Armé de la riposte graduée, le CSA espère gagner en légitimité
Post Hadopi
Le 22 juillet 2013 à 15h20
3 min
Droit
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Lors du dernier Club Parlementaire sur l’Avenir de l’Audiovisuel et des Médias, Olivier Schrameck a donné son sentiment sur les futures missions du CSA, et plus particulièrement sur la gestion de la riposte graduée aujourd’hui dévolue à la Hadopi.
En mai dernier, le président du CSA, Olivier Schrameck, avait vivement repoussé le scénario déroulé par la mission Lescure, à savoir supprimer la Hadopi et confier au CSA un pouvoir de sanction administrative à l’encontre des abonnés coupables de négligence caractérisée. « Je n'arriverai pas avec un képi. Je ne suis pas demandeur d'un pouvoir de sanction. Clairement, non » exposait-il.
Un combat d'images
Depuis, Aurélie Filippetti a revu son plan d’attaque. Elle a d’abord pris de larges distances avec les sanctions administratives. Un choix qui ravit le CSA. Avec un système de sanctions administratives, prévient en effet Schrameck, « le CSA courrait le risque de donner une image déformée de l’institution. Une image selon laquelle la sanction l’emporterait sur les autres modes de régulation, ce qui est l’inverse de ce que je souhaite. Je ne pense pas déformer l’opinion collégiale du CSA en affirmant cela. Par conséquent, lorsque j’ai lu que la ministre souhaitait que l’autorité judiciaire puisse demeurer saisie des cas éventuels d’infraction, je ne m’en suis pas plaint. »
Ce 9 juillet, dans un tintamarre médiatique, la ministre de la Culture a aussi claironné la mise à mort de la suspension, outre la suppression symbolique de la Hadopi. Elle chuchotait dans le même temps que la réponse graduée « sera transférée au CSA ». Ainsi, le mécanisme de la Hadopi sera bien conservé en l’état : des ayants droit transmettront les IP au CSA qui, après de multiples avertissements, pourra transférer le dossier au Parquet avant un éventuel jugement. Le changement, c’est maintenant tambourinait la ministre sur Twitter, comme si les critiques contre Hadopi visaient la peau et non les organes de l’institution...
Avis favorable au relai Hadopi vers CSA
Que pense Olivier Schrameck de ce nouveau scénario ? Que du bien ! C’est ce qu’il a fait savoir lors d’une réunion au Club de l’Audiovisuel à l’Assemblée nationale le 9 juillet dernier. « Le CSA a réagi favorablement à cette prise de relai » applaudit-il avant d’esquisser les retombées qu’il espère en retirer. Selon lui, il y a en effet un avantage certain, qui dépasse la protection des seuls ayants droit : « pour moi, le point essentiel est que ce relai permettra au CSA de devenir un interlocuteur légitime des acteurs du numérique ». Si jusqu’à présent le CSA arborait un vernis vieillot, celui de la sphère audiovisuelle traditionnelle, avec la riposte graduée au ceinturon, il compte gagner en légitimité pour réguler le web. « Si nous récupérons des compétences de fond, mais aussi des compétences humaines qui étaient réunies autour de l’Hadopi, nous pourrons dialoguer de façon responsable » explique Olivier Schrameck, visiblement impatient de cette future légitimité.
Armé de la riposte graduée, le CSA espère gagner en légitimité
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Un combat d'images
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Avis favorable au relai Hadopi vers CSA
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 22/07/2013 à 15h36
pour moi, le point essentiel est que ce relai permettra au CSA de devenir un interlocuteur légitime des acteurs du numérique
Ils ont enfin trouvé comment leur magnétoscope fonctionnait ?
Le 22/07/2013 à 15h57
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !
Saint-Just
Le 22/07/2013 à 16h02
Le 22/07/2013 à 16h22
Une raison de plus s il en fallait une pour suppprimer aussi le csa
Le 22/07/2013 à 16h29
Légitimité de quoi ? Je n’ai pas besoin d’eux je suis assez grand pour savoir ce que j’ai à faire! Circulez il y a rien à voir
Le 22/07/2013 à 17h22
le CSA courrait le risque de donner une image déformée de l’institution. Une image selon laquelle la sanction l’emporterait sur les autres modes de régulation, ce qui est l’inverse de ce que je souhaite.
Autres modes de régulation qui sont ?
Et sinon, les ardoises laissées aux FAI par Hahahadopi, le CSA va les payer ?
Le 22/07/2013 à 18h33
Armé de la riposte graduée, le CSA espère gagner en légitimité commerciale
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Le 22/07/2013 à 18h43
Armé de la riposte graduée, le CSA espère gagner en légitimité
et perdre en crédibilité " />
bah si on perd Hadopi on aura encore le CSA pour rigoler le vendredi " />
Le 22/07/2013 à 20h27
Le CSA veut cesser de paraitre vieux jeu, et pour cela il se rejouit d’un truc uniquement acclame par des lobbyistes et universellement critique par le public.
C’est bien, il est sur la bonne voie. (Sarcasm inside)
Quant a notre ministre de la “culture”, elle ne vaut pas mieux que ces predecesseurs. Une mesurette d’affichage pour tenter de glisser la poussiere sous le tapis. Une suppresssion de l’entite “HADOPI” conservant les missions de cette “autorite”. Comme le dit l’article, elle veut nous faire croire que c’est juste le nom qui nous genait? Eh bien, ca ne va pas s’arranger avec le CSA.
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Le 23/07/2013 à 00h23
Le CSA, des anciens de canal +, France Televison and co. Etre bien payé pour favoriser certains médias par rapport à d’autres… Il n’y a aucune légitimité là dedans mais on comprend leur bataille pour faire partie de l’arcep.
C’est beau la corruption et les conflits d’intérêt malheusement pour eux avec internet tout le monde le sait…
Françoise Laborde
Christine Kelly
Mémona Hintermann-Afféjee
Patrice Gélinet
Sylvie Pierre-Brossolette
“Le président du CSA touche, en plus de ces indemnités fixées par arrêté, un salaire fixe d’un montant de 83.000 euros par an. Au total, il perçoit donc un peu plus de 15.000 euros par mois.
Les neufs membres du CSA touchent quant à eux un peu moins que le président.”
“Créé par la loi du 17 janvier 1989, le Conseil supérieur de l?audiovisuel (CSA) a pour mission de garantir la liberté de communication audiovisuelle en France.”
et maintenant …Armé de la riposte graduée, le CSA espère gagner en légitimité… ???
Le 23/07/2013 à 04h53
MiniCul “pute de tapis rouge”
YouTube
Le CSA, et sa contribution à la culture:
YouTube
Faut faire le ménage dans ces hautes instances " />
Le 23/07/2013 à 07h31
C’est un " /> comme si il avait déjà eu de la légitimité.
En plus légitimité de quoi ? Balancer des pubs de donzelles à poil (fort bien foutu d’ailleurs) à 16h30 pour vendre un yaourt au moment où les gnomes sont devant les minikeums ??
Le 23/07/2013 à 13h03
Le 24/07/2013 à 12h42
Le 22/07/2013 à 15h31
pour moi, le point essentiel est que ce relai permettra au CSA de devenir un interlocuteur légitime des acteurs du numérique
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Je vais pas pleurer non plus, tellement le mec est sur une autre planète. Et le pire, c’est que tout ça est payé par nos impôts…
Le 22/07/2013 à 15h33