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La CJUE estime que les sites pirates peuvent être bloqués aux frais des FAI

Kino pain, no gain

La CJUE estime que les sites pirates peuvent être bloqués aux frais des FAI

Le 27 mars 2014 à 13h55

Alors que l’efficacité des blocages de sites « pirates » est régulièrement remise en cause, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu ce matin un arrêt précisant les conditions dans lesquelles de telles mesures de rétorsion peuvent être imposées aux fournisseurs d’accès à Internet de l'Union. Explications. 

CJUE

 

Les questions auxquelles devait répondre la Cour de justice de l’Union européenne avaient été soulevées en 2012 par la Cour suprême autrichienne. Les juges souhaitaient savoir de quelle manière il convenait d’interpréter la directive 2001/29/CE sur le droit d’auteur et les droits voisins, afin d’en tirer les conclusions dans une affaire dans laquelle des ayants droit avaient réclamé devant la justice à ce que les principaux fournisseurs d’accès à Internet d’Autriche bloquent le site de streaming et de téléchargement direct « Kino »- qui a depuis fermé ses portes.

 

UPC, l’un de ces FAI, avait contesté l’injonction qui lui avait été adressée en référé, notamment parce que les mesures qu’on lui demandait de mettre en place s’avéraient coûteuses et facilement contournables. La CJUE était ainsi invitée à indiquer si un fournisseur d’accès pouvait être contraint à bloquer l’accès à un site de streaming et de téléchargement direct, et, surtout, selon quelles modalités.

La justice peut légitimement imposer des blocages

Première réponse apportée par la Cour de Luxembourg : oui, un FAI peut être enjoint à bloquer un site Internet portant atteinte au droit d’auteur, puisqu’il s’agit bien d’un « intermédiaire » au sens de la directive 2001/29/CE. Et pour cause, les magistrats retiennent qu’un fournisseur d’accès à Internet « est un acteur obligé de toute transmission sur Internet d’une contrefaçon entre l’un de ses clients et un tiers, puisque, en octroyant l’accès au réseau, il rend possible cette transmission ». Dès lors, la CJUE en conclut sans grande surprise qu’il y a « lieu de considérer qu’un fournisseur d’accès à Internet (...) est un intermédiaire dont les services sont utilisés pour porter atteinte à un droit d’auteur ou à un droit voisin » au sens de la législation européenne, et ce peu importe qu’il soit démontré que ses clients aient commis (ou non) des infractions grâce au site litigieux.

Les délicates conditions de mise en oeuvre d'un blocage

La seconde question se voulait plus intéressante. Le juge national peut-il ordonner aux FAI de bloquer un site Internet sans préciser quels moyens il convient de mettre en place afin d’atteindre un résultat -à savoir, empêcher la violation de droits de propriété intellectuelle ? Alors que l’avocat général avait considéré dans ses conclusions que la législation européenne ne permettait pas d’imposer à un opérateur des mesures de blocage exprimées « dans des termes très généraux et sans prescription de mesures concrètes », la CJUE affirme finalement aujourd’hui que rien ne s’oppose à de telles injonctions.

 

Les magistrats posent cependant deux conditions. Premièrement, les mesures que les FAI peuvent être amenés à mettre en oeuvre doivent avoir « pour effet d’empêcher ou, au moins, de rendre difficilement réalisables les consultations non autorisées des objets protégés et de décourager sérieusement les utilisateurs d’Internet ayant recours aux services du destinataire de cette même injonction de consulter ces objets mis à leur disposition en violation du droit de propriété intellectuelle ». En clair, les opérateurs ne sont pas forcément tenus d’arriver à un arrêt total de l’atteinte aux droits d’auteur, puisqu’il s’agit simplement de « rendre difficilement réalisable » l’accès à certaines pages web et de « décourager sérieusement » leur consultation par leurs clients.

 

Deuxièmement, les mesures prises par les FAI ne doivent pas priver « inutilement les utilisateurs d’Internet de la possibilité d’accéder de façon licite aux informations disponibles » par ailleurs sur la Toile. Autrement dit, l’intermédiaire ne doit bloquer que ce qui porte véritablement atteinte aux droits d’auteur, sans aller au-delà. La CJUE précise à cet égard que « les mesures qui sont adoptées par le fournisseur d’accès à Internet doivent être strictement ciblées, en ce sens qu’elles doivent servir à mettre fin à l’atteinte portée par un tiers au droit d’auteur ou à un droit voisin, sans que les utilisateurs d’Internet ayant recours aux services de ce fournisseur afin d’accéder de façon licite à des informations s’en trouvent affectés ». L’idée semble claire : éviter les surblocages.

