Connaître les machines, une question d’autonomie pour les humains
La technique, une affaire de culture
Le 16 avril 2021 à 14h16
8 min
Sciences et espace
Sciences
1958. Les premiers ordinateurs sont là. Pour le philosophe Gilbert Simondon, la méconnaissance de la machine est la cause majeure de l’aliénation du monde contemporain, les hommes qui connaissent les objets techniques cherchent à s’imposer en leur conférant le statut d’objets sacrés.
Ainsi naît « un technicisme intempérant qui n’est qu’une idolâtrie de la machine » (Du mode d’existence des objets techniques). En gros, la majorité des hommes ne s’intéressent pas à leur fonctionnement, ils ne sont donc pas autonomes pour évoluer dans la société moderne. Ceux qui savent leur « parler » dirigent le monde, les autres le consomment. Mais Simondon nous donne aussi la solution, ce qu’il appelle à l’époque « mécanologie » et qu’on appelle aujourd’hui la technologie : inclure la technique dans la culture.
On parle aussi de littératie numérique, d’éducation populaire, bref de faire en sorte que la majorité des personnes soit en capacité de disposer des objets, de les choisir, de les configurer, sinon de les construire, au moins de les fixer. Le Personal Computer (PC) et Internet promettaient ceci : chacun son ordinateur, son serveur et son site. Des logiciels libres, des protocoles simples, des échanges de pair à pair, ni centre ni hiérarchie. Des îlots. Des archipels.
Et on réalise en 2021, soixante ans après Simondon, trente ans après Berners-Lee, qu’on a oublié un truc en chemin. Notre autonomie. La connaissance des machines est affaire de culture et non d’ingénierie, les machines construisent les hommes autant que l’inverse. Quand l’humain tient le marteau et le burin, ce ne sont pas de simples outils qui obéissent à sa volonté, ils façonnent celui qui les tient.
Tenir un téléphone portable, c’est devenir un autre humain, façonné différemment. La question qu’il est urgent de se poser, l’impératif démocratique et écologique, est donc : quels outils voulons-nous tenir dans nos mains ?
Prolétarisation des utilisateurs, phase « terminal »
Il existe plus de téléphones portables que d’êtres humains dans le monde. La crise de la Covid-19 a montré que les ordinateurs, entendez à l’ancienne, avec un clavier et une souris, n’étaient pas d’usage si courant.
Nombre de foyers n’en sont finalement pas équipés ou ne savent pas comment travailler avec ces machines confinées à l’état de console de jeu. Il s’avère que la majorité des enseignants français peine à utiliser efficacement les outils numériques et le Web pour communiquer avec leurs élèves.
Consommateurs comme tout le monde pour leurs loisirs de médias sociaux ou d’outils de communication smartphonisés, utilisateurs asservis aux progiciels destinés à organiser leurs tâches, comme jadis on organisait celui de l’ouvrier : cliquer ici, puis ici, copier ça là, puis là… ils ne savent finalement pas mieux que tout autre citoyen comment tout cela fonctionne, comment simplement utiliser les outils d’Internet, envoyer des mails avec circonspection, stocker des fichiers sur des serveurs, mettre en ligne des pages HTML.
À l’âge de pierre chaque humain avait-il la capacité de tailler ses silex, de fabriquer armes et outils ou bien un seul sorcier y pourvoyait-il pour toute la tribu ? À l’ère du numérique, une personne sur 100 (sur 1 000 ?), un ingénieur, un spécialiste, un sorcier donc, sait utiliser un ordinateur.
Les autres ? Ils sont en phase « terminal », ce sont des utilisateurs décapacités, branchés à un smartphone, bons à consommer, à produire des données pour davantage consommer.
Cette procéduralisation est un fordisme appliqué à l’utilisateur qui prolétarise les usagers comme nous le rappelle Christophe Masutti, citant Bernard Stiegler, dans « Affaires privées : aux sources du capitalisme de surveillance ». La perte d’autonomie touche les individus mais aussi les états et entreprises. Ainsi, l’administration française et le secteur privé orientent tantôt leurs centaines de milliers d’agents/salariés vers les services de Framasoft, une modeste association de dix salariés, tantôt vers les plateformes de géants états-uniens.
Entre le matériel produit en Asie et le logiciel produit en Amérique du Nord, que deviennent les ingénieurs que je participe à former ? Ils mènent des projets. Ils conseillent. Ils font du service. Ils appliquent, font où on leur dit de faire avec les outils que l’on met à leur disposition. Combien d’entre eux lisent des RFC ou les standards du W3C ? Combien contribuent aux logiciels libres qu’ils utilisent tous les jours ?
Je ne donne pas de leçon, je ne fais pas mieux. Mais je pense qu’on pourrait. Aucun relent nationaliste non plus dans ce constat, seulement une interrogation sur notre autonomie en tant que membres d’une société dépendante du numérique. Que ferons-nous si nous sommes privés des technologies étatsuniennes sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle démocratique ? Si Apple décide de mettre à jour son OS pour en supprimer des fonctions indispensables ? Que Google restreint l’accès à son moteur de recherche ? Qu’Amazon et Microsoft ferment les serveurs européens ? Que Facebook se met à supprimer des comptes, aléatoirement ?
