Windows Update rend enfin le contrôle aux utilisateurs, mais ce n’est pas suffisant
Entre fragmentation et reconquête de la confiance
Le 16 avril 2019 à 12h28
11 min
Logiciel
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Microsoft a décidé plusieurs changements importants liés au contrôle de l’utilisateur sur les mises à jour et à la qualité de ces dernières. Des nouvelles bienvenues, même si le problème de fond reste entier pour l’instant : leur installation n’est toujours pas transparente.
À compter du mois prochain, les utilisateurs auront nettement plus de contrôle sur les mises à jour distribuées dans Windows Update, qu’il s’agisse des petites mensuelles ou des plus imposantes à chaque semestre. Un choix que beaucoup vont applaudir, tant Windows 10 avait accru la pression sur les correctifs, inévitables, dévorant la bande passante et redémarrant la machine à des heures incongrues.
Depuis, la situation s’est améliorée, notamment sur les redémarrages. Reste que nombreux sont les utilisateurs à se sentir bousculés, forcés d’installer des mises à jour qu’ils ont malheureusement appris à craindre, à cause d’une série de ratés qui a culminé l’année dernière.
Microsoft veut rétablir la confiance dans les mises à jour et a donc changé son fusil d’épaule. Notez d’ailleurs que ce souci de confiance touche peut-être actuellement l’éditeur de Redmond, mais reste une hantise pour toutes les entreprises commercialisant un système. Tout utilisateur est instantanément refroidi quand une mise à jour se passe mal et l’empêche d’utiliser son appareil. Chat échaudé craint l’eau froide.
Le roulement actuel
Comme beaucoup le savent, Windows Update est alimenté principalement par deux tapis roulants : les correctifs mensuels et les mises à jour semestrielles. Les premiers ne s’occupent que de réparer des problèmes – essentiellement de sécurité – les secondes apportent de nouvelles fonctionnalités et sont majeures.
Les correctifs mensuels sont obligatoires pour l’immense majorité des utilisateurs. Dès que Windows Update les a téléchargés et installés, il réclame un redémarrage pour finaliser leur application. Avec le temps, Windows 10 a appris à réfréner ses ardeurs pour redémarrer dans une plage horaire où l’utilisateur a moins de chance d’être coupé dans ses activités. Mais les ratés demeurent.
Les évolutions majeures, elles, fonctionnaient jusqu’ici selon un plan en étapes. Durant la première phase, seuls ceux allant volontairement chercher des mises à jour dans Windows Update pouvaient les récupérer. Cette solution a remplacé l’utilitaire débloquant le téléchargement pour les plus pressés.
La diffusion automatique ne commençait que plus tard, afin que Microsoft adapte ses outils et ses réponses aux retours collectés au fur et à mesure. Une prudence destinée à laisser au support le temps d’engranger les informations. Du moins en théorie. Les machines détectées comme les plus « compatibles » étaient servies en premier. La diffusion s’étendait ensuite aux machines plus exotiques, où les configurations matérielles et logicielles (ou les deux) pouvaient poser problème.
Il faut en tout plusieurs mois avant qu’une version majeure n’ouvre complètement les vannes. Pour l’actuelle 1809, le déploiement n’a commencé véritablement qu’en novembre et de très nombreuses machines n’ont pas encore été migré.
Ces mécaniques peuvent être perturbées par de gros grains de sable. L’année 2018 a été particulièrement éprouvante pour Microsoft, qui a atteint les limites de ce que son modèle de diffusion à marche forcée pouvait accomplir. D’authentiques problèmes de qualité ont généré une grande méfiance envers Windows Update et ses mises à jour aux résultats aléatoires, là où la promesse d’un « Windows as a service » nécessitait au contraire la pleine confiance des utilisateurs.
Dernier exemple en date, la décision de sauter pour la version 1809 l’étape du canal Release Preview qui, après les canaux rapide et lent, sert à tester les mises à jour a priori finalisées. Résultat, un bug provoquant sous certaines conditions la suppression des données personnelles est passé inaperçu, alors même qu’il avait été décrit plusieurs mois auparavant dans le Hub de commentaires. On peut difficilement faire pire.
Un sursaut de Microsoft était attendu une fois le constat rempli d’une situation menant à des échecs aussi manifestes.
