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Pièces d’occasion et « indice de réparabilité » au programme du projet de loi « anti-gaspillage »

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Pièces d’occasion et « indice de réparabilité » au programme du projet de loi « anti-gaspillage »

Le 15 juillet 2019 à 15h04

Instauration d’un « indice de réparabilité » des produits électroniques, obligation pour les réparateurs de proposer des pièces d’occasion pour les ordinateurs, smartphones ou écrans, interdiction de détruire les invendus... Explications sur les mesures du projet de loi « anti-gaspillage » destinées à favoriser l’économie circulaire.

Régulièrement critiqué pour sa politique environnementale, le gouvernement dit vouloir « faire passer notre pays d’une économie linéaire à une économie circulaire ». Avec le projet de loi porté par Brune Poirson, la secrétaire d’État chargée de la Transition écologique, l'exécutif promet d' « accélérer la dynamique », en « proposant un équilibre entre la responsabilité des entreprises par l’élargissement du périmètre du principe pollueur-payeur et une meilleure information des consommateurs », notamment.

« L’objectif de cette loi est de prendre en considération l’ensemble du cycle de vie des produits, dès leur conception, et non plus seulement à partir de leur fin de vie », fait valoir le gouvernement, les yeux tout particulièrement rivés sur le secteur des nouvelles technologies.

À partir de 2021, un « indice de réparabilité » pour les produits électroniques

Suivant le modèle de l’étiquette « énergie » des appareils électroménagers (mention A, B, C...), le gouvernement souhaite qu’à compter du 1er janvier 2021, les consommateurs puissent se baser sur un « indice de réparabilité » des « équipements électriques et électroniques » (ordinateurs, téléphones, tablettes, frigos, télévisions, etc.). La mesure ne concernera donc pas les autres produits.

Si le projet de loi « anti-gaspillage » renvoie à un décret le soin de fixer les éléments utilisés pour le calcul de ce futur indice, l’étude d’impact du gouvernement en présente malgré tout les grandes lignes. « Cet indice sera établi, pour chaque catégorie de produit, sur la base des critères suivants :

  • La disponibilité d’une documentation technique (e.g. vue éclatée et procédure de démontage/remontage, listes des outils nécessaires, liste des codes erreur)
  • La facilité de démontage et remontage (e.g. démontable avec des outils génériques ou propriétaires, démontage sans outils),
  • La disponibilité des pièces détachées (e.g. durée de disponibilité des pièces détachées et délais de mise à disposition),
  • Le prix des pièces détachées (e.g. prix de la pièce détachée la plus chère de toutes les pièces par rapport au prix public indicatif du produit neuf)

Qui seront complétés par tout critère pertinent au regard des caractéristiques techniques de la catégorie de produits visée (e.g. présence d’un logiciel dans un lave-linge, d’un logiciel réinitialisable ou non). »

En pratique, il s’agira d’un mécanisme dit « en cascade », où les fournisseurs (fabricants ou importateurs) devront transmettre « sans frais aux vendeurs de leurs produits leur indice de réparabilité ainsi que les paramètres ayant permis de l’établir ». À charge ensuite pour les revendeurs d’afficher cet indice « de manière visible, y compris dans le cas de la vente à distance en ligne », souligne l’étude d’impact.

Seul l’indice global sera cependant présenté aux clients. Le gouvernement laisse néanmoins entendre – sans l’avoir formellement inscrit dans son projet de loi – que les consommateurs pourront demander à consulter la grille décomposant l’indice, critère par critère.

En cas de manquement, fabricants comme revendeurs s’exposeront à des amendes administratives pouvant atteindre 15 000 euros. L’objectif est d’une part de « stimuler la demande », et d’autre part d’inciter les entreprises « à intégrer dès la conception de leurs produits des critères de réparabilité, tendant ainsi vers des produits plus durables car plus robustes car « éco-conçus ». »

Avec cette réforme, le gouvernement espère passer d’ici cinq ans à 60 % de pannes de produits électriques et électroniques donnant lieu à une réparation dans le réseau de réparateurs français, « contre environ 40 % aujourd’hui ».

