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Une panne du service EC2 d’Amazon rappelle la « fragilité » du cloud

La solution miracle n'existe pas

Une panne du service EC2 d'Amazon rappelle la « fragilité » du cloud

Le 23 octobre 2012 à 11h30

L’infrastructure EC2 d’Amazon a été victime hier d’une importante panne, plongeant dans le noir de nombreux sites. Un incident qui rappelle qu’en dépit de ses avantages, le cloud comporte également des risques bien à lui.

amazon EC2 EBS

 

EC2, pour Elastic Compute Cloud, est une infrastructure proposée comme un service par Amazon. Il est à la base de l’offre de cloud computing de la firme et de très nombreux sites tels que Reddit y sont stockés. Comme pour Windows Azure côté Microsoft, la centralisation offre de gros avantages, en plus de l’élasticité qui permet de répondre rapidement à l’évolution des besoins. Cependant, en cas de panne, l’édifice s’effondre.

 

Et c’est précisément une panne importante qui a touché les services d’Amazon hier dans la soirée (après-midi en heure locale). EC2 fonctionne de concert avec un service crucial nommé EBS, pour Elastic Block Store. Sa mission est de fournir de l’espace de stockage quand il est nécessaire, sous la forme de « morceaux » (les Blocks), aux instances EC2. De manière plus générale, ces services sont répartis dans des zones de disponibilité, et c’est précisément l’une d’entre elles qui a posé problème hier.

 

La zone East Coast (côté est) a donc été victime d’une panne généralisée affectant tous les sites qui y étaient déployés, comme on peut le voir sur la page de statut d'Amazon. Reddit, Pinterest, GitHub, Gamespot ou encore Imgur, un service de partage simplifié de photos, ont été indisponibles pendant plusieurs heures. Amazon a depuis réparé le souci, mais avait tout de même conseillé aux clients rencontrant des lenteurs de déployer des instances dans d’autres zones de disponibilité.

 

Network World, qui rapporte l’incident, cite une étude de Deepfield Networks rappelant que les Amazon Web Services représentant 1 % du trafic total du web, soulignant ainsi l’importance du cloud. Mais cette panne chez Amazon nous rappelle surtout qu’en dépit des nombreuses promesses des nuages, l’infrastructure sous-jacente reste matérielle. Elle peut donc être touchée sans que les mécanismes de protection ne puissent éviter l’incident, touchant ainsi des centaines, voire des milliers de sites.

Commentaires (44)

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paradise a écrit :



<img data-src=" />



Mais les gens font bien comme ils veulent : s’ils ne veulent pas d’indépendance, c’est leur problème.





Oui sauf que ce qu’ils veulent c’est nous forcer à aller vers cette informatique. Oracle en rêve depuis le début des années 90, il ne manquait qu’un réseau fiable.

C’est pas encore le cas mais on nous pousse tout de même vers ce futur minitel où nous avons un simple terminal relié à un serveur dans le cloud.



Et les geeks méfiants comme nous, on va être des marginaux, avec un PC planqué à la cave avec une hérésie reliée à lui : un disque dur et un lecteur optique.

Peut-être une HADOPI 3.0 considèrera les supports de stockage comme illégaux.



OK je plaisante (avant de me faire traiter de parano). Quoique…



<img data-src=" /> Et dire qu’Apple a bien fait avancer les choses dans ce sens avec les iDevices connectés à son store. Pour l’auteur de la publicité “This is why 1984 won’t be like 1984” c’est un peu raté je trouve.


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Ler van keeg a écrit :



Oui sauf que ce qu’ils veulent c’est nous forcer à aller vers cette informatique. Oracle en rêve depuis le début des années 90, il ne manquait qu’un réseau fiable.

C’est pas encore le cas mais on nous pousse tout de même vers ce futur minitel où nous avons un simple terminal relié à un serveur dans le cloud.



Et les geeks méfiants comme nous, on va être des marginaux, avec un PC planqué à la cave avec une hérésie reliée à lui : un disque dur et un lecteur optique.

Peut-être une HADOPI 3.0 considèrera les supports de stockage comme illégaux.