Les mesures pour restaurer la confiance en Windows Update
Plusieurs décisions ont donc été prises, visant à retrouver la confiance des utilisateurs. Dans les grandes lignes, Microsoft veut leur donner ce qui aurait dû leur appartenir depuis le début : le contrôle.
Première étape, l’envoi de la version 1903 (May 2019 Update) dans le canal Release Preview, délaissé pour la mise à jour précédente. Et cette fois, pas question de faire semblant : un mois complet, alors que le rythme habituel est d’environ une semaine. Un mois durant lequel le nouveau code sera testé par un nombre accru de membres du programme Insider.
À compter de mai, quand la version 1903 sera diffusée, les utilisateurs n’auront l’obligation de rien. Une vraie cassure par rapport aux dernières années : la mise à jour sera affichée dans Windows Update, mais séparément des correctifs mensuels. Même si un utilisateur clique sur le bouton « Rechercher », la version 1903 s’affichera à part.
Indéfiniment ? Pas tout à fait. Chaque version majeure de Windows 10 crée une nouvelle branche, supportée pour 18 mois (jusqu’à 36 en entreprise pour les branches LTSC). L’utilisateur sera donc libre de n’installer aucune évolution majeure pendant cette durée. Cependant, Microsoft ne laissera pas perdurer ce contrôle au-delà du temps imparti.
Si vous possédez par exemple un PC sous Windows 10 October 2018 Update (1809), vous pourrez donc mettre de côté les deux prochaines évolutions semestrielles. À la troisième cependant, la version 1809 approchera de sa fin de support. Les modalités d’avertissement restent à définir, mais Windows Update commencera doucement à accentuer la pression, probablement en rappelant les dangers inhérents à un produit sans support. À moins que la mise à jour ne devienne obligatoire.
Parallèlement, le contrôle sur les correctifs mensuels sera lui aussi renforcé. À compter de la version 1903, toute édition de Windows 10 sera capable de repousser leur installation de 7 jours, période répétable cinq fois. Un utilisateur pourra donc stopper l’installation pendant 35 jours, quelles qu’en soient les raisons. Passé ce délai, elle redeviendra obligatoire. Mais là encore, avec des modifications.
Microsoft affirme que des efforts particuliers ont été faits pour ne pas déranger l’utilisateur. Les Heures d’activité ont été complétées par des mécanismes de machine learning afin de modifier la plage horaire – jusqu’ici statique – en fonction des habitudes. Par exemple, si l’heure de fin est définie à 18 h mais que Windows détecte couramment une activité jusqu’à 19h30, il adaptera les mécanismes en conséquence.
De la transparence et encore du machine learning
Au-delà de l’approche des mises à jour, Microsoft a annoncé également plusieurs changements importants.
D’abord, l’éditeur veut s’assurer que le cas de la version 1809 ne se reproduira pas. Le bug menant à la suppression des données personnelles était signalé depuis environ trois mois, sans que les ingénieurs ne le voient dans le Hub de commentaires.
Microsoft espère donc (nous aussi) que ce type d'incident appartient au passé. Le Hub est maintenant soutenu par du machine learning pour repérer au plus vite les bugs peu signalés mais présentant un impact potentiel majeur. L’accroissement de la durée des tests ne pourra qu’aider.
L’éditeur ne se contentera d’ailleurs plus du seul Hub. Ses systèmes iront fouiller automatiquement d’autres sources de signalements potentiels, notamment Reddit.
L’actuelle page de l’historique des mises à jour va également évoluer pour devenir un tableau de bord (Dashboard) complet, avec des informations plus nombreuses et mises à jour en quasi temps réel. Il ne s’adressera pas forcément au grand public, même si ce dernier pourra s’y rendre aussi. Les données seront davantage tournées vers les entreprises, dont beaucoup attendent ce type d’information pour planifier une migration.
On pourra y trouver le statut de chaque mise à jour, y compris les évolutions semestrielles. Le Dashboard affichera notamment l’ensemble des problèmes connus. Par exemple, une incompatibilité avec un pilote, un matériel ou une application, un bug interne provoquant des erreurs selon des critères particuliers, etc. Le tout accompagné par des solutions recommandées, quand elles existent.
Du contrôle pour les uns, de la fragmentation pour les autres
L’attitude de Microsoft face aux tests de ses mises à jour pouvait sembler méprisante, tant l’éditeur paraissait pressé de publier ses nouvelles versions, que les utilisateurs soient prêts ou pas, que le code ait été suffisamment testé ou non.