C’est de la mauvaise science-fiction, j’en conviens. Mais n’aurait-on pas jugé aussi mauvaise, celle qui aurait imaginé le monde entier confiné, les avions au sol, les rues vides, des autorisations de sortie pour aller pisser dans les bois ?
Littératie numérique et profil bas
Don’t panic. Pour reprendre le pouvoir, il est possible de se donner accès à un savoir disponible. Savoir utiliser un ordinateur pour faire des choses que l’on juge utiles, pour construire, pas uniquement pour passer le temps. Savoir être sur le Web selon ses propres lois. Savoir programmer.
Pas forcément tout le monde, pas forcément beaucoup, mais que ça fasse partie de l’horizon de chacun, au moins d’un proche de chacun. Il y a un rapport à réinventer entre ingénieurs et utilisateurs, que les premiers cessent de décider pour les autres et les seconds de déléguer la maîtrise technique.
Que chacun devienne un peu plus artisan de ses propres usages. C’est l’idée du jardinage appliqué au numérique, avoir un bout de jardin pour savoir comment ça pousse, choisir de ne pas manger certains produits de l’industrie agro-alimentaire, faire des échanges avec ses voisins. Cultiver un potager de bits.
Pour réussir cela, il faudra redéfinir nos emplois du temps, nos plans de vie, nos programmes scolaires. Il y a aussi à simplifier nos technologies, arrêter d’utiliser des applications de plus en plus sophistiquées, juste pour se faciliter la vie. Une partie de la complexité informatique est liée à la disparition de processus que l’on a rendu complexes, justement à vouloir tout trop simplifier. Il y a un je-ne-sais-quoi qui ne tourne pas rond.
On peut peut-être faire moins avec moins, assumer la complexité de certaines situations, ne pas chercher de solution numérique à tous les problèmes du monde. Faire preuve de sobriété numérique permettrait de mettre la technologie plus à portée de chaque main. On trouvait souvent dans les dystopies d’avant 2000, l’idée que dans le futur la technologie ferait voler les voitures, donnerait accès aux étoiles, ouvrirait des horizons.
Mais dans le futur, nous y sommes, et bien plus proches de Wall-e, Black Mirror et Years and Years. Des humains en rang d’oignons avec leurs écrans pour tout horizon.
Épicure assimilait le bonheur à l’ataraxie, une vie sobre en plaisirs qui ne répondent pas aux besoins naturels et nécessaires. Il est peut-être temps de faire profil bas et de partir à la recherche d’une certaine ataraxie numérique, qui consisterait à se demander ce qui est nécessaire, utile, même agréable.
Réévaluer ce dont nous avons besoin et en faire des outils conviviaux nous dirait Ivan Illich, qui rendent autonomes et heureux, qui ne soient pas des instruments d’asservissement, de contrôle ou d’addiction.
Logiciel libre, décentralisation, éducation populaire
Tout ça pour ça ? C’est in fine le programme et la méthode de Framasoft que nous avons brossée. Le logiciel libre : s’approprier les technologies et les mettre au service de la construction d’un être humain autonome. La « dégafamisation » : décentraliser pour se libérer du pouvoir des Léviathans du numérique et agir à échelle humaine.
L’archipélisation : penser réseau de communautés singulières interconnectés plutôt que larges continents uniformisés. Contribution : faire et faire faire pour apprendre à bien vivre avec notre dépendance ontologique à la technique. Culture libre : supprimer la frontière entre culture technique et culture tout court.
Éducation populaire : aider chacun à se former et à former au numérique pour qu’il devienne ce dont nous avions rêvé initialement, le marteau et le burin qui permettront de sculpter un monde vivable, à hauteur d’Homme.
Connaître les machines, une question d’autonomie pour les humains
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Prolétarisation des utilisateurs, phase « terminal »
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Littératie numérique et profil bas
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Logiciel libre, décentralisation, éducation populaire
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 16/04/2021 à 14h57
Ceux qui savent leur « parler » dirigent le monde, les autres le consomment...
‘tiens donc’ !
1ère nouvelle !
(c’est de QUI, cette phrase ab ) ?
Le 16/04/2021 à 15h53
C’est pas souvent, mais cet article est trop élevé/philosophique pour moi.
Je n’y comprend pas grand chose.
Le 17/04/2021 à 08h23
Il n’y a pas grand chose à comprendre. Une fois retirée la couche de crasse superficielle, c’est une piètre transposition, camouflée par de l’écriture soft et moderne, de l’idéologie marxiste (lutte des classes, prolétariat, exploitation, méchant capitalisme, etc.) avec l’habituelle façade de fausse compassion pour, ici, de soit disant opprimés numériques.
