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Mash-ups : un député s’interroge sur la protection des remix sur YouTube

Titre génial un sous- ceci est

Mash-ups : un député s’interroge sur la protection des remix sur YouTube

Le 18 février 2014 à 10h20

La France va-t-elle réguler et donc espérer protéger le secteur des œuvres transformatives ? C’est la question que vient de poser le député UMP de l’Hérault à la ministre déléguée à l'économie numérique, Fleur Pellerin.

Œuvre transformative ? Derrière ces termes un peu pompeux se cache tout l’univers dense des mach-ups, des remix, bref de ces vidéos (ou pistes audios) créés avec des petits bouts d’autres contenus numériques. À ce jour, ce système profite des facilités de mise en ligne proposée par Dailymotion ou YouTube. En quelques clics, un particulier un brin créateur, peut mettre en ligne un tel contenu pour espérer sa large diffusion et, pourquoi pas, une rétribution à l’aide d’un partage des bénéfices publicitaires engrangés par les plateformes.

 

 

Comme le souligne justement le député UMP Élie Aboud. « Afin d'illustrer leurs propos ou de réaliser une œuvre transformative, [ces créateurs] peuvent être amenés à utiliser des extraits d'autres œuvres elles-mêmes protégées par le droit d'auteur ». Dans un tel cas, les systèmes automatisés type ContentID de YouTube détectent bêtement, car automatiquement « la présence, au sein des vidéos postées, de tout ou partie du contenu d'oeuvres protégées, utilisé sans le consentement initial de leurs auteurs ». Dès lors, le posteur se trouve confronté à l’échafaud : l’outil de détection peut le contraindre à « prendre des mesures sanctionnant cette utilisation non autorisée. Il peut alors demander le retrait de la vidéo, la suppression du son, se voir attribuer les profits liés à la monétisation de cette dernière », voire succomber à une plainte pour contrefaçon ou attribuer les profits aux créateurs initiaux des petits bouts d’œuvres utilisés ici.

 

Selon le parlementaire, malgré la complexité du sujet, « il conviendrait de s'interroger sur ces méthodes de monétisation et d'aboutir à une solution qui permettrait de redistribuer équitablement les profits générés aux différentes parties. Il est également nécessaire de réfléchir à la création d'une nouvelle exception au monopole du droit d'auteur même si cela implique une modification du droit européen ».

 

Problème, actuellement, « le code de la propriété intellectuelle n'envisage pas ce type de créations, alors systématiquement attaquables ». Le député demande donc au gouvernement une mise au point.

Une question en suspend au ministère de la Culture

L’an passé, le thème a justement été soulevé par le rapport Lescure sur l’exception culturelle. Aurélie Filippetti prenait la balle au bond pour initier une étude au sein du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique. Depuis octobre 2013, la juriste Valérie Laure Benamou planche sur ce thème afin de trouver des pistes qui pourraient justement aboutir en dernier ressort à la création d’une nouvelle exception afin de protéger les mash-ups du monopole des droits d’auteur et des droits voisins. Les questions juridiques sont épineuses comme nous l’avions souligné dans cette actualité.

 

Déjà, en mai dernier, la Sacem avait cependant vu d’un mauvais œil ces travaux, puisque selon elle, « la perspective d’une nouvelle exception est préoccupante, car elle pourrait permettre aux internautes de s’approprier des créations préexistantes dans des conditions injustifiées, de les transformer, avant de les remettre en circulation et les exploiter ».

 

Pour l’heure les travaux continuent au sein de ce Conseil installé au ministère de la Culture et composé d’une majorité d’ayants droit. Cependant la perspective de créer une nouvelle exception n’est pas pour aujourd’hui puisqu’il faudra d’abord déterminer « une notion stable » de l’œuvre transformative (à partir de quand 1 + 1+1 est autre chose que 1 + 1+1 ?) avant d’en appréhender un véritable régime juridique : condition inévitable pour trouver l’équilibre subtil entre la protection des œuvres initiales et celles dites transformatives.

Commentaires (38)

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tass_ a écrit :



Un mec qui met des vidéos monétisées sur youtube n’est plus un “amateur qui tripe dans sa piaule pour le plaisir”.