Ce comportement a mené au désastre de la version 1809, les premiers utilisateurs téléchargeant la mise à jour étant alors considérés comme les testeurs du canal Release Preview. Un « rush » qui ne pouvait que faire craindre des retombées. La peur de la fragmentation ne peut justifier en aucun cas de pousser des mises à jour dont l’affinage a été bâclé.
La fragmentation, justement, semble tout à coup être devenue une inquiétude secondaire pour l’éditeur. Car il est évident que la décision de redonner du contrôle sur les mises à jour aura un impact dans ce domaine.
Les évolutions semestrielles fournissent en effet de nombreuses nouveautés, il n’y a qu’à consulter notre récent article sur la May 2019 Update pour s’en rendre compte. Au-delà des fonctionnalités ajoutées, Microsoft en profite toujours pour faire évoluer la base et, souvent, pour renforcer la sécurité. Permettre aux utilisateurs de repousser ces mises à jour majeures jusqu’à un maximum de 18 mois ne sera pas anodin.
Les développeurs doivent également se poser des questions. Comme toujours avec les nouvelles versions des systèmes, certains voudront profiter rapidement des apports. De fait, les développeurs auront le choix entre attendre qu’une version particulière soit suffisamment déployée, ou avertir que leur nouvelle application réclame telle mouture de Windows 10.
Le choix seul ne sera pas suffisant
D’un point de vue utilisateur, la décision de Microsoft sera largement appréciée. Chacun sera alors libre de faire ce qu’il veut, des plus enthousiastes aux plus réfractaires. Mais vue de l’éditeur, l’homogénéité tant recherchée du parc va s’éloigner un peu plus. La fin proche de Windows 7 va d’ailleurs requérir toute son attention, l’ancien système étant bien parti pour réitérer le cas Windows XP.
Dans tous les cas, Microsoft doit reconquérir une confiance largement érodée en 2018. Les décisions récentes vont dans ce sens, mais ne sauraient remplacer un processus qualité poussé – et donc des tests complets de fiabilité – pour s’assurer que le processus restera fluide.
Et malheureusement, les derniers correctifs d’avril sont venus jouer les trouble-fêtes, à cause en particulier d’incompatibilités avec des antivirus. Un problème fréquent, mais dont la banalité est d’un piètre réconfort pour les utilisateurs dont la machine ne redémarre plus.
Microsoft n’a jamais caché que son ambition était de fournir un Windows qui se mettrait à jour seul, « comme un grand ». L’éditeur est encore loin de cet objectif. Le seul processus qualité ne saurait être tenu pour responsable : l’infinité des configurations rend la tâche presque impossible. Comment serait-il possible de calculer les interactions d’un nouveau code avec la multiplicité des matériels et logiciels, sans parler des pilotes parfois mal développés et autres antivirus aux privilèges élevés.
Mais Microsoft n’a d’autre choix que de poursuivre. Le Graal serait une plateforme capable d’appliquer des modifications en toute sécurité et fiabilité, sans avoir à redémarrer la machine. Puisque nous en sommes loin, les utilisateurs auront au moins beaucoup plus de contrôle sur ce qu’ils doivent ou peuvent installer.
Windows Update rend enfin le contrôle aux utilisateurs, mais ce n’est pas suffisant
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Le roulement actuel
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Les mesures pour restaurer la confiance en Windows Update
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De la transparence et encore du machine learning
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Du contrôle pour les uns, de la fragmentation pour les autres
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Le choix seul ne sera pas suffisant
Commentaires (66)
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Abonnez-vousLe 16/04/2019 à 12h35
C’est bien pour les utilisateurs lambda ça.
Parce que à mon avis ici, il y en a déjà plein qui gère manuellement leur MAJ windows 10 " />
Le 16/04/2019 à 12h51
Le 16/04/2019 à 12h56
Il faut juste prié tous les dieux qu’au prochain démarrage, tu aies encore un server X et le réseau. C’est pour ça qu’avec linux, tu ne redémarre jamais. " />
(Et oui, ça sent le vécu pas plus tard qu’aujourd’hui)
Le 16/04/2019 à 12h57
Pendant ce temps, sous Windows 7, les mises à jour se téléchargent et s’installent quand je le décide, et ce depuis déjà 10 ans.
