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Justification du blocage : des députés PS confondent charrue et boeuf

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Justification du blocage : des députés PS confondent charrue et boeuf

Le 15 juin 2013 à 12h14

Le projet de loi sur la consommation veut autoriser la DGCCRF à réclamer du juge « toute mesure » contre les services en ligne, et donc le blocage d’accès à un site. Corine Erhel et d’autres parlementaires socialistes réclament un rapport sur la justification de ces mesures. Dans l’année suivant le vote de la loi.

Corine Erhel

Comme le texte autrefois défendu par Frédéric Lefebvre, le projet de loi Hamon veut permettre à la DGCCRF de demander au juge « toutes mesures proportionnées propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de communication au public en ligne ». La direction de la répression des fraudes serait donc en mesure de réclamer le blocage d’accès à un site, mesure imposée par le juge s’il estime proportionnée à l’infraction au droit de la consommation.

« Cette mesure permettra à la DGCCRF de donner suite à certaines affaires qu’elle est aujourd’hui contrainte de classer, compte tenu de l’impossibilité d’agir auprès d’éditeurs de sites implantés à l’étranger » soutient le gouvernement.

L’idée avait été très critiquée par le PS lorsque l’UMP proposait une mesure similaire. Aujourd’hui, Lionel Tardy a été l’un des rares à avoir tiré la sonnette d’alarme. S’il n’a pas soutenu son amendement, il réclamait néanmoins le colmatage de cette nouvelle brèche.

S'interroger sur la justification d'une mesure déjà votée

Côté PS, la fougue du passé s’est assagie. Plusieurs députés de l’actuelle majorité, dont Corine Erhel, demandent au gouvernement dans un autre amendement la remise d’un rapport « sur les effets et la justification des mesures de blocage légales » dans le délai de 12 mois. Ainsi, ils veulent que l’on s’interroge sur la justification du blocage après avoir voté son principe.

Extrait de l’exposé des motifs :

 

« Si l’intervention d’un juge est établie comme le préconisait un rapport d’information de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale sur la Neutralité du Net de 2011 (proposition n°4: établir dès à présent une procédure unique faisant intervenir le juge), il est nécessaire également de prendre en considération la proposition n°3 du même rapport qui préconise de « s'interroger plus avant sur la justification des mesures de blocage légales, en dépit de leur légitimité apparente, du fait de leur inefficacité et des effets pervers qu'elles sont susceptibles d'engendrer ».

Corinne Erhel a raison de se rappeler son rapport Net Neutralité coécrit avec Laure de la Raudière. Sauf que si on relit sa proposition n°3, voilà ce que la députée PS sollicitait encore avec sa collègue UMP après avoir énuméré les risques de ces mesures : « Ces éléments et la prudence justifient a minima qu’un moratoire soit observé sur le blocage. »

Le moratoire du passé s'est mu aujourd’hui en un futur rapport visant à « s’interroger plus avant sur la justification tant économique que technique d’une telle mesure ». La députée a en fait déjà une idée très précise de la question, comme elle le disait ce 17 février 2011, lorsque l’UMP était aux responsabilités : « les avis sont en effet quasi unanimes pour dénoncer l’inefficacité des pratiques de blocage. Les critiques émanent de votre propre majorité, de députés qui connaissent bien ces sujets. Ces mesures sont, de plus, potentiellement dangereuses dans la mesure où elles peuvent entraîner des blocages de sites tout à fait légaux. »

Commentaires (27)

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Mouais… Si l’on considère le blocage DNS par exemple…

* Les effets pervers sont enfantins à prévoir et donc à éviter, en renonçant au blocage dans ces cas-là.

* La mesure est facilement contournable mais peu la contourneront car peu sauront le faire (et avant la volée de critiques à venir je rappelle que le monde n’est pas composé de geeks). Doit-on renoncer à condamner les viols puisque des viols se produisent tout de même ?

* La décision me paraît tout à fait légitime dans certains cas, tant que c’est sous contrôle d’un juge et mis en balance avec d’autres considérations, au même titre que l’interdiction de l’importation d’un produit ou d’une publication aujourd’hui.



Le blocage par IP est en revanche plus problématique et je n’y suis pas favorable.

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« Cette mesure permettra à la DGCCRF de donner suite à certaines affaires qu’elle est aujourd’hui contrainte de classer, compte tenu de l’impossibilité d’agir auprès d’éditeurs de sites implantés à l’étranger » soutient le gouvernement.