S’il ne faisait ça que pour le plaisir il ne chercherait pas à monétiser la chose, point.





Ben c’est justement ce que je disais dans mon premier message. Dès qu’il y a de l’argent en jeu évidemment ça change tout (et c’est bien de là que vient tout le bordel). Mais je trouve aberrant qu’il n’existe pas un principe de “je monétise pas = vous m’emmerdez pas”.


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Il existe il existe on appelle ça des free parties, ça se passe souvent dans les bois ou dans la montagne, voire sur un terrain privé…

Des fois on a la visite des gendarmes (ils viennent pas pour la musique en même temps) mais j’ai pas encore vu d’agent de la SACEM venir nous emmerder ;)



Plus sérieusement je pense que le pb vient de Youtube et cie, qui ont vu un bon moyen de gagner des sous sur le travail amateur (tout en en reversant une partie à l’“amateur”).

La solution serait d’héberger soi-même mais bon… on perd en visibilité. A voir.

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tass_ a écrit :



Il existe il existe on appelle ça des free parties, ça se passe souvent dans les bois ou dans la montagne, voire sur un terrain privé…

Des fois on a la visite des gendarmes (ils viennent pas pour la musique en même temps) mais j’ai pas encore vu d’agent de la SACEM venir nous emmerder ;)



Plus sérieusement je pense que le pb vient de Youtube et cie, qui ont vu un bon moyen de gagner des sous sur le travail amateur (tout en en reversant une partie à l’“amateur”).

La solution serait d’héberger soi-même mais bon… on perd en visibilité. A voir.





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En meme temps, ceux qui organisent des free le font pas pour le fric et le partage au niveau musique ca fait un peu parti du milieu donc non comparable. Et la SACEM sait que de toute facon aucun ne donnerait pour pouvoir prendre 30sec d’un chanson et encore plus quand pour lui rajouter des gros kick. Mais j’aimerai bien voir un mec de la SACEM débarqué avec les gendarmes <img data-src=" />


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Sa serait emmerdant si sa Inpact aussi les amv ex: youtube.com YouTube<img data-src=" />

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tass_ a écrit :



Plus sérieusement je pense que le pb vient de Youtube et cie, qui ont vu un bon moyen de gagner des sous sur le travail amateur (tout en en reversant une partie à l’“amateur”).

La solution serait d’héberger soi-même mais bon… on perd en visibilité. A voir.





Actuellement sur youtube ça se passe comme ça pour les mashup et autres remix :

Soit le morceau original est autorisé par la maison de disque et si le script youtube le reconnait la monétisation va à la maison de disque.



Soit le morceau n’est pas autorisé (aucun moyen de le savoir à l’avance, vu que les accords entre youtube et les maisons de disques c’est le merdier total), dans ce cas félicitation, tu est un vil pirate, et la encore soit :




  • Le script youtube reconnait le morceau, ta vidéo va virer.

  • Ta assez mixé pour faire perdre la tête au robot ? Bravo ta vidéo pourra rester en ligne, jusqu’à ce qu’on te dénonce.


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amikuns a écrit :



Sa serait emmerdant si sa Inpact aussi les amv ex: youtube.com YouTube<img data-src=" />





Pour ceux qui blasphèment en reprenant des œuvres respectables en rajoutant de la daube musicale du genre Kyo ou Evanescance….. je pense que la meilleure solution reste l’euthanasie de leurs auteurs <img data-src=" />


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Macross une oeuvre respectable ?

Gay :p

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ActionFighter a écrit :



Pour ceux qui blasphèment en reprenant des œuvres respectables en rajoutant de la daube musicale du genre Kyo ou Evanescance….. je pense que la meilleure solution reste l’euthanasie de leurs auteurs <img data-src=" />







Perso aime bien Macross et les chanson de Move (japonais) (après chacun c’est gout) parce qu’ils colle bien à l’anime Initial d .


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lossendae a écrit :



Sur ce genre de sujet, je partage l’avis des américains : qu’est ce que le gouvernement viens foutre dans cette histoire ?



Et en même temps, c’est pervers, puisque quand le gouvernement ne s’en mêle “pas vraiment” ça donne le DCMA…



Morale de l’histoire: qu’est ce qu’ils en ont tous à foutre ? Sérieux ils ont rien d’autre à faire de leurs journées que de s’occuper de mash-up sur Youtube ?