 

Mais que se passerait-il si un FAI franchissait la ligne rouge ? « À défaut, répondent les juges, l’ingérence dudit fournisseur dans la liberté d’information desdits utilisateurs s’avérerait injustifiée au regard de l’objectif poursuivi ». Autrement dit, la responsabilité de l’intermédiaire pourrait être engagée sur cette base.

Le coût du blocage à la charge du FAI, selon la taille de sa bourse

Un point annexe reste désormais en suspens, et pas des moindres : le coût de mise en œuvre de ces mesures doit-il être supporté par le fournisseur d’accès et/ou par les ayants droit ? La Cour répond ici qu’en laissant à chaque FAI le soin de choisir les mesures à mettre en oeuvre pour atteindre le résultat visé, l'intermédiaire a de ce fait toute latitude pour « mettre en place des mesures qui soient les mieux adaptées aux ressources et aux capacités dont il dispose ». En creux, l’on comprend que les fournisseurs d’accès doivent donc supporter ces coûts techniques et financiers, dans la limite toutefois de leurs moyens respectifs.

 

La CJUE poursuit sa démonstration en relevant que tout FAI enjoint à mettre en œuvre un blocage peut ensuite « s’exonérer de sa responsabilité en prouvant qu’il a pris toutes les mesures raisonnables », sous-entendu en fonction de ses capacités. Ainsi, la Cour considère que « cette possibilité d’exonération a de toute évidence pour effet que le destinataire de cette injonction ne sera pas tenu de faire des sacrifices insupportables ».

Une responsabilité a posteriori pour les FAI

Les FAI se retrouveront donc un peu le cul entre deux chaises : ils disposeront d’une marge de manœuvre, mais devront viser juste, faute de quoi leur responsabilité pourrait être engagée. La CJUE précise en effet qu’il appartiendra « aux autorités et aux juridictions nationales de vérifier » si les mesures mises en œuvre par les opérateurs respectent (ou non) les conditions qu’elle vient de poser, au cas par cas. Cela signifie que tout internaute estimant que son opérateur est allé trop loin devra aller devant le juge pour s’en plaindre. Il en sera de même si jamais des mesures de blocage étaient jugées insuffisantes par des ayants droit.

 

Cette décision a ainsi fait réagir l’eurodéputée Françoise Castex, qui considère que « le flou juridique actuel » s’avère néfaste tant pour les citoyens que pour les entreprises. Pour l'élue, cet arrêt « sonne comme une piqûre de rappel : le législateur doit prendre ses responsabilités et réviser IPRED ».  

Une décision de nature à satisfaire les ayants droit impliqués dans l'affaire Allostreaming

Si l’interprétation de la CJUE va désormais impacter la juridiction autrichienne ayant soulevé ces questions, cette décision va également irriguer par la même occasion toutes les affaires similaires en Europe. L’on pense notamment à l’affaire Allostreaming, qui fait l’objet d’un appel en France, les ayants droit estimant justement qu’ils n’avaient pas à prendre en charge les coûts du blocage mis en place par les principaux FAI sur ordre du tribunal de grande instance de Paris (voir notre article).

Commentaires (53)

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Abusé …

Ce n’est pas anticonstitutionnel une telle loi ?



Obliger à bloquer, il est où le droit e la liberté de naviguer sur le net.

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C’est débile !!!



Que l’on bloque (Ou essaye de bloquer) l’accès au site est déjà limite limite …



Mais que le cout soit à la charge du FAI, la non !!!

C’est a celui qui a fait la demande de payer, il a demander une chose, il l’assume !!! <img data-src=" />



En plus qui va payer au final ces conneries ???? <img data-src=" />



Edith : Pas mal le sous titre <img data-src=" />

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Question pour Marc et Xavier:



Vous avez une formation de juriste ?

Parce que si ce n’est pas le cas, chapeau messieurs pour les maux de têtes que doivent engendrer la lecture de certains rapport.

Enfin, chapeau tout court.

<img data-src=" />

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une fois de plus l’Europe est la porte ouverte à tous les lobbies…

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Donc les FAI sont obligés de bloquer, mais en fonction de leurs moyens financiers, ça peut donc être plus ou moins inefficace…

C’est débile !

