L’histoire de Windows : de MS-DOS à NT 3.x
Un temps que les moins de 30 ans...
Notre dossier sur l'histoire de Windows :
Le 23 avril 2020 à 13h15
8 min
Logiciel
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Avant de plonger dans les systèmes d’exploitation – car il y a eu un avant-Windows – il est nécessaire de revenir brièvement dans le contexte d’un Microsoft qui en était alors à ses balbutiements. Comme bien d’autres entreprises, elle se destinait à d’autres activités.
Fondée par Bill Gates et Paul Allen (décédé le 15 octobre 2018), elle s’appelle initialement Traf-O-Data. Créée en 1972, elle est spécialisée dans les données de trafic routier. En 1981, elle change de nom pour Micro-Soft, Gates et Allen s’intéressant de près à la micro-informatique. Son ambition est alors de fournir des programmes en BASIC pour l’Altair 8800.
Pour ce qui est considéré comme le premier ordinateur personnel américain, les deux jeunes hommes, alors étudiants, vont développer un interpréteur du langage, qu’ils nommeront simplement Altair BASIC. Ce dernier est le point de départ du succès de l’entreprise, qui va très profondément se transformer jusqu’à devenir la multinationale que l’on connaît aujourd’hui, avec les accusations d’abus de position dominante qui surviendront dès les années 1990.
Comme nous allons le voir, le début de la « gloire » n’est venu qu’à la suite d’un coup de poker transformé en victoire commerciale, lui assurant une présence unique sur l’informatique personnelle.
- L'histoire de Windows : de MS-DOS à NT 3.x
- L'histoire de Windows : l'attente fut longue avant Windows XP
- L'histoire de Windows : de Vista à Windows 8.x, de nombreuses erreurs
- L'histoire de Windows (10)
MS-DOS
L’histoire de Windows est indissociable de celle de MS-DOS. Elle raconte comment une opportunité a changé le cours de l’industrie informatique personnelle, alors balbutiante. IBM, qui souhaite lancer en 1980 son premier PC, préfère acheter un système existant plutôt que de développer le sien.
À ce moment, l’entreprise ne croit en effet guère à ce segment de marché. Elle approche Digital Research pour obtenir une licence de son système CP/M. Échec des négociations et entrée en scène de Bill Gates. Profitant de l’occasion, il propose PC-DOS 1.0 qui n’est autre qu’un système racheté à Seattle Computer Products, 86-DOS.
Ce dernier a un gros avantage : une compatibilité avec les API (Application Programming Interface) de CP/M. Coût de l’opération pour Microsoft, 50 000 $, probablement l’un des investissements les plus rentables de l’histoire. Quand sort le premier PC d’IBM en 1981, PC-DOS est devenu MS-DOS.
Dès l’année suivante, Microsoft commence à le vendre à d’autres constructeurs. Durant toute sa carrière, il va rester un système monotâche, ne gérant qu’un seul utilisateur, fonctionnant en ligne de commande et en mode réel. Ce dernier impose ses propres limites, dont un adressage mémoire de 1 Mo sans aucune protection.
Les versions qui suivront apporteront évidemment de nombreux changements, notamment dans le support des unités de stockage avec l’arrivée de nouvelles disquettes, des premiers disques durs ou encore du système de fichier FAT16. C’est dans ce contexte que va apparaître Windows.
Windows 1.0
À sa sortie en novembre 1985 – et pendant une décennie –, Windows n’est pas un OS. Il s’agit d’une interface graphique pour MS-DOS visant à aider les utilisateurs à réaliser plus rapidement des opérations grâce à une souris.
On retrouve bien sûr le système de fenêtres qui a donné son nom au produit, ainsi que quelques outils de base, désormais célèbres, comme Paint. Windows 1.0 comporte cependant une longue liste de limitations. Il hérite notamment de toutes les barrières imposées par MS-DOS, dont le fonctionnement monotâche.
Certaines capacités d’interface sont également bridées pour respecter les termes d’un accord conclu avec Apple qui possède déjà à cette époque d’importants brevets dans ce domaine (basés sur des idées récupérées chez Xerox). Peu performant et ne proposant rien de plus que les produits existants, trop limité, le succès de Windows 1.0 ne sera qu’anecdotique. Il réclame au minimum 256 Ko de mémoire, mais 512 Ko et un disque dur sont recommandés.