Cette mesure phare du projet de loi « anti-gaspillage » est cependant accueillie avec beaucoup de prudence. « En l’état, l’indice permettra simplement au consommateur de déterminer dans quelle mesure il pourra procéder lui-même à la réparation de l’appareil » avait par exemple réagi Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, à l’annonce de cette réforme.

Même son de cloche du côté de l’association Halte à l’obsolescence programmée, qui met en garde : « La transparence est essentielle : le détail de chaque critère conduisant à la note finale déclaré par les fabricants doit être accessible au consommateur final (et pas seulement au distributeur), afin d’assurer un indice fiable et vérifiable. Le prix des pièces détachées et des outils ainsi que l’obsolescence logicielle doivent également être pris en compte dans cet indice. »

L’UFC-Que Choisir et Halte à l’obsolescence programmée plaident d’ailleurs pour l’instauration d’un « indice de durabilité des produits », qui prendrait en compte tant la réparabilité que la fiabilité des produits.

Téléphonie, informatique, écrans... Une obligation de proposer des pièces d'occasion

Toujours dans l’optique de pousser à la réparation des produits électriques et électroniques (smartphones, ordinateurs, machines à laver, etc.), le gouvernement souhaite obliger les réparateurs à proposer des pièces d’occasion à leurs clients, à l’image de ce qui prévaut dans le secteur automobile depuis le 1er avril 2019.

À compter du 1er janvier 2021, tout « professionnel qui commercialise des prestations d’entretien et de réparation d’équipements électroménagers, de petits équipements informatiques et de télécommunications, d’écrans et de moniteurs », devra ainsi permettre aux consommateurs « d'opter pour l'utilisation (...) de pièces issues de l’économie circulaire », en alternative aux pièces neuves.

Tout réparateur qui « omettrait » de proposer des pièces d’occasion s’exposera à une amende administrative de 15 000 euros, sur le modèle de ce qui prévaut aujourd’hui pour les garagistes.

Cette obligation ne prévaudra cependant que « pour certaines catégories de pièces de rechange », précise le projet de loi « anti-gaspillage ». Un décret viendra en ce sens fixer une liste des pièces concernées, mais aussi les cas dans lesquels les professionnels seront dispensés de proposer ces pièces (soit « du fait de leur indisponibilité », soit pour « d'autres motifs légitimes »).

Ce même texte déterminera au passage « les modalités d’information » du consommateur, afin que celui-ci soit d’une part clairement informé de son droit à recourir à des pièces d’occasion, et qu’il puisse d’autre part effectuer son choix « en connaissance de cause (origine des pièces par exemple) ».

Des pièces détachées qui devront être fournies sous 20 jours

Avec cette réforme, le ministère de la Transition écologique entend faire émerger « un gisement de pièces détachées » provenant des nombreux téléphones, ordinateurs et autres appareils électriques mis au rebut chaque année. Outre une diminution du coût des réparations pour les Français, l’exécutif ambitionne au passage de réduire la production de déchets, tout en dopant « l’activité économique de réparation ».

Dans son étude d’impact, l’exécutif reconnait néanmoins que le bénéfice environnemental de la réparation « dépend (...) du type de produit, de son utilisation et des avancées technologiques ».

En matière de téléphones, par exemple, « il est préférable de faire réparer le smartphone plutôt que d’acheter un produit neuf, pour peu que l’utilisateur le conserve pendant au moins 4 mois, car elle évite la production d’un smartphone neuf ». Au rayon électroménager, en revanche, « réparer un réfrigérateur de 10 ans permet de réduire la consommation de ressources naturelles, mais il est préférable de changer le réfrigérateur par un réfrigérateur neuf en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie primaire ».

Si les professionnels sont d’ores et déjà tenus d’indiquer aux consommateurs la durée de disponibilité des pièces détachées de leurs produits, le projet de loi « anti-gaspillage » prévoit que celles-ci devront à l’avenir être fournies dans un délai de vingt jours, contre deux mois aujourd’hui.

