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[Interview] Le piratage de proximité, la réponse dégradée de la Hadopi

Entretien avec un membre du M@rsouin

[Interview] Le piratage de proximité, la réponse dégradée de la Hadopi

Le 23 avril 2014 à 13h40

Maître de conférence en Économie du numérique à l’Université de Rennes, Raphaël Suire fait partie des chercheurs qui étudient, depuis plusieurs années au sein du M@rsouin, les effets de la riposte graduée en France (voir par exemple ici ou ). Alors que l’universitaire a publié il y a plusieurs jours un nouvel article dans lequel il compare avec Sylvain Dejean l’organisation des réseaux de piratage à celle des réseaux de produits illicites tel que la drogue, Next INpact a pu s’entretenir avec cet enseignant-chercheur. 

Les travaux de recherche du Môle armoricain de recherche sur la société de l’information et les usages d’Internet (M@rsouin) sont régulièrement évoqués dans nos colonnes. Il y a un peu moins de deux ans, une équipe constituée de quatre chercheurs -Éric Darmon, Thierry Pénard, Sylvain Dejean et Raphaël Suire - arrivait par exemple à la conclusion que le « piratage de proximité » était particulièrement vigoureux en France. Les chercheurs avançaient ainsi que 51% des internautes s’étaient déjà procurés de la musique, des films ou des séries à partir de fichiers transmis par des proches via une clé USB ou un disque dur externe. Surtout, ce qui frappait, c’est que cette pratique était présentée comme bien plus répandue que les échanges en peer-to-peer, le téléchargement direct ou même le streaming (voir notre article).

 

suire

Dans vos dernières études, vous analysez à nouveau ce que vous appelez le « piratage de proximité ». Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser à cette pratique en particulier ?

Tout est parti de l'observation du quotidien. J'ai vu beaucoup de gens qui passaient dans des appartements les samedis soirs avec des clés USB et qui venaient chercher les derniers albums du moment. À partir de là, on a eu l’intuition de se dire que c'était un peu la même chose que ce qu’on observe sur les marchés de produits stupéfiants de type drogue : je vais chez mon dealer, qui pourrait être spécialisé dans tel type de produit, comme je vais voir mon fournisseur de contenus numériques, qui pourrait lui aussi être spécialisé dans tel type de produit (films, séries, albums...). Ce n'est pas forcément les mêmes personnes, parce que c'est lié à leurs préférences et à leurs habitudes culturelles. Parfois, il y en a qui ont tout, parce qu'ils téléchargent de façon un peu compulsive. De la même manière, on a parfois des dealers qui possèdent tous les produits et d'autres qui sont plus spécialisés. 

 

À partir de ce parallèle, on a fabriqué une enquête, qu'on a menée en 2012 auprès d'un échantillon représentatif qui est exactement semblable à celui de la Hadopi. Et, en effet, on a retrouvé cette espèce d'asymétrie des comportements, avec en tête de réseau des gens qui savent parfaitement comment contourner la Hadopi, comment elle fonctionne - qui savaient donc au fond qu'elle n'était pas crédible - et qui téléchargeaient beaucoup en pair à pair. Et puis de l'autre côté de la chaîne de valeur, il y a les simples consommateurs, qui consomment eux exclusivement de la main à la main, mais qui déclarent par contre avoir peur de la Hadopi ou la croient crédible.

 

On ne dit pas que la Hadopi a créé ce réseau hors ligne, puisqu’il y a toujours eu des échanges de la main à la main concernant les produits culturels. On s'est toujours échangé des bouquins, des cassettes, sous la table ou dans les cours de récréation, etc. On dit juste que la Hadopi a vraisemblablement structuré le fonctionnement du réseau.

Le piratage était pourtant réprimé en France bien avant la mise en place de la Hadopi...

Avant Hadopi, il n’y a absolument pas de conscience du piratage. On est dans une pratique qui est complètement normalisée. Regarder une série en streaming, pour beaucoup, ça s'apparente à rien d'autre qu'une pratique partagée dans le groupe social. Il n'y a pas de notion de piratage.

 

Mais ce qu'on a remarqué, c'est qu'il y a des gens qui ne téléchargent plus. La riposte graduée a donc bien eu un effet dissuasif. Mais ces gens qui ne téléchargent plus consomment toujours de l'illégal, via le réseau de la main à la main. Et ça, c'est clairement du fait de la Hadopi, qui a rendu ces échanges très asymétriques !