Windows 2.0
Lorsque débarque la version 2.0 deux années plus tard, une partie des barrières a disparu. Les fenêtres peuvent se chevaucher (créant la toute première tension avec Apple) et le multitâche fait son entrée, bien qu’en mode coopératif, potentiellement instable.
Windows 2.0 sera davantage utilisé, d’autant plus parce que Microsoft l’offre pour tout achat de Word ou Excel. Exécutables depuis MS-DOS, ils s’ouvrent alors avec une nouvelle interface graphique. Un ajout témoignant de ce qu’était encore Windows à l’époque. L’évolution technique vient cependant avec Windows 2.1 qui introduit pour la première fois le mode protégé (segmentation de la mémoire), rendu possible par le processeur 80286 d’Intel.
La mémoire virtuelle est de la partie, de même que les niveaux de privilège (les fameux « rings » 0 à 3). Avec le 80386 sort une version adaptée de Windows, avec cette fois la mémoire protégée, autorisant le fonctionnement des programmes MS-DOS et logiciels en tâches de fond.
Windows 3.0/3.1
Windows 3.0, apparu en mai 1990, marque une rupture. Il devient évident que le produit est amené à jouer un grand rôle, l’interface graphique y étant prépondérante. Techniquement, Windows 3.0 reprend le mode protégé de la mouture 2.1, mais avec un adressage étendu sur 32 bits, permettant de gérer jusqu’à 4 Go de mémoire.
Les programmes conçus pour le mode réel fonctionneront désormais dans cette mémoire, tandis que ceux pour Windows se serviront du mode protégé. Windows 3.0 marque également le début du succès. Plus mature, doté d’une base de pilotes rafraîchie – chaque Windows a alors son propre stock fixe –, il touche plus globalement le grand public.
C’est surtout sa version 3.1, sortie au printemps 1992, qui restera la plus connue, de même que son évolution « 3.11 for Workgroups », pendant l’été 1993. La première a supprimé le mode réel, ajouté le support des polices TrueType, inauguré le Bloc-Notes et a pu faire grimper la résolution jusqu’en 1 024 x 768 pixels.
La seconde, bien que d’apparence mineure, représente en fait une évolution technique. Elle rend obligatoire l’utilisation d’un processeur 80386 pour profiter de son mode protégé 32 bits. Un support réseau, aussi 32 bits, a en outre été ajouté. À partir de cette époque, Windows va se diviser en deux branches.
D’un côté, les systèmes « 9x » (95, 98…) surtout destinés au grand public. De l’autre, les NT réservés aux entreprises. Il faudra attendre Windows XP en 2001 pour que la société Microsoft n’en garde qu’une, centrée sur NT. La plateforme de développement logicielle est, elle, commune dans les grandes lignes.
Windows NT 3.11/3.51
Le début du tournant pour Windows prend racine dans un rapprochement brisé avec IBM. Les deux sociétés travaillaient alors à la conception d’un successeur à MS-DOS : OS/2. Les divergences entre les entreprises vont mener cependant à un début de divorce : IBM s’occuperait d’OS/S 2.0, tandis que Microsoft préparerait la version 3.0.
À cette époque, il semble encore évident à tout le monde qu’OS/2 est le système de l’avenir. Résolument plus moderne, il apporte notamment un nouveau système de fichier, baptisé HPFS, capable entre autres de gérer les noms jusqu’à 255 caractères. Mais en dépit du nouvel accord convenu, il est impossible pour les deux anciens compères de s’entendre. IBM devient alors seul maître à bord. Le travail effectué par Microsoft n’est cependant pas perdu.
Le code déjà écrit va servir de fondation à une nouvelle branche de Windows nommée New Technology, ou NT. Une préversion de Windows NT 3.1 est proposée au printemps 1993. L’ambition de Microsoft se nomme alors Cairo, un projet prévu pour NT 4.0 devant fusionner les deux branches. On sait aujourd’hui que l’aboutissement n’interviendra pas avant Windows XP, presque dix ans plus tard.