Il aura fallu 4 ans à Windows 10 pour arriver au même niveau (et encore, c’est pas fini).
Sans parler des catastrophes qui ont émaillé la vie de W10, du jamais vu sur Seven.
Ils ont perdu du bon sens chez MS ?
Le 16/04/2019 à 13h06
Le 16/04/2019 à 13h11
" /> malheureusement Cuda exige NVidia.
Le 16/04/2019 à 13h21
mint avec une nvidia depuis plus de 10 ans, jamais eu de problème de serveur x qui ne démarre pas " />
Le 16/04/2019 à 13h24
ah bon ?
t’as raté les problèmes de la dernière maj de W7 de la semaine passée ?
Le 16/04/2019 à 13h35
Le 16/04/2019 à 13h37
Les mises à jour de Win10, c’est bien ce que je trouve insupportable. Tu te barres avec un truc qui tourne, tu reviens avec ta machine qui a tout redémarrer ayant bien pris soin de tout tuer sans quitter proprement… Ça c’est de la mise à jour. Mon PC n’est pas une console… et encore sur console je décide quand je fais la mise à jour.
Bon, vivement que ça change… en mai.
Le 16/04/2019 à 13h40
Ça dépend de ta distribution et de tes besoins.
Sur une Manjaro, chaque mise à jour mineure de noyau écrase la version précédente de la branche, ce qui, avec les pilotes propriétaires de nvidia, qu’ils soient mis a jour ou non, te fais un bel écran noir avec un curseur clignotant blanc si ton système bascule sur l’écran de veille (économie d’énergie, toussa).
Par contre, pas de soucis avec les pilotes i915 ou amdgpu, mais une mise à jour sous linux a plein d’autres moyens de te casser ton système surtout quand il s’agit de mise à jour touchant du matériel (coucou les firmwares bugués)
Le 16/04/2019 à 13h45
Ya eu quoi comme problème ? J’ai loupé quelque chose et j’ai rien vu sur mes machines pro..
Le 16/04/2019 à 13h49
Ok, je ne connaissais pas ce problème.
Et avec les drivers libre nouveau, y a le même souci ou pas ?
Le 16/04/2019 à 13h52
Ah bah au moins je ne suis pas seul à avoir subi ce type de problème..
C’est un peu H.S., mais je partage mon point de vue (qui m’a récemment agacé) :
J’ai encore un peu de mal avec le monde Linux, car quand j’ai un problème, j’ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi et encore plus de mal à trouver de l’aide en ligne.
Vu la quantité de distributions, de versions, de pilotes ouverts ou propriétaires qui exigent des versions différentes (exemple typique : il faut un kernel 10 pour les pilotes nvidia, mais il faut le kernel 9 pour les pilotes d’une carte d’acquisition), etc. je ne tombe jamais sur quelqu’un qui a eu le même problème ou qui peut m’aider.
Et c’est sans compter l’incommensurable quantité de pro-linuxiens sur les forums qui n’ont rien compris au sens des mots “partage”, “entraide” et “apprentissage” qui ne t’aident pas mais te sortent des réponses laconiques ou tellement techniques que seuls eux peuvent se comprendre.
Du coup c’est vraiment pas facile de se lancer pour de bon. Il y a des gens qui gardent toujours une machine linux dans un coin, pour dépanner un Windows de temps à autre, moi je fais l’inverse : je garde toujours une machine Windows pour me dépanner de mes machines linux " />
Le 16/04/2019 à 14h05
Je te rassure, même après plus de 12 ans de Linux, je ne comprend toujours rien. Bon, pour les gars qui aiment se prendre la tête, c’est bien, on a rarement 2 fois le même bug, c’est toujours une découverte. Mais quand on aimerait avoir quelque chose qui fonctionne, c’est chiant, on a rarement 2 fois le même bug, c’est jamais la même solution (à part le live USB+réinstallation).