Et en quoi est-il impossible d’agir ? Peut-on avoir des exemples concrets de cette assertion ?



Ce n’est pas une critique, mais une question. Avant d’en dire plus, j’aimerai bien que quelqu’un y réponde.

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Commentaire_supprime a écrit :



Et en quoi est-il impossible d’agir ? Peut-on avoir des exemples concrets de cette assertion ?





C’est un problème de coopération judiciaire internationale et celle-ci n’existe pas sauf exceptions. Les exceptions sont définies par les éventuels accords signés entre pays et sont toujours restreintes de deux façons :

* D’abord à certains types de faits, grosso modo uniquement les crimes graves (trafic de stupéfiants, terrorisme, meurtre, etc) mais dans le cadre européen il y a aussi coopération sur de nombreux faits civils, ce qui est vraiment exceptionnel par rapport aux règles internationales habituelles.

* Limitées à certaines actions : les accords, quand ils existent, prévoient souvent l’échange de documents pour les enquêtes, beaucoup plus rarement des extraditions (avec parfois, alternativement, un emprisonnement dans le pays du condamné), et jamais de mesures comme une fermeture de site, une fin de publication ou autre.



Grosso modo, en-dehors du cadre Européen, à moins que ta demande ne concerne une fourniture de documents pour une enquête sur un trafic international de drogues, voire une demande d’enfermement pour meurtre, tu peux généralement te brosser pour toute autre action. Et encore, ça c’est dans les bons cas. Quant au cadre européen, même lui reste limité et il serait impossible d’obtenir la fermeture d’un site allemand qui afficherait des infos diffamatoire aux IP françaises mais pas allemandes, ou qui ferait l’apologie du nazisme depuis un pays où c’est légal.



Bref, autant dire qu’à moins que le site soit basé en Europe (dans les cas communs) ou ait enfreint la loi dans le pays même où il réside (auquel cas ce dernier le poursuivra par et pour lui-même), tu peux toujours courir.


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J’arrive pas à imaginer une situation dans laquelle la DGCCRF pourrait avoir intérêt à bloquer un site.

Une idée ?

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Winderly a écrit :



J’arrive pas à imaginer une situation dans laquelle la DGCCRF pourrait avoir intérêt à bloquer un site.

Une idée ?





Promotion/vente d’un produit interdit sur le territoire, diffusion d’infos interdites, incitation à une action interdite (celle là est à la mode…) ou plus simplement non respect de la loi française par un site se destinant “manifestement” aux résidant français.



La liste est très loin d’être exhaustive, on va du motif évident et reconnu par (presque) tous, au truc très alambiqué qui risque d’infliger une censure uniquement parce qu’il est traduit en français pour les suisse/québécois…


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Après les républiques bananières, la démocratie cornichon….



Sinon la Dgccrf peut regarder du côté de Direct Energie qui ne permet toujours pas les autorelèves libres que permettent ses CGV, et que permettait Poweo avant la fusion.

Au lieu de prétendre PURifier le net!

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Je ne sais plus qui en parle, mais la plus grande peur, c’est la critique des politiques.



Pourtant au départ, c’était la lutte contre la piraterie-pédo-nazi.



Pour la Pédo, ça avance à petit pas, mais c’est difficile



Pour les Nazi, à peine si on en parle.



La piraterie, ça avance selon Hadopi (le P2P régresse)



Maintenant la censure s’élargit par tâtonnement (ça marche ou ça casse) :





  • Sites propagandistes

  • Les blogs trop critiques (malgré les trolls infiltrés)

  • les tweets aux rumeurs néfastes (faut-il encore définir la justesse de ce qui est néfaste)

  • Les faux Buzz ( du showbizz ou politique)



    Il y a une part de vrai, mais il faut vraiment mesurer la justesse d’une action de censure équitable (et non administrative) (je ne voudrais pas voir un lynchage administratif)

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Alors je comprends bien le principe qui implique de vouloir protéger l’internaute des sites pouvant porter une atteinte grave à ce dernier (psychologique, morale, etc.).



Néanmoins, je vois ici également une porte ouverte à la censure… Peut-on aujourd’hui dire que l’Etat est capable de choisir, à notre place, ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas ? Je ne crois pas.