OK je plaisante (avant de me faire traiter de parano). Quoique…



<img data-src=" /> Et dire qu’Apple a bien fait avancer les choses dans ce sens avec les iDevices connectés à son store. Pour l’auteur de la publicité “This is why 1984 won’t be like 1984” c’est un peu raté je trouve.





En meme temps, pour une personne, le site dans le cloud (Amazon ici), ou dans l’ordi dans la cave, une panne reste une panne. Si ton ordi tombe en panne, plus de site, si amazon tombe en panne, plus de site non plus. Certes dans un cas le nombre de personnes touchees est plus grand, mais du point vue individuel c’est le meme resultat, le site n’est plus en ligne (raf des autres).


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frscot a écrit :



En meme temps, pour une personne, le site dans le cloud (Amazon ici), ou dans l’ordi dans la cave, une panne reste une panne. Si ton ordi tombe en panne, plus de site, si amazon tombe en panne, plus de site non plus. Certes dans un cas le nombre de personnes touchees est plus grand, mais du point vue individuel c’est le meme resultat, le site n’est plus en ligne (raf des autres).





Ah oui bien-sûr,

mais je parlais du fait que l’on risque bientôt d’avoir l’ensemble de nos données, programmes et autres OS stockés sur un serveur et qu’en cas de problème on n’a plus rien alors que chez nous on a pas de soucis et pourtant rien, un écran noir !

Et en cas de soucis massif ou de piratage, plus possible de récupérer quoique ce soit.

C’est ça qui m’inquiète.



Chez moi, mon CD reste un CD, une panne de PC j’utilise autre chose pour le lire comme j’en ai envie.


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GehNgiS a écrit :



Oui, mais le mécanisme que tu décris n’a rien à voir avec le fait que Dropbox utilise le cloud ou pas. Il est tout a fait possible de reproduire le même système avec un serveur FTP tout ce qu’il y a de plus basique.





Ton serveur FTP qui lui-même ne sera pas à l’abri d’une panne de matos.



Et qui n’aura pas la même simplicité d’utilisation que Dropbox, son installation suivant / suivant / terminer avec un nom d’utilisateur et un mot de passe, et son fonctionnement transparent (j’entends par là “invisible”) qui convient probablement à 95 % des utilisateurs de ce type de service (dont moi).


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Ler van keeg a écrit :



Ah oui bien-sûr,

mais je parlais du fait que l’on risque bientôt d’avoir l’ensemble de nos données, programmes et autres OS stockés sur un serveur et qu’en cas de problème on n’a plus rien alors que chez nous on a pas de soucis et pourtant rien, un écran noir !

Et en cas de soucis massif ou de piratage, plus possible de récupérer quoique ce soit.

C’est ça qui m’inquiète.



Chez moi, mon CD reste un CD, une panne de PC j’utilise autre chose pour le lire comme j’en ai envie.





C’est déjà le cas.



Sérieusement, à quoi sert aujourd’hui un PC offline ?


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  • 1000 Ler van keeg…



    Malheureusemnt, beaucoup trop de personnes aujourd’hui (initiées et non initiées) ont vendu leur âme au cloud…<img data-src=" />





    (pas moi)







    <img data-src=" />

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Nathan1138 a écrit :



Ton serveur FTP qui lui-même ne sera pas à l’abri d’une panne de matos.



Et qui n’aura pas la même simplicité d’utilisation que Dropbox, son installation suivant / suivant / terminer avec un nom d’utilisateur et un mot de passe, et son fonctionnement transparent (j’entends par là “invisible”) qui convient probablement à 95 % des utilisateurs de ce type de service (dont moi).





Oui, mais encore une fois cela n’a rien à voir avec le cloud.



Tous les serveurs peuvent tomber en panne (et pas que les serveurs).



Et la facilité d’utilisation de Dropbox, vient de son client qui s’exécute sur ton ordinateur. Qui va en tâche de fond surveiller les ajouts/modifications de fichiers puis effectuer les tâches nécessaires (upload, download,…).

Le fait que les serveurs de Dropbox soient hébergés dans un structure de type cloud ou dans une structure classique est totalement invisible pour les utilisateurs de Dropbox.



