Voici un compte-rendu draft de l’expérience que j’ai menée ; j’y ajouterai le résultat de l’évaluation des étudiants et de ChatGPT et je l’améliorerai petit à petit. https://aswemay.fr/co/030070.html
On est passé à côté d’une partie importante du message qu’on voulait faire passer, l’article remplit donc mal son objectif et je note que la forme est en partie responsable. On essaiera de faire mieux la prochaine fois, en tous cas on fera différemment.
L’idée principale qu’on voulait défendre est justement que la technique n’est pas neutre et l’ordinateur pas un simple outil. C’est une théorie que j’ai essayé d’expliquer ici : https://aswemay.fr/co/these-tac.html
Si on pense que nous sommes bien (en partie, pas que) les outils que nous utilisons alors c’est pourquoi une certaine connaissance d’une technologie devenue omniprésente comme le numérique me semble utile à tous (en ce sens la cafetière ou la voiture sont aussi des outils qui nous construisent, mais dans une mesure moins systématique que l’ordinateur aujourd’hui).
Si ce sujet intéresse et que vous voulez en débattre, j’ai proposé un RDV en début de semaine prochaine dans un précédent post à celles et ceux qui le souhaitent.
“Raisons orale, graphique et computationnelle” (par Bruno Bachimont, émission de radio)
Le
20/04/2021 à
11h
23
Le problème ici (et c’est logique vu qu’on est sur Nxi) c’est qu’on réduit le problème à l’informatique.
Qui connait le fonctionnement de sa cafetière, son micro-onde, son réveil, son téléphone fixe, sa TV, … avant de s’en servir? Qui ne considère pas (au sens de l’article) comme un sorcier son électricien/plombier/garagiste/dentiste/banquier/… et fait avec? N’oublions pas que la plupart d’en nous ici avons un bon bagage éducatif, cela crée un biais comme quoi tout le monde devrait être comme nous. Je ne considère d’ailleurs pas mon garagiste comme moins intelligent: il sait faire des trucs que je ne connais pas, et inversement.
Pourquoi devrait-on forcément s’intéresser à tout? Soit on est contre toute forme de spécialiste, soit on admet que la spécialisation est là justement pour que l’on se concentre sur notre spécialisation personnelle. La curiosité d’apprendre hors de nos compétences est purement un choix personnel.
A mon sens le plus important n’est pas de ne pas connaitre comment ça marche, ni même de ne même pas y penser. Le plus important est de se rappeler que nous ne sommes pas notre voiture, nous ne sommes pas notre téléphone, … et qu’ils doivent rester que de simples outils, à manier avec précaution (comme le silex), au risque de se blesser.
On est passé à côté d’une partie importante du message qu’on voulait faire passer, l’article remplit donc mal son objectif et je note que la forme est en partie responsable. On essaiera de faire mieux la prochaine fois, en tous cas on fera différemment.
L’idée principale qu’on voulait défendre est justement que la technique n’est pas neutre et l’ordinateur pas un simple outil. C’est une théorie que j’ai essayé d’expliquer ici : https://aswemay.fr/co/these-tac.html
Si on pense que nous sommes bien (en partie, pas que) les outils que nous utilisons alors c’est pourquoi une certaine connaissance d’une technologie devenue omniprésente comme le numérique me semble utile à tous (en ce sens la cafetière ou la voiture sont aussi des outils qui nous construisent, mais dans une mesure moins systématique que l’ordinateur aujourd’hui).
Si ce sujet intéresse et que vous voulez en débattre, j’ai proposé un RDV en début de semaine prochaine dans un précédent post à celles et ceux qui le souhaitent.
“des autorisations de sortie pour aller pisser dans les bois”
Bonjour, l’article a été écrit pendant le premier confinement (ce n’est pas important et l’exemple peut-être considéré comme hors-sujet, mais c’était vrai à ce moment-là).