Alors certes, je n’ai aucun doute qu’ils sachent ce qui est bon pour le eux-même, mais depuis quelques années on peut se demander sérieusement si ce qui est bon pour le gouvernement l’est également pour nous. À partir de là, on se retrouve dans le débat connu de tous qui est du fondement même de ce qui est légal et de ce qui ne l’est pas et la justification qui en découle.



Et aussi, on se rend compte que l’Etat privilégie toujours ses intérêts financiers avant celui de la population.



Exemples :




  • Pourquoi les véhicules pouvant rouler à plus de 130km/h (limite maximale en France) sont-ils autorisés en France ?

    S’ils veulent réduire le nombre de morts comme ils le disent, c’est ici que se trouve un début de solution (même si ça fait râler, moi en premier). Mais ça serait pas bon pour les poches de l’Etat.

  • Pourquoi l’alcool est légal alors qu’il s’agit d’une drogue considérée comme dure ? (même question pour certains médicaments) - S’en suit : Pourquoi à ce moment les drogues douces sont illégales ?

    S’ils veulent réduire le nombre de toxico (un alcoolique est un toxico par définition) et donc de morts, interdisons toutes les drogues. Mais ça serait pas bon pour les poches de l’Etat.

  • Pourquoi le tabac est-il légal en France alors que c’est une des principales causes de mortalité en France ?

    S’ils veulent réduire le nombre de morts dû au tabac, au lieu d’augmenter les taxes, interdisons le tabac.

    Il y a encore plein d’exemples comme ça… Si on n’y réfléchi bien, ils ne font rien pour deux raisons :

  • Les taxes qui leur rapportent de l’argent ;

  • Le contrôle de la démographie (mais dans ce cas, pourquoi ne pas contrôler aussi plus fermement l’immigration ?).



    Et là, on constate bien à la lecture de ces exemples que l’on rentre dans un truc de fou qui consiste à vraiment nous interdire tout ce qui est mauvais pour nous, tout en réduisant les recettes de l’Etat. Et effectivement, ça ne nous plairai pas, ni à nous ni à l’Etat.



    Là où je veux en venir : à partir du moment où l’Etat à un intérêt (financier) à garder ou supprimer un droit (que ce soit bénéfique pour nous ou non), ils ne se gênent pas. À contrario, lorsque nous avons un intérêt quelconque à garder ou supprimer un droit, si l’Etat n’a pas intérêt financièrement à intervenir, là ils trouvent une excuse et tout le monde avale (dans les 2 sens du terme…).



    Bref, pour moi une mesure de ce type doit être exceptionnelle, impartiale, et surtout non liberticide. Mais lorsque l’on touche à notre liberté sur internet, faut pas non plus s’attendre à ce que tout le monde dise “amen”. Surtout que les intérêts sont encore une fois financiers… Après chacun est libre d’être d’accord avec moi ou non, mais voilà mon opinion.

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yamigohan a écrit :



Alors je comprends bien le principe qui implique de vouloir protéger l’internaute des sites pouvant porter une atteinte grave à ce dernier (psychologique, morale, etc.).



Néanmoins, je vois ici également une porte ouverte à la censure… Peut-on aujourd’hui dire que l’Etat est capable de choisir, à notre place, ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas ? Je ne crois pas.



Alors certes, je n’ai aucun doute qu’ils sachent ce qui est bon pour le eux-même, mais depuis quelques années on peut se demander sérieusement si ce qui est bon pour le gouvernement l’est également pour nous. À partir de là, on se retrouve dans le débat connu de tous qui est du fondement même de ce qui est légal et de ce qui ne l’est pas et la justification qui en découle.



Et aussi, on se rend compte que l’Etat privilégie toujours ses intérêts financiers avant celui de la population.



Exemples :




  • Pourquoi les véhicules pouvant rouler à plus de 130km/h (limite maximale en France) sont-ils autorisés en France ?

    S’ils veulent réduire le nombre de morts comme ils le disent, c’est ici que se trouve un début de solution (même si ça fait râler, moi en premier). Mais ça serait pas bon pour les poches de l’Etat.

  • Pourquoi l’alcool est légal alors qu’il s’agit d’une drogue considérée comme dure ? (même question pour certains médicaments) - S’en suit : Pourquoi à ce moment les drogues douces sont illégales ?

    S’ils veulent réduire le nombre de toxico (un alcoolique est un toxico par définition) et donc de morts, interdisons toutes les drogues. Mais ça serait pas bon pour les poches de l’Etat.