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je serais un FAI je me ferais pas chier, suffit de jouer au con, respecter ce qui est demandé sans faire d’effort.



Genre blocage d’une URL, pas efficace pour deux sous vu qu’il suffirait je suppose au site de changer



Et si le site “déménage”, hop, obligation pour les ayant droit de faire une nouvelle procédure juridique (pas un nouveau procès entier, mais quand meme… c’est pas gratuit).



A moins que même ca ne soit techniquement plus difficile que je n’imagine?

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Vilainkrauko a écrit :



C’est débile !!!



Que l’on bloque (Ou essaye de bloquer) l’accès au site est déjà limite limite …



Mais que le cout soit à la charge du FAI, la non !!!

C’est a celui qui a fait la demande de payer, il a demander une chose, il l’assume !!! <img data-src=" />



En plus qui va payer au final ces conneries ???? <img data-src=" />



Edith : Pas mal le sous titre <img data-src=" />



Tu serais moins d’accord si c’était ton fric <img data-src=" />


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garn a écrit :



je serais un FAI je me ferais pas chier, suffit de jouer au con, respecter ce qui est demandé sans faire d’effort.



Genre blocage d’une URL, pas efficace pour deux sous vu qu’il suffirait je suppose au site de changer



Et si le site “déménage”, hop, obligation pour les ayant droit de faire une nouvelle procédure juridique (pas un nouveau procès entier, mais quand meme… c’est pas gratuit).







+1.



Parce qu’il faut pas rêver, qui va payer in fine ? L’abonné !



Les FAI savent (ou devraient savoir) que ces mesures sont inefficaces et servent à rien quoi que l’on fasse. Alors, ils devraient se cantonner au minimum syndical. En plus, ça foutra moins le dawa sur leurs réseaux à eux…


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Décision à l’emporte pièce motivée par les majors. <img data-src=" />

Les FAI américains, ils font quoi/comment chez eux par rapport à la RIAA ?

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garn a écrit :



je serais un FAI je me ferais pas chier, suffit de jouer au con, respecter ce qui est demandé sans faire d’effort.



Genre blocage d’une URL, pas efficace pour deux sous vu qu’il suffirait je suppose au site de changer



Et si le site “déménage”, hop, obligation pour les ayant droit de faire une nouvelle procédure juridique (pas un nouveau procès entier, mais quand meme… c’est pas gratuit).



A moins que même ca ne soit techniquement plus difficile que je n’imagine?







Du côté du FAI, bloquer une url en particulier n’est pas possible, sauf à espionner tout le monde en analysant et filtrant toutes les informations qui passent (=DPI).



Bloquer une IP, je pense que ca reste assez complexe, et poserait problème puisque plusieurs sites totalement différents peuvent se retrouver sur la même IP.



Tout ce qu’ils peuvent raisonnablement faire à mon avis, c’est bloquer le DNS au niveau de leur propre serveur DNS. Ce qui n’empêcherait pas l’accès par l’IP ou en utilisant d’autres serveurs DNS.



Mais là encore, si le site comporte qu’une petite partie illégale, cette décision est inapplicable.


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À quoi ça sert de vouloir facturer un blocage DNS, sans aucun service, alors qu’il y a déjà d’autres méthodes tout aussi inefficaces et tout aussi chères. Ça devient ridicule.



<img data-src=" />



(Allez, je suis gentil, un de plus et j’arrête)

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sebcap26 a écrit :



Bloquer une IP, je pense que ca reste assez complexe, et poserait problème puisque plusieurs sites totalement différents peuvent se retrouver sur la même IP.



Pas vraiment non <img data-src=" />


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Je vais me faire l’avocat du diable mais l’état ne paye jamais pour ce genre de chose. Par exemple si demain l’état impose à tout le monde d’avoir un alcootest (<img data-src=" />) dans votre voiture, vous croyez qu’il va vous le payer? pas moi.

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Papa Panda a écrit :



Abusé …

Ce n’est pas anticonstitutionnel une telle loi ?







il me semble qu’on se gargarise d’avoir voté contre la constitution européenne :p donc … nope







garn a écrit :



je serais un FAI je me ferais pas chier, suffit de jouer au con, respecter ce qui est demandé sans faire d’effort.







jouer au con, traîner des pieds, ça se voit et les juges aiment vaiment peu… surtout si il sait que vous pouvez faire largement mieux


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Winderly a écrit :



Donc les FAI sont obligés de bloquer, mais en fonction de leurs moyens financiers, ça peut donc être plus ou moins inefficace…

C’est débile !