La question intéressante et cruciale de cet amas de mots simpliste et vaguement attrayant – qui n’est que la vieille rengaine rouge sous des habits technophiles et donc supposément dans l’air du temps – n’est que posée :
pour éviter de la creuser parce que la réponse est évidemment connue, dérangeante et mortelle pour l’encarté marxiste : les gens ne sont pas des tableaux blancs tous identiques, les individus sont différents avec des capacités (mesurables), envies, besoins et compétences différents et variables, et il est donc parfaitement naturel et, en fait, inéluctable qu’il se forme – et qu’il se soit formé tout au long de l’Histoire – des groupes et des hiérarchies d’humains dans les sociétés.
Il est évident que ces groupes et ces hiérarchies, qui coexistent aussi chez beaucoup d’animaux depuis des centaines de millions d’années, peuvent être en concurrence ou compétition pour des raisons simples et évidentes, mais ils ne sont pas nécessairement en conflit, opprimés ou exploités comme le prétend la rhétorique marxiste qui ne repose que sur une vision négative, naïve et dégradante de l’Homme (n’étant uniquement défini que par l’envie, le ressentiment et la jalousie).
Cette concurrence et cette compétition (dont le capitalisme n’est qu’une conséquence) sont le reflet de la dynamique de vie propre à ces groupes/hiérarchies dans leurs divers environnements et donc de leurs trajectoires historiques. Déjà dans le passé cette volonté politico-idéologique à vouloir à tout prix les opposer arbitrairement a justifié de tenter de les réprimer pour les uniformiser (la maladie de l’égalitarisme), ce qui n’est possible que par la force, la violence et la substitution à ces groupes/hiérarchies naturels d’un unique groupe (les élites). On a vu à quoi cela a abouti au XXème siècle.
Bref, une salade de positions passéistes moisies, farcies de déclarations suintant les faux bons sentiments et dégoulinant de politiquement corrects (rouge), parsemées de quelques coulures aux relents putrides d’escrologisme néomalthusien mixé de décroissantisme loufoque mais à la mode, n’en fait pas et de loin un exposé « philosophique », mais un plat déjà vu, goûté et humainement indigeste. Il faut aimer vomir pour avaler de telles couleuvres.
Le 17/04/2021 à 09h14
Tous les poissons sont rouges
Toutes les coulOeuvres sont des poissons
Donc : toutes les couleuvres sont rouges
Merci tmtisfree pour ta “logique”
J’pars retailler mon silex 235 dopé aux framboises.
Le 16/04/2021 à 15h55
Opinion qui demande à être sérieusement étayée…
Le 16/04/2021 à 16h05
Bel article ! Assez en phase même si je pense qu’il y manque un élément. L’être humain (et peut-être tout etre vivant) est fainéant. Il aura donc une tendance naturelle a ne pas apprendre et a faire le minimum. Ce n’est que quand la situation l’oblige qu’il se dépassera et pourra progresser( ce n’est que mon avis). Cela peut expliquer les situations décrites dans l article
Le 16/04/2021 à 16h13
C’est ronronné dans l’article mais c’est bien la paresse qui conduit à ignorer les hontes.
Le 16/04/2021 à 19h00
Rien à dire de plus, je vais aller voir ce Years and Years que je ne connais pas.
Le 16/04/2021 à 19h08
Je ne suis pas forcément totalement d’accord avec cet article. Le problème principal, c’est l’étendue des connaissances scientifiques actuelles qui ne permettent même plus de connaître tout un domaine, encore moins l’ensemble des domaines scientifiques.
Le Monde
Le 17/04/2021 à 08h02
Connaître tout un domaine pour quelle utilité ?
Bien que favorable au nucléaire je ne vais pas passer n jours à lire ce qui s’y rapporte. En revanche, une généralisation sur la puissance de la technique me fait dire qu’il y a trop de puissance pour l’usage que j’en fais.
Est-ce à dire que la nature des connaissances est en cause et agit sur le rapport qu’on a avec ?
Je pense que c’est ce qui coince : on est à la fois juge et partie dans beaucoup trop de domaines pour en sortir et avoir une vue d’ensemble.
Le 17/04/2021 à 09h43
Ça existe encore les cours de Technologie au collège ? Dans les années 90 on fabriquait des circuits imprimés c’est une bonne introduction je trouve. Et des cours de programmation et électronique au lycée. Bon article bravo !
Le 17/04/2021 à 09h51
Mouais, ça a la profondeur d’une flaque d’eau cette carte blanche. Franchement déçu.
Le 17/04/2021 à 12h45
Cela me rassure de lire les commentaires ci-dessus, j’avais l’impression d’être le seul à trouver cet article à la fois boursouflé dans la forme et d’un vide abyssal pour le fond 😂
Le 17/04/2021 à 17h14
Ce genre d’article me rappelle les cours de philo de l’école, on y comprends rien.
Le monde technique a évolué, on n’a plus besoin de monter soi même son pc, sauf pour quelques passionnés. Maintenant, un pc, un ordiphone, un appareil photo, on l’allume et ça fonctionne. Plus de plantage, plus vraiment besoin de faire de la maintenance. Le numérique a peut-être aggravé la beaufitude de certains, mais c’est avant tout une question d’éducation.