En aucun cas la facilité d’utilisation de dropbox vient de l’utilisation du cloud. Idem pour tous les autres services grand public dit “cloud”: iCloud & co; de fait ses services méritent simplement le nom de stockage en ligne. Après que le serveur distant soit dans le cloud ou pas, aucune différence pour l’utilisateur final.


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Nathan1138 a écrit :



C’est déjà le cas.



Sérieusement, à quoi sert aujourd’hui un PC offline ?





Au moins autant qu’avant <img data-src=" />



Par contre il ne faut pas confondre un ordinateur online (exemple: Windows 7 avec une connexion ADSL) et un ordinateur où une connexion internet est nécessaire pour accéder aux programmes et fichiers (ChromeOS). Dans le 2ème cas tu es directement dépendant d’un fournisseur (ici Google) et ça se rapproche beaucoup plus d’un Minitel.


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divinechild a écrit :





  • 1000 Ler van keeg…



    Malheureusemnt, beaucoup trop de personnes aujourd’hui (initiées et non initiées) ont vendu leur âme au cloud…<img data-src=" />





    (pas moi)







    <img data-src=" />





    tu y viendras…. resistance is futile ! <img data-src=" />





    (je suis pas très beaucoup pro cloud non plus mais d’un autre côté je n’en ai pas vraiment l’usage)


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Il y a plusieurs chosent qui me titillent dans ces commentaires.



Déjà, cette notion de minitel 2.0 pour le web, en partie causée par le cloud est un peu forte. La décentralisation d’internet, ce n’est pas uniquement le fait que chacun puisse héberger des choses chez soit, à sa façon, mais je vois plus ça comme le maillage du réseau qui ne s’articule autour d’aucun point central.

Amazon, Microsoft, Google, OVH, Amen, et autres, tous les hébergeurs pourraient tomber d’un coup d’un seul que le réseau fonctionnerait quand même, et je pense que c’est ça le plus important.

Certes il serait limité en services, des données pourraient irrémédiablement être perdues, le réseau fonctionnerait encore, parce qu’il n’y a aucun point central qui le tienne en vie.

Certes, on peut isoler deux régions du globe en coupant TOUS les backbones les reliant, mais faudrait en vouloir sévère, et même si c’était le cas, cette région géographique aurait son propre mini internet.



Ensuite, cette appellation marketing de Cloud que l’on voit partout aujourd’hui m’exaspère profondément. Les services comme Amazon et Azure n’ont rien à voir avec ce que le cloud est à l’origine, car en effet, tout est quelque part centralisé.

Le vrai cloud, c’est des projets comme Seti@home : on met en commun des ressources aux 4 coins de la planète pour effectuer une tâche.

Ce qui est appelé “cloud” à outrance n’est autre que de l’hébergement virtualisé, basé certes sur des technologies proches de ce qu’est le cloud car on utilise tout un parc de machines physiques pour adapter la charge, mais si toutes ces machines sont toutes réunies en un point, j’avoue que la différence est minime.

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peij a écrit :



Il y a plusieurs chosent qui me titillent dans ces commentaires.



Déjà, cette notion de minitel 2.0 pour le web, en partie causée par le cloud est un peu forte. La décentralisation d’internet, ce n’est pas uniquement le fait que chacun puisse héberger des choses chez soit, à sa façon, mais je vois plus ça comme le maillage du réseau qui ne s’articule autour d’aucun point central.

Amazon, Microsoft, Google, OVH, Amen, et autres, tous les hébergeurs pourraient tomber d’un coup d’un seul que le réseau fonctionnerait quand même, et je pense que c’est ça le plus important.

Certes il serait limité en services, des données pourraient irrémédiablement être perdues, le réseau fonctionnerait encore, parce qu’il n’y a aucun point central qui le tienne en vie.

Certes, on peut isoler deux régions du globe en coupant TOUS les backbones les reliant, mais faudrait en vouloir sévère, et même si c’était le cas, cette région géographique aurait son propre mini internet.





Le problème vient partiellement de là (et de ce que tu dis après) : si seules les data étaient “cloudifiées”, il n’y aurait aucun problème (en dehors de ceux que tu évoques et qui correspondent à une situation potentiellement apocalyptique). L’idée poussée peu à peu en avant est de cloudifier (j’aime bien ce verbe, je vais le proposer à l’Académie Française, je pense) aussi les applications.