Interdiction de détruire les invendus, sans sanctions (pour l’instant)

Comme l’avait promis le Premier ministre, le texte porté par Brune Poirson interdira dans quelques années la destruction des invendus encore utilisables. Une mesure née suite à un reportage consacré à Amazon, et dans lequel un journaliste de Capital, embauché en tant que manutentionnaire dans l’un des entrepôts français du géant de la vente en ligne, avait réussi à filmer de gros conteneurs remplis d’objets destinés à être jetés ou incinérés : couches pour bébés, machines à café, téléviseurs, jouets, etc.

À partir de 2024, tous les producteurs, importateurs et distributeurs de « produits non alimentaires neufs » seront ainsi tenus de « réemployer, de réutiliser ou de recycler leurs invendus ». Cette obligation prévaudra dès 2022 pour les produits « soumis au principe de responsabilité élargie du producteur » (filières du textile, des pneumatiques, etc.).

Plusieurs exceptions sont toutefois prévues par le projet de loi :

  • Pour les produits dont le réemploi, la réutilisation et le recyclage sont proscrits par les réglementations en vigueur.
  • Pour les produits dont le réemploi, la réutilisation ou le recyclage « comportent un risque sérieux pour la santé ou la sécurité ».
  • Pour les produits pour lesquels aucun recyclage n’est possible « de façon satisfaisante au regard des objectifs de développement durable ».

Des débats qui attendront la rentrée

Aucune sanction n’est formellement prévue pour les éventuels contrevenants. « Nous les déterminerons ensemble au cours du débat parlementaire », avait déclaré Brune Poirson, en juin dernier, allant jusqu’à laisser entrevoir des sanctions financières et même « pénales ».

Un dispositif de « name & shame », visant à rendre public le nom des entreprises en infraction, pourrait également être envisagé. « Je n'hésiterai pas à dénoncer celles qui ne sont pas vertueuses », avait d’ailleurs déclaré la secrétaire d’État en charge de la Transition écologique.

Cette réforme, présentée par l’exécutif comme une « première mondiale », est toutefois loin de susciter l’enthousiasme du côté des défenseurs de l’environnement. « Les entreprises qui passent leurs invendus au broyage pour les envoyer vers des filières de recyclage ne sont pas concernées par cette interdiction. Dans la mesure où il existe des filières de recyclage pour les meubles, les appareils électriques et électroniques ou le textile, dans les faits, ce texte risque d’être inopérant » nous avait par exemple expliqué Maître Émile Meunier, qui défend notamment l’association Halte à l’obsolescence programmée.

L'association Les amis de la Terre a elle aussi fait part de sa déception, au motif que le recyclage « reste de la destruction ».

Le projet de loi « anti-gaspillage » devrait être examiné par le Sénat, en première lecture, suite à la rentrée parlementaire.

Commentaires (52)

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Je rappelle qu’en théorie, l’“économie circulaire” c’est du pipeau, car ça viole la loi de la thermodynamique, et qu’il faudrait une énergie infinie pour atteindre les 100% de récyclage.

Après, en pratique, 10,20,30% de récyclage, ça serait déjà un début !





L’écologie est par définition un non sens économique donc le malentenduentre physiciens et biologistes produit effectivement des monstres. CQFD.



Après quelle part… soit il est décidé de diviser le marché de l’occasion auquel cas on obtient des renforcements de positons existantes, soit on décide d’en injecter en soutien à des marchés qui seront nécessairement de niche.



Le problème est ailleurs…

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Tu veux dire entre physiciens et économistes ?

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Maintenant oui. Sauf que ces derniers sont plutôt entrain de mettre les biologistes et physiciens dans le même panier. Des enfants de 12 ans…

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Sauf erreur de ma part, le problème des réfrigérateurs n’est pas l’effet de serre, mais bien les gaz CFC (maintenant HCFC) nuisibles à la couche d’ozone.



Pour la vidange, c’est vrai qu’après observation sur un rapide échantillon, pas grand’monde ne sait faire. Et je ne dis même pas pour changer une roue. Où va le monde ? <img data-src=" />

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Idiogène a écrit :



L’écologie est par définition un non sens économique







Euh… il y a moyen de détailler cette affirmation ?


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De mémoire moi aussi, les ozone-killers type CFC sont mondialement interdits depuis assez longtemps (respectée sauf les émanations vues en Chine il y a quelques mois…), les fluides caloporteurs actuels des réfrigérateurs et congélateurs ne nuisent pas à la couche d’ozone mais sont des gazs à effets de serre assez puissants.