Le 17/04/2021 à 22h16
Petit soucis d’un caractère bizarre qui casse le flux RSS :
Éducation populaire : aider chacun à se former et à former au numérique pour qu’il devienne ce dont nous avions rêvé initialement, le marteau et le burin qui permettront de sculpter un monde vivable, à hauteur d’Homme.
Il est dans le mot “permettront” entre la lettre r et m dans “permettront de sculpter”
Si vous pouvez corriger soit la gestion du flux RSS soit l’article
Issue créé ici : GitHub
Le 18/04/2021 à 07h26
Hé bien moi j’avais adoré cet article, un des premiers du magazine 2 si je ne m’abuse.
Je ne comprend pas trop les critiques, je trouve le message vraiment parlant. Bravo à l’auteur :)
Le 18/04/2021 à 15h18
Article intéressent même si je ne suis pas entièrement d’accord avec l’auteur, pour moi il n’est pas nécessaire de comprendre comment marche exactement une voiture pour l’utiliser et pleins de gens curieux s’en contre fiche.
Comme dit, nous sommes tous différents, certains ont davantage de capacité que d’autres, certains sont plus curieux, etc.
La vie est courte et les domaines sont tellement vastes que ça serait impossible de tous les explorer.
Je ne pense pas qu’il faille savoir programmer en assembleur pour être un bon informaticien par ex. Ce que je trouve dommage à mon sens c’est que l’école ne transmet pas correctement le package de base.
Le 18/04/2021 à 15h35
Peux-tu détailler un peu ce “package de base” ?
Le 18/04/2021 à 16h18
Je pense comme beaucoup ici que l’article souffre d’un biais qui consiste à croire que tout le monde serait intéressé par la possibilité de devenir indépendant technologiquement, une fois tiré du piège tendu par Google et ses potes.
Là où je trouve l’attitude de Framasoft louable est de mettre au devant de la scène les alternatives qui sont souvent invisibles. Je pense qu’il est intéressant de montrer que l’on peut faire autrement et de faciliter la vie de ceux qui veulent être indépendant.
Cela dit, il y a pas mal de choses qui ne sont pas du tout à la portée de n’importe qui: les framalistes par exemple et tout ce qui touche au courriels.
Pour le reste, un serveur yunohost rend très facilement accessible les choses et peut donner l’envie d’aller vois comment c’est fait.
Si on traite le sujet du programme technique scolaire, je pense qu’il faut, comme pour toute matières techniques, planter la graine en confrontant les élèves à des choses assez basiques, juste pour qu’ils se posent un peu de questions. Dès que l’on leur en demande trop, les enfants passent en mode “mercenaire”: il apprennent les trucs juste pour assurer le contrôle et ils vident leur cerveau juste après (leur capacité d’oubli est impressionnante).
Le 18/04/2021 à 18h18
Article très intéressant! Je me suis abonné rien que pour pouvoir réagir!
L’article est assez défaitiste et mélancolique, et je trouve, part sur autre chose que le titre le laisse penser.
Je trouve également qu’on devrait être tous plus éduqué à la technologie. Peut être l’apprendre dès le plus jeune âge, et apprendre le format informatique comme une langue étrangère à l’école. Apprendre les base de l’algorithmie sous forme de jeu dès la maternelle? Tout comme ça devrait être le cas pour la cuisine et le “jardinage”, surtout quant on voit l’état de la malbouffe actuelle.
Mais comme dis plus haut, tout le monde n’as pas l’envie/capacité de connaitre l’informatique parfaitement. Ça me fait penser à Linux et au monde du libre. Dans le principe je suis pour, et j’aimerais me mettre à Linux. Mais dès que tu commence tu t’aperçois que c’est que des nerds qui bosse là dedans, qui n’ont que ça comme centre d’intérêt. Et ils ne comprennent même pas qu’on ne puisse/veuille pas coder, utiliser un terminal et compiler soit même un programme. Il ne voient que leurs cas particulier, et dans la majorité ne font pas d’effort pour s’ouvrir au monde alors que ce sont les premiers à se demander pourquoi pas plus de gens utilise le libre. Il suffit de voir un logiciel libre, c’est pas très attrayant. Quand je leurs explique ça, il ne comprennent pas, voir m’insulte, presque de facho.
Et participer au libre, c’est beau dans le principe, mais moi j’ai un tout petit travail, Pôle Emploi me pousse à faire des formation, j’aime passer des heurs à me renseigner sur le net. Si je prend des court, que je bosse un peu là dessus, pour apporter ma contribution aux logiciels libres et gratuit, je serait content, mais comme son nom l’indique, un logiciel gratuit tu gagne pas d’argent. Sans vouloir être Bill Gates, pour investir autant de temps là dedans il faut vraiment être un gros fada. Je respect, mais on imaginerais pas ça d’un autre secteur de métier. Un maçon ou un boulanger qui travail gratuitement.
Et comme dit dans les commentaires, être expert pour utiliser un ordinateurs, c’est come si il fallait être ingénieur ou mécanicien pour conduire une voiture, chef étoilé pour cuire des pâtes, maçon pour avoir un toit sur la tête. Enfin bref, ce n’est pas humainement possible. Sinon on, appelle ça être astronaute…
Et pourtant je suis assez passionné par le monde numériques, mais je n’ai aucune envie de devoir codé rien que pour avoir un système d’exploitation qui tienne la route, et pour lancer un jeu ou le moindre logiciel.