Le 16/04/2019 à 14h05
ou arrêter de balancer des màj sans aucune description alors qu’en fait derrière c’est un GWX légèrement intrusif par exemple " />
Le 16/04/2019 à 14h32
Le 16/04/2019 à 14h39
Le 16/04/2019 à 15h16
https://www.forbes.com/sites/daveywinder/2019/04/12/microsoft-confirms-latest-updates-are-freezing-windows-heres-how-to-fix-it/
Le 16/04/2019 à 16h20
Dans le monde pro ce comportement de Windows a fait perdre des milliards à l’échelle mondiale car ce comportement cause des reboot et des popup inopinés sur des systèmes en production, très difficilement désactivables, même avec l’aide de Microsoft et même avec la bonne version de Windows le permettant.
Le 16/04/2019 à 16h35
Quand je pense que je suis toujours en 1803 … " />
Et c’est sans compter l’incommensurable quantité de pro-linuxiens sur les forums qui n’ont rien compris au sens des mots “partage”, “entraide” et “apprentissage” qui ne t’aident pas mais te sortent des réponses laconiques ou tellement techniques que seuls eux peuvent se comprendre.
<3
Tellement vrai, au point que j’évite les forums Linux tellement l’accueil a été glacial et méprisant …
Le 16/04/2019 à 16h44
C’est juste une impression, mais les forums sur Raspbian ou autre distri Raspberry sont plus ouverts et tolérants que les Debian/ubuntu/Suze nerd.
Le 16/04/2019 à 16h56
J’aimerais que le ton soit le même pour les autres systèmes quand l’éditeur choisi pour toi ou lorsque des failles sont trouvées… Ça changerai.
Le 16/04/2019 à 18h07
Pour ma part, j’en ai vraiment marre de Windows 10, mais je reconnais qu’il y a des qualités à évoluer sur cette plateforme : jeux, bureautique et traitement vidéo sont globalement plus accessibles. Mais ce calvaire des mises à jour et du manque de contrôle en général, c’est horripilant !!!
Je passe la plupart de mon temps sur Linux, mais je n’ai pas encore fait la bascule à 100% à cause de ces trois points. Et sur mon Ubuntu qui est une 16.04 upgradée en 18.04, je n’ai aucun souci, même avec mon duo Intel/Nvidia. Après je n’installe que ce qu’il y a dans les dépôts, homis quelques merdouilles…
Le 16/04/2019 à 19h47
Bonjour
Ce que j’attends de Microsoft c’est le dépannage automatique des erreurs constatées par Windows Update. Par exemple l’erreur 0x70050008 devraient démarrer un programme Microsoft de dépannage. Pour l’instant il n’y a rien! l’utilisateur est laissé en plan.
Le 16/04/2019 à 21h22
Si, tu gères aussi manuellement tes MAJs " />
Le 16/04/2019 à 22h54
Hier j’ai installé un jeu de 35 go sur un HDD via le windows store, le DL s’est mis en cache sur le SSD. Mon PC était inutilisable comme jamais, impossible d’ouvrir une page web ni même notepad. SSD à 100%, du jamais vu.
Et pourtant steam et ses concurrents auraient fait plus vite avec moins de dégâts.
Tout ça car le truc pompait la fibre à fond, preuve qu’ils ne sont pas bons sur le déploiement.
En entreprise c’est pareil, tout le monde lutte pour maîtriser les flux WSUS ou System Center à coup de QOS, de Trafic Shaper et autre parade. Tout ça car MS ne regarde jamais par la fenêtre la réalité du terrain, dispose d’un réseau surdimensionné, des derniers laptop à $2000 etc.
Le 16/04/2019 à 23h12
Sous Android les màj obligatoires passent mieux…
et pourtant y a pas mal de bugs et de briques " />
Le 16/04/2019 à 23h16
Windows 10 au point mort:
50% de RAM utilisée et un disque utilisé en permanence " />" />
Le 17/04/2019 à 01h20
perso je fais des images de la partition système quasi chaque jour, avec un backup incrémental ou différentiel c’est assez rapide
et je fais pareil chez les clients avant d’installer les maj majeures, je préfère perdre 2h et ne pas avoir à tout reinstaller voir pas pouvoir remettre le logiciel client
Le 20/04/2019 à 12h09
Le 20/04/2019 à 12h24
Le 20/04/2019 à 14h22
Le 21/04/2019 à 10h28
Le 17/04/2019 à 06h55
Le 17/04/2019 à 06h58
Le 17/04/2019 à 07h18
Pourtant ça arrive, même quand tu demandes explicitement à Windows de ne pas le faire.