Dès le début, Windows NT se distingue par un code plus moderne et plus robuste. Entièrement tourné vers le 32 bits, il propose un nouveau système de fichier, NTFS (qui se fragmente beaucoup moins que le FAT), l’environnement de développement Win32, ainsi qu’une gestion du réseau améliorée. Son interface est calquée sur celle de Windows 3.1. Détail amusant, l’équipe travaillant sur Windows NT s’appelle à ses débuts « Portable Systems ».
Disponible en versions Workstation et Server, il supporte cependant peu de matériels, le nombre de pilotes étant encore faible (ils devaient être réécrits). Il en ira de même pour Windows NT 3.50, sorti en septembre 1994, qui apporte des optimisations et la gestion des architectures 64 bits Alpha et MIPS. Windows NT 3.51, commercialisé en mai 1995, aura surtout pour mission de préparer le terrain de Windows 95, en rendant compatible la mouture Server avec le futur client.
L’histoire de Windows : de MS-DOS à NT 3.x
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MS-DOS
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Windows 1.0
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Windows 2.0
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Windows 3.0/3.1
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Windows NT 3.11/3.51
Commentaires (67)
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Abonnez-vousLe 23/04/2020 à 13h42
Ce que j’avais lu à propos de la scission entre IBM et Microsoft est que le projet avait démarré en prenant comme base les processeur 80286 (d’où serait tiré le nom OS/2 comme 286). Microsoft, devant les limitations de l’architecture du 286, aurait souhaité rapidement passer sur les nouveaux 386. Mais IBM aurait refusé car il avaient peur - à très juste titre - qu’alors les OS pour PC deviennent trop puissants et concurrence sérieusement leur segment de marché en or : les mini-ordinateurs.
C’est là où Microsoft a joué un double jeu qui leur a donné des années d’avance sur la concurrence : ils ont développé Windows 3.0 sans en parler. Officiellement, Windows devait mourir au profit d’OS/2. Lotus notamment, travaillait au portage de leur tableur uniquement sur OS/2.
Et lorsque Windows 3.0 est sorti, bien sûr, la nouvelle version d’office était toute prête. Un coup de Microsoft a refait de multiples fois par la suite…
Le 23/04/2020 à 13h46
J’ai tout juste mes trente ans et la Win 3.1 est la version la plus ancienne que j’ai utilisée “en vraie” (pas dans un émulateur ni une VM pour le fun) : à l’université il y a quelques années, un des PC dans une salle de TP de physique, relié à un spectrographe optique utilisait un programme ne fonctionnant que sous Win 3.1 " />
J’étais déjà un pas mal familier avec la CLI (Linux oblige), ce qui m’avait permis de lancer le programme du TP pratiquement naturellement. J’étais le seul de la classe dans ce cas, à la surprise du prof.
Bref, Windows 3.1 est encore utilisée parfois " /> !
Une des salles d’info avait également un Machintosh 128k, sur une étagère, mais a priori il n’était pas en état de marcher.
#mylife
Le 23/04/2020 à 13h51
Et pour la petite histoire, le nom si bizarre de NT (New Technology, non sérieux ?) viendrait de l’OS VMS de DEC, dont le concepteur avait été débauché par Microsoft. Si vous prenez les lettres de VMS et ajoutez +1 à chacune vous tombez sur WNT !
On continue ? Vous prenez WNT, faites +1, +2 et +3 et… XPW => Windows XP. Non, parce que là aussi, franchement, XP, ça veut pas dire grand chose non plus.
Le 23/04/2020 à 14h13
Xp = eXPerience… Tout simplement et largement moins capilotracté qu’un +1 +2 +3 improbable (mais peut etre vrai).
Le 23/04/2020 à 14h14
XP pour eXPerience …
Le 23/04/2020 à 14h21
J’aime bien l’histoire des OS microsoft, mais celle de leur BASIC et des tableurs n’en est pas moins intéressante.
Un des premiers gros contrats très juteux pour microsoft, très tôt en 77 (4 ans avant le contrat pour le MS DOS avec IBM), c’était le basic pour Apple II.
