Le Défenseur des droits dénonce les « défaillances » entourant les forfaits de post-stationnement
Tarte aux prunes
Le 14 janvier 2020 à 15h59
8 min
Droit
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Au fil d’un rapport consacré au forfait de post-stationnement, le Défenseur des droits dénonce une nouvelle fois les travers de la dématérialisation à tout crin. Jacques Toubon revient également sur les dérives des systèmes de lecture automatisée de plaques d’immatriculation (LAPI).
Depuis le 1er janvier 2018, en application de la loi dite « MAPTAM », les collectivités territoriales ont davantage de latitude en matière de stationnement payant. Les traditionnelles contraventions de 17 euros ont ainsi laissé place à des « forfaits de post-stationnement », dont le montant peut varier en fonction des villes.
Les conducteurs indélicats (ou pas assez prévoyants) doivent en principe être notifiés par le biais d’un « avis de paiement », déposé sur le pare-brise du véhicule, ou bien envoyé par courrier ou même par mail, indique le site « service-public.fr ».
Le Défenseur des droits explique toutefois que cette réforme a donné lieu à « un contentieux abondant », tant auprès des collectivités territoriales que des sociétés auxquelles ces dernières font parfois appel, dans le cadre de délégations de service public. L’autorité administrative indépendante, qui s’est substituée en 2011 au Médiateur de la République, a reçu pour sa part près de 400 plaintes, rien que l’année dernière.
L’institution s’inquiète surtout d’une « recrudescence de saisines des usagers », qui illustre à ses yeux des « défaillances récurrentes » telles que « la délivrance de FPS indus, par exemple suite à une mauvaise lecture de l’heure de stationnement maximale autorisée ».
Une réforme ayant amené une grande complexité
« Les usagers ne comprennent pas toujours le dispositif de paiement et de contestation », déplore le Défenseur des droits. Le forfait post-stationnement (FPS) étant juridiquement considéré comme une redevance d’occupation du domaine public, les contestations relèvent en effet de la compétence d’une nouvelle juridiction administrative spécialisée, la Commission du contentieux du stationnement payant (CCSP). Un recours administratif préalable obligatoire (RAPO) est toutefois impératif, comme son nom l’indique, avant tout recours.
Pour Jacques Toubon, les informations relatives au stationnement payant, qu’elles figurent sur les horodateurs, les sites Internet des communes ou sur les avis de paiement, s’avèrent cependant « diverses, peu claires voire parfois inintelligibles ».
Le Défenseur des droits dénonce en outre la « multitude d’interlocuteurs » présents à chaque échelon de la procédure : « commune ou délégataire pour le paiement, commune ou délégataire pour la contestation du FPS dans le cadre du RAPO, agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) pour l’émission des titres, direction générale des finances publiques (DGFiP) et trésorerie pour le recouvrement, CCSP pour le recours juridictionnel. Selon que le FPS est initial ou majoré, la procédure de contestation diffère. Ainsi, du fait de la décentralisation, les automobilistes qui souhaitent contester le FPS au niveau du RAPO sont susceptibles d’avoir 564 interlocuteurs différents sur le territoire national et autant d’adresses. »
L’autorité indépendante demande ainsi que chaque ville mette en place un « guichet physique pour informer les usagers sur les modalités du stationnement, les tarifs, les règles spécifiques s’appliquant à certaines catégories d’usagers et sur le suivi de l’instruction du recours administratif préalable obligatoire ».
Différents problèmes techniques
À cette complexité administrative, s’ajoutent de nombreux problèmes techniques, liés par exemple aux horodateurs. « Des usagers se voient établir un FPS alors même qu’ils sont sur le point de payer le stationnement à l’horodateur. L’annulation immédiate du FPS étant impossible auprès de l’agent qui l’a dressé, les usagers doivent alors le contester en exerçant un RAPO et fournir, pour démontrer la simultanéité du paiement et du FPS, le ticket de stationnement », déplore le Défenseur des droits.
Certaines personnes, âgées ou malvoyantes, « rencontrent des problèmes de lisibilité des écrans digitaux des horodateurs notamment pour saisir le numéro de la plaque d’immatriculation », poursuit le rapport. Pour d’autres, la problématique vient de l’absence de possibilité de payer en espèces.