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loser a écrit :



Même pas: le simple cout de la main d’œuvre suffit déjà à rendre beaucoup de réparations non pertinentes.





J’ai mis plus de 4h pour démonter mon pc portable pour y virer la poussière alors que sur celui de mes parents j’ai mis seulement 15 minutes. Je suppose que si ont avait du payer l’intervention dans une boutique seul le leur aurait pu être nettoyé ?


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Il veut probablement dire dans le sens d’une politique économique cherchant une croissance exponentielle de la production ?

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Parce qu’il va souvent en soute, même si c’est un bagage cabine :p (je sais pas pourquoi j’ai précisé ça <img data-src=" />).









tpeg5stan a écrit :



C’est trois à cinq fois le prix de la plupart des roulettes de rechange d’Amazon.



Le problème semble ici d’avoir un modèle spécifique, le vendeur profitant de sa niche pour écouler des pièces de rechange pour bien plus cher.

Si tu as des connaissances qui savent faire ça, demande-leur pour l’imprimer en 3D ?





Je vais tester, mais je doute de la résistance du résultat.


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Sur ce sujet, lire l’article assez clair d’Alexandre Delaigue :https://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/11/02/la-croissance-vers-linfini-et…

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L’impression 3D existe pour toute sorte de matériaux, dont les métaux… mais ces dernièrs ont tendance à être assez chers, si je ne me trompe !

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En gros, ils vont réinventer www.ifixit.com

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Toutefois, l’économie circulaire ne se limite pas au recyclage (qui reste de la production de déchet à “valoriser”).

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La vente de produits reconditionnés et la réparation, il n’y a que ça de vrai (pour le prix et pour l’écologie). De toute façon, le système productif tel qu’on le connaît aujourd’hui est en déclin.

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kitetkat a écrit :



En gros, ils vont réinventer www.ifixit.com





Mais avec la doc du constructeur, et pour tous les appareils !


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Je suis en désaccord avec la plupart des arguments qui y sont présentés.

Mais je ne vais pas répondre ici - je m’étais déjà juré de ne plus répondre aux commentaires ici, avec ce stupide blocage après une semaine.



P.S.: Par contre, ce n’est pas tant les économistes que je vise, mais les hommes politiques et les “experts en économie” qui les conseillent - ils utilisent l’économie tél l’astrologie l’était jadis, avec la même utilisation des mathématiques en tant que poudre aux yeux !

Bernard Maris a écrit un pamphlet la-dessus…

https://www.babelio.com/livres/Maris-Lettre-ouverte-aux-gourous-de-leconomie-qui…

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Je pense qu’il faudrait aussi inclure le software car pas mal d’appareil sont assez puissant pour être encore utilisé mais entre les mises à jours non disponible ou qui ralentissent le hardware c’est pas glop. Et pourquoi ne pas limité l’encre sur les packaging&nbsp; ou leur taille ?

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Proposer des pièces d’occasion ? Pas suffisant.

&nbsp;Wiko me vendait une vitre de smartphone 130, euros alors que le smartphone neuf coûtait 150…

Et renforcer la diffusion des plans pour imprimer les pièces en 3D, ils y viennent ou pas ?

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Surtout que le fameux problème de la réparation de Smartphone par exemple, est que il sera généralement beaucoup plus rentable d’en racheter un neuf malheureusement, donc déjà il faudrait essayer de limiter ce problèmes cela pourrait pas mal aider.&nbsp;

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L’impression 3D effraie trop le législateur pour ça.



Alors que des distributeurs proposent d’ores et déjà cette possibilité pour du SAV. D’ailleurs, obliger à diffuser les plans ne serait pas forcément utile. Le distributeur peut très bien produire la pièce basée sur le plan du fabricant et la facturer au client.

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SebGF a écrit :



L’impression 3D effraie trop le législateur pour ça.



Alors que des distributeurs proposent d’ores et déjà cette possibilité pour du SAV. D’ailleurs, obliger à diffuser les plans ne serait pas forcément utile. Le distributeur peut très bien produire la pièce basée sur le plan du fabricant et la facturer au client.