A l’époque (en 77 environ), Apple c’était une énorme boite à la croissance monstrueuse
l’Apple II avait 80% du marché (grâce à un tableur : Visicalc)
l’apple II avait un interpréteur BASIC écrit par Woz, mais il ne gérait que les nombres entiers, pas les calculs en virgule flottante.
Or, Microsoft eux ils avaient un BASIC à virgule flottante. Microsoft c’était une minuscule boite en 77 (peut-être 20x plus petite qu’Apple), et Bill Gates a réussi à vendre à Apple leur BASIC à virgule flottante et c’est ce qui les a vraiment fait décoller, avant le MSDOS.
Par la suite, Microsoft a accepté de développer Multiplan (premier tableur graphique) pour le Mac, en contrepartie…. d’avoir l’exclusivité pour le BASIC sur le Macintosh..
Le BASIC microsoft pour le Mac s’est super mal vendu.
Par contre Multiplan, sur le Mac (puis Excel), ça a été la bouée de survie du Mac qui aurait probablement coulé sans ce logiciel.
Comme quoi les destins sont liés depuis très longtemps.
Il y a des films/telefilms sympas sur cette époque, pas faciles à trouver :
- “Triumph of the Nerds” de Bob Kringely
Le 23/04/2020 à 14h38
Article très sympa mais un peu trop synthétique voire elliptique sur certains points selon moi. Je précise qu’ayant dépassé le demi-siècle, j’ai vécu cette époque de l’intérieur…
Ahhhh NT 3.1… Quel grand souvenir ! J’ai participé à la mise en place de ce système à la Caisse d’épargne à Orléans en 93-94 si je me souviens bien… Où comment une banque affole Microsoft en décidant de choisir de déployer prochainement un OS qui n’existe pas encore pour remplacer ses terminaux Phillips qui allaient manquer de pièces détachées…
Le Far West…. Le bonheur si je veux !
Maintenant, tout ça est bien plus aseptisé hélas. Snif…
Le 23/04/2020 à 14h45
Bizarre cette histoire de nom OS/2
Pour moi de mémoire on parlait d’OS/2 parce que c’était destiné aux PS/2 qui utilisaient des 286 ou des 386
selon le modèle
mais bon à l’époque je bossais sur d’énormes mainframe et on se moquait des mecs micro car ils nous faisaient rigoler alors on n’écoutait pas trop ce qu’ils nous racontaient.
Pourtant je ne me souviens que de relation avec le PS/2
je dois encore avoir un OS/2 kékepart sur un CD , je vais essayer de regarder ( on est confiné on a le temps )
Le 23/04/2020 à 14h52
Hooo, je sais bien que, officiellement, NT=New Technology et XP=eXPerience.
Mais, franchement, quels noms bizarroïdes. J’ai plutôt l’impression de séries de lettres choisies et pour lesquelles de grandes réflexions ont été menées pour leur trouver une signification.
VMS => WNT, est assez connu. le WNT => XPW, c’est de votre serviteur.
Après… libre à chacun de croire une explication ou l’autre.
Le 23/04/2020 à 14h54
Et surtout, si XP = eXPerience, pourquoi pas plutôt Windows EX ?!