+1



Et puis même au-delà de ça, la monétisation a complètement pourri le partage de vidéos en général. Sérieusement, pourquoi il n’y a pas une case du genre à cocher sur YouTube/Dailymotion/etc :





En cochant cette case, j’admets utiliser des éléments d’œuvres sous copyright dont les droits ne m’appartiennent pas, et en conséquence renonce à toute forme de monétisation. Je certifie également ne les utiliser qu’à des fins artistiques, humoristiques, ou de citation, et non sous une forme brute.



(c’est juste pour donner une idée, je suis pas juriste mais on comprend le concept)



Sérieusement, qu’est-ce que ça peut bien leurs foutre qu’on utilise des morceaux de musique ou de vidéos, dès lors que ce n’est pas pour du partage illégal de l’œuvre brute (un album, un film…) et qu’il n’y a pas d’argent en jeu ? Les ayants-droits concernés pourraient même ainsi monétiser la vidéo en question, et tout le monde est gagnant.



Et pour les “vrais” créateurs qui veulent faire de l’argent, de toute façon ils se débrouillent déjà avec les régies pro pour régler ces questions-là.



Et puis il faut pourtant pas être très intelligent pour comprendre que la plupart de ces délires de passionnés font clairement plus de pub que de tort aux artistes. Derrière ces restrictions dictatoriales, il y a clairement une volonté idéologique de fermeture et de contrôle qui ne s’appuie sur aucun bon sens.


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eglyn a écrit :



moi j’aime bien celui la XD







Pas mal non plus (du Metal-Prog) <img data-src=" />


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tass_ a écrit :



Tout comme un mix d’un DJ, et le DJ ne va pas payer des droits à chaque auteur des vinyles qu’il utilise dans ses mix.

Alors certes il a acheté le vinyle (des fois :p) et ? Rien ne dit que les masheurs n’ont pas les originaux des matériels qu’ils remixent.





Un Dj qui diffuse des enregistrements de ses mix est sensé le faire.



Lessig parle justement dans une de ses conférences, d’un cas ou un CD a dû être modifié faute pour les Dj d’avoir obtenus les droits de tous les artistes remixés,



Celui qui mix en live tombe plutôt dans le champs de la SACEM, même si c’est plutôt son employeur qui paye. dans ce cas


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Vive les artistes indépendants, eux au moins généralement ne râle pas et parfois partage les créations de leurs fans.

Les autres bah même si ils approuvent ne peuvent rien dire ils ont pactisé avec le diable les majors qui n’approuvent pas.

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lossendae a écrit :



Morale de l’histoire: qu’est ce qu’ils en ont tous à foutre ? Sérieux ils ont rien d’autre à faire de leurs journées que de s’occuper de mash-up sur Youtube ?







Moi je suis dépassé…

Cet histoire est à la quantième place des préoccupations de la population ??

Surement classé à 94353e place. Grâce au lobby de la rente industrielle ils viennent de passer à la 2e place cette semaine.

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On vit une époque formidable.


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Vilaine SACEM a dit : « la perspective d’une nouvelle exception est préoccupante, car elle pourrait permettre aux internautes de s’approprier des créations préexistantes dans des conditions injustifiées, de les transformer, avant de les remettre en circulation et les exploiter ».



Je ne suis pas d’accord avec “préoccupante” et “injustifiées”.



Par ailleurs la SACEM proclame que “tout travail mérite salaire”.



&gt;&gt;http://www.sacem.fr/cms/home/la-sacem/reponses-a-vos-questions/toutes-les-repons…

Développez la première question : “qu’est-ce que le droit d’auteur ?”



Or la transformation d’œuvres existantes est un travail (artistique, qui plus est !), qui mériterait donc salaire, selon sa propre logique !



La SACEM a donc un double standard, et montre toute sa mauvaise foi !

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tass_ a écrit :



Tout comme un mix d’un DJ, et le DJ ne va pas payer des droits à chaque auteur des vinyles qu’il utilise dans ses mix.