Le respect de la propriété intellectuelle c’est bien aussi (dans le cas où l’offre est disponible, si les pièces ne sont pas disponibles je dis pas non).


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Encore une loi qui veut faire un max de bruit pour un effet minimum voir nul.



Quand je lis que la mesure phare du gouvernement, c’est l’indication de “l’indice de réparabilité” fourni par le fabricant lui-même et basé sur des critères on ne ne peut plus flous, il y aurait de quoi rire si le sujet n’était pas trop sérieux pour ce genre de bêtises.



Il n’y a pas de miracle: tu veux un produit qui dure et qui réparable, impose une garantie à 10/20/30 ans.

&nbsp;

La solution est simple, manque plus que le courage politique pour l’appliquer.

<img data-src=" />

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Quand le coût de la réparation dépasse environ le tiers du coût d’un produit neuf, les gens préfèrent racheter. Vu que les produits neufs sont de moins en moins cher, ça ne va pas aider à réparer. D’autant qu’en parallèle les gens gardent l’ancien modèle de plus en plus longtemps.



Le recyclage me paraît bien plus viable que la réparation, surtout dans un domaine aussi pointu que l’informatique, où le nombre de gens sachant comment ça marche est bien plus faible que, par exemple, pour faire la vidange d’une automobile.

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tpeg5stan a écrit :



Quand le coût de la réparation dépasse environ le tiers du coût d’un produit neuf&nbsp;



&nbsp;

Sauf que la plupart du temps c’est à cause des constructeurs que le prix peut dépassé le tiers du neuf car difficilement réparable, sans parler des outils à posséder.


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il est préférable de changer le réfrigérateur par un réfrigérateur neuf en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie primaire





Mon réfrigérateur a 15 ans et il était de classe énergétique A+ lors de son achat. Il est en France et électrique, donc les gaz à effets de serre sont déjà limités.



Le remplacer par un neuf fabriqué à l’autre bout de l’Europe (dans le meilleur des cas) et transporté sur des milliers de kilomètres par camion, c’est ça la proposition pour moins polluer?

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Le mien a tenu 17 ans avant de lacher.



De toute façon, nul besoin de changer un appareil tant qu’“il fonctionne de manière nominale.



Pour les réparations se smartphone, c’est compliqué vu la qté de colle à l’intérieur, l’étroitesse des composants et pouvoir ouvrir sans tout cassser…

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Les normes A+++, A+ ont été ajoutées en 2011 sur les réfrigérateurs ;)

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Je sous entendais un accord entre le fabricant et le distributeur en ce sens <img data-src=" />



Cela existe déjà d’ailleurs il me semble. J’ai déjà vu des enseignes le proposer.

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Vrai mais pour les appareils à froid (congélo, frigo) il faut bien faire attention aux joints car de mauvais joints et c’est une consommation qui explose.

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SebGF a écrit :



Je sous entendais un accord entre le fabricant et le distributeur en ce sens <img data-src=" />



Cela existe déjà d’ailleurs il me semble. J’ai déjà vu des enseignes le proposer.





J’avais pas compris, mea culpa&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;


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ça dépend à quels produits tu fais allusion.

Sur la microinformatique, parmi les facteurs qui nuisent à la réparation, il y a la loi de Moore et les progrès liés (pourquoi s’embêter à prolonger un Core 2 Duo quand un Ryzen flambant neuf est dispo), pour les portables la tendance à la miniaturisation (un PC de 1 cm d’épaisseur se vend mieux que 5 cm, du coup on va serrer à mort les composants), la batterie qui s’use

Sur l’électroménager, il y a l’amélioration énergétique (pourquoi réparer un lave-linge de classe C si un A+++ permet d’économiser le prix du remplacement en consommation d’électricité et d’eau), les garanties supplémentaires offertes pour un appareil neuf, etc.



Je ne pense pas que la plupart des constructeurs fassent exprès de rendre difficile la réparation de leurs produits

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On s’en fout des intentions sauce lrem sans lendemain : il n’y a que la contrainte qui marche chez les GAFAM !