Le 23/04/2020 à 15h06
pas bête comme signif. !!! " />
Le 23/04/2020 à 15h08
Vu la taille du dossier au global on ne pouvait pas tout détailler. D’où le fait d’évoquer succintement les premières versions pour se concentrer sur le développement des périodes plus récentes " />
Le 23/04/2020 à 15h09
à cause de la prononciation
Le 23/04/2020 à 15h11
Le 23/04/2020 à 15h25
il y a un peu 2 mondes car jusqu’à la version 3.11 Windows n’était pas un système mais juste une interface graphique et il fallait lancer le dos avant (avec un c:\win\win.exe en fin d’autoexec.bat ça faisait comme si …)
ce qui a carrément changé la donne en milieu pro c’est la sortie du pack office premier du nom (winword 1.0 + excel 3.0 + powerpoint + access 1.0) qui a enfoncé Lotus 1.2.3 - (surtout le fait qu’ils soient tipiakables moyennant une quantité industrielle de disquettes)
sinon j’ai eu
MS DOS 3.3 (limité a 640 Ko RAM hors système)
MS DOS 4.1 (quasi idem 3.3)
MS DOS 5.0 (le premier a prendre en compte la RAM > 640 Ko en mémoire paginée et permettant de rejeter des programme en mémoire haute via le Himem.sys et je crois qu’on pouvait déjà créer les Ramdrive avec celui là mais pas sûr)
MS DOS 6.0 (apparition du multiboot et très utile pour les jeux et l’utilisation du Ramdrive)
MS DOS 6.22 (il parait que c’était une version débuggée du 6.0 mais je n’ai pas fait de différence mais a cette période une multitude de fabricants s’amusaient a faire leurs propres cartes mères dites compatibles mais tellement personnalisée que ben heuuu … )
Windows 3.0 tombait en même temps que le Dos 3.3 (du moins déployé en millieu pro) et 4.1 (en tant qu’ordi perso)
Windows 3.1 arrivait a peu près en même temps que le DOS 5.0 et sa gestion de la mémoire haute et là le couple commençait de marcher. Sinon pour les jeux un peu gourmands je me dépêchais de ne surtout pas démarrer ce truc (j’avais même des couples boot sans le keyb fr pour gratter)
en tant que beauté et rapidité au début des années 90, GéoWorks était beaucoup joli et rapide que win 3.1 mais ne servait quasi a rien (pas d’applis ni de jeux) ça a fait a peu près la même chose que BeOS beaucoup plus tard.
… arghh … je suis vieux …
Le 23/04/2020 à 15h33
Le 23/04/2020 à 15h37
Je me souviens du progrès considérable des ordinateurs sous dos par rapport à mon Oric Atmos.
Je me souviens d’avoir testé Geoworks qui était magnifique (pour l’époque) mais effectivement ça manquait d’applis.
Je me souviens d’avoir installé dr dos 6, un concurrent du dos compatible et mieux par Digital Research.
Je préférerais ne pas me souvenir et avoir moins de 30 ans.
Le 23/04/2020 à 15h39
j’ai parlé que de la période PC pas des Victor et autres antiquités " />
Le 23/04/2020 à 16h00
Ils ont eu le nez creux quand on pense à toutes les grandes entreprises qui ont fait le choix d’os/2 afin d’accompagner leurs grands systèmes IBM (surtout dans les entreprises de banques, assurances, ….).
Le 23/04/2020 à 16h03
Victor ? mais c’était une nouveauté pour moi
" />
Le 23/04/2020 à 16h13
C’est un peu dommage d’être passé aussi vite sur la genèse de DOS. En effet, la conception de cette OS a pas mal dirigé la suite. Clairement, DOS n’était pas du tout le meilleur OS à son époque, mais il devait seulement répondre au cahier des charges d’IBM. Pour rappel, c’était pour faire un des premier ordinateur accessible au grand public. Donc exit les fonctionnalité comme le multiutilisateur, le multitâche…. et même en soit l’interface console n’avait besoin que du strict minimum niveau instructions pour lancer des programmes.
Par exemple, aujourd’hui, la notion de disque physique est resté (C:, D: …) alors même qu’il est possible de faire des point de montage. En farfouillant dans Powershell, j’ai même découvert qu’ils ont fait évoluer cette notion de disque comme un système d’emplacement général. Ainsi les variables sont dans le disque “variable:” du coup “cd variable:” “dir” donne la liste des variable (en pur powershell sans utiliser les alias c’est “Set-Location variable:”, “Get-ChildItem”).
Le 23/04/2020 à 16h17
Le 23/04/2020 à 16h35
Hello tu pourrais donner les commandes exactes stp je suis curieux mais cela marche pas :(
Le 23/04/2020 à 16h42
tu dois être dans une console powershell tout d’abord (tape powershell dans la barre de recherche), et non Batch (cmd).