De « nombreuses réclamations » ont également été transmises au sujet des villes proposant l’application « PaybyPhone ». Les plaignants avaient reçu des FPS alors même qu’ils avaient acquitté le montant de la redevance via l’application mobile (ou correctement prolongé le temps de stationnement).
Les dérives du système LAPI
Le Défenseur des droits s’arrête également sur les lecteurs automatisés de plaques d’immatriculation, les fameux « LAPI ». « Ces systèmes permettent la lecture automatisée des plaques d’immatriculation, systèmes automatisés installés sur des véhicules (voitures ou scooters) qui, tout en circulant dans les zones de stationnement payant, scannent automatiquement l’ensemble des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés puis comparent ces informations à la base de données du stationnement payant afin d’identifier les véhicules pour lesquels la redevance n’a pas été ou insuffisamment payée », explique l’autorité.
Premier problème, ces dispositifs ne savent pas faire la différence entre l’arrêt et le stationnement d’un véhicule, notamment du fait du caractère subjectif des définitions juridiques. Autre hic : les cartes de stationnement pour personnes handicapées ne sont pas prises en compte par les systèmes LAPI, ce qui a donné lieu à de nombreuses « prunes » injustifiées.
Jacques Toubon invite ainsi les collectivités et leurs prestataires à se « sensibilis[er] à cette problématique », pour surtout ne plus avoir « exclusivement recours à la méthode LAPI pour constater les FPS ».
Et pour cause : la loi Informatique et Libertés interdisant la prise de décision produisant des effets juridiques sur le seul fondement d’un traitement automatisé, la CNIL avait prévenu que les données collectées par les dispositifs LAPI ne pourraient servir « qu’à réaliser des pré-contrôles du paiement du stationnement en vue de faciliter le travail des agents de contrôle », explique le Défenseur des droits, à mots plutôt feutrés.
« Le constat de l’absence ou l’insuffisance de paiement et l’initiation de la procédure de FPS doivent être réalisés par un agent de contrôle, insiste d'ailleurs la CNIL. Le constat de l’irrégularité du stationnement d’un véhicule doit se faire en temps réel. Sauf justification particulière, l’agent ne doit pas utiliser les informations collectées par le dispositif de LAPI pour constater l’irrégularité et établir le FPS a posteriori. » En clair, les opérations de contrôle 100 % automatisées sont théoriquement à proscrire, ce qui ne semble pas être le cas en pratique.
Les limites de la dématérialisation
Enfin, le Défenseur des droits dénonce les difficultés rencontrées par les citoyens devant enclencher une procédure de contestation, via Internet. « Quand bien même les usagers du service public ont accès à Internet, ils peuvent se trouver confrontés à des problèmes ou obstacles techniques liés à des défauts de conception ou d’ergonomie des sites internet ou des procédures dématérialisées », pointe ainsi Jacques Toubon, dans la droite lignée de son rapport de 2019 sur les services publics numériques.
Les plateformes concernées « ne présentent pas, selon la commune concernée, la même ergonomie ni les mêmes informations et rubriques relatives aux motifs de contestation du forfait de post-stationnement ». L’autorité indépendante a par ailleurs été alertée « sur l’absence de prise en compte de certaines situations récurrentes dans les motifs de contestation du FPS, notamment la contestation de FPS indus par les personnes titulaires d’une carte de stationnement handicapé ».
« Le Défenseur des droits a également été saisi de situations dans lesquelles les usagers ont été soit dans l’impossibilité de corriger une erreur de saisie, soit confrontés à une panne informatique. Ils ont ainsi été privés d’accès au service public, la voie dématérialisée étant devenue la seule voie d’accès possible », soulève le rapport, tout en appelant les pouvoirs publics à se saisir du dossier, dans le prolongement d'un récent rapport sénatorial.
Pour faire reconnaître leurs droits, certains automobilistes ont ainsi été « contraints de saisir la CCSP et de payer l’ensemble des FPS », détaille Jacques Toubon. Une situation d'autant plus regrettable que ces pratiques « sont le plus souvent la conséquence du manque de formation initiale des agents et de la méconnaissance de la jurisprudence de la CCSP ».
Le Défenseur des droits dénonce les « défaillances » entourant les forfaits de post-stationnement
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Une réforme ayant amené une grande complexité
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Différents problèmes techniques
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Les dérives du système LAPI
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Les limites de la dématérialisation
Commentaires (45)
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Abonnez-vousLe 15/01/2020 à 14h06
et du coup on verbalise des bagnoles ayant le macaron handicapé.