Le 18/04/2021 à 19h13
On ne peut pas tout savoir mais lorsqu’on a une voiture, on doit avoir un minimum de connaissance technique pour vérifier les niveaux, les plus curieux pourront vérifier l’état d’usure des plaquettes de freins et faire une vidange moteur.
Malheureusement, je croise beaucoup de fainéants qui ne font jamais le tour de leur véhicule pour vérifier qu’il n’y a pas d’ampoule grillée et bon nombre d’entre eux doivent avoir des problème de vue pour ne pas se rendre compte qu’ils ont un code et/ou phare de grillé en pleine nuit.
Pour les pc, savoir installer un os devrait être un minimum, surtout que c’est accessible à un gamin de 10 ans, pas besoin de plus pour une config de base en cliquant sur “suivant”.
Le 19/04/2021 à 08h00
je croise beaucoup de fainéants qui ne font jamais le tour de leur véhicule :
pour vérifier qu’il n’y a pas d’ampoule grillée, et bon nombre d’entre eux doivent
avoir des problème de vue pour ne pas se rendre compte qu’ils ont un code
ou phare de grillé en pleine nuit.
on doit être 2 à les croiser !
pour bcp.:
Le 19/04/2021 à 09h12
Alors autant j’suis bien d’accord que beaucoup ne vérifient probablement jamais leurs niveaux / ampoules (le CT c’est là pour ça non?), autant pour ceux qui roulent avec un feu grillé…
…ben vu la facilité de changer une ampoule sans démonter la moitié du moteur aujourd’hui, je leur laisse le bénéfice du doute : ils ont peut-être vu mais n’ont pas de rdv avant une semaine pour faire la manip chez un garagiste, sachant que ça leur immobilisera la voiture au moins une heure..
Sinon en effet je suis plutôt d’accord qu’il faut au moins avoir les bases pour s’en sortir..: je ne connais pas le fonctionnement détaillé de mon moteur, mais je suis capable de faire un diagnostique de niveau 1 on va dire , et je regarde régulièrement l’usure / pression de mes pneus ;)
Je pense qu’on devrait, de la même façon apprendre les bonnes pratiques et les bases de l’informatique* à tous, mais quand je vois ce que les gens mettent au 4 vents sur FB et Cie malgré tout ce qu’on en sait, je me dis qu’ils ne comprendrons pas plus l’utilité d’un ccleaner de temps de temps (qui ne fait certes que soignéer les symptommes mais bon..) que celui de contrôler leurs niveaux.
*pas forcément du codage ou de l’algorithmie, mais plus la façon dont les choses sont structurées, de la démystification en somme : qu’un service est souvent hébergé à un endroit X, et que parfois quand tu clique sur un bouton dans ton navigateur internent, l’info fait parfois 2 fois le tour du monde avant de revenir vers toi, etc..
[HS]
Quand tu vois qu’avant les flics devaient te changer ton feu grillé s’ils te contrôlait et que ta boite d’ampoules était OK.. Maintenant vu qu’ils ne peuvent plus (techniquement) rien faire ils s’en foutent : mes ampoules se changent en 5min sans outils mais ça m’est déjà arrivé, après m’être fait contrôlé, de me rendre compte qu’un feu était HS!
[/HS]
Le 19/04/2021 à 10h12
Bonjour et merci des questions et remarques constructives. Je ne suis pas assez à l’aise avec le format des commentaires pour entamer un échange ici. Celui-ci serait pourtant très utile pour aménager et améliorer ce texte. Aussi, si certains le souhaitent, je serai ravi d’organiser un petit échange live par visio et/ou chat, début de semaine prochaine par exemple. J’ai noté les points d’échange suivants.
Pourquoi s’intéresser à la technologie en générale, ici numérique ? C’est le propos principal de l’article, on est visiblement passé en partie à côté de l’argumentaire. L’enjeu n’est pas l’indépendance, qui demande en effet un investissement inaccessible à la plupart des individus, mais un intérêt et une compréhension suffisants pour pouvoir s’investir dans les processus de gouvernance technologique : à commencer par soutenir ou pas les projets “d’innovation” par nos usages. C’était le sens d’autonomie ici (se doter de ses lois propres). Je prenais l’exemple du jardinage : jardiner ne permet d’être indépendant d’un point de vue alimentaire, mais de mieux s’intéresser à ce qu’on mange. Et même jardiner un peu, même mal, a selon moi du sens, si l’on s’en tient à cet objectif. À discuter donc.
Comment s’intéresser à la technologie, cf arguments liés à la complexité et à l’étendue des connaissances techniques. C’est le second propos. Si on s’intéresse à une technologie, on prend la mesure de sa complexité croissante et donc de la difficulté même de toute maîtrise. Une piste, à discuter à nouveau, et de souhaiter des technologies plus simples, à mesure plus humaine (c’est le sens de convivial de Illich), moins envahissante, plutôt que de plus en plus puissantes et de plus en plus étrangères et/ou asservissantes.