Le
19/04/2021 à
10h
12
Bonjour et merci des questions et remarques constructives. Je ne suis pas assez à l’aise avec le format des commentaires pour entamer un échange ici. Celui-ci serait pourtant très utile pour aménager et améliorer ce texte. Aussi, si certains le souhaitent, je serai ravi d’organiser un petit échange live par visio et/ou chat, début de semaine prochaine par exemple. J’ai noté les points d’échange suivants.
Pourquoi s’intéresser à la technologie en générale, ici numérique ? C’est le propos principal de l’article, on est visiblement passé en partie à côté de l’argumentaire. L’enjeu n’est pas l’indépendance, qui demande en effet un investissement inaccessible à la plupart des individus, mais un intérêt et une compréhension suffisants pour pouvoir s’investir dans les processus de gouvernance technologique : à commencer par soutenir ou pas les projets “d’innovation” par nos usages. C’était le sens d’autonomie ici (se doter de ses lois propres). Je prenais l’exemple du jardinage : jardiner ne permet d’être indépendant d’un point de vue alimentaire, mais de mieux s’intéresser à ce qu’on mange. Et même jardiner un peu, même mal, a selon moi du sens, si l’on s’en tient à cet objectif. À discuter donc.
Comment s’intéresser à la technologie, cf arguments liés à la complexité et à l’étendue des connaissances techniques. C’est le second propos. Si on s’intéresse à une technologie, on prend la mesure de sa complexité croissante et donc de la difficulté même de toute maîtrise. Une piste, à discuter à nouveau, et de souhaiter des technologies plus simples, à mesure plus humaine (c’est le sens de convivial de Illich), moins envahissante, plutôt que de plus en plus puissantes et de plus en plus étrangères et/ou asservissantes.
“Ceux qui savent leur « parler » dirigent le monde, les autres le consomment…” : On voulait dire ici, peut-être maladroitement, que les acteurs du numérique ont pris la main sur de nombreux processus “du monde”. Je serai intéressé d’écouter les arguments de ceux qui ne le pensent pas.
“Il s’avère que la majorité des enseignants français peine à utiliser efficacement les outils numériques et le Web pour communiquer avec leurs élèves” : “Opinion qui demande à être sérieusement étayée…” : en effet, c’est mon expérience de prof et de parent qui a parlé, j’ai vu passer quelques études depuis, mais un travail de justification est à faire. Si vous avez des références qui vont dans un sens ou l’autre, je suis preneur.
9 commentaires
ChatGPT chamboule les examens
17/01/2023
Le 17/01/2023 à 07h 38
Voici un compte-rendu draft de l’expérience que j’ai menée ; j’y ajouterai le résultat de l’évaluation des étudiants et de ChatGPT et je l’améliorerai petit à petit. https://aswemay.fr/co/030070.html
66 % des policiers européens satisfaits de la coopération des plateformes
13/12/2021
Le 15/12/2021 à 08h 58
Merci NextInpact, cet article fera l’intro de mon cours de 13h
https://librecours.net/module/enjeux/int03/int03.xhtml
Le 15/12/2021 à 07h 09
Bonjour. Petit souci de forme : “Alors que la pandémie pour contribué à augmenter”.
Connaître les machines, une question d’autonomie pour les humains
16/04/2021
Le 20/04/2021 à 11h 38
Je me permets aussi ce second lien qui présente les mêmes thèses sous un autre angle, toujours pour alimenter une éventuelle discussion :
https://aperi.tube/videos/watch/d1bbcf02-e90c-4291-b872-dcb8a531226b
“Raisons orale, graphique et computationnelle” (par Bruno Bachimont, émission de radio)
Le 20/04/2021 à 11h 23
On est passé à côté d’une partie importante du message qu’on voulait faire passer, l’article remplit donc mal son objectif et je note que la forme est en partie responsable. On essaiera de faire mieux la prochaine fois, en tous cas on fera différemment.