+1



La justice a X vitesse(s), X étant le capital du FAI <img data-src=" />


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On leur a pas expliqué que le blocage le moins bugogène, c’est le dns ? Et que le contournement, ça prend juste le temps du coup de fil à un ami, à defaut du 5050.

Que le blocage par ip est plus compliqué à contourner, mais génère pas mal d’effets de bords, genre chasse au moustique au bazooka.

Que le plus propre est le blocage url, mais très contournable et plombe le réseau à cause du DPI, si la liste est à rallonge.



Mais on va faire comme si je ne savais pas un minimum de quoi je parle <img data-src=" />, en contournant régulièrement ces 3 modes de blocage.



Bref …

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okeN a écrit :



Je vais me faire l’avocat du diable mais l’état ne paye jamais pour ce genre de chose. Par exemple si demain l’état impose à tout le monde d’avoir un alcootest (<img data-src=" />) dans votre voiture, vous croyez qu’il va vous le payer? pas moi.





Déjà fait, et bien sur c’était au conducteur de payer.


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Prenons par exemple un serveur (nommé Aéroport Internation de Bogota) et un FAI (Air France).



Tout le monde sait que ce serveur héberge un site appelé “Cocaine.com”.



Qui doit bloquer un client qui va acheter de la drogue sur ce site/serveur ?



Sachant que si on décide bloquer les clients qui vont à Cocaine.com, le client peut dire qu’il va à Cocaine.co ou encore Cocaine.org… Et que bon, fermer l’aéroport de Bogota, c’est quand même un peu bourrin.

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salut

non mais de QUOI ce mêle l’CJUE ?



ça n’a rien avoir avec sa mission 1ère

qui est de –&gt; défendre les intérêts des Juifs de France !



“on déborde, là” !<img data-src=" />

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Le seul blocage qui est possible pour un FAI sans être anticonstitutionnel est le blacklist DNS.



Si on bloque une IP alors on bloque le serveur et tout les sites qui sont dessus.

Si on bloque l’accès au site alors il faut pouvoir vérifier que la requête sur l’IP du serveur est celle pour le site en question, mais pour vérifier cela c’est du DPI qui est beaucoup plus cher a mettre en place et douteux sur le plan légale (puisque dans ce cas la, tout votre traffic est surveille).

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On marche complètement sur la tête !!!!



Les opérateurs téléphoniques doivent donc aussi être responsables de la censure des communications qu’ils acheminent.



Idem pour La Poste.



Idem pour les constructeurs de voiture : ils seront responsables si des malfaiteurs utilisent un de leurs modèles pour commettre leurs méfaits.



etc…



A non, il y a juste une exception : les politiques et hauts fonctionnaires peuvent perpétrer les pires conneries en exercice, ils n’auront jamais à en répondre (à part la Lagarde et un ou deux troufions pour le scandale du sang contaminé, mais ça va jamais plus loin qu’un petit blâme ….)



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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les transporteurs “physiques” genre La Poste, UPS, Fedex, TNT ont aussi à leur charge la recherche et le blocage des paquets frauduleux, pour les mettres sur un pied d’égalité avec leurs cyber-confrères?







sebcap26 a écrit :



Au vu de tes arguments en béton, si tu as des détails à fournir, ça peut m’intéresser pour ma culture personnelle.



bloquer une IP n’a rien de compliqué au niveau des FAI, ils ont des switches & routeurs qui le permettent facilement dans le coeur de réseau. par contre tu bloques immédiatement des milliers de sites, ce avec une seule IP…


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yeti4 a écrit :



salut

non mais de QUOI ce mêle l’CJUE ?



ça n’a rien avoir avec sa mission 1ère

qui est de –&gt; défendre les intérêts des Juifs de France !



“on déborde, là” !<img data-src=" />







J’ignore si c’est su troll, mais je suppose que la CJUE signifie Cour de Justice de l’Union Européenne ou quelque chose d’approchant. Faut pas voir le mal partout non plus hein.


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Donc, je résume et je simplifie à l’extrême : le blocage est au bénéfice de quelques-uns (les “ayant-droits”) et le coût du blocage est à la charge de tous (les abonnés).