Plutôt qu’un recours, j’aimerais bien pouvoir porter plainte pour tentative de vol ou escroquerie sur personne vulnérable, ça leur ferait les pieds!
Le 15/01/2020 à 15h56
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Le 15/01/2020 à 16h52
Oui c’est des handicaps invisible, les gens ne pensent pas qu’on peut avoir un soucis de vue sans avoir de grosse lunettes épaisse ou des lunettes noires et une canne.
T’es au courant de tes limites et donc tu fais gaffe.
Mon collègue évite de rouler de nuit
Et pour les handicaps plus lourd t’as examens spéciaux avant d’avoir le permis pour voir les adaptations possible.
D’ailleurs ça rale dans mon coin avec un PDG qui a un an pour prendre une voiture avec un autre type d’aménagement que ce qu’il a actuellement. Sauf que le délais de transformation d’une voiture est de plus d’un an…
Le 15/01/2020 à 18h19
Le 15/01/2020 à 22h06
Pour moi, il y a quand même de grosses pertes dans l’utilisation de ce système.
* Comme ça a été déjà dit, les horodateurs ont une interface vraiment pourrie, et sont souvent cassé. Je n’avais pas vu ça avant.
* Le fait de rentrer sa plaque veux aussi dire que si l’on a payé pour 2h et qu’on revient au bout d’une heure, on peux pas refiler le ticket à quelqu’un qui arrive , comme c’est souvent le cas quand on fait son marché. Ca m’est souvent arrivé d’en bénéficier, et de le faire en retour, c’est juste du simple civisme pour moi. Dans le système actuel, ben il y a 2 paiement pour la même heure.
Bien entendu , les n° de plaques ne sont pas gardées en mémoire, et ne peuvent jamais* être ressortie plus tard à des fins d’enquêtes ou de stats…
Bref, la conséquence , perso, ben…. c’est que je vais plus en ville, pour le marché ou autre.
Ils se plaignent de la désertification des centre-ville et quand t’y va tu te fait racketter par un système déshumaniser Tu m’étonne que les gens finissent dans les ZA périphérique ou sur Amazon….. A un moment faut être cohérent : Si tu mets en place dans ta ville un système pour limiter la présence humaine, ben les gens n”y vont plus pour dépenser non plus…
C’est quoi cette tendance des mairies à penser que les gens sont juste des bidèdes à plumer ?
Le 15/01/2020 à 23h21
Ça ne vous fait pas flipper le paybyphone avec ces passoires de smartphone ?
Le 16/01/2020 à 12h42
“Le stationnement sur voirie représente pourtant une appropriation de l’espace public à des fins privées. En laissant sa voiture des heures le long du trottoir –ou en stationnement illicite sur le trottoir–, l’automobiliste utilise pour lui seul un espace qui appartient à tout le monde et interdit donc tout autre usage de cet espace.
(…)
L’espace public n’est pas non plus gratuit. Il faut le créer, l’aménager, l’éclairer, l’entretenir, le surveiller. Mais combien coûte-t-il, à vrai dire? On en a une idée assez claire quand un automobiliste préfère stationner sa voiture dans la rue gratuite et transformer son garage en pièce à vivre: une place de stationnement coûte donc aussi cher qu’une chambre, un salon ou un studio à louer!
(…)
Quand un bien est gratuit, sa demande est infinie. Pourquoi se priver, puisque cela ne coûte rien? Comme le stationnement en France est presque toujours gratuit ou peu tarifé, les gens réclament encore et toujours plus de places à proximité immédiate de tous les lieux de destination.
(…)
À vrai dire, les deux mesures se complètent. En tarifant correctement le stationnement sur voirie, on décourage les automobilistes de stationner leur voiture dans la rue, ce qui permet de reconquérir peu à peu les espaces publics.”
article sur slate de Frédéric Héran
Sur la réappropriation de cet espace voir le Parking Day (article télérama, article 20 minutes)
Le 17/01/2020 à 09h13
Le stationnement n’est pas qu’une appropriation de la rue et répond aussi à un besoin d’accueil. D’où la justification qu’il devienne payant la municipalité ne pouvant répercuter le coût de création de places sur les impôts locaux du fait de l’anonymat.