Heuh, s’il veut sortir son mix en cd ensuite, son producteur est obligé de s’assurer qu’il a les droits pour TOUTES les samples utilisées. Y’a eu plusieurs cas ou ils ont été obligé de réenregistrer les parties samplées à la main avec de nouveaux musiciens parce qu’ils n’avaient pas eu les droits justement.


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Reznor26 a écrit :



Et puis il faut pourtant pas être très intelligent pour comprendre que la plupart de ces délires de passionnés font clairement plus de pub que de tort aux artistes.









Ah bon ? étrange, je pense que les Daft Punk se sont fait carrément plus d’argent avec leurs remixs que les artistes originaux dont ils ont samplé les chansons :)



http://www.topito.com/top-samples-daft-punk


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GentooUser a écrit :



Un Dj qui diffuse des enregistrements de ses mix est sensé le faire.



Lessig parle justement dans une de ses conférences, d’un cas ou un CD a dû être modifié faute pour les Dj d’avoir obtenus les droits de tous les artistes remixés,



Celui qui mix en live tombe plutôt dans le champs de la SACEM, même si c’est plutôt son employeur qui paye. dans ce cas





Oui my bad j’avais zappé ce point pour les enregistrements (même s’il faudra m’expliquer comment les cds de makina en Espagne dans les années 90 avaient les droit pour remixer du Céline Dior et autres merdes :p).



@doom_Oo7 : On parle de mash up ou de remix, là où le morceau d’origine est clairement identifiable (si ce n’est écrit dans le titre du morceau) et toi tu parles de sampling (prendre une boucle de quelques secondes)… Rien à voir (même si législativement c’est la même chose).


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Titre génial un sous- ceci est





On dirait Maitre Yoda quand il est bourré.

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Tout ce qui ne rapport pas de l’argent à la SACEM est illégal, point barre.

Cherchez pas plus loin avec ceux la, c’est juste des rapaces.

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Le fairuse américain ne repond pas a cette problématique ?

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Vouze a écrit :



Vilaine SACEM a dit : « la perspective d’une nouvelle exception est préoccupante, car elle pourrait permettre aux internautes de s’approprier des créations préexistantes dans des conditions injustifiées, de les transformer, avant de les remettre en circulation et les exploiter ».



Je ne suis pas d’accord avec “préoccupante” et “injustifiées”.



Par ailleurs la SACEM proclame que “tout travail mérite salaire”.



&gt;&gt;http://www.sacem.fr/cms/home/la-sacem/reponses-a-vos-questions/toutes-les-repons…

Développez la première question : “qu’est-ce que le droit d’auteur ?”



Or la transformation d’œuvres existantes est un travail (artistique, qui plus est !), qui mériterait donc salaire, selon sa propre logique !



La SACEM a donc un double standard, et montre toute sa mauvaise foi !





Elle ne dit pas “nous nous opposons au pognon fait avec des mash-ups” mais “nos titres utilisés nous donnent droit à pognon”.

C’est tout à fait différent, et les deux sont complémentaires.


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Bidouillages à tous les étages !

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doom_Oo7 a écrit :



Ah bon ? étrange, je pense que les Daft Punk se sont fait carrément plus d’argent avec leurs remixs que les artistes originaux dont ils ont samplé les chansons :)



http://www.topito.com/top-samples-daft-punk





Ok mais ça n’a rien à voir. Ce sont pas deux amateurs qui tripent dans leurs piaules pour le plaisir, les enjeux et les réponses sont bien différents.



(accessoirement, “Robot Rock” est effectivement une honte, et le pire single des DP)


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Reznor26 a écrit :



Ok mais ça n’a rien à voir. Ce sont pas deux amateurs qui tripent dans leurs piaules pour le plaisir, les enjeux et les réponses sont bien différents.





Un mec qui met des vidéos monétisées sur youtube n’est plus un “amateur qui tripe dans sa piaule pour le plaisir”.

S’il ne faisait ça que pour le plaisir il ne chercherait pas à monétiser la chose, point.


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Sur ce genre de sujet, je partage l’avis des américains : qu’est ce que le gouvernement viens foutre dans cette histoire ?