Grandiose ! bravo les juges et votre conception de la justice <img data-src=" />

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Vladimir me voilà camarade. .

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fred42 a écrit :



Je trouve que l’article insiste un peu trop sur les coûts de la mesure de blocage et sur qui doit payer, entre autre parce que ce point est repris dans la conclusion de l’article.



Cet aspect n’a pas été explicitement abordé dans les 4 questions posées.



Comme le dit bien Xavier :

C’est effectivement en creux que l’on peut comprendre que les frais peuvent être supportés par les fournisseurs d’accès.

J’ai reformulé en utilisant peuvent plutôt que doivent parce que la question n’a pas été posée et qu’il n’y a donc pas eu de réponse précise.



En l’occurrence, par rapport à l’affaire Allostreaming, la juridiction française a jugé que c’était aux ayants-droits de supporter les coûts et rien dans la décision de la CJUE ne va en contradiction ce choix français.



Pour le reste de l’article, rien à redire. <img data-src=" />



Edit : quand je lis les commentaires qui sont apparus pendant que je lisais et relisait l’arrêt, je vois que ce point chagrine du monde.







En fait, j’insiste sur le “peuvent” dans le titre car ce n’est effectivement qu’une possibilité dans l’absolu. En revanche, pour l’affaire et le type d’injonction visée spécifiquement dans ce cas d’espèce, c’est bien doivent, car la CJUE ferme la porte à toute autre possibilité, selon les modalités explicitées dans l’article. Je reconnais néanmoins que le titre ait pu chagriner.









Mr.Nox a écrit :



Question pour Marc et Xavier:



Vous avez une formation de juriste ?







Oui, sinon on aurait trop de frais d’aspirine :)


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Après l’ére du numérique <img data-src=" /> voici poindre celle du … Cryptage <img data-src=" /> enjoy <img data-src=" />

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Le coût du blocage à la charge du FAI, selon la taille de sa bourse



mais bien sûr !

c’est trop facile de proposer une telle ineptie et de faire payer les autres

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Tim-timmy a écrit :



jouer au con, traîner des pieds, ça se voit et les juges aiment vaiment peu… surtout si il sait que vous pouvez faire largement mieux







Euh, juge et “savoir”, dans un domaine informatique, dans la même phrase <img data-src=" />



Non les juges sont incapables de savoir si l’effort fourni est à la hauteur de ce qui est demandé. il leur faut juste des faits.

le FAI, meme s’il sait qu’il risque de provoquer des dommages collatéraux, est obligé de tenter au moins de bloquer pour dire “voyez, j’ai essayé, ca marche pas”



Le sujet est pas nouveau ,et d’ailleurs l’article le prouve bien ils ne se penchent pas sur les moyens mais uniquement sur l’aspect juridique, après, si c’est pas faisable, c’est pas le problème de la justice


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Winderly a écrit :



Déjà fait, et bien sur c’était au conducteur de payer.







Ouais enfin, sans sanction, sans contrôle (puisque pas de sanction, quel gendarme irait demander “au fait ? vous avez un ethylotest? nan? bah, c’est pas bien, mais c’est pas grave. merci au revoir”


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Xavier.B a écrit :



En fait, j’insiste sur le “peuvent” dans le titre car ce n’est effectivement qu’une possibilité dans l’absolu. En revanche, pour l’affaire et le type d’injonction visée spécifiquement dans ce cas d’espèce, c’est bien doivent, car la CJUE ferme la porte à toute autre possibilité, selon les modalités explicitées dans l’article. Je reconnais néanmoins que le titre ait pu chagriner.





Oups, je suis le seul à ne pas lire les titres ici, contrairement à ceux qui ne lisent que les titres. <img data-src=" />



Plaisanterie mise à part, à force de lire et relire la décision (je n’ai pas de formation de juriste moi, à part celle que j’obtiens chez Eolas et ici), j’avais oublié le détail du titre.


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garn a écrit :



Euh, juge et “savoir”, dans un domaine informatique, dans la même phrase <img data-src=" />



Non les juges sont incapables de savoir si l’effort fourni est à la hauteur de ce qui est demandé. il leur faut juste des faits.