Ce n’est pas le côté Grind computing à la SETI qui embête certains (dont moi) mais plutôt de pousser la location, l’utilisation à la demande contre l’installation et l’utilisation en local (voire en autiste). De mon point de vue cela augmente la dépendance de manière supérieure à la contrepartie (i.e accéder de partout et à partir de plusieurs périphériques).

Voila pour ce point.





peij a écrit :



Ensuite, cette appellation marketing de Cloud que l’on voit partout aujourd’hui m’exaspère profondément. Les services comme Amazon et Azure n’ont rien à voir avec ce que le cloud est à l’origine, car en effet, tout est quelque part centralisé.

Le vrai cloud, c’est des projets comme Seti@home : on met en commun des ressources aux 4 coins de la planète pour effectuer une tâche.

Ce qui est appelé “cloud” à outrance n’est autre que de l’hébergement virtualisé, basé certes sur des technologies proches de ce qu’est le cloud car on utilise tout un parc de machines physiques pour adapter la charge, mais si toutes ces machines sont toutes réunies en un point, j’avoue que la différence est minime.





Le marketing floute encore un peu plus le truc, nous sommes bien d’accord.


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peij a écrit :



Déjà, cette notion de minitel 2.0 pour le web, en partie causée par le cloud est un peu forte. La décentralisation d’internet, ce n’est pas uniquement le fait que chacun puisse héberger des choses chez soit, à sa façon, mais je vois plus ça comme le maillage du réseau qui ne s’articule autour d’aucun point central.

Amazon, Microsoft, Google, OVH, Amen, et autres, tous les hébergeurs pourraient tomber d’un coup d’un seul que le réseau fonctionnerait quand même, et je pense que c’est ça le plus important.







Perso, je pense plutôt que le fait de pouvoir heberger ses services chez soit et le fait que le réseau ne s’articule autour d’aucun point central sont 2 conséquences inséparables, de ce qu’est Internet.

En général les comparaisons web/minitel font plus référence au fait que dans le cas d’Internet l’intelligence est dans les postes qui se connectent au réseau. Or l’utilisation qui en est faite par les nouveaux services web met l’intelligence au centre du réseau dans des gros server, comme dans le cas du Minitel. Du coup effectivement la jour où Google plantera, Internet continuera de fonctionner, mais beaucoup de gens de sauront plus s’en servir. Par exemple tous les utilisateurs GMail n’auront plus d’accès à leurs emails. Alors que les protocoles emails sont conçus, tout comme Internet, de manière acentrés.


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Amazon était déja allé au tapis très sérieusement l’année dernière

Le rapport d’analyse distribué aux clients était par contre un modèle de professionalisme et de communication.



C’était aussi une démonstration qu’il faut rester humble quand on fait tourner de grosses installations car on ne peut pas tout prévoir



A lire absolument



http://aws.amazon.com/message/65648/

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WereWindle a écrit :



Le problème vient partiellement de là (et de ce que tu dis après) : si seules les data étaient “cloudifiées”, il n’y aurait aucun problème (en dehors de ceux que tu évoques et qui correspondent à une situation potentiellement apocalyptique). L’idée poussée peu à peu en avant est de cloudifier (j’aime bien ce verbe, je vais le proposer à l’Académie Française, je pense) aussi les applications.

Ce n’est pas le côté Grind computing à la SETI qui embête certains (dont moi) mais plutôt de pousser la location, l’utilisation à la demande contre l’installation et l’utilisation en local (voire en autiste). De mon point de vue cela augmente la dépendance de manière supérieure à la contrepartie (i.e accéder de partout et à partir de plusieurs périphériques).

Voila pour ce point.



Le marketing floute encore un peu plus le truc, nous sommes bien d’accord.









GehNgiS a écrit :



Perso, je pense plutôt que le fait de pouvoir heberger ses services chez soit et le fait que le réseau ne s’articule autour d’aucun point central sont 2 conséquences inséparables, de ce qu’est Internet.