Ensuite la commande exact est :
PS C:\User\MyHome> Set-Location Variable:
PS Variable:> Get-ChildItem
Mais sinon, le cmdlet “Get-Variable” fonctionne plus simplement (alias : gv)
Le 23/04/2020 à 16h46
variable: ( 2 points)
Le 23/04/2020 à 16h47
Merci j’avais pas tapé correctement . j’ai pas tout compris mais intéressant de le savoir .
Le 23/04/2020 à 16h57
Gamin va ^^ " />
Le 23/04/2020 à 17h12
Vieux, ……. oui…….. moi aussi. " />
Je dois vous avouer que je maintiens en vie un PC avec un des premiers pentium ( aka 586).
Il tourne sous MSDOS 6.22 Win 3.11.
Il est utilisé par un ami agriculteur, éleveur de volailles. La clim, l’éclairage, la gestion de la bouffe des poulets est assurée par des vieux, " /> , vieux automates Siemens, dont la liaison avec le PC est assurée par une carte maison dont les pilotes n’ont jamais été portés sur des versions ultérieures de Windows. pas glop…
Alors, je stocke des cartes mères, des barrettes mémoire de 1 ou 4 Mega ( mega, c’est pas une fotte de frappe), des HDD de 100 méga, des cartes I/O paralléle-série, sans oublier les alims AT.
" />
Edit: je fais aussi des sauvegardes régulièrement.
Le 25/04/2020 à 08h32
Le 25/04/2020 à 09h04
Le 25/04/2020 à 09h05
Le 25/04/2020 à 09h06
Le 25/04/2020 à 18h28
T’as pas envie de virtualiser ça ? ;-)
Le 27/04/2020 à 15h51
Ah le bon vieux temps. Je pouvais réécrire l’autoexec.bat et le config.sys de mémoire quand j’avais 10 piges ! Je m’amusais à écrire des lanceurs .bat en couleur pour lancer les jeux. QBasic livré avec Windows 3.1 a changé mon destin a tout jamais en me faisant découvrir la programmation.
Le 27/04/2020 à 18h58
Une autre époque… celle de Quattro pro en avance de 10 ans sur Excel. Celle de os/2 warp qui avait un vrai
Multitâche préemptif quand Windows 3.11 la jouait surcoucje graphique… celle où Microsoft coupait l’approvisionnement à toute boutique vendant du DR-dos (vécu), une époque on on bricolait comme des malades A coup de processeurs de marques qui existent même plus, et où les fortuné mettait du wide-scsi dans leur bécane… (avec même pas les perf d’une carte sd bas de gamme de maintenant)… ouaip, je paie cher mon presque demi siècle…
Le 23/04/2020 à 17h46
Pas totalement, j’ai commencé sur PC en lisant les manuels MS-DOS 5.x/6.x quand j’étais gosse " />
Le 23/04/2020 à 18h32
Le 23/04/2020 à 19h43
pas plus ésotérique que le HAL de 2001 déjà en référence à IBM
Le 23/04/2020 à 23h24
Le 24/04/2020 à 00h22
NT4.0 en SP3 était imperturbable sur du Pentium Pro même en bipro
Windows 2000 Pro était assez stable, aux oubliettes tous les Windows 9x et ME
Windows 2000 Server apportait un annuaire AD, bien plus performant que la SAM
Le règne du SCSI et des streamers !
Le 24/04/2020 à 00h39
Allez je vais encore te chambrer un peu ^^
J’ai commencé avec la collection “Beneath Apple DOS Manual”, “Bag of Tricks Manual” et “Apple ][ Reference Manual”…
Et franchement, MS-DOS 5⁄6… tu es arrivé après la guerre toi ^^ " />
Le 24/04/2020 à 01h19
Le 24/04/2020 à 04h02
Oui, et comme dit dans le magazine #1, c’est pas plus mal d’une certaine manière " />
Le 24/04/2020 à 06h08
J’ai toujours pensé que le 32bits était apparu avec windows 95, et que ceux d’avant étaient 16bits " />
Sinon je me rappelle les bricolages du MS-DOS avec le config.sys et l’autoexec.bat pour pouvoir lancer certains jeux DOS… maximiser la mémoire disponible…
ou taper win pour lancer windows 3.1.