Exemple récent :
Je rentre chez moi vers 17h, allumes le pc, lance un téléchargement de plusieurs dizaines de Gio, descend manger. Quand je remonte, le pc avait redémarré, plus de traces de mon téléchargement, magie.
Le 17/04/2019 à 07h40
..et aussi : leur “Journal d’évènements” est à améliorer ! " />
Le 17/04/2019 à 07h42
J’ai limité les problèmes depuis que je prends du matériel avec des pilotes intégrés d’office dans le noyau, et j’utilise une distribution avec une bonne doc et une grosse communauté (manjaro @home et xubuntu @boulot). Après il faut que ce soit possible, ce qui n’est pas forcément le cas selon les contraintes de chacun.
Je suis d’accord que casser sa distribution est une bonne manière d’apprendre, j’ai beaucoup appris comme ça. Mais c’est pas le cas de monsieur tout le monde.
Après j’ai surtout des problèmes avec le desktop. Sur mes serveurs, c’est rare qu’une mise à jour se passe mal, mais on parle de debian ou de centos, pas de distribution blending edge. Et puis si y’a un truc qui pue ou qui est bancal, je mets le truc dans une VM ou un conteneur.
Le 17/04/2019 à 07h57
J’ai pas testé, nouveau n’est pas encore au point niveau perf avec les Pascal.
Note que j’ai aussi aussi des soucis (mais j’ai pas testé retesté depuis un bon moment) avec ma Vega 56 en VGA passthrough ‘dynamique’ (i.e. la CG est accessible à l’hôte sauf quand une VM qui l’utilise est lancée). Si je mets à jour le noyau en cours d’utilisation après avoir utilisé et éteint la VM, j’ai un freeze du système au redémarrage jusqu’à ce que j’éteigne le système et laisse le système se reposer un peu (le temps que les condo de la CG de vident) . La solution est de dédier exclusivement la Vega aux VMs. Ou de penser à redémarrer le PC avec de faire une mise jour.
Le 17/04/2019 à 08h09
J’ai peut-être mal lu mais j’ai pas l’impression que ce nouveau Windows Update ne continuera pas à redémarrer le PC sans prévenir. Sur ce point, j’ai juste compris qu’il sera possible de retarder manuellement les mises à jour, à condition de penser à le faire une fois par semaine, et qu’il sera potentiellement plus malin pour choisir l’heure à laquelle redémarrer.
Mais si on ne pense pas à retarder manuellement, une fois les mises à jour téléchargées, le PC redémarrera sans prévenir comme avant et en fermant tout sans sauvegarder. J’espère avoir mal compris, parce que sinon, pour moi, il n’y a aucune évolution en tant que particulier, et ça reste toujours inutilisable en entreprise sur des machines embarquées ayant besoin d’un accès à Internet.
Le 17/04/2019 à 08h31
Le 17/04/2019 à 08h42
Bah, je reste optimiste j’imagine ?
Il existe une solution, je ne sais plus où j’avais chipoté mais j’avais su bloquer les redémarrages intempestifs. Jusqu’à je ne sais plus qulle mise à jour qui avait remis les paramètres à zéro. Si je retrouve la manip, je te dis quoi.
Le 17/04/2019 à 09h13
Je l’ai fais plusieurs fois, mais j’ai l’impression qu’à chaque mise à jour il faut le refaire. Et vu le nombre de mise à jour, c’est juste insupportable. J’aimerais bien qu’il me fasse juste les mises à jour à la demande (comme sous Linux, et sans redémarrer) ou quand j’éteins la machine.
Le 17/04/2019 à 10h22
C’est pas comme si le problème était connu et décrit dans l’article " />
Le 17/04/2019 à 11h27
Le 17/04/2019 à 12h45
Dans gpedit.msc il est tout a fait possible de désactiver les redémarrages automatiques (ainsi que Cortana !) mais il faut une version pro. Après ça a jamais sauté a l’update pour moi…
Le 17/04/2019 à 13h02
La dernière fois que j’ai mis les pieds sur un Win7, il y avait Windows update qui saturait le CPU et le disque dur sans arrêt.
Et ça met arrivé sur 3 ordi de 3 personnes différentes.