Les juges savent très bien se faire aider d’experts quand ils ne comprennent pas.



le FAI, meme s’il sait qu’il risque de provoquer des dommages collatéraux, est obligé de tenter au moins de bloquer pour dire “voyez, j’ai essayé, ca marche pas”



Le sujet est pas nouveau ,et d’ailleurs l’article le prouve bien ils ne se penchent pas sur les moyens mais uniquement sur l’aspect juridique, après, si c’est pas faisable, c’est pas le problème de la justice



On notera quand même qu’ici, la CJUE a bien indiqué que l’on ne pouvait garantir un résultat total du blocage :



ou, au moins, de rendre difficilement réalisables les consultations non autorisées des objets protégés

et ce d’autant plus qu’il ne faut pas faire de sur-blocage.


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Les dits experts ne sont pas toujours extrêmement fiables, à mon sens <img data-src=" />



suffit de se reporter aux X articles sur PCI, entre les juges qui “gougleuh” et autres



l’informatique n’est pas le domaine des juges et ca ne facilite pas le travail, un expert pourra trancher sur une question précise, mais pas expliquer au juge ce qu’il ne peut pas comprendre.



Enfin je dis ca, je ne connais personnellement que le travail de l’avocat, pas du juge. Mais je pense que le juge doit juger, simplement, pas savoir comment ca marche / ca marche pas



Ce qu’ils vont demander à l’expert c’est “est ce que le FAI a bien tenté d’exécuter le blocage”, probablement pas d’aller essayer de savoir si c’était la meilleure méthode ou pas



Mais sinon, oui le bon point c’est bien sur que les juges reconnaissent qu’on ne peut pas “garantir” le blocage. En revanche, il faut donc “simplement” prouver avoir essayé. Du moins je l’espère

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garn a écrit :



Les dits experts ne sont pas toujours extrêmement fiables, à mon sens <img data-src=" />



suffit de se reporter aux X articles sur PCI, entre les juges qui “gougleuh” et autres



l’informatique n’est pas le domaine des juges et ca ne facilite pas le travail, un expert pourra trancher sur une question précise, mais pas expliquer au juge ce qu’il ne peut pas comprendre.



Enfin je dis ca, je ne connais personnellement que le travail de l’avocat, pas du juge. Mais je pense que le juge doit juger, simplement, pas savoir comment ca marche / ca marche pas







Dans la juridiction où je travaille, 80 % de notre boulot, c’est de fournir l’information au juge. C’est ce qu’on appelle un travail de rapporteur.



Le rapporteur devra analyser le dossier, trouver les textes légaux pertinents pour le cas à juger, faire un mémoire de présentation pour le juge en faisant la synthèse des textes, des mémoires en défense des parties impliquées, et proposer une décision à l’appréciation du juge en fonction des faits.



Et quand il y en a, tenir compte et expliquer le contenu des rapports des experts et les rattacher au dossier.



Sur les dossiers techniques, ou portant sur des points précis du droit (droit administratif appliqué au contentieux de l’aide sociale dans mon cas), un rapporteur est indispensable.


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Commentaire_supprime a écrit :



Dans la juridiction où je travaille, 80 % de notre boulot, c’est de fournir l’information au juge. C’est ce qu’on appelle un travail de rapporteur.



Le rapporteur devra analyser le dossier, trouver les textes légaux pertinents pour le cas à juger, faire un mémoire de présentation pour le juge en faisant la synthèse des textes, des mémoires en défense des parties impliquées, et proposer une décision à l’appréciation du juge en fonction des faits.



Et quand il y en a, tenir compte et expliquer le contenu des rapports des experts et les rattacher au dossier.



Sur les dossiers techniques, ou portant sur des points précis du droit (droit administratif appliqué au contentieux de l’aide sociale dans mon cas), un rapporteur est indispensable.







merci pour la précision <img data-src=" />

ca rejoins donc a peu près ce que je pensais



je suis tout a fait d’accord, c’est indispensable, mais ca dépend aussi de la capacité du rapporteur a expliquer au juge de façon a ce qu’il comprenne, non?



C’est la tout le problème. Au final c’est le juge qui juge. S’il a rien compris, il risque de juger “à coté” …



Et sur du pur technique, ou meme nous entre informaticiens pour la plupart, avec divers degrés de connaissance, on a du mal à savoir, j’imagine la gueule du juge / Expert technique


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garn a écrit :



merci pour la précision <img data-src=" />

ca rejoins donc a peu près ce que je pensais



je suis tout a fait d’accord, c’est indispensable, mais ca dépend aussi de la capacité du rapporteur a expliquer au juge de façon a ce qu’il comprenne, non?