En général les comparaisons web/minitel font plus référence au fait que dans le cas d’Internet l’intelligence est dans les postes qui se connectent au réseau. Or l’utilisation qui en est faite par les nouveaux services web met l’intelligence au centre du réseau dans des gros server, comme dans le cas du Minitel. Du coup effectivement la jour où Google plantera, Internet continuera de fonctionner, mais beaucoup de gens de sauront plus s’en servir. Par exemple tous les utilisateurs GMail n’auront plus d’accès à leurs emails. Alors que les protocoles emails sont conçus, tout comme Internet, de manière acentrés.







Oué en fait on est d’accord sur le principe.



Nous hébergeons pas mal de trucs chez Amazon, parce que l’on est une petite structure, que nous n’avons ni les moyens physiques ni financiers pour nous auto-héberger, que c’est plutôt économique par rapport à du dédié (qui peut poser tout autant de soucis, nous avons eu du dédié à une époque et c’était pas tous les jours la joie non plus), que c’est super pratique parce qu’en une heure on peut monter une instance micro avec tout ce qu’il faut pour tester nos applicatifs pour nos clients, etc…



Alors oui, philosophiquement parlant, c’est pas génial, on s’est fait une grosse frayeur l’an dernier quand un datacenter en irlande a pété, mais bon, quoi qu’il arrive, où que l’in soit hébergé, les mêmes contraintes et les mêmes risques s’imposent, et nous gérons aujourd’hui en partie nos backups nous mêmes, et en cas de gros pépin, on sera parés, et puis voilà. Que ce soit du “cloud”, du mutualisé, du dédié, de l’auto-, les contraintes et les risques sont grands, c’est juste l’amplitude des dégats qui peut être juste démultipliée.



Après, j’ai chez moi mon petit serveur, sur de la fibre bouygues@NC, sur lequel j’ai un chtit ftp, un petit apache pour faire des tests et héberger quelques trucs persos, mais bon, suffit que demain il y ait un abruti qui aille un peu trop loin avec son marteau piqueur ou qu’une petite surtension arrive sur les voies de tram derrière chez moi pour que ma connexion pète et que plus rien de soit accessible, le problème reste exactement le même.



La seule vraie parade contre les problèmes de disponibilité de services, c’est une redondance poussée à l’extrême, et ça, cloud ou pas cloud, ça n’existe pas réellement en terme d’hébergement.

Enfin, je suis pas spécialiste non plus, donc je peux me tromper :)



En fait, vite fait là, je ne vois que 2 choses qui exploitent Internet dans sa philosophie originelle : le P2P et les trucs genre Seti…


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Oui, enfin le AWS ce n’est pas non plus que de l’hébergement virtualisé… EC2 propose des instances, mais si on veut rester sur une infra plus ou moins semblable à du réel, il y a moyen de mettre en place un load balancer entre plusieurs instances réparties géographiquement, idem pour les bases de données.



Et si on veut _vraiment_ faire du cloud avec AWS, on déploie l’application via GIT sur EBS, on colle les bases dans RDS, ou bien on peut se servir de Cloudfront / S3 pour du statique (mais là on sort du sujet EC2), et la redondance/scalabilité peut être gérée automatiquement.



Et pour les paranos, un script de backup avec rsync pour récupérer en local, ou s3cmd (ou duplicity) pour copier sur S3 c’est tout con et pas cher :)



Il me semblait que justement, la répartition des datacenters permet d’éviter les IDS en déployant une appli sur plusieurs zones. De là, je me dis que les mecs qui font tourner des services critiques sur des instances simples n’ont pas tout saisi le truc !



Mais je peux me tromper et être influencé par ma propre expérience aussi hein :)

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Et jour où le cloud est out, l’entreprise laisse ses employés en travail réduit



Bravo le Cloud <img data-src=" /> (c’est vraiment pas sérieux ce bidule, il y a vraiment de quoi péter, du coup)<img data-src=" />

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j’ai jamais compris pourquoi les terroristes ne font pas péter les serveurs de données.ca ferait bien chier tout le monde.

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olivier4 a écrit :



j’ai jamais compris pourquoi les terroristes ne font pas péter les serveurs de données.ca ferait bien chier tout le monde.