 

Le problème est qu’au fond, on ne sait pas très bien ce que réprime la Hadopi... C'est d’ailleurs un peu leur discours en ce moment : si l'on n'observe rien, si l'on ne prend personne, c'est que la riposte graduée a une vertu pédagogique et incitative. Bon... En tout cas, ça fait cher la pédagogie pour le contribuable ! Nous on dit qu’il y a certainement un peu de gens qui ont arrêté de télécharger, mais par contre ils consomment toujours de l'illégal.

Justement, au regard de vos nombreuses études sur le sujet, comment évaluez-vous aujourd’hui l’efficacité de la riposte graduée ?

C'est-à-dire que de façon très formelle, il nous faudrait des données longitudinales. Là, ce qu'on a, c'est une enquête datant de 2012... Mais ce qu'on sait clairement depuis bien longtemps, c'est que les gens les moins frileux font évoluer leurs pratiques en fonction de la façon dont la loi évolue. On surveille le pair-à-pair, ça descend dans la rue, ça n'empêche pas de pirater via un VPN ou quoi que ce soit... Ces gens-là, en fait, ils continueront. Quoi qu'on surveille, ils sauront contourner.

 

Et puis il y a la partie incitative, ou pédagogique. Ce qu’on a montré c'est que oui, il y a une partie de la population qui a arrêté de télécharger. Mais elle est minoritaire et elle continue malgré tout d'avoir des pratiques illégales, en s'approvisionnant dans le cercle familial, etc. Je pense que cette pratique « de la main à la main » est complètement normalisée aujourd'hui. Il n'y a même plus vraiment le sentiment d'être dans l'illégal. Et ça, ce n'est pas possible de le surveiller pour la Hadopi, à moins de mettre en place une « police de cour de récréation » ou une « police d'appartement ». Ces pratiques ont toujours existé mais ça s'est amplifié et c'est impossible à surveiller.

Vous considérez donc que la riposte graduée est inefficace ?

J'ai plutôt tendance à dire qu'en effet, du point de vue du contribuable, si l'on veut vraiment surveiller toutes les pratiques illégales, alors le coût peut tendre vers l'infini. Et ça peut devenir complètement incroyable de vouloir implémenter une autorité qui viendrait surveiller ce genre de choses.

 

usb

À partir de votre étude de 2012, vous placiez le piratage de proximité avant le streaming ou le peer-to-peer. Ce « panorama » est-il encore valable aujourd’hui en France ?

On n'a pas de chiffres sur 2014, mais je ne pense pas que les choses aient bien évolué depuis 2012. Les résultats les plus fondamentaux, on les a trouvés en fait il y a 4/5 ans. Un, c’est que les pirates ne sont pas des radins. C'est-à-dire qu'il y a une forte corrélation entre le piratage et la consommation de culture payante. Deux, c’est que le pair-à-pair n'a jamais été stoppé : il y a toujours autant d'échanges de fichiers illégaux. Et puis trois, il y a des pratiques de « piratage » qui sont complètement normalisées, et qui sont presque conventionnelles.

Le président du CSA a pourtant affirmé il y a plusieurs mois que l'on assistait à une « extension massive du piratage »...

Le CSA joue un peu au lobbyiste ! Je ne suis pas convaincu qu'on observe cela... Ce qui est certain, c'est que la pratique est totalement stabilisée.

Si la riposte graduée était conservée en l'état et transférée au CSA, de quelle manière le piratage évoluerait-il ?

C'est une question un peu difficile... Je pense que jusqu’ici, les gens associaient assez facilement la Hadopi avec riposte graduée puis avec les réseaux de pair-à-pair. Ils arrivaient en ce sens à relier leurs pratiques au « gendarme ». Là, le CSA, c'est pour beaucoup quelque chose de pas forcément très connu, notamment s’agissant des plus jeunes. Honnêtement, je ne sais pas très bien ce qu'il va se passer... La vraie question serait plutôt : est-ce que le gendarme sera plus crédible ? Je ne pense pas.

Quelles solutions alternatives pourrait-on envisager contre le piratage ?

On a toujours soutenu dans nos travaux que tant qu'il n'y aurait pas d'offre légale capable de proposer des catalogues qui soient à peu près bien indexés et qui soient suffisamment profonds pour satisfaire les « pirates », ça ne marcherait pas. Il faut bien insister ici sur l’erreur historique dont l'industrie musicale ne se relève toujours pas, et qui est de ne pas avoir su s'adapter aux comportements des internautes. Deezer et Spotify ont aujourd'hui le vent en poupe. Mais c'est le marché qui évolue, ce sont des plateformes privées qui passent des accords avec des maisons de disques, etc. Sauf que ces innovations proviennent d'acteurs périphériques, mais pas de l'industrie musicale en soi.