Oui, hélas !



A la CDAS de l’Isère, nous nous y mettons à deux pour éplucher les dossiers, ma collègue et moi. Rien que sur la définition de la notion de “foyer” pour l’attribution de l’Aide à la Complémentaire Santé, on en a chié…





C’est la tout le problème. Au final c’est le juge qui juge. S’il a rien compris, il risque de juger “à coté” …



Et sur du pur technique, ou meme nous entre informaticiens pour la plupart, avec divers degrés de connaissance, on a du mal à savoir, j’imagine la gueule du juge / Expert technique





Exact. Et c’est le talon d’Achille de la procédure contentieuse.


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Tim-timmy a écrit :



il me semble qu’on se gargarise d’avoir voté contre la constitution européenne :p donc … nope







non, on a voté contre un traité de 400 pages contenant en son titre le terme “constitution”. Nuance <img data-src=" />


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Je trouve que l’article insiste un peu trop sur les coûts de la mesure de blocage et sur qui doit payer, entre autre parce que ce point est repris dans la conclusion de l’article.



Cet aspect n’a pas été explicitement abordé dans les 4 questions posées.



Comme le dit bien Xavier :

En creux, l’on comprend que les fournisseurs d’accès doivent donc supporter ces coûts techniques et financiers, dans la limite toutefois de leurs moyens respectifs.



C’est effectivement en creux que l’on peut comprendre que les frais peuvent être supportés par les fournisseurs d’accès.

J’ai reformulé en utilisant peuvent plutôt que doivent parce que la question n’a pas été posée et qu’il n’y a donc pas eu de réponse précise.



En l’occurrence, par rapport à l’affaire Allostreaming, la juridiction française a jugé que c’était aux ayants-droits de supporter les coûts et rien dans la décision de la CJUE ne va en contradiction ce choix français.



Pour le reste de l’article, rien à redire. <img data-src=" />



Edit : quand je lis les commentaires qui sont apparus pendant que je lisais et relisait l’arrêt, je vois que ce point chagrine du monde.

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ActionFighter a écrit :



+1



La justice a X vitesse(s), X étant le capital du FAI <img data-src=" />







Ou plutôt, de ses rentrées d’argent.



Le problème, c’est que les FAI ont de plus en plus des activités de distributeurs de contenu, et qu’ils risquent d’y trouver leur compte à payer pour des blocages.



Si le “piratage” leur fait perdre des parts de marché sur leurs propres contenus, ils auront la motivation de passer à la caisse…



Mais peut-être aussi des moyens de rétorsion envers les producteurs de contenu : payez une marge arrière ou faites-nous un prix sinon nous ne diffusions pas votre produit sur notre réseau…


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okeN a écrit :



Je vais me faire l’avocat du diable mais l’état ne paye jamais pour ce genre de chose. Par exemple si demain l’état impose à tout le monde d’avoir un alcootest (<img data-src=" />) dans votre voiture, vous croyez qu’il va vous le payer? pas moi.







La question n’est pas de savoir si l’État doit payer, mais de qui entre les ayant-droits (les détenteurs des droits de propriété intellectuelle) et les fournisseur d’accès le doivent.


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De toute façon, cet arrêt n’est qu’un coup d’épée dans l’eau…

site Kino = fermé depuis

sites Allostreaming = fermés depuis pour la plupart (ou réouverts sous d’autres noms)

donc bon… <img data-src=" /> <img data-src=" /> les ayants droit

pour un site pirate fermé (mais non condamné), dix d’ouverts…? <img data-src=" />

votre avatar







psn00ps a écrit :



Pas vraiment non <img data-src=" />







Au vu de tes arguments en béton, si tu as des détails à fournir, ça peut m’intéresser pour ma culture personnelle.


votre avatar







ActionFighter a écrit :



+1



La justice a X vitesse(s), X étant le capital du FAI <img data-src=" />





Je vois pas de qui tu parles <img data-src=" /><img data-src=" />


votre avatar







TimmyTimmy a écrit :



Ou plutôt, de ses rentrées d’argent.



Le problème, c’est que les FAI ont de plus en plus des activités de distributeurs de contenu, et qu’ils risquent d’y trouver leur compte à payer pour des blocages.