“Ceux qui savent leur « parler » dirigent le monde, les autres le consomment…” : On voulait dire ici, peut-être maladroitement, que les acteurs du numérique ont pris la main sur de nombreux processus “du monde”. Je serai intéressé d’écouter les arguments de ceux qui ne le pensent pas.
“Il s’avère que la majorité des enseignants français peine à utiliser efficacement les outils numériques et le Web pour communiquer avec leurs élèves” : “Opinion qui demande à être sérieusement étayée…” : en effet, c’est mon expérience de prof et de parent qui a parlé, j’ai vu passer quelques études depuis, mais un travail de justification est à faire. Si vous avez des références qui vont dans un sens ou l’autre, je suis preneur.
Je donne RDV à ceux qui le souhaite :
https://framadate.org/PzDsHRROtyxXy7fE
Le 19/04/2021 à 11h16
Etant Linuxien depuis quasiment 20 ans, je ne peux que malheureusement te rejoindre sur le fait qu’une bonne partie des libristes ne sont pas très ouvert. Tout ce qui est logiciel propriétaire est forcément de la merde et créé par le diable aux yeux de beaucoup (et j’exagère à peine). Et ils ont du mal à comprendre que des gens n’en ont rien à taper du délire libre/propriétaire et que Windows leur convient très bien.
Mais tu en as quand même énormément qui sont tout le contraire et très bienveillant envers les nouveaux venus.
Concernant Linux, si tu veux juste en faire une utilisation “normale” (ce que tu fais sous Windows en gros), y a peu de chance que tu sois amené à devoir compiler un programme, ce qui est en fait beaucoup plus simple que ce que l’on s’imagine (j’ai pas dit facile, mais pas si compliqué que ça), tu n’auras jamais besoin de devoir coder quoi que ce soit et tu peux te passer entièrement ou presque du terminal (perso, je trouve que ça va 10 fois plus vite via le terminal, mais c’est pas le sujet).
Après c’est comme tout changement. Passer de Windows à Linux te demandera forcément un temps d’adaptation/auto-formation et c’est pas au bout de 3 jours que tu seras super à l’aise, je vais pas te vendre du rêve. Mais c’est la même chose si tu passais de Linux à Windows ou de Windows à MacOS (j’ai jamais utilisé MacOS, donc peut-être que c’est moins compliqué que de passer à Linux).
Tu parles au niveau interface ? Sans vouloir jouer le défenseur du libre, autant y a des logiciels libres dont l’interface est aux fraises (c’est pas parce que tu es bon en développement que tu es également bon en ergonomie d’un autre côté, certains logiciels propriétaires le prouvent aussi), autant des logiciels comme Firefox, Libre Office, Filezilla, Thunderbird, Nextcloud, etc ont une interface plus que correcte et n’ont rien à envier aux équivalents propriétaire.
Après c’est un sujet d’appréciation qui varie beaucoup selon les goûts de chacun.
Le 19/04/2021 à 16h24
Globalement je trouve que les logiciels libre se reconnaissent tous par leurs laideur. Excepté Blender et (l’actuel) GIMP peut être. Libre Office, VLC, Inskape etc, c’est quand même assez mal foutu.
Le truc c’est qu’un logiciel propriétaire, il est fait pour être vendu, donc il est fait pour plaire. Il y’a un lead designer qui donne les lignes directrice pour avoir un design de d’ensemble, et qu’après t’as des designer UI/UX qui bossent dessus. Il y’a un tas de monde qui bosse pour que ce soit ergonomique et “joli”. Dans le libre, ben si c’est fonctionnel pas besoin de faire de l’excès de zèle.
Bon, c’est mon avis général, et y’a des cas particuliers.
En tout ça vient pas de moi cette fermeture d’esprit “Lunixien”^^
Le 19/04/2021 à 12h13
Cet article d’opinion aurait pu être intéressant à lire s’il avait été traité de manière plus neutre que noyé dans cette soupe idéologico-politisée qu’il semble difficile pour certains de mettre de côté dès qu’ils
sabordent un quelconque sujet.On pourrait renverser la question : pourquoi faudrait-il s’intéresser à la technologie ? Une réponse est que le numérique n’est qu’un outil, et que comme tout outil il a ses usages et ses usagers. Il n’y a pas de raison a priori de vouloir s’y intéresser.
Mais quand on s’y intéresse, il se créée fatalement des hiérarchies d’individus qui reflètent seulement, au final, leur degré de connaissance et compétence en la matière. C’est pareil dans tous les domaines d’activité humaine.
Et cela rend d’autant plus dommage cette volonté réductrice de tout ramener à une si superficielle opposition manichéenne entre ceux qui savent et ceux qui savent moins ou pas, comme si on considérait que le numérique existait indépendamment du reste de l’environnement culturel, social et économique de tous les autres humains.
Le 19/04/2021 à 15h01
Il semble y avoir une bourde dans l’article :
“À l’âge de pierre chaque humain avait-il la capacité de tailler ses silex, de fabriquer armes et outils ou bien un seul sorcier y pourvoyait-il pour toute la tribu ?”