Je ne me rappelle plus comment je faisais, mais j’ai encore le souvenir que c’était galère… surtout que je n’avais pas internet à l’époque…
Haaaa toute une époque " />
Le 24/04/2020 à 06h21
L’article est un peu léger. MS-Dos a apporté différentes choses: les lettres pour les disques ( dont A et B ne sont plus vraiment utilisées actuellement, quel gâchis), la’pparition des répertoires, la gestion de la RAM EMS et XMS, l’antivirus intégré, doublespace/drivespace et les problèmes de brevet/droits, les concurrents inventifs, ..
Le 24/04/2020 à 06h24
Le 24/04/2020 à 06h27
Le 24/04/2020 à 06h30
Le 24/04/2020 à 06h35
Le 24/04/2020 à 06h50
Le 24/04/2020 à 08h38
Très juste, le DR-DOS quelle merveille:Iloveyou: Avec ses commandes supplémentaires comme .
Le 24/04/2020 à 08h41
Santa-Cruz Operation. Microsoft toujours et encore." />
Le 24/04/2020 à 08h53
[quote:6197997" />ayWalker]
XP… il m’a fallut souvent le restaurer à coup d’images. Ca finissait toujours en sucettes au bout d’un moment. Moins souvent que 98/Me, mais bon, au bout d’un an ou deux de service, il était en souffrance.
C’est pas grave car la pub le disait bien que ces versions permettait d’augmenter ta productivité. Et il en fallait pour maintenir en état de marche ton PC.
Le 24/04/2020 à 08h55
Le 24/04/2020 à 09h00
Le 24/04/2020 à 10h03
Le 24/04/2020 à 10h04
Je ne dirai qu’une chose YouTube
Le 24/04/2020 à 10h05
Le 24/04/2020 à 10h14
Houlà… Y’a du commentaire en trop… J’ai glissé chef !
David, supprime les doublons stp… Merci
Le 24/04/2020 à 11h16
Excellent résumé historique :-)
Pour l’anecdote, j’ajouterai que le premier nom de 86-DOS était QDOS, Quick and Dirty Operating System, ou en Français : Système d’exploitation à l’arracheÇa m’a toujours fait rire (jaune) quand Windows plantait.
Le 24/04/2020 à 12h55
Le 24/04/2020 à 14h58
Non, tu avais la possibilité de démarrer en MS-DOS pur avec Windows 95 / 98, ils restaient effectivement des surcouches graphiques, comme ça a été dit. Tu pouvais lancer l’interface graphique depuis ce MS-DOS, sans redémarrer. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, il y avait encore le config.sys et l’autoexec.bat. Mais là, je peux me tromper " />
Et il y avait bien sûr le aussi terminal sous forme d’une application.
Le 24/04/2020 à 15h10
Le 24/04/2020 à 17h25
Oui, le DOS était plus une sorte de chargeur pour Windows 95, même si tu pouvais démarrer en ligne de commande DOS directement, sans charger Windows.
En effet, Windows 95 a été le premier à avoir ses propres drivers, ce qui a été un coup de génie de Microsoft : là où sur les autres architectures, le matériel était pris en charge par le firmware (comme sous DOS), Microsoft a insisté pour que le support matériel soit dans Windows et non dans une évolution du BIOS. Du coup, les constructeurs ont fait des drivers Windows, et pour aucun autre système !
Le 24/04/2020 à 23h31
Avec Win95, quand explorer crashait, on pouvait se retrouver sur le terminal MS-DOS qui tourne en arrière plan. Et on pouvait récupérer l’interface en relançant explorer sans redémarrer le pc.
Je ne sais plus s’il y avait des écrans bleu sur Win95 car ce qui était le plus gênant était une sorte d’écran de plantage blanc (assez rare) au milieu de l’écran. Quand ça arrivait, il valait mieux redémarrer le pc.
Je préférais l’Atari STE et les plantages étaient plus drôles. On pouvait savoir le type d’erreur en comptant le nombre de bombes à l’écran.
Le 25/04/2020 à 07h15
L’écran bleu est une invention windows 95 :)
Le 25/04/2020 à 07h28
Wikipedia:BSoD_in_Windows_1.0.png
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