Et en même temps, c’est pervers, puisque quand le gouvernement ne s’en mêle “pas vraiment” ça donne le DCMA…



Morale de l’histoire: qu’est ce qu’ils en ont tous à foutre ? Sérieux ils ont rien d’autre à faire de leurs journées que de s’occuper de mash-up sur Youtube ?

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lossendae a écrit :



Sur ce genre de sujet, je partage l’avis des américains : qu’est ce que le gouvernement viens foutre dans cette histoire ?



Et en même temps, c’est pervers, puisque quand le gouvernement ne s’en mêle “pas vraiment” ça donne le DCMA…



Morale de l’histoire: qu’est ce qu’ils en ont tous à foutre ? Sérieux ils ont rien d’autre à faire de leurs journées que de s’occuper de mash-up sur Youtube ?







Cela se résume en un mot Sacem. Les Mash-up ne rapportent rien à la Sacem, donc c’est mal m’voyez.


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Trois premiers commentateurs avec trois avatar sous copyright, non ?



Que pourrons-nous faire encore demain ? (j’hésite toute fois sur le premier)

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Par ailleurs, j’ai bien aimé le mash up Lorde & The beatles. Sympathique !

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2show7 a écrit :



Trois premiers commentateurs avec trois avatar sous copyright, non ?



Que pourrons-nous faire encore demain ? (j’hésite toute fois sur le premier)







Le mien n’est pas sous copyright, il n’existe pas (I mean, it’s pretty much self explanatory <img data-src=" />)


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lossendae a écrit :



Le mien n’est pas sous copyright, il n’existe pas (I mean, it’s pretty much self explanatory <img data-src=" />)







Même pas pour la forme des lettres (il y a déjà eu des couacs, notamment avec le logo Hadopi) <img data-src=" />


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la perspective d’une nouvelle exception est préoccupante, car elle pourrait permettre aux internautes de s’approprier des créations préexistantes dans des conditions injustifiées, de les transformer, avant de les remettre en circulation et les exploiter





D’un autre coté c’est ce que font déjà de nombreux “”“”“artistes”“”“”, ça fait longtemps que l’originalité ne fais plus partie de l’exception culturelle française …



Au moins sur youtube les remix sont parfois meilleurs que les originaux XD


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J’ai adoré la version Hitler avec Gangnam Style <img data-src=" /><img data-src=" />

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spidy a écrit :



Denisot-style : désolé







J’avais plutôt ça en tête moi <img data-src=" />


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2show7 a écrit :



J’ai adoré la version Hitler avec Gangnam Style <img data-src=" /><img data-src=" />







moi j’aime bien celui la XD


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“Problème, actuellement, « le code de la propriété intellectuelle n’envisage pas ce type de créations, alors systématiquement attaquables ».”

Vous êtes sûrs de ça ?

Si je me souviens bien les set des DJ sont déjà considérés comme une oeuvre artistique à part entière (donc protégés par la propriété intellectuelle), pourquoi en serait il autrement pour les mash up ?

Ce n’est pas différent de deux morceaux mixés dans le concept, seul le support change (vinyles contre vidéo).



Reste le soucis de l’image.

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tass_ a écrit :



Si je me souviens bien les set des DJ sont déjà considérés comme une oeuvre artistique à part entière (donc protégés par la propriété intellectuelle), pourquoi en serait il autrement pour les mash up ?





Ce qui ne les empêche pas d’être des réutilisations, autorisés ou non, d’œuvres existantes elles aussi “protégées”.



Ça devrais m’enthousiasmer d’avoir enfin l’avis du gouvernement sur ce sujet, mais je sais pas pourquoi ça sent l’andouillette :/



Et pour ceux que le sujet intéresse, faut lire/écouter Lawrence Lessig.


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GentooUser a écrit :



Ce qui ne les empêche pas d’être des réutilisations, autorisés ou non, d’œuvres existantes elles aussi “protégées”.





Tout comme un mix d’un DJ, et le DJ ne va pas payer des droits à chaque auteur des vinyles qu’il utilise dans ses mix.

Alors certes il a acheté le vinyle (des fois :p) et ? Rien ne dit que les masheurs n’ont pas les originaux des matériels qu’ils remixent.


Mash-ups : un député s’interroge sur la protection des remix sur YouTube

  • Une question en suspend au ministère de la Culture

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