  • Pourquoi le tabac est-il légal en France alors que c’est une des principales causes de mortalité en France ?

    S’ils veulent réduire le nombre de morts dû au tabac, au lieu d’augmenter les taxes, interdisons le tabac.

    Il y a encore plein d’exemples comme ça… Si on n’y réfléchi bien, ils ne font rien pour deux raisons :

  • Les taxes qui leur rapportent de l’argent ;

  • Le contrôle de la démographie (mais dans ce cas, pourquoi ne pas contrôler aussi plus fermement l’immigration ?).



    Et là, on constate bien à la lecture de ces exemples que l’on rentre dans un truc de fou qui consiste à vraiment nous interdire tout ce qui est mauvais pour nous, tout en réduisant les recettes de l’Etat. Et effectivement, ça ne nous plairai pas, ni à nous ni à l’Etat.



    Là où je veux en venir : à partir du moment où l’Etat à un intérêt (financier) à garder ou supprimer un droit (que ce soit bénéfique pour nous ou non), ils ne se gênent pas. À contrario, lorsque nous avons un intérêt quelconque à garder ou supprimer un droit, si l’Etat n’a pas intérêt financièrement à intervenir, là ils trouvent une excuse et tout le monde avale (dans les 2 sens du terme…).



    Bref, pour moi une mesure de ce type doit être exceptionnelle, impartiale, et surtout non liberticide. Mais lorsque l’on touche à notre liberté sur internet, faut pas non plus s’attendre à ce que tout le monde dise “amen”. Surtout que les intérêts sont encore une fois financiers… Après chacun est libre d’être d’accord avec moi ou non, mais voilà mon opinion.







    <img data-src=" />



    La taxe française sur les bières belges font rire jaune les belges, surtout que les bière belges font partie du patrimoine, quelle est le plaisir de voir les actions belges de la bière diminuer et permettre à des multinationales à se l’approprier

    par la chute des cours. La France, par sa taxation met à mal, notre richesse européenne, quelle soit belge ou non <img data-src=" />


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J’ai l’impression que c’est ce que cherche les multinationales, pousser la France dans l’extrême pour mettre à mal des pays comme l’Espagne, la Grèce, Portugal et la France,eux-mêmes, pour ruiner ou s’approprier nos richesses, alors que c’est pays puissants, avec leur multinationales ont pendant des années utilisé de l’argent fictif qui font parti des actions toxiques que des européens ont sauté dessus comme des malades <img data-src=" />

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yamigohan il est intéréssant de voir encore des gens penser comme toi, en levant haut et fort la liberté de choix et de conscience, mais je pense qu’un fossé peut alors se créé entre cette vision et la réalité.



Internet est un outils fabuleux, qui ouvre des perspectives incroyables, à l’ensemble de la population, mais demande pour en bénéficier librement, un degrès d’éducation, un bon sens, et une formation, que malheureusement une grande partie de la population, en France comme ailleurs n’ont pas.



Chaque année, on voit les chiffres tombés sur les victimes de phising ou autres mails vous demandant votre numéro de carte bleu, où ces gens se font dévaliser toute une vie de travail en quelques minutes, quand il ne s’agit pas d’envoyer 10 000 euros à une princesse africaine, qui vous promet qu’elle vous en rendra x10.



On parle pas ici de quelques égarés de l’univers internet, mais bien de plusieurs centaines de milliers de personnes chaque années, rien qu’en France, qui se font plumer, ou mettre en danger, dans la jungle internet, car n’ont en réalité aucune idée des danger de cet outils.



Sur un plan purement philosophique, toute privation de liberté, même motivée, est un aveu d’echec, mais dans la réalité, il y aura toujours une partie plus ou moins importante de la population, qui a besoin qu’on puisse les protéger, car n’ont pas les connaissances ou le pouvoir de se protéger eux même.



Personnellement cela ne me choque pas plus que ca, que des sites proposant des articles interdit en France, ne puissent plus etre publier en France.