Interdiction des vis spéciales et autres matériels proprios, obligation de fournir 10 ans les pièces sinon interdiction de vente pure et simple, retour des batteries amovibles et trappes disque dur et ram sur les ordis, et tant qu’on y est : obligation de fournir les codes sources de tous les BLOB de la machine, sinon ils remballent direct leur matos !

Ah non : ce n’est pas possible : l’UE défend le secret des affaires et la libre circulation des biens… Donc on ne peut pas être souverain chez nous tant qu’on est dans l’UE, et à part brasser du vent en pondant du texte stérile, rien ne changera demain !

Parce que c’est leur projet : faire semblant, tout en continuant de nous spolier nos biens et nos acquis, afin de nous amener petit à petit au niveau des grecs !

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tpeg5stan a écrit :



ça dépend à quels produits tu fais allusion.



 Sur la microinformatique, parmi les facteurs qui nuisent à la réparation, il y a la loi de Moore et les progrès liés (pourquoi s'embêter à prolonger un Core 2 Duo quand un Ryzen flambant neuf est dispo), pour les portables la tendance à la miniaturisation (un PC de 1 cm d'épaisseur se vend mieux que 5 cm, du coup on va serrer à mort les composants), la batterie qui s'use





L’informatique n’est pas vraiment le meilleur des exemples. Déjà parce que la loi de Moore, ca fait depuis une dizaine d’année qu’on n’arrive plus à la tenir, et ensuite parce qu’il y a eu très très peu d’évolution sur le matériel informatique au niveau des CPU ces dernières années (moins vrai depuis que les Ryzen sont venus secouer un peu tout ca). Tout ca pour dire qu’une machine au minimum Core i5/i7 même de première génération, soit des machines qui ont facilement 6-9 ans, ca pèche souvent par l’absence de SSD ou de quantité de mémoire un peu trop faible… et ca s’upgrade très facilement (même pour des PCs portables). Ces machines là, avec 816 Go de RAM + SSD, ca tourne vraiment très bien.




Par contre, OK, pour les smartphones, c'est plus compliqué, on ne peut rien upgrader matériellement. Mais une vraie démarche écologique ce serait aussi de fournir des OS légers sans une pourriture d'applications installées qui alourdissent nos appareils, saturent leur mémoire, consomment de l'énergie pour rien (et réduisent l'autonomie). Choisir son smartphone en fonction de son support par LinéageOS, c'est faisable quand on est Geek, mais ce genre d'OS devrait être la norme.

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DayWalker a écrit :



Déjà parce que la loi de Moore, ca fait depuis une dizaine d’année qu’on n’arrive plus à la tenir







C’est à dire ?

Si on compare les perfs d’un i5 de première et de huitième génération, tu as un gouffre :

https://www.cpubenchmark.net/cpu.php?cpu=Intel+Core+i5-760+%40+2.80GHz&id=77…

https://www.cpubenchmark.net/cpu.php?cpu=Intel+Core+i5-8600+%40+3.10GHz&id=3…



Et ces dernières années, c’est surtout Intel qui a chié des bulles car beaucoup de mal à descendre en finesse de gravure.





Ces machines là, avec 816 Go de RAM + SSD, ca tourne vraiment très bien.





Oui, totalement. Mais du coup le CPU devient un bottleneck. Et si tu achètes 8 Go de RAM et un SSD, tu l’installes très très rarement sur un i5 de première génération.


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Cumbalero a écrit :



Le remplacer par un neuf fabriqué à l’autre bout de l’Europe (dans le meilleur des cas) et transporté sur des milliers de kilomètres par camion, c’est ça la proposition pour moins polluer?





Selon les produits, la production seule utilise globalement entre 80 et 90% des ressources (énergie, substrats naturels, capital, temps, etc.) de toute la chaîne de production-distribution-consommation. Le transport représente peanut : c’est pour cette raison qu’un individu qui se dit préoccupé par la pollution qui n’est pas pour la globalisation des marchés est par conséquent contre l’optimisation de l’utilisation des ressources, la minimisation du gaspillage et pour la pollution. En un mot, c’est un escroc intellectuel.


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tpeg5stan a écrit :



C’est à dire ?