Si le “piratage” leur fait perdre des parts de marché sur leurs propres contenus, ils auront la motivation de passer à la caisse…



Mais peut-être aussi des moyens de rétorsion envers les producteurs de contenu : payez une marge arrière ou faites-nous un prix sinon nous ne diffusions pas votre produit sur notre réseau…





Même si les FAI peuvent avoir un intérêt à ce que certains contenus soient bloqués, je les voit mal ne pas demander de remboursement sur les blocages desdits contenus.



Et puis, cela ne change pas le propos, on a une décision qui contrevient clairement au principe d’égalité devant la justice !



edit: par contre, va falloir envisager de changer d’avatar, parce que là, avec les discours contradictoires, j’ai l’impression de voir un double démoniaque <img data-src=" />







psn00ps a écrit :



Je vois pas de qui tu parles <img data-src=" /><img data-src=" />





Je parle de Numéricable, qui n’a plus de quoi allonger des billets <img data-src=" />



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sebcap26 a écrit :



Au vu de tes arguments en béton, si tu as des détails à fournir, ça peut m’intéresser pour ma culture personnelle.





Tu changes l’adressage au niveau des routeurs afin d’envoyer les paquets sur un site indiquant le blocage prévu à cet effet, et c’est plié.


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Moi perso, je trouve surtout con c’est la demande : quelque chose d’efficace et précis (et le tout à vos frais, donc indirectement pas trop chère). Si en plus il faut respecter un peu la confidentialité/sécurité…








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psn00ps a écrit :



Tu changes l’adressage au niveau des routeurs afin d’envoyer les paquets sur un site indiquant le blocage prévu à cet effet, et c’est plié.







On peut bloquer uniquement le HTTP au niveau d’un routeur ?


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Commentaire_supprime a écrit :



Les FAI savent (ou devraient savoir) que ces mesures sont inefficaces et servent à rien quoi que l’on fasse. Alors, ils devraient se cantonner au minimum syndical. En plus, ça foutra moins le dawa sur leurs réseaux à eux…





C’est pour ça qu’ils blacklistent dans le DNS.<img data-src=" />


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Tim-timmy a écrit :



il me semble qu’on se gargarise d’avoir voté contre la constitution européenne :p donc … nope





Il doit parler de la constitution française.<img data-src=" />


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sebcap26 a écrit :



On peut bloquer uniquement le HTTP au niveau d’un routeur ?





oui.


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sebcap26 a écrit :



On peut bloquer uniquement le HTTP au niveau d’un routeur ?





<img data-src=" /> Au niveau port, au niveau protocole (TCP, UDP, PPTP…), les possibilités sont immenses.


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psn00ps a écrit :



<img data-src=" /> Au niveau port, au niveau protocole (TCP, UDP, PPTP…), les possibilités sont immenses.





Comme si le HTTP ne passait que par un port <img data-src=" /> (ou même 2 ou 3).



On peut utiliser n’importe quel port, il suffit de le mettre dans l’URL.

Si l’on veut filtrer que le protocole HTTP, ça coûte beaucoup plus cher en puissance.



Le vrai problème sur un gros réseau comme celui des FAI, c’est de propager ce blocage partout et là, bloquer une adresse IP, c’est bien moins simple que faire un blocage DNS.


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fred42 a écrit :



Comme si le HTTP ne passait que par un port <img data-src=" /> (ou même 2 ou 3).



On peut utiliser n’importe quel port, il suffit de le mettre dans l’URL.

Si l’on veut filtrer que le protocole HTTP, ça coûte beaucoup plus cher en puissance.



Le vrai problème sur un gros réseau comme celui des FAI, c’est de propager ce blocage partout et là, bloquer une adresse IP, c’est bien moins simple que faire un blocage DNS.







Effectivement, j’ai bien dit “HTTP” et pas “port 80” (ou 443 …). On demande aux FAI de ne pas causer de dommages collatéraux, donc ils ne peuvent pas se permettre d’y aller bourrin en bloquant tout.


La CJUE estime que les sites pirates peuvent être bloqués aux frais des FAI

  • La justice peut légitimement imposer des blocages

  • Les délicates conditions de mise en oeuvre d'un blocage

  • Le coût du blocage à la charge du FAI, selon la taille de sa bourse

  • Une responsabilité a posteriori pour les FAI

  • Une décision de nature à satisfaire les ayants droit impliqués dans l'affaire Allostreaming

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