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Bush a dit qu’il voulait faire de l’Europe un champs de bataille, comme la voie militaire est imposssible, les grosses têtes ont trouvé l’arme (cyber)-économique <img data-src=" />



merci Tehar

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S’ils confondent charrue et boeufs, c’est qu’ils ont une brouette dans la tête <img data-src=" />

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Il n’y a que moi que ça choque de voir autant de commission, rapport, etc… alors que soit disant on est dans une galère monstre niveau économie ? De plus, les gens qui vont écrire ce rapport en sauront presque autant que moi sur la reproduction des diables de tasmanie <img data-src=" /> Ils ont quand même intérêt à pondre un truc pas trop dégueu quand même

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yamigohan a écrit :



Alors je comprends bien le principe qui implique de vouloir protéger l’internaute des sites pouvant porter une atteinte grave à ce dernier (psychologique, morale, etc.).



Néanmoins, je vois ici également une porte ouverte à la censure… Peut-on aujourd’hui dire que l’Etat est capable de choisir, à notre place, ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas ? Je ne crois pas.

….







De tout temps, le prétexte pour justifier de la censure a toujours été de (soit disant) protéger le peuple des mauvaises influences.



Mais a partir du moment ou l’état définit ce qu’est “la bonne pensée” dans un pays, c’est techniquement une dictature.



Quand bien même cela partirait de considérations louables au départ, à partir du moment ou la ligne est franchie, la dérive dictatoriale devient inéluctable. C’est dans tous les livres d’histoire.



Il faut garder à l’esprit qu’ils sera toujours tentant pour les politiques de se servir à un moment ou un autre de ces outils pour contrer les mouvements de citoyens mécontents.



Tout n’est question que de rhétorique qu’on peut finalement manipuler comme on veut. Il suffit de voir l’exemple des dictatures communistes.



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la DGCCRF à réclamer du juge « toute mesure » contre les services en ligne, et donc le blocage d’accès à un site.





On va pouvoir faire fermer les sites gouv.com élysée.fr PS.daube car son mentor Hollande a usé de publicité mensongère pour de faire élire…..

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S’interroger sur la justification d’une mesure déjà votée



Établir une analyse des risques a priori est au-dessus de leur compétence : ils ont été élu pour légiférer, càd satisfaire les intérêts de leur électorat, pas pour réfléchir.



Le jour où un politicien aura le courage de ne plus rien faire que détricoter jusqu’à l’os la fable qu’on appelle la Loi, cela en sera fini de la fiction qu’on appelle État.

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Comme le texte autrefois défendu par Frédéric Lefebvre, le projet de loi Hamon…





Rien que cette phrase souligne le crétinisme de Hamon, digne du précédent qui s’y est essayé!

<img data-src=" />

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sr17 a écrit :



Mais a partir du moment ou l’état définit ce qu’est “la bonne pensée” dans un pays, c’est techniquement une dictature.







Un autre élément est à mon sens de confondre “résistant” et “terroriste”… Pour les schpountz entre 39 et 45, un résistant pour nous était un terroriste pour eux par exemple.



Voir avec profit toutes nos lois dites “antiterroristes” qui visent tout sauf des poseurs de bombe au milieu de la foule.


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Mais a partir du moment ou l’état définit ce qu’est “la bonne pensée” dans un pays, c’est techniquement une dictature.



Sr17 tu dois savoir que la bonne pensée ou même la morale , sont depuis déjà bien longtemps, en France, un sujet de discussions mouvementées.



N’oublions pas que la morale fait parti intégrante du cursus de 1ere année en fac de droit, pour expliquer comment la société, peut se servir du droit, pour diriger une certaine idée de la morale, au même titre que la religion.



On peut quand même en France; espérer, que ce genre de mesure, blocage de sites web, seront la suite d’une procédure législative et judiciaire, consultable pour tous citoyens, loin d’autres pays, où c’est l’executif qui fait, sans rendre de compte à personne.


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2show7 a écrit :



Je ne sais plus qui en parle, mais la plus grande peur, c’est la critique des politiques.Maintenant la censure s’élargit par tâtonnement (ça marche ou ça casse)





Tu acceptes que l’Etat ait aujourd’hui le droit de bloquer l’importation de certains produits ou de fermer des entreprises ? Tu ne hurles pas à la censure quand c’est le cas ? En quoi retirer de l’annuaire DNS des sites web serait-il plus grave ?







yamigohan a écrit :



Alors je comprends bien le principe qui implique de vouloir protéger l’internaute des sites pouvant porter une atteinte grave à ce dernier (psychologique, morale, etc.).





Un site donnant une liste de français à abattre, se livrant à la diffamation, expédiant des médicaments frelatés et toxiques, ou un site relevant de l’escroquerie font aussi partie des cas possibles. Devrait-on tolérer l’escroquerie lorsqu’elle est n’est pas commise depuis le sol français ?



