer pour revenir au “bon vieil Outlook” après 48h à pester à droite et à gauche sur des trucs mal pensés. C’était ça, merci de m’avoir évité d’y retourner avant septembre.
Alors que la mode sur les smartphones, c’est d’avoir des apps à tout va même quand c’est inutile (genre Simplimmat, l’app officielle du gouvernement pour… vendre ou acheter sa voiture, le truc qu’on fait genre tous les 5 ans, pourquoi installer une app ?)
Thunderbird c’est parfait à titre perso, mais la force d’Outlook, c’est d’être omniprésent (et indispensable) en Pro. Honnêtement je pourrais pas m’en passer au travail, alors qu’à titre perso je suis sur Gmail ou Infomaniak, mais certains aiment avoir exactement la même chose pour faciliter l’utilisation.
Au moins ce sont de vrais clients mail aux standards POP/IMAP/SMTP, mutualisant les ressources avec un bon navigateur (rendu html, traduction, notes, agenda, configuration interface/clavier/souris…)
Et si Vivaldi reprend la même philosophie (“vues” sur une base de données globale) que feu le M2 d’Opera Software, c’est vrai qu’il n’a pas encore repris tous ses raffinements.
Hello,
Cette lourdeur et ces soucis de performances ne seraient pas liés au fait d’avoir une application web encapsulée ???
Sinon, mon cœur c’est déchiré quand j’ai lu ceci :
Je pensais que les rédacteurs prenaient le temps de rédiger un message personnalisé avec tout leur cœur
Alors vraiment, je le ferais si c’était matériellement possible, mais dans la plupart des cas, c’est plusieurs dizaines de mails par jour, et comme on tient à vraiment envoyer un petit mot de remerciement, j’ai créé une action rapide :)
Et c’est gentil d’avoir une réponse pour voir que c’est bien pris en compte, donc c’est cool votre message tout fait
Pour avoir suivi/testé (depuis 2014 !) l’évolution du courrielleur intégré à Vivaldi, fabriquer un vrai client mail multiplateforme, multicomptes aux standards pop/imap/smtp, c’est pas simple du tout et surtout ça ne rapporte rien.
Alors que là, juste mettre l’url d’un Webmail existant dans une fenêtre de moteur de rendu existant (si c’est bien comme ça qu’outlook est fait…), ça ne semble pas sorcier/couteux, d’autant plus qu’on peut récupérer plein de données du fait de cette “cloudisation” <:o)
Les premières versions grand public de Edge n’avaient pas l’important des favoris… (du moins depuis un fichier, chose que j’avais tenté)
Pour service (web) épuré, faut essayer https://hey.com édité par 37signals (basecamp). C’est impressionnant.
Outlook me file toujours autant de boutons.
Thunderbird fait le job, mais j’ai bu gmail depuis 2004. Et je ne décrive pas depuis.
Au bureau ça pousse pour revenir sur Outlook mais avec des pst qui feront minimum 50Go. Je ne suis pas motivé.
Si en plus faut gérer des versions d’applications différentes et des utilisateurs qui ne font pas la différence entre le nom d’un service ou d’une application, comment dire …
(pour utiliser celui de Vivaldi, je le trouve bon en fonctionnement mais vraiment ergonomiquement c’est pas top du tout)
J’ai pas dit que c’était simple de fabriquer un bon webmail pour tout plein de monde :)
Mais que ça serait bien qu’ils expliquent concrètement ce qui les oblige techniquement à stocker les comptes tiers gérés par leur “client mail” sur leur propre cloud…
N’hésite pas à faire remonter tes demandes d’amélioration, sur le fofo de vivaldi.net de préférence.
“Qu’il s’agisse d’un compte Gmail, Yahoo, iCloud ou IMAP, toutes les données se retrouvent cependant sur les serveurs de Microsoft. Ce ne serait pas un problème si l’entreprise laissait cette synchronisation optionnelle, mais elle ne l’est pas : soit on l’accepte, soit on annule”
C’est compatible avec le RGPD ?
Pourquoi ça ne le serait pas ?
Je pense que ceci explique cela… Une application web, c’est parfait pour afficher des pubs.
Pour les éventuels utilisateurs OWA :
Mode selecteur de Ublock et hop vous virer toutes les pub qui occupent 40% de l’interface !
Le volet de lecture devient ennnoooormmmme
The Bat est payant, et beaucoup trop cher pour un particulier - à mon humble avis. Conclusion : Thunderbird, épissétout. Vala vala.
GG la captation des mails Gmail à travers leur client mail c’est juste magnifique (oui c’est un sarcasme), tu m’étonnes qu’ils soient pressés , chaque jour compte dans la collecte de données et meta données pour leur IA respective. Bref c’est un avenir radieux sous le soleil des AAMAMBTQ++
Webmail déguisé donc pas d’accès à ces mails sans connexion ?
Si c’est le cas, cette app à zéro intérêt.
La plus-value d’un Outlook face à Thunderbird, c’est la gestion des contacts / agenda / réunion nettement plus poussée.
Ça donne ça sans connexion :
“Il y aura également le support du mode hors ligne, car le nouvel Outlook ne peut fonctionner pour l’instant qu’avec une connexion active.”
Bien… Merci pour cet article qui me confirme que mon Thunderbird Supernova est ce qui me convient…
Et qui dit utilisation du cloud Microsoft dit cloud act.
Dont acte…
“Hacker vaillant, rien d’impossible !”.
)
J’ai d’ailleurs beaucoup appris sur leur processus de validation de la clé payante, signée par la clé privée de Ritlabs et déchiffrée par la clé publique incluse dans le code (qu’on pouvait patcher en binaire pour utiliser son propre couple de clé
Blague à part, c’est l’une des seules licences que j’ai fait payer aux clients pour qui je bossais, avec UltraEdit, Beyond Compare, et le compilateur C de Borland (par le centre de recherche IBM de la Gaude; ironie) car celui d’IBM était trop lent (bien qu’il produisait, je le reconnais, des binaires mieux optimisés, plus léger et plus rapides).