Après le problème de fond est que dans l’immense majorité des cas la ville n’a pas été constituée autour de la voiture personnelle. On roule depuis seulement 3 siècles pour envisager des effets sur la forme bâtie (voirie ou parcellaire). Imaginer se “réapproprier” ce qui est déjà réapproprié… bon
Le 18/01/2020 à 07h49
Moi je conduis comme volent les chauves-souris, au radar!
Merci de ne pas me crier dessus quand je roule, car après j’ai les oreilles qui bourdonnent et je ne sais plus où je suis ! 😅
Le 14/01/2020 à 16h14
(…)Certaines personnes, âgées ou malvoyantes, « rencontrent des problèmes de lisibilité des écrans digitaux des horodateurs notamment pour saisir le numéro de la plaque d’immatriculation », poursuit le rapport.(…)
Heu… Les personnes malvoyantes ont le droit de conduire un véhicule ?
Perso ce qui me choque avec le Paybyphone, c’est que pour le stationnement résident je suis obligé de fournir un justificatif de domicile scanné sur le site web de la société de prestataire.
Le 14/01/2020 à 17h00
malvoyantes ne veut pas dire aveugle, j’ai une collègue greffé des yeux qui voie mal, mais à la capacité et le droit de conduire, ou des personnes comme moi qui sont obligé de mettre des lunettes de soleil la nuit pour ne pas être gêné par les phares.
Le 14/01/2020 à 17h52
À propos des horodateurs apparus il y a quelques années et qui demandent la saisie de la plaque d’immatriculation : ça sort d’où cette connerie ? Déjà, ça prend un temps fou, et l’appareil revient vite à l’écran de veille si on traîne à peine.
Mais la CNIL, elle a donné don avis ? Pourquoi je dois moi-même indiquer dans un système mi-public, mi-privé, mon identité ?
Là pervenche est plus capable de lire ma plaque sur ma… Plaque?… (dans l’hypothèse où je mérite une prune)
Question subsidiaire : qu’est-ce que je risque si je tape “FK” à la place ?
Avec leur conneries, je m’arrange pour aller dans la “grosse ville” le dimanche au maximum (stationnement gratos)
Le 14/01/2020 à 18h02
Là, j’aurais tendance à rejoindre Tandhruil.
On parle des personnes qui ont du mail à utiliser les horodateur à cause de leur vue.
Si elle ont du mal à utiliser un horodateur, il y a de grandes chances qu’elles aient aussi des problèmes pour leur vision lors de la conduite.
ne serait-ce qu’au niveau de leur propre tableau de bord.
Le 15/01/2020 à 08h36
Le 15/01/2020 à 08h43
Le 15/01/2020 à 09h20
C’est faux :
Et ergonomiquement parlant, c’est de la merde en barre ! Mon PC sous Windows 98 était beaucoup plus fluide et réactif que cette daube. Comme pour les bornes SNCF, ça me sidère que des machines qui rament plus qu’un smartphone premier prix puissent passer le contrôle qualité !
Avant, on pouvait filer son ticket au type qui se garait après nous : c’était un système plus juste, on payait une seule fois l’utilisation de la place.
Le 15/01/2020 à 09h26
S’il n’y avait que la verbalisation… Désormais c’est le privé qui va rédiger la rédaction d’une loi (et son étude d’impact).
L’argumentation est imparable : on vire des fonctionnaires, puis on dit qu’on n’a pas les compétences en interne, donc on refile tout au privé " />
Le Conseil constitutionnel vient de valider l’externalisation à un cabinet d’avocats privé de l’étude d’impact et de la rédaction de l’argumentaire d’une loi
Le 15/01/2020 à 09h30
Il y a aussi le problème des plaques étrangères : pas mal de machines n’acceptent que les plaques françaises (au format FNI ou SIV), donc quand on a une immatriculation étrangère, on fait comment pour payer ? Je n’ai pas encore été confronté au problème, mais beaucoup de mes amis qui sont soit rentrés en France ou visité le pays le pays en voiture me remontent ce problème.
Et est-ce que le lecteur de plaques sera capable de faire la différence entre le 0 et le O sur les plaques britanniques (représentés exactement de la même façon, mais on détermine si c’est un chiffre ou une lettre en fonction de son emplacement sur la plaque) ? Parce que j’ai un doute, là.