Je faisais référence à la soupe aux choux <img data-src=" />


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Ce dessin explique bien la chose: https://xkcd.com/908/

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Un auitre désavantage du “cloud” est que tu ne maitrises pas forcément les sauvegardes …

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Max_02 a écrit :



Ce dessin explique bien la chose: https://xkcd.com/908/





<img data-src=" />





cette panne chez Amazon nous rappelle surtout qu’en dépit des nombreuses promesses des nuages, l’infrastructure sous-jacente reste matérielle. Elle peut donc être touchée sans que les mécanismes de protection ne puissent éviter l’incident, touchant ainsi des centaines, voire des milliers de sites.



Faut le dire, le redire et le répéter en boucle jusqu’à ce que ça rentre !

Cela dit ça permettra de monter des opé de dingue genre “Projet Anticyclone”


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Ouais enfin amazon pourrait ajouter de la redondance soit par défaut , soit a travers une option payante.



Cloud ou pas cloud on sait faire

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Max_02 a écrit :



Ce dessin explique bien la chose: https://xkcd.com/908/





Pas tout saisi…


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clacbec a écrit :



Ouais enfin amazon pourrait ajouter de la redondance soit par défaut , soit a travers une option payante.



Cloud ou pas cloud on sait faire





En fait c’est déjà possible. Dans ce cas il aurait suffit que les sites en questions ne centralisent pas tout sur le même data-center.


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Une panne du service EC2 d’Amazon rappelle la « fragilité » du cloud



Ils se sont fait attaquer par des Stormtroopers ? <img data-src=" />

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Le Cloud de la soupe aux choux et de la grimace <img data-src=" />

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J’ai craqué mon Elastic, mon site a la tête dans les nuages.<img data-src=" />

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psn00ps a écrit :



J’ai craqué mon Elastic, mon site a la tête dans les nuages.<img data-src=" />





<img data-src=" />


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Sur Windows Azure ça réparti automatiquement les instances sur plusieurs datacenters je crois. (bien sur faut payer 2 instances ou +)

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On pourrait m’expliquer la différence entre un hébergement web classique et un hébergement web dans le cloud ? J’ai toujours pensé que c’était la même chose.

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copaz a écrit :



Sur Windows Azure ça réparti automatiquement les instances sur plusieurs datacenters je crois. (bien sur faut payer 2 instances ou +)





Ils ont pas eu un souci similaire cet été sur Azure ?



edit : c’était en mars


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proutprout75 a écrit :



On pourrait m’expliquer la différence entre un hébergement web classique et un hébergement web dans le cloud ? J’ai toujours pensé que c’était la même chose.







La notion de cloud englobe un certain nombre de concepts dont hébergement web distant.



Cette fragilité a juste toujours existé mais dans le cas du service d’Amazon on est sur de “l’hébergement” “hyper mutualisé” et donc le moindre pépin se voit surtout qu’il touche des sites populaire


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WereWindle a écrit :



Ils ont pas eu un souci similaire cet été sur Azure ?



edit : c’était en mars





edit bis : indispo mondiale suite à un bug, patch à la Rache qui a juste fait une cascade sur tout Azure puis re-patch à la Rache mais qui avait résolu le problème, si mes souvenirs sont exacts


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WereWindle a écrit :



edit bis : indispo mondiale suite à un bug, patch à la Rache qui a juste fait une cascade sur tout Azure puis re-patch à la Rache mais qui avait résolu le problème, si mes souvenirs sont exacts







Une histoire d’année bissextile <img data-src=" />


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Gilbert_Gosseyn a écrit :



Un auitre désavantage du “cloud” est que tu ne maitrises pas forcément les sauvegardes …





Ca dépend des systèmes. Les solutions de synchronisation type Dropbox, qui répliquent les données sur autant de disques durs qu’il y a de machines synchronisées au compte, portent en elle-même leur système de sauvegarde.



Bref, si demain Dropbox tombe, j’ai toujours les copies locales sur mon PC fixe, mon PC de bureau et mon PC portable…


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Ewil a écrit :



Une histoire d’année bissextile <img data-src=" />





je me souvenais que c’était un prétexte ridicule mais j’étais pas allé assez loin.