Caramba, raté !
Pour les silex, la réponse courte : Un sorcier.
La réponse longue : Ça dépend de l’époque et du type d’outils.
Il faut voir une démo de taille avec un archéologie. En fait, la taille de silex, c’est assez compliqué, en tout cas plus qu’on le croit. Il faut le choisir, étudier sa forme, repéré ses points de faiblesse, ses défauts, avant d’attaquer la taille. Il faut utiliser un “marteau” adapté (Silex, pierre, bois de renne) en fonction de la cassure que l’on veut obtenir. Et avec le bon angle. Sinon, ça ce casse pas comme il faut. Pour des outils simples, au début, la plupart des humains pouvaient s’en sortir. Mais sur la fin de l’époque, certaines tailles deviennent tellement techniques que seul un spécialiste peut les réaliser. Et c’est en s’y essayant que les archéologies ont compris l’étendue et la richesse de la technique.
Et c’est d’ailleurs l’un des points qui permet de voir arriver la spécialisation dans les sociétés humaines.
Le 20/04/2021 à 06h14
Spécialiser un domaine ne change strictement rien à ce domaine mais change ses finalités. En revanche le partage des connaissances du domaine, l’éducation et le savoir faire en pâtissent.
Là où l’exemple du silex est intéressant c’est de mesurer l’écart entre le passé technique de l’humanité et son présent et comment en oubliant les pionniers on peut se fermer dans une illusion de puissance au présent qui ne repose que sur une méconnaissance ou un refus factuel de l’innovation (quand ce discours présentiste est d’ailleurs tenu par des comptables on est à bon droit de s’inquiéter de l’avenir…)
Savoir faire un feu en 2021 n’est donc pas anodin. Loin de là…
Le 20/04/2021 à 06h45
Je suis assez surpris (pas tant que ça en fait) par certains commentaires très virulents contre cet article.
Qu’on le veuille ou pas, “le numérique” en général est probablement la technologie moderne la plus utilisée et même la plus imposée à quasiment tout le monde.
Je ne vois donc pas où est le problème de suggérer qu’un minimum de connaissances sur la façon dont ça fonctionne et surtout la façon dont c’est utilisé par des grand groupes seraient les bienvenues…
Ben ouais, ma tablette, j’appuie dessus, elle s’allume et ça me suffit…
J’ai bien trop à “liker” et à “follower” pour avoir le temps d’apprendre un minimum comment ça fonctionne !!
Sauf bien sûr à penser (comme ceux qui se croient supérieurs à tout le monde ) que la majorité des gens est bien trop conne pour comprendre quoi que ce soit…
Ces “inférieurs” ont donc juste à fermer leur gueule et “à faire là où la zélite leur dit de faire”…
Le 20/04/2021 à 08h13
comme ceux qui se croient supérieurs à tout le monde que la majorité des gens
est bien trop conne pour comprendre quoi que ce soit…
ça…ça dépend bcp. du caractère de la pers. sur laquelle tu tombe ?
Le 20/04/2021 à 08h23
Je pensais surtout à ceux (ou celles) qui n’en savent pas plus que les autres mais qui sont persuadé(e)s du contraire…
Le 20/04/2021 à 09h41
Le problème ici (et c’est logique vu qu’on est sur Nxi) c’est qu’on réduit le problème à l’informatique.
Qui connait le fonctionnement de sa cafetière, son micro-onde, son réveil, son téléphone fixe, sa TV, … avant de s’en servir?
Qui ne considère pas (au sens de l’article) comme un sorcier son électricien/plombier/garagiste/dentiste/banquier/… et fait avec?
N’oublions pas que la plupart d’en nous ici avons un bon bagage éducatif, cela crée un biais comme quoi tout le monde devrait être comme nous.
Je ne considère d’ailleurs pas mon garagiste comme moins intelligent: il sait faire des trucs que je ne connais pas, et inversement.
Pourquoi devrait-on forcément s’intéresser à tout? Soit on est contre toute forme de spécialiste, soit on admet que la spécialisation est là justement pour que l’on se concentre sur notre spécialisation personnelle.
La curiosité d’apprendre hors de nos compétences est purement un choix personnel.
A mon sens le plus important n’est pas de ne pas connaitre comment ça marche, ni même de ne même pas y penser. Le plus important est de se rappeler que nous ne sommes pas notre voiture, nous ne sommes pas notre téléphone, … et qu’ils doivent rester que de simples outils, à manier avec précaution (comme le silex), au risque de se blesser.
Le 20/04/2021 à 11h23
On est passé à côté d’une partie importante du message qu’on voulait faire passer, l’article remplit donc mal son objectif et je note que la forme est en partie responsable. On essaiera de faire mieux la prochaine fois, en tous cas on fera différemment.