 Si on compare les perfs d'un i5 de première et de huitième génération, tu as un gouffre :       



https://www.cpubenchmark.net/cpu.php?cpu=Intel+Core+i5-760+%40+2.80GHz&id=77…

https://www.cpubenchmark.net/cpu.php?cpu=Intel+Core+i5-8600+%40+3.10GHz&id=3…




 Et ces dernières années, c'est surtout Intel qui a  chié des bulles car beaucoup de mal à descendre en finesse de gravure.       










 Oui, totalement. Mais du coup le CPU devient un bottleneck. Et si tu achètes 8 Go de RAM et un SSD, tu l'installes très très rarement sur un i5 de première génération.










Tu appelles ca un gouffre ??? c'est x3 en 8 ans... quand on était sur notre loi de Moore, on était à x2 en 2 ans... soit x16 en 8 ans. OK, un i5/i7 première génération est plus lent, mais il pèche surtout par l'absence de SSD et le manque de RAM... Ces moindres performances ramènent ces CPU à des i3/i5 actuels, lesquels permettent de faire à peu près tout ce qu'on veut, sauf peut-être jouer.   





Quand à la question d’upgrader un i5 première génération… ben, il suffit de tenter et de constater. A l’époque, sur ma machine PRO, j’avais un SSD à 400€ pour 500Go, ben ce Core i5 mobile, ca fait 8 ans que je travaille avec (simulation comprise). Même sur des machines plus “légères”, ca vaut le coup. Ne pas oublier qu’on trouve des SSD correctes à &lt;20€ pour 120 Go. Pour des portables qu’on trimbale, c’est parfait.


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Et l’énergie est donc gratuite. Alors autant justifier de l’optimiser pour ensuite mieux la taxer… et ainsi de suite.



Peut-être que le corps social mériterait mieux que de subir de telles pseudo-dyssynchronies, non ? <img data-src=" />

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Les grecs n’étaient pas particulièrement pauvres… jusqu’à ce qu’Ubisoft décide de s’auto-plagier et produise Odi-sait ‘tout’… tou.



C’est un exemple parmi tant d’autres de la numérisation à tout va du patrimoine culturel européen en réaction à la vilaine démocratie qui soit disant serait informe… Ne pas s’étonner que l’état fasse la gueule, et que la cada singe les strophes.

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Jarodd a écrit :



Et renforcer la diffusion des plans pour imprimer les pièces en 3D, ils y viennent ou pas ?





Si c’est pour faire de la “copie”, un pied à coulisse et un modeleur 3D suffit. <img data-src=" />


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DayWalker a écrit :



Ne pas oublier qu’on trouve des SSD correctes à &lt;20€ pour 120 Go. Pour des portables qu’on trimbale, c’est parfait.





<img data-src=" /><img data-src=" />


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Je ne vois pas le rapport : l’énergie a un prix dépendant de l’offre et de la demande, comme tout le reste. Les taxes représentent juste une spoliation légale illégitime (économiquement, écologiquement et socialement parlant) du consommateur, qu’il consomme ou non d’ailleurs, au profit exclusif de la parasitocratie. Le corps social mérite effectivement mieux que de se faire berner par des vendeurs d’illusions.

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Je rappelle seulement que l’énergie est gratuite au sens qu’on en produit pas, on n’en consomme pas non plus d’ailleurs (la physique le prouve régulièrement)… seules les transformations d’énergie sont sujettes à la logique de l’offre et de la demande.

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ça me paraît pas si aberrant que ça, 130€ la vitre, 20€ le reste du smartphone, pour un Wiko ça se tient <img data-src=" />

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DayWalker a écrit :



Tu appelles ca un gouffre ??? c’est x3 en 8 ans…







D’accord, si tu veux, ce n’est pas la loi de Moore mathématique.

Il n’empêche que *3 c’est un gouffre quand même.





permettent de faire à peu près tout ce qu’on veut, sauf peut-être jouer.





J’ai moi-même acquis un PC reconditionné pour mon frère, sur lequel j’ai ensuite ajouté un SSD.

Le PC tourne très bien et est largement suffisant pour tout sauf jouer, mais ses performances sont quand même bien en retrait par rapport aux dernier Ryzen (du coup il s’est acheté un portable avec Ryzen récemment).