Le 17/04/2019 à 13h14
Certes certes,mais du coup j’ai la légitimité pour critiquer les deux :-)
Le 17/04/2019 à 13h20
Le 17/04/2019 à 13h37
Cc. Concernant les redémarrages intempestifs, j’en ai toutes les 2 ou 3 semaines je dirai car voila mon fonctionnement :
Mon i5 2xxx 16 go et 500 go ssd me suffit nikel en pro et perso mais du coup j’ai des dizaines d’onglets sur edge, chrome, fire et opera en permanence. Difficile pour moi de tout fermer car j’ai des depannages et donc recherches en cours, devis et commandes en cours…
Bref je n’eteind jamais le systeme, uniquement mise en veille la nuit et en journee selon. Ca fonctionne nikel sauf que de temps en temps le pc sort de veille dans la nuit et fait ses maj…
Du coup ces matins la j’ai tous les onglets a restaurer par l’historique quand ca ne bug pas, et a retrier les doc sur excel qui dont en plusieurs versions enregistrees automatiquement. Pas de perte de donnees mais c’est casse c…..
Que MS impose un reboot, une install… Ok mais il faudrait laisser au moins plusieurs semaines avant des messages incistants puis obligatoires ! Ceux ayant une mise a jour foireuse pourraient ainsi repousser en ayant bien souvent une correction a la salve suivante de maj et donc pas besoin de stresser a chaque reboot du pc…
Le 17/04/2019 à 15h32
Je l’avais fait, ça a tenu 2 ou 3 ans et ça a sauté, sûrement après une mise à jour majeure. Je l’ai pas refait depuis mais je vais justement le refaire maintenant parce que j’en ai marre de ces reboots. Donc il faut quand même le surveiller un peu mais c’est la meilleure méthode (et propre en plus) que je connaisse.
Le 17/04/2019 à 16h41
Peut
Le 18/04/2019 à 07h35
Le 18/04/2019 à 08h34
Le 18/04/2019 à 08h55
Le 18/04/2019 à 09h40
Ça va, c’est rassurant…" />
Le 18/04/2019 à 11h30
Le 18/04/2019 à 15h13
Le 18/04/2019 à 17h54
Le 19/04/2019 à 08h59
Le 19/04/2019 à 09h06
Le 19/04/2019 à 09h58
Le 19/04/2019 à 13h08
Le 19/04/2019 à 15h17
Les noyaux LTS et dkms c’est pour les … ?
Après c’est sûr, vaut mieux des cartes avec un bon support sur les pilotes libres pour gentoo/arch.
Le 20/04/2019 à 11h07
C’est simple : les ordis calculent 1 000 fois plus vite qu’avant mais
font 2 000 fois plus de choses. Donc ça prend plus de temps. Et comme c’est relativement bien fait, à part le temps de calcul, tout est invisible aux yeux des utilisateurs (qui s’empressent de ne pas comprendre et de râler).
Pour les temps de maj, il est toujours plus simple de recréer un système de 0 plutôt que d’en modifier un.
Ca se vérifie très bien dans d’autre gros logiciels genre SAP qui comporte plusieurs centaines de tables et pèse plusieurs centaines de Go pour une installation fraiche (de tête, ce ne sont pas des chiffres exacts). La philosophie dans ce genre de logiciel étant : c’est trop dangereux de supprimer ou modifier l’existant donc on ne modifie ou on ne supprime jamais. On ne fait que rajouter.
J’imagine facilement le merdier que ça doit être de gérer un OS comme Windows ne serait-ce que pour assurer la retro-compatibilité avec les vieux logiciels.
Donc plutôt que de passer du temps à optimiser l’espace disque ou la consommation de ram qui ne sont plus vraiment problématiques aujourd’hui vu les capacités du matériel, on optimise ce qui coûte le plus cher : le temps de dev.
Une équipe complète (chef de projet, développeurs, testeurs, consultants en sécu), c’est, pour les moins chères, 400€ par jour et par personnes et ça monte souvent à plus de 1000€ jour/homme.
Donc il suffit de compter : pour une équipe de 6-8 personnes, on peut compter 4-8000€/jour/homme au bas mot.
Tu serai prêt à payer combien pour que Windows consomme moins de ram ? Ou les pilotes de ta carte graphique ? Ou que sais-je ?
Les acheteurs ont parlés, et ils ne sont pas prêts à payer tout ça quand un simple upgrade de machine suffit.
Le ratio prix/résultat est simplement trop faible pour que ce soit intéressant.