Le 15/01/2020 à 09h31
Ho putain j’était passé a coté de celle-ci !!! Ha bah putains on est pas sorti du sable
Pour les amateur je recommande l’écoute de “fragments hackés d’un futur qui résiste”
Le 15/01/2020 à 10h09
En fait, le principal problème est que le système de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation est une aide pour les agents chargé de vérifier si le stationnement a été payé ou pas : ils n’ont besoin de contrôler manuellement que les les véhicules relevés par le système au lieu de tous les vérifier, mais beaucoup d’agents ont l’air de simplement émettre un FPS une fois que le système pointe le véhicule en question (au lieu de vérifier que la plaque a bien été lue ou d’allouer une période de grâce de 5 minutes, au cas où la personne vient tout juste de se garer et est en train de payer à l’horodateur, par exemple).
Les systèmes mis en place dans pas mal de villes au Royaume-Uni sont plutôt pas mal : ils utilisent toujours des horodateurs classiques, mais on peut aussi payer par appli (ou téléphone/SMS), auquel cas on n’a pas besoin de mettre de ticket (ça fait bizarre la première fois, mais on s’y fait). Les agents chargés de vérifier le stationnement vérifient le numéro de plaque s’il n’y a pas de ticket, et comme le système a un peu de latence, ils restent souvent 5 minutes à côté de la voiture pour revérifier avant de mettre un PV. Et comme indiqué dans les autres commentaires, on peut rajouter du temps depuis son téléphone sans avoir besoin de revenir au parking. À Édimbourg, ils utilisent RingGo, et ça fonctionne super bien (la seule fois où je me suis mangé un PV, c’était parce que je m’étais garé dans une place de stationnement résidentiel - complètement ma faute, j’avais pas fait gaffe) ! Et s’il y avait le moindre litige, j’ai 2 ans d’historique de stationnement dans l’app ou sur le site. Par contre j’ai dû utiliser Pay by Phone à Newcastle (parce que les horodateurs ne fonctionnaient pas), et je comprends une partie des commentaires précédents, l’appli n’est pas aussi facile à prendre en main (mais pas la mort non-plus, et elle est utilisable sans avoir besoin de créer de compte). La plupart des endroits où je suis allé en voiture fonctionnent comme ça, et ça fonctionne bien.
Le 15/01/2020 à 10h18
Le 15/01/2020 à 11h00
A nantes et dans l’ouest de manière générale, pay by phone est utilisé.
Le 15/01/2020 à 11h57
Le 15/01/2020 à 12h23
A moins qu’on ait fixé comme objectif au prestataire de contrôler 50 véhicules par heure. Difficile dans ce cas d’attendre 5 mn avant de verbaliser les véhicules non référencés.
Le 15/01/2020 à 12h44
Le 15/01/2020 à 12h46
Le 15/01/2020 à 13h29
Les usagers ne comprennent pas toujours le dispositif de paiement et de contestation
Et moi je ne comprends pas comment on peut rendre le fait de se garer dans la rue payant! C’est du racket ! (et si il y a besoin de “faire tourner” pour libérer des places, il y a le disque bleu dans le code de la route qui est fait pour ça) " />
Le 15/01/2020 à 13h41
Le 15/01/2020 à 13h48
Le 14/01/2020 à 18h05
J’ai dû me servir une fois d’un horodateur nouvelle génération, et ca m’a grave gavé :
Le 14/01/2020 à 18h58
“Premier problème, ces dispositifs ne savent pas faire la différence entre l’arrêt et le stationnement d’un véhicule, notamment du fait du caractère subjectif des définitions juridiques.” Et ça, les ingénieurs hautement qualifiés qui ont pondu le système de lecture automatisé, et les élus qui ont mené les appels d’offres, personne n’y a songé une seconde ? Non c’est volontaire, le fait que la répression 100% automatisée soit mise en place alors que la loi ne l’autorise pas le prouve…
Sinon, dans la grande ville près de chez moi, il y a des horodateurs qui fonctionnent avec un panneau solaire et une batterie (pourquoi ? on est en pleine ville avec des éclairages publiques à 50cm).