 

Ça ne veut pas dire que les industries culturelles ne prennent pas leur part en ayant des accords financiers avec ces acteurs pure players, mais tant qu'on ne comprend pas en profondeur les pratiques et les mutations de comportements liés au numérique, de fait, on ne fait pas évoluer son industrie dans le bon sens, donc on cherche à freiner un mouvement de fond. Et la Hadopi a clairement été ça : on va règlementer un mouvement de fond comportemental. D'abord, ça a été avec les DRM et puis ensuite avec la riposte graduée. Mais on voit bien que tout cela est très coûteux pour le contribuable et que l’on n'est pas bien certain de l'efficacité de tout ça. Tout ce qu'on dit nous, c'est que c'est quand même extrêmement peu efficace.

 

Merci Raphaël Suire. 

Commentaires (49)

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Merci pour l’article, qui formalise ce que l’on savait déjà de façon intuitive et informelle.



Sinon, pour ceux qui savent de quoi je parle, je fais une pizza samedi soir, viendez avec vos HDD et clefs USB !



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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“Ces pratiques ont toujours existé mais ça s’est amplifié.”

Non. Je pense que ce monsieur surestime le main à main. C’était bien plus important avant la démocratisation d’internet, et ça ressemblait bien plus à ce qu’il croit voir: de la vente de copies pirates.



Pour affiner ma remarque, non seulement on fait moins de main à main, mais parfois on n’échange même plus de fichier mais des liens par mail.

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ou les LAN, quand la fatigue ou la lassitude sur un jeu arrive, on parcourt un peu le réseau et pioche dans les partages des copains <img data-src=" />



(ce qui en général est pas trop bon pour le ping des autres <img data-src=" />)

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Commentaire_supprime a écrit :



Merci pour l’article, qui formalise ce que l’on savait déjà de façon intuitive et informelle.



Sinon, pour ceux qui savent de quoi je parle, je fais une pizza samedi soir, viendez avec vos HDD et clefs USB !



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



dommage j’habite trop loin, sinon j’aurais apporté un bon blanc (soit du Vouvray, soit du Calissanne (instant culture : le château Calissanne, situé à Lançon-Provence (célèbre principalement pour son énorme péage sur l’autoroute A7), est à l’origine du nom des calissons d’Aix!) (qui produit des AOP Coteaux d’Aix loin d’être mauvais)) <img data-src=" />


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Rien de nouveau.



Nombre de personnes téléchargent compulsivement et ne se font pas choper.



Le point précis est l’absence d’une offre légale réaliste. Et tant que les menottes numériques seront mises en place, ce sera une raison de plus de se détourner de l’offre légale, du moins l’ersatz d’offre légale.

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Patch a écrit :



dommage j’habite trop loin, sinon j’aurais apporté un bon blanc (soit du Vouvray, soit du Calissanne (instant culture : le château Calissanne, situé à Lançon-Provence (célèbre principalement pour son énorme péage sur l’autoroute A7), est à l’origine du nom des calissons d’Aix!) (qui produit des AOP Coteaux d’Aix loin d’être mauvais)) <img data-src=" />







copaing !!


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momal a écrit :



copaing !!



malheureusement je ne vis plus dans le Sud, je suis devenu francilien par la force des choses (mais j’espère retourner au sud de Lyon (pays salonnais ou aixois dans le meilleur des cas, mais j’y crois guère, ou dans la Drôme) dès l’an prochain!) <img data-src=" />


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Je confirme le contenu de l’article,le tipiakage de mains en mains,ben… c’est devenu la norme.



Marche bien Hadopi,elle surveille tout le tipiakage sur le net,mais pour le reste,ben… Elle peut pas,s’pas possible,tout simplement. <img data-src=" />

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Patch a écrit :



dommage j’habite trop loin, sinon j’aurais apporté un bon blanc (soit du Vouvray, soit du Calissanne (instant culture : le château Calissanne, situé à Lançon-Provence (célèbre principalement pour son énorme péage sur l’autoroute A7), est à l’origine du nom des calissons d’Aix!) (qui produit des AOP Coteaux d’Aix loin d’être mauvais)) <img data-src=" />







Je retiens le blanc, j’essayerai si j’en trouve. Le Vouvray, je connais déjà, et c’est loin d’être mauvais.


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Next INpact a pu s’entretenir avec cet enseignant-chercheur.



Ca me surprend encore un peu mais je vais bien finir par m’y faire <img data-src=" />

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Si je lis bien, les mesures prises pour endiguer le phénomène oscillent entre désherbage massif du champ potentiellement contaminé ou tenue de BDD dont l’actualisation dépend tant des sources que de la fréquence des enregistrements.



