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L’Alpa réclame de Google le déréférencement d’une centaine de sites de streaming

Couick !

L'Alpa réclame de Google le déréférencement d'une centaine de sites de streaming

Le 06 mars 2020 à 16h58

Le lendemain de la diffusion d'une décision de blocage par Next INpact, l’Alpa a réclamé de Google l’effacement de l’ensemble des noms de domaine cités dans le jugement dévoilé dans nos colonnes. Pour l’occasion, l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle a pris la liberté d'ajouter quelques élément à cette liste de noms de domaine.

Mercredi, nous révélions que l’industrie du cinéma a réclamé le blocage de dizaines de sites de streaming, après une série de PV dressés par l’Alpa. On y trouve Allostream, Annuaire-telechargement-fr, DPStreaming, Filmcomplet, LibertyVF, Time2watch ou encore VKStreaming et Voir-Films-Series. Free, Orange, Bouygues, SFR doivent depuis bloquer une centaine de noms de domaine durant 18 mois, ainsi que les sous-domaines.

Jusqu’à présent, lorsque l’industrie du cinéma lance une telle procédure, elle ouvre deux fronts : l’un visant les fournisseurs d’accès, l’autre les moteurs de recherche, le plus souvent Google, qui occupe la quasi-totalité du marché. L’enjeu : bloquer les sites et effacer les traces dans les moteurs afin que les internautes, plongés dans l’ignorance, ne puissent contourner ces mesures.

Pour le coup, la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), le Syndicat de l’édition vidéo numérique (SEVN), l’Union des producteurs de cinéma (UPC) et notamment encore le Centre national du cinéma (CNC) n’ont agi que contre les principaux fournisseurs d’accès français, sans se préoccuper du versant moteur.

Toutefois, la diffusion dans nos colonnes de la liste des noms de domaine le 4 mars, a été suivie par une réaction immédiate. Le 5 mars, une demande de déréférencement a été adressée à Google, peut-on lire sur Lumen DataBase (MàJ 09/03/2020 : le lien a été retiré depuis la publication de notre actualité). Son auteur est un certain E.B., qui est, selon le bulletin officiel du ministère de la Culture, un agent assermenté de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle. 

alpa déréférencement
Comparatif entre la liste des noms cités dans la décision et ceux devant être déréférencés - Crédits : Next INpact

La demande s’appuie sur un « court order », une décision de justice. La liste des noms de domaine reprend celle du jugement diffusé par Next INpact, à quelques détails près puisque plus d’une vingtaine de noms a été rajoutée, sous des extensions différentes, selon une comparaison réalisée par nos soins (voir ci-dessus).

Il s’agit probablement de miroirs des sites concernés par le blocage, mais il demeure qu’ils n’apparaissent pas formellement dans la décision. Le jugement rendu en la forme des référés (PDF) avait même invité les parties (organisations professionnelles et FAI) à revenir devant le tribunal judiciaire pour actualiser la liste au besoin.

Contactée, l’Alpa n’a pas souhaité nous apporter de commentaire.

Le 06 mars 2020 à 16h58

Commentaires (17)

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OK donc suffi d’aller sur duck duck pour les trouvé, quel bande de feignasse ces entreprises de déréférencement.



Puis ajouté des lien qui sont pas dans le jugement, il espère réellement que les Avocats de Google vont pas voir la couille ?



Incompétence est le maître mots on dirais bien a l’alpa

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Y’a des adresses qui ne sont pas des miroirs, du moins, j’ai pas l’impression.

Du coup, quid de la légalité de la demande, vu qu’il y a eu des ajouts non validés par le jugement.

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Contactée, l’Alpa n’a pas souhaité nous apporter de commentaire.



Tu parles, ils ont été pris les doigts dans le pot de confiture ! Ils n’ont rien à dire pour leur défense.



Et vous avez signalé cela à Google ? Ça serait bien qu’ils portent plainte contre eux et refusent toutes leurs demandes puisqu’ils ne sont pas fiables.

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L’Alpa réclame



Tout est dit. <img data-src=" />

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Ils ont bien raison, ils sont tout-puissants

Pourquoi ne pas pousser jusqu’au bout?

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Ils vont aussi demander à Pastebin d’effacer la liste ? Car les sites y apparaissent <img data-src=" />

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tout ce foin a sans doute générer plus de trafic sur les sites en question que le référencement qu’ils avaient avant…



bel effet Streisand quand meme.

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Ah bah si maintenant, les gars de la lute contre le piratage attentent que nextinpact leur dise quoi faire… x)

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Clair, c’est cool ce genre de chose ça permet régulièrement d’agrandir sa liste de sites à consulter <img data-src=" />

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On trouve tout sur yandex.com - torrents , streams et autres censures.

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Et du&nbsp; coup, quelqu’un pourrait rappeler comment on peut sauvegarder l’IP correspondante aux noms de domaines ? Car il me semble que le déréférencement ne concerne que les moteurs de recherche, et le blocage ne concerne que les noms de domaines dans les DNS des fournisseurs d’accès non ?&nbsp;

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Le plus simple est d’utiliser un DNS tiers, voire un sur lequel tu as la maîtrise.



Garder soit même le couple IP/DNS n’est pas forcément judicieux car ça peut changer, surtout que ce genre de site doit avoir la bougeotte puisqu’il s’agit du jeu du chat et de la souris.

Par exemple filmvostfr.com répond sur AWS quand je teste (même réponse entre mon DNS local, celui d’Orange, et celui de Google choisi au pif d’ailleurs), et ça se trouve demain il part sur un autre hébergeur pour contrer d’autres éventuels filtrages.

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20 ans de lutte de le “piratage”, 20 ans de fail. quand vont-ils apprendre ?

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Eagle1 a écrit :



20 ans de lutte de le “piratage”, 20 ans de fail. quand vont-ils apprendre ?



Et admettre qu’ils ont eu tort? Certainement jamais.


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Metallica a reconnu en janvier que la lutte contre le piratage n’a servi à rien.

Ils étaient à l’origine de la plainte contre Napster en 2000.

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SebGF a écrit :



Metallica a reconnu en janvier que la lutte contre le piratage n’a servi à rien.

Ils étaient à l’origine de la plainte contre Napster en 2000.



Metallica est un groupe de musique, ils ne représentent absolument pas l’ALPA ou toute autre structure de l’industrie culturelle <img data-src=" />


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Yandex.com les trouve sans problème

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