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J’ai perdu une roulette de mon bagage cabine lors de mon dernier voyage en avion (pas merci, les bagagistes <img data-src=" />). Après plusieurs mois de recherche j’ai réussi à trouver le modèle en pièce détachée : 48 €. Autant racheter un bagage neuf pour le même prix…

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C’est trois à cinq fois le prix de la plupart des roulettes de rechange d’Amazon.



Le problème semble ici d’avoir un modèle spécifique, le vendeur profitant de sa niche pour écouler des pièces de rechange pour bien plus cher.

Si tu as des connaissances qui savent faire ça, demande-leur pour l’imprimer en 3D ?

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si c’était un bagage cabine , qu’est ce que les bagagistes ont à voir dans l’affaire ?

<img data-src=" />

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Même pas: le simple cout de la main d’œuvre suffit déjà à rendre beaucoup de réparations non pertinentes.

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Je rappelle qu’en théorie, l’“économie circulaire” c’est du pipeau, car ça viole la loi de la thérmodynamique, et qu’il faudrait une énergie infinie pour atteindre les 100% de récyclage.

Après, en pratique, 10,20,30% de récyclage, ça serait déjà un début !



Bon, ça sera déjà ça de pris pour les pièces détachées - avec un peu de chance, les invendus seront plutôt revendus pour cet usage plutôt que broyés ! (Et je rappelle que le broyage d’anciens plastiques contamine les plastiques récyclés avec des éléments toxiques…)









tifounon a écrit :



Pour les réparations se smartphone, c’est compliqué vu la qté de colle à l’intérieur, l’étroitesse des composants et pouvoir ouvrir sans tout cassser…





Et ce genre d’appareils vont se rétrouver avec une mauvaise note…







tpeg5stan a écrit :



Le recyclage me paraît bien plus viable que la réparation, surtout dans un domaine aussi pointu que l’informatique, où le nombre de gens sachant comment ça marche est bien plus faible que, par exemple, pour faire la vidange d’une automobile.





Tu es sur de ça, de nos jours?


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« réparer un réfrigérateur de 10 ans permet de réduire la consommation de ressources naturelles, mais il est préférable de changer le réfrigérateur par un réfrigérateur neuf en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie primaire »











Cumbalero a écrit :



Mon réfrigérateur a 15 ans et il était de classe énergétique A+ lors de son achat. Il est en France et électrique, donc les gaz à effets de serre sont déjà limités.



Le remplacer par un neuf fabriqué à l’autre bout de l’Europe (dans le meilleur des cas) et transporté sur des milliers de kilomètres par camion, c’est ça la proposition pour moins polluer?





Je me pose la question sur les gaz à effet de serre - on parle bien du fluide de la pompe à chaleur ?

(En plus mon (vieux) frigo vient d’avoir un trou apparaitre sur le mur arrière… <img data-src=" /> )


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BlueTemplar a écrit :



Je me pose la question sur les gaz à effet de serre - on parle bien du fluide de la pompe à chaleur ?

(En plus mon (vieux) frigo vient d’avoir un trou apparaitre sur le mur arrière… <img data-src=" /> )







Les fluides réfrigérants étaient mis en cause dans la destruction de la couche d’ozone. Depuis l’interdiction de certains d’entre-eux, dont les fameux CFC, il semble que celle-ci a même retrouvé une capacité à se régénérer. Les plus optimistes voient dans ce succès un espoir que les politiques pourraient aussi réellement enrayer le problème des GES.



Pour autant, ils sont loin d’être inoffensif pour l’environnement et doivent être collectés par un professionnel. On en revient à la collecte des déchets: un vieux frigo, soit il est repris par les livreurs du nouveau, soit tu le déposes dans un centre de collecte. Ça me hérisse le poil de voir des frigos sur les trottoirs pour être ramassés par le service des encombrants. Bien avant leur passage, il aura été ramassé par un ferrailleur qui n’est pas équipé et qui ne voit que le métal du compresseur, et qui coupera le circuit avec des tenailles.


Pièces d’occasion et « indice de réparabilité » au programme du projet de loi « anti-gaspillage »

  • À partir de 2021, un « indice de réparabilité » pour les produits électroniques

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