On ne peut pas décemment demander à l’état de ne pas réagir face à ça, ou alors il faut supprimer toutes les lois, y compris la répression des crimes les plus graves puisque eux aussi se résument à vouloir protéger.







2show7 a écrit :



alors que c’est pays puissants, avec leur multinationales ont pendant des années utilisé de l’argent fictif qui font parti des actions toxiques que des européens ont sauté dessus comme des malades





Quels pays puissants ourdissent des complots contre nous ? Les USA sont encore plus dans la mouise budgétaire que nous et, tout comme la nôtre, leur industrie s’est réduite à peau de chagrin sous l’effet des délocalisations et faillites.







2show7 a écrit :



Bush a dit qu’il voulait faire de l’Europe un champs de bataille





Pardon ? As-tu une source pour ça ? Il était habitué des conneries mais enfin….







sr17 a écrit :



Il faut garder à l’esprit qu’ils sera toujours tentant pour les politiques de se servir à un moment ou un autre de ces outils pour contrer les mouvements de citoyens mécontents.





Si l’on suit ce principe il faut supprimer la police.


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HarmattanBlow a écrit :



Tu acceptes que l’Etat ait aujourd’hui le droit de bloquer l’importation de certains produits ou de fermer des entreprises ? Tu ne hurles pas à la censure quand c’est le cas ? En quoi retirer de l’annuaire DNS des sites web serait-il plus grave ?



Un site donnant une liste de français à abattre, se livrant à la diffamation, expédiant des médicaments frelatés et toxiques, ou un site relevant de l’escroquerie font aussi partie des cas possibles. Devrait-on tolérer l’escroquerie lorsqu’elle est n’est pas commise depuis le sol français ?







+1. Le principe n’est pas contestable, les activités criminelles n’étant pas couvertes par les dispositions concernant la liberté d’expression. Après, si vous voulez légaliser l’appel au meurtre ou la contrefaçon médicale, faites-vous élire député ou sénateur puis tentez de faire passer la loi qui va bien.



Ce qui pose problème, c’est l’application à l’international. Comme dit plus haut, des procédures pour ce qui en droit français relèverait de la publicité mensongère ou de la tromperie sur la marchandise, ce n’est pas toujours ni légalement possible (accords internationaux) ni juridiquement suivable (procédure Interpol très lourde par exemple).



Le blocage DNS est un pis-aller, certes, mais c’est mieux que rien, et c’est une sécurité a minima. Après, pour faire mieux, c’est du domaine politique.





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Tehar a écrit :



Mais a partir du moment ou l’état définit ce qu’est “la bonne pensée” dans un pays, c’est techniquement une dictature.



Sr17 tu dois savoir que la bonne pensée ou même la morale , sont depuis déjà bien longtemps, en France, un sujet de discussions mouvementées.



N’oublions pas que la morale fait parti intégrante du cursus de 1ere année en fac de droit, pour expliquer comment la société, peut se servir du droit, pour diriger une certaine idée de la morale, au même titre que la religion.



On peut quand même en France; espérer, que ce genre de mesure, blocage de sites web, seront la suite d’une procédure législative et judiciaire, consultable pour tous citoyens, loin d’autres pays, où c’est l’executif qui fait, sans rendre de compte à personne.







Et on constate qu’en pratique cela ne fonctionne pas du tout.



Pourquoi ? Parce que l’existence d’une loi n’est pas suffisante pour convaincre l’opinion de son bien fondé. Et le principe de la morale n’est efficace que si les gens l’appliquent d’eux même et par conviction en dehors de tout contrôle.



Je pourrais prendre les radars automatiques comme exemple : Qu’est ce qu’on constate ? Que les gens ralentissent juste devant le radar et ré-accélèrent 10 mètres plus loin. Donc il faudrait mettre des radars tous les 10 mètres : c’est inefficace, c’est coûteux. Il faudrait mettre un policier en permanence derrière chaque personne pour que cela fonctionne.



Le droit est un bon outil pour établir et faire respecter des règles de respect sociétales de base. Mais c’est un outil qui doit se trouver en aval de la morale et non pas en amont.



Pour remplacer la “morale religieuse”, il y a d’autres outils bien plus efficaces que le droit : la philosophie et la sagesse. Malheureusement, de nos jours, cela n’est plus considéré comme une priorité dans l’enseignement parce que les entreprises n’accordent pas de valeur économique à ces matières.