Un traitement qui semble largement appliqué par ailleurs. Dommage du coup, qu’il ne soit pas question de se servir de ce qui marche, tel que la prévention, la sensibilisation, etc.



En même temps, certains comportements se présentent si naturellement qu’ils semblent presque innés.



Par contre, pas compris le coup du môle, le Robert indique ceci : “Croissance anormale du placenta dont les villosités du chorion se transforment en nombreuses vésicules groupées en grappes, et qui aboutit à l’avortement précoce. La môle peut dégénérer en cancer.” Quelque chose a dû m’échapper, ou alors il s’agit d’un poisson-lune ou d’une sorte de digue :)

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Patch a écrit :



… du Vouvray … <img data-src=" />





<img data-src=" />

Ou un bon Montlouis (en face de Vouvray, de l’autre coté de la Loire) <img data-src=" />







Commentaire_supprime a écrit :



Je retiens le blanc, j’essayerai si j’en trouve. Le Vouvray, je connais déjà, et c’est loin d’être mauvais.





Et garanti sans mal de crâne au réveil <img data-src=" />

<img data-src=" />


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Old School Style <img data-src=" />



Ça me rappelle quand fallait négocier l’emprunt du scope aux parents…pour aller chez un pote et copier les VHS.

Ça coutait une blinde à l’époque les scopes

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DarKCallistO a écrit :



Marche bien Hadopi,elle surveille tout le tipiakage sur le net





Non, seulement une infime partie du p2p.


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Obelixator a écrit :



<img data-src=" />

Ou un bon Montlouis (en face de Vouvray, de l’autre coté de la Loire) <img data-src=" />





Et garanti sans mal de crâne au réveil <img data-src=" />

<img data-src=" />







Pas de mal de crane mais des crampes si on fait du sport après! de toute, le sport c’est mal !!!!


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nick_t a écrit :



Old School Style <img data-src=" />



Ça me rappelle quand fallait négocier l’emprunt du scope aux parents…pour aller chez un pote et copier les VHS.

Ça coutait une blinde à l’époque les scopes







ou la location du CD dans un biblio et copie vers K7 par celui qui pouvait le faire <img data-src=" />


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dematbreizh a écrit :



“Ces pratiques ont toujours existé mais ça s’est amplifié.”

Non. Je pense que ce monsieur surestime le main à main. C’était bien plus important avant la démocratisation d’internet, et ça ressemblait bien plus à ce qu’il croit voir: de la vente de copies pirates.



Pour affiner ma remarque, non seulement on fait moins de main à main, mais parfois on n’échange même plus de fichier mais des liens par mail.







C’est un “non” bien directe…

Perso, je n’en suis pas aussi sûr que toi…

Tu te bases sur ton entourage de proximité pour venir infirmer les propos de ce type ? Ce n’est clairement pas suffisant…


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À partir de votre étude de 2012, vous placiez le piratage de proximité avant le streaming ou le peer-to-peer. Ce « panorama » est-il encore valable aujourd’hui en France ?

On n’a pas de chiffres sur 2014, mais je ne pense pas que les choses aient bien évolué depuis 2012.



Le président du CSA a pourtant affirmé il y a plusieurs mois que l’on assistait à une « extension massive du piratage »…

Le CSA joue un peu au lobbyiste ! Je ne suis pas convaincu qu’on observe cela…

Selon ce gars, c’est le CSA qui se la joue lobbyiste, mais lui répond… qu’il n’a pas de données(!) et qu’il pense/n’est pas convaincu.



Ca manque de fond.

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J’ai décroché à :

“…À partir de là, on a eu l’intuition de se dire que c’était un peu la même chose que ce qu’on observe sur les marchés de produits stupéfiants de type drogue : je vais chez mon dealer, qui pourrait être spécialisé dans tel type de produit, comme je vais voir mon fournisseur de contenus numériques…”



Faire un parallèle entre le piratage et le trafic de drogue… No comment !

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Zlandy a écrit :



J’ai décroché à :

“…À partir de là, on a eu l’intuition de se dire que c’était un peu la même chose que ce qu’on observe sur les marchés de produits stupéfiants de type drogue : je vais chez mon dealer, qui pourrait être spécialisé dans tel type de produit, comme je vais voir mon fournisseur de contenus numériques…”



Faire un parallèle entre le piratage et le trafic de drogue… No comment !







Lis le reste, son propos est intéressant pourtant (en fait il compare surtout l’organisation autour du traffic, et non le traffic lui même)


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psn00ps a écrit :



Selon ce gars, c’est le CSA qui se la joue lobbyiste, mais lui répond… qu’il n’a pas de données(!) et qu’il pense/n’est pas convaincu.