L’idée principale qu’on voulait défendre est justement que la technique n’est pas neutre et l’ordinateur pas un simple outil. C’est une théorie que j’ai essayé d’expliquer ici : https://aswemay.fr/co/these-tac.html
Si on pense que nous sommes bien (en partie, pas que) les outils que nous utilisons alors c’est pourquoi une certaine connaissance d’une technologie devenue omniprésente comme le numérique me semble utile à tous (en ce sens la cafetière ou la voiture sont aussi des outils qui nous construisent, mais dans une mesure moins systématique que l’ordinateur aujourd’hui).
Si ce sujet intéresse et que vous voulez en débattre, j’ai proposé un RDV en début de semaine prochaine dans un précédent post à celles et ceux qui le souhaitent.
https://framadate.org/PzDsHRROtyxXy7fE
Le 20/04/2021 à 11h38
Je me permets aussi ce second lien qui présente les mêmes thèses sous un autre angle, toujours pour alimenter une éventuelle discussion :
https://aperi.tube/videos/watch/d1bbcf02-e90c-4291-b872-dcb8a531226b
“Raisons orale, graphique et computationnelle” (par Bruno Bachimont, émission de radio)
Le 20/04/2021 à 11h45
Je comprends l’idée, et c’est une des idées (il y en a plein) avec lesquelles je suis d’accord: il y a une interaction homme<->outil.
Cela rejoint ce que je dis dans mon 2e commentaire, qu’il faut rester vigilant quand à notre usage de tous nos outils (personnellement je considère la voiture comme une arme (potentielle)).
Après j’ai été critique, mais il aurait été difficile de faire un article plus clair sans faire beaucoup plus long. C’était un peu une mission impossible ;)
Mon commentaire de départ était surtout une réaction face à un article qui ne ressemblait en rien au style habituel de Nxi.
D’autres ont plus succinctement été déconcertés. Mais personne ne rejette les idées développées ici.
Le 20/04/2021 à 09h27
J’ai eu peur de lire le premier mauvais article de Nxi. Heureusement ça vient d’ailleurs.
Je n’ai rien à redire sur le fond. Globalement.
Je trouve simplement certains passages maladroits, et l’orientation du discours un peu biaisée (vis à vis de ce que je pense de la réalité)
Oui, il faut rendre au téléphone portable sa vraie fonction, celle de simple outil et non d’extension de l’humain.
Non utiliser mon PC sans en connaitre toutes les subtilités ne fat pas de moi un consommateur abruti, un zombie de la masse de la “phase terminal” (encore un terme “pour faire bien” mais qui dénature le débat)
Oui, nous sommes bien proches de (certains épisodes de) Black Mirror, mais je ne vois pas pourquoi faire un lien avec le confinement…
“des autorisations de sortie pour aller pisser dans les bois”
D’abord non, donc ce bout d’article casse la crédibilité du débatteur, et en plus ce genre de tournures ridicules réduit à néant tout argument qui en découlerait.
“Tout ça pour ça ?”
C’est un bon résumé de la fin de l’article… Qui en dit beaucoup, pour ne rien conclure.
“maladroitement” (cf commentaire plus haut)
Je pense que c’est tout ce que je reproche à l’article.
Le 20/04/2021 à 11h06
“des autorisations de sortie pour aller pisser dans les bois”
Bonjour, l’article a été écrit pendant le premier confinement (ce n’est pas important et l’exemple peut-être considéré comme hors-sujet, mais c’était vrai à ce moment-là).
Le 20/04/2021 à 09h54
Je suis bien d’accord avec ça mais on ne peut pas nier que le numérique est certainement la technologie qui entraîne le plus de dépendance.
Il suffit de voir des mômes de 10 ans (voire moins) qui ont les yeux rivés sur leur tablette ou smartphone en ignorant totalement leur entourage.
J’ai assisté à ça il n’y a pas très longtemps et je trouve ça consternant.
Le pire étant que les parents de ces mômes trouvent ça normal voire s’en réjouissent…
Le 20/04/2021 à 10h21
Les banquiers sont bien des sorciers en l’occurrence : ils arrivent à créer de l’argent à partir de rien, ils font mieux que la pierre philosphale
Le 21/04/2021 à 15h07
Pour moi il y’a aussi un grand problème, Apple. La raison pour laquelle je déteste autant cette marque c’est quelle fait tout pour border et dorloter les utilisateurs dans leurs ignorance. Elle bloque tout et fait tout pour que personne ne touche à rien, et pour que personne ne comprenne rien. Mais c’est surtout qu’elle fait tout pour que personne ne se pose de question. Je vois rien que dans mon entourage, je trouve qu’Apple fait beaucoup de mal. Il les enferme dans un petit cocon dans lequel on ne leurs demandera jamais leurs avais ou jamais de régler un paramètre. Tout pour caresser dans le sens du poil et les laisser dans leur inconnaissance. Car l’inconnaissance n’est elle pas la manière de gouverner et de dominer? Une belle attitude de dictature et de secte envers tout ses dissipes, qu’elle méprise.
Attention faudrait surtout pas réfléchir par soi-même et oser avoir l’idée de quelque chose qui n’est pas prévu dans les paramètres. Ce maintien dans une misère intellectuelle me répugne, et malheureusement, touche beaucoup de monde.