Quoi qu’il en soit, à part la conséquence (indispo), aucun rapport entre les deux affaires

/fin du hs


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psn00ps a écrit :



J’ai craqué mon Elastic, mon site a la tête dans les nuages.<img data-src=" />





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copaz a écrit :



Sur Windows Azure ça réparti automatiquement les instances sur plusieurs datacenters je crois. (bien sur faut payer 2 instances ou +)





C’est pas la répartition le problème, c’est la duplication.

Si une partie de tes données ne sont plus accessible qu’elles soient réparti entre NY et Los angeles ne les rendra pas plus disponible.

Quant à les dupliquer vu le volume de données à traiter…


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Nathan1138 a écrit :



Ca dépend des systèmes. Les solutions de synchronisation type Dropbox, qui répliquent les données sur autant de disques durs qu’il y a de machines synchronisées au compte, portent en elle-même leur système de sauvegarde.



Bref, si demain Dropbox tombe, j’ai toujours les copies locales sur mon PC fixe, mon PC de bureau et mon PC portable…





oui mais un presta d’hébergement (au sens large) n’a-t-il pas d’obligation d’avoir un système de sauvegarde de son côté (en cas de sinistre) ? Ce n’est normalement pas au client de s’en préoccuper (vraie question)


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C’est marrant quand même, Internet au départ, le concept, était fondé sur la décentralisation du réseau et des serveurs. Ça permettait entre autre, de ne pas avoir à se soucier de genre de problèmes.



Aujourd’hui, on fait de ces merdes absolument géniales comme le Cloud (c’est bien encore un nom à la con ça aussi), qui centralise tout autour des grosses entreprises comme Amazon, Google, MS, etc… et du coup à la moindre faille, c’est la grosse merdasse pour un paquet de monde.



Je comprends pas que les entreprises qui se font hébergées dans des saloperies pareilles ne souhaitent pas avoir leur indépendance à ce niveau. <img data-src=" />



L’informatique comme ça, ça me fait vraiment de plus en plus chier… <img data-src=" />



<img data-src=" />

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Nathan1138 a écrit :



Ca dépend des systèmes. Les solutions de synchronisation type Dropbox, qui répliquent les données sur autant de disques durs qu’il y a de machines synchronisées au compte, portent en elle-même leur système de sauvegarde.



Bref, si demain Dropbox tombe, j’ai toujours les copies locales sur mon PC fixe, mon PC de bureau et mon PC portable…





Oui, mais le mécanisme que tu décris n’a rien à voir avec le fait que Dropbox utilise le cloud ou pas. Il est tout a fait possible de reproduire le même système avec un serveur FTP tout ce qu’il y a de plus basique.



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C’est plus économique, donc c’est à la mode…

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madhatter a écrit :



C’est marrant quand même, Internet au départ, le concept, était fondé sur la décentralisation du réseau et des serveurs. Ça permettait entre autre, de ne pas avoir à se soucier de genre de problèmes.



Aujourd’hui, on fait de ces merdes absolument géniales comme le Cloud (c’est bien encore un nom à la con ça aussi), qui centralise tout autour des grosses entreprises comme Amazon, Google, MS, etc… et du coup à la moindre faille, c’est la grosse merdasse pour un paquet de monde.



Je comprends pas que les entreprises qui se font hébergées dans des saloperies pareilles ne souhaitent pas avoir leur indépendance à ce niveau.



L’informatique comme ça, ça me fait vraiment de plus en plus chier…



<img data-src=" />







Amazon decentralise, si tu regardes bien l’image de l’article…



Gérer une infrastructure élastique n’est pour la plupart des boites pas leurs jobs. Elles n’ont pas la taille critique (comme facebook, twitter…) pour pouvoir mettre en place leurs propres datacenter.


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madhatter a écrit :



(…)

L’informatique comme ça, ça me fait vraiment de plus en plus chier… <img data-src=" />



<img data-src=" />





<img data-src=" />



Mais les gens font bien comme ils veulent : s’ils ne veulent pas d’indépendance, c’est leur problème.


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Tu m’étonnes que Bill Gates se soit lancé dans un projet du genre “détournement de tornades” c’est juste pour avoir un ciel bleu au-dessus des serveurs Azure <img data-src=" />

Manque plus qu’un projet anti-tremblements de terre et là on aura un cloud secure

Une panne du service EC2 d’Amazon rappelle la « fragilité » du cloud

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