Un jour un jeune m’a demandé pour quelles raisons il faudrait avoir une morale dans la vie. Et je suis content d’avoir pu lui répondre de manière convaincante.







HarmattanBlow a écrit :



Si l’on suit ce principe il faut supprimer la police.







Non, parce que cela n’a rien à voir.



Mais entre la police d’une démocratie et celle d’une dictature, il y a une énorme différence. Dans une démocratie, on traque les délinquants, dans une dictature on surveille les honnêtes gens pour qu’ils ne remettent pas en cause le système.



Et il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour comprendre a quel point la démocratie est fragile et peut se perdre facilement. Ce n’est jamais un acquis définitif.


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sr17 a écrit :



Non, parce que cela n’a rien à voir.





Tu écrivais que les gouvernants pourraient se servir de la censure DNS pour des buts illégitimes, arguments sur lequel tu t’appuyais pour la refuser.



Et bien la police aussi : c’est elle qui fut parfois utilisée pour intimider des témoins (pas plus tard que sous Sarko), c’est elle qui encadra la rafle du Vél’ d’Hiv’, c’est elle qui jeta des algériens dans la Seine le 17 octobre 1961. C’était la même police qu’aujourd’hui.



Donc, j’insiste, si l’on suit ton argument, alors la police et l’Etat lui-même doivent être supprimés.





Et il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour comprendre a quel point la démocratie est fragile et peut se perdre facilement. Ce n’est jamais un acquis définitif.



La liberté de choix inclue aussi la liberté de renoncer à sa liberté, néanmoins je trouve la démocratie bien résiliente dans les pays où elle est devenue une habitude : chasse-la par la porte et elle reviendra par la fenêtre.



Cela dit si le pire outil dont peut disposer un gouvernant mal intentionné c’est la censure DNS, avec son effet Streisang et sa facilité à être contournée, alors réjouissons-nous !


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HarmattanBlow a écrit :



Pardon ? As-tu une source pour ça ? Il était habitué des conneries mais enfin….







Je ne pense pas que ce soit Reagan qui ait dit ça (à moins que je ne me trompe). Mais il y a à eu deux Bush avant et après Clinton (qui n’était pas un guerrier), si ce n’est pas Reagan, c’est un des deux autres (période destruction de la Yougoslavie, il me semble, Bush père ou fils)



Celui qui a dit ça, ne voyant pas les choses s’arranger pour les US, a dit qu’il voyait bien se servir de l’Europe comme champs de bataille


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2show7 a écrit :



Je ne pense pas que ce soit Reagan qui ait dit ça (à moins que je ne me trompe). Mais il y a à eu deux Bush avant et après Clinton (qui n’était pas un guerrier), si ce n’est pas Reagan, c’est un des deux autres (période destruction de la Yougoslavie, il me semble, Bush père ou fils)



Celui qui a dit ça, ne voyant pas les choses s’arranger pour les US, a dit qu’il voyait bien se servir de l’Europe comme champs de bataille





C’est vraiment la façon dont tu résumerais la guerre de Yougoslavie ? Les USA qui se sont dit qu’ils allaient ravager l’Europe pour résoudre leurs problèmes internes.



Bon et bien au moins maintenant je sais que tu t’informes sur les pires sites d’extrême-droite, ceux qui ont défendu à l’époque le droit des serbes à foutre leurs citoyens musulmans dehors à coups de boucheries.


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HarmattanBlow a écrit :



C’est vraiment la façon dont tu résumerais la guerre de Yougoslavie ? Les USA qui se sont dit qu’ils allaient ravager l’Europe pour résoudre leurs problèmes internes.







De surcroît, la guerre de Yougoslavie, les USA ont été les premiers à tout faire pour ne pas y mettre les pieds, ou alors seulement à minima (Deny Flight au-dessus de la Bosnie entre 1994 et 1995)



C’est vraiment quand Milosevic a foutu la merde une fois de trop avec le Kosovo en 1999 qu’ils sont passés à l’offensive contre la Serbie.



Au passage, pendant la même période, l’administration Clinton poursuivait les pressions militaires et les opérations offensives limitées contre l’Irak, fait que l’on oublie un peu trop de rappeler…


Justification du blocage : des députés PS confondent charrue et boeuf

  • S'interroger sur la justification d'une mesure déjà votée

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