L’idée principale qu’on voulait défendre est justement que la technique n’est pas neutre et l’ordinateur pas un simple outil. C’est une théorie que j’ai essayé d’expliquer ici : https://aswemay.fr/co/these-tac.html
Si on pense que nous sommes bien (en partie, pas que) les outils que nous utilisons alors c’est pourquoi une certaine connaissance d’une technologie devenue omniprésente comme le numérique me semble utile à tous (en ce sens la cafetière ou la voiture sont aussi des outils qui nous construisent, mais dans une mesure moins systématique que l’ordinateur aujourd’hui).
Si ce sujet intéresse et que vous voulez en débattre, j’ai proposé un RDV en début de semaine prochaine dans un précédent post à celles et ceux qui le souhaitent.
https://framadate.org/PzDsHRROtyxXy7fE
Le 20/04/2021 à 11h 06
“des autorisations de sortie pour aller pisser dans les bois”
Bonjour, l’article a été écrit pendant le premier confinement (ce n’est pas important et l’exemple peut-être considéré comme hors-sujet, mais c’était vrai à ce moment-là).
Le 19/04/2021 à 10h 12
Bonjour et merci des questions et remarques constructives. Je ne suis pas assez à l’aise avec le format des commentaires pour entamer un échange ici. Celui-ci serait pourtant très utile pour aménager et améliorer ce texte. Aussi, si certains le souhaitent, je serai ravi d’organiser un petit échange live par visio et/ou chat, début de semaine prochaine par exemple. J’ai noté les points d’échange suivants.
Pourquoi s’intéresser à la technologie en générale, ici numérique ? C’est le propos principal de l’article, on est visiblement passé en partie à côté de l’argumentaire. L’enjeu n’est pas l’indépendance, qui demande en effet un investissement inaccessible à la plupart des individus, mais un intérêt et une compréhension suffisants pour pouvoir s’investir dans les processus de gouvernance technologique : à commencer par soutenir ou pas les projets “d’innovation” par nos usages. C’était le sens d’autonomie ici (se doter de ses lois propres). Je prenais l’exemple du jardinage : jardiner ne permet d’être indépendant d’un point de vue alimentaire, mais de mieux s’intéresser à ce qu’on mange. Et même jardiner un peu, même mal, a selon moi du sens, si l’on s’en tient à cet objectif. À discuter donc.
Comment s’intéresser à la technologie, cf arguments liés à la complexité et à l’étendue des connaissances techniques. C’est le second propos. Si on s’intéresse à une technologie, on prend la mesure de sa complexité croissante et donc de la difficulté même de toute maîtrise. Une piste, à discuter à nouveau, et de souhaiter des technologies plus simples, à mesure plus humaine (c’est le sens de convivial de Illich), moins envahissante, plutôt que de plus en plus puissantes et de plus en plus étrangères et/ou asservissantes.
“Ceux qui savent leur « parler » dirigent le monde, les autres le consomment…” : On voulait dire ici, peut-être maladroitement, que les acteurs du numérique ont pris la main sur de nombreux processus “du monde”. Je serai intéressé d’écouter les arguments de ceux qui ne le pensent pas.
“Il s’avère que la majorité des enseignants français peine à utiliser efficacement les outils numériques et le Web pour communiquer avec leurs élèves” : “Opinion qui demande à être sérieusement étayée…” : en effet, c’est mon expérience de prof et de parent qui a parlé, j’ai vu passer quelques études depuis, mais un travail de justification est à faire. Si vous avez des références qui vont dans un sens ou l’autre, je suis preneur.
Je donne RDV à ceux qui le souhaite :
https://framadate.org/PzDsHRROtyxXy7fE
Covid-19 : comment Google et Apple veulent généraliser le traçage des contacts par Bluetooth
15/04/2020
Le 16/04/2020 à 06h 08
A&A, la genèse
https://framabook.org/docs/Traces/bonus/aalagenese-Crozat-CC-By-Sa.pdf
[Interview] L’hébergeur, l’article 13 et la censure
21/03/2019
Le 21/03/2019 à 10h 08
descentes -> décentes
ce qui est loin d’être garantie