Résultat, après une nuit bien froide et une matinée sans soleil, tous les horodateurs sont en carafe, et les employés de voirie se trimbalent avec des batteries de voiture et des pinces pour en faire fonctionner 1 sur 5 …
Le 14/01/2020 à 19h02
La demande de rentré la plaque c’est pour que les voiture de contrôle lise la plaque et te mette le PV automatiquement si la plaque n’est pas dans la base.
Le 14/01/2020 à 19h05
C’est surtout que la conception de la procédure de la collectivité territoriale à l’origine de l’appel d’offre est par définition peu intuitive… donc forcément : elle n’est pas basée sur les pratiques usuelles comme le dépôt des attestations de domicile ou de carte grise à la police municipale pour avoir un tarif préférentiel résident.
Après le prestataire peut ne pas gérer les documents (il ne fait qu’héberger un service en ligne) ou tout simplement avoir un accord de confidentialité ce qui prémunit la collectivité et rend pénalement responsable la divulgation de documents personnels…
C’est juste dommage, pour un truc aussi simple, de rajouter des strates de complexité sachant qu’à la fin c’est la police qui y gagne en temps de verbalisation et non l’usager…
Le 14/01/2020 à 19h47
c’est pas la police qui verbalise les stationnements.
si ils pouvaient s’occuper des dealers en ville et rodéos déjà :o
Le 14/01/2020 à 20h37
+1 c’est une tannée. Leur interface est moisie, quand tu veux profiter d’une période de stationnement gratuite il faut (d’après la notice) appuyer sur un bouton “+”, mais certains modèles en 2 boutons “+” ! Donc généralement les gens se trompent, au lieu d’ajouter du temps gratuit, ils ajoutent du temps payant, donc abandonnent la manoeuvre et ne mettent pas de ticket car ils ne s’en sortent pas, et au final ils se prennent une prune.
Ca m’est arrivé, j’avais mis le disque pour prouver ma bonne foi, mais cela n’a pas empêché le flic de me mettre une amende, et de me dire d’appeler la mairie pour contester. Ce que j’ai fait, sauf que c’est l’agglo qui gère le stationnement. J’appelle l’agglo, mais on me répond c’est un presta privé qui gère les machines, “nous on ne fait qu’encaisser la redevance” " /> Donc tout est fait pour faire raquer un max et qu’on laisse tomber les recours par lassitude (cela rejoint les concliusions du Défenseur des droits). Cela va dans un sens général où on n’a que la machine comme interlocuteur, et plus du tout d’humain. Et on s’étonne après que les gens soient perdus et/ou rebutés.
Le 14/01/2020 à 20h55
Pas nécessairement, on peut très bien avoir des problèmes pour lire de près, ou nécessiter de disposer un bon contraste (presbytie pour lire un écran LCD) . Ce sont des choses qui n’ont cependant pas d’incidence sur la conduite où ces deficiences ne gênent pas.
Le 14/01/2020 à 21h06
Le 14/01/2020 à 21h46
pour mon précédent message, du coup je suis peut être biaisé par ma ville ou ce sont des ASP “agréée” par le procureur
Le 14/01/2020 à 22h25
Le 14/01/2020 à 22h28
Le 15/01/2020 à 07h52
J’ai toujours trouvé ça proprement scandaleux qu’on mette dans les mains du privé la mission de verbalisation.
De fait quand on fait cela l’enjeux n’est plus la sécurité et/ou le respect de la loi mais belle est bien le profit. Ou alors j’ai raté un truc??
Le 15/01/2020 à 08h02
Le 15/01/2020 à 08h13
Rien d’extraordinaire. J’ai vu dans plusieurs pays où l’on doit saisir soit le numéro de place ou la plaque
tant qu’à faire…autant prendre celui-là !
(ça mange pas d’pain) " />
Le 15/01/2020 à 08h20
Heu…
Je suis presbyte, myope et astigmate, j’ai des lunettes à verres progressifs (pour justement regarder le tableau de bord et la route) et je n’ai pas de problème pour remplir l’horodateur.
Le 15/01/2020 à 08h24
C’est pas une obligation de traité l’ensemble des personnes de la même manière au regard de la loi ?
Parce que leur système avec la plaque est marrant, mais le russe qui est maintenant en France il doit bien rire avec sa plaque, ou mieux encore, celui avec une plaque arabe avec un “unique” numéraire car me semble pas que la clavier prends en compte les caractères arabes ?
Car évidemment ces abrutis imposent un minimum de chiffre…