Ca manque de fond.





d’un autre coté il me semble pas que Schrameck ait chiffré son “extension massive”.

ça fait 15 ans qu’on est champions du monde du piratage en France. <img data-src=" />


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Zlandy a écrit :



J’ai décroché à :

“…À partir de là, on a eu l’intuition de se dire que c’était un peu la même chose que ce qu’on observe sur les marchés de produits stupéfiants de type drogue : je vais chez mon dealer, qui pourrait être spécialisé dans tel type de produit, comme je vais voir mon fournisseur de contenus numériques…”



Faire un parallèle entre le piratage et le trafic de drogue… No comment !





La comparaison est un peu raide effectivement. Si je me fie à ce que je vois, le piratage est le fait de tout le monde, quelque soit l’âge, les revenus, l’éducation. Sous le couvert de partage gracieux, c’est à peine dissimulé, justement parce que ça n’a aucune valeur intrinsèque, sauf pour les ayant-droits.

Par contre, les stups, jamais vu quelqu’un s’en vanter ou en proposer gracieusement.

Comparer des copies de produits innocents en vente libre avec des substances nocives interdites, c’est bancal. Ils auraient mieux fait de comparer ça avec l’alcool de contrebande. Au fait, quelqu’un a de la Quetsche dans le coin de Montréal <img data-src=" /> ?


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hellmut a écrit :



d’un autre coté il me semble pas que Schrameck ait chiffré son “extension massive”.

ça fait 15 ans qu’on est champions du monde du piratage en France. <img data-src=" />





On a donc 2 champions de la paille/poutre qui disent que le voisin n’étaye pas ses dires <img data-src=" />


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Aloyse57 a écrit :



La comparaison est un peu raide effectivement. (…)







ça a été évoqué plusieurs fois dans les commentaires de l’article présentant cette étude : c’est bien un parallèle concernant “l’organisation des systèmes de distribution” qui est fait entre piratage hors ligne et produits/services illicites.



Rien à voir avec l’aspect nocif, le coût, etc…



On peut tout de même trouver le parallèle douteux, je l’entends bien.


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malock a écrit :



ça a été évoqué plusieurs fois dans les commentaires de l’article présentant cette étude : c’est bien un parallèle concernant “l’organisation des systèmes de distribution” qui est fait entre piratage hors ligne et produits/services illicites.



Rien à voir avec l’aspect nocif, le coût, etc…



On peut tout de même trouver le parallèle douteux, je l’entends bien.







D’ailleurs, cela tient plus de la métaphore que de la vraie comparaison à proprement parler. Le seul point commun pertinent étant qu’il s’agit à chaque fois d’activités illégales touchant la sphère privée.


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Aloyse57 a écrit :













Zlandy a écrit :



J’ai décroché à :

“…À partir de là, on a eu l’intuition de se dire que c’était un peu la même chose que ce qu’on observe sur les marchés de produits stupéfiants de type drogue : je vais chez mon dealer, qui pourrait être spécialisé dans tel type de produit, comme je vais voir mon fournisseur de contenus numériques…”



Faire un parallèle entre le piratage et le trafic de drogue… No comment !





Ce sont tous des produits induisant une dépendance, la comparaison n’est pas raide du tout.

-la drogue

-le piratage (vous en voulez et vous ne pourriez pas vous en passer)

-l’alcool

-la connection internet (nomophobie)

-la publicité (“j’achète un Android et pas une autre merdre là, il me faut mes contacts/mes mails/mes vidéos/parler à mon groupe/whatever”)



Merci le marketing, ils ont tellement bien fait leur boulot que vous ne les voyez même plus.


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psn00ps a écrit :



Ce sont tous des produits induisant une dépendance, la comparaison n’est pas raide du tout.

-la drogue

-le piratage (vous en voulez et vous ne pourriez pas vous en passer)

-l’alcool

-la connection internet (nomophobie)

-la publicité (“j’achète un Android et pas une autre merdre là, il me faut mes contacts/mes mails/mes vidéos/parler à mon groupe/whatever”)



Merci le marketing, ils ont tellement bien fait leur boulot que vous ne les voyez même plus.





ouais enfin comparer la dépendance induite par le crack (au hasard) et le piratage de mp3, franchement…<img data-src=" />


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Commentaire_supprime a écrit :



D’ailleurs, cela tient plus de la métaphore que de la vraie comparaison à proprement parler. Le seul point commun pertinent étant qu’il s’agit à chaque fois d’activités illégales touchant la sphère privée.







Pour avoir lu l’étude, finalement, les auteurs n’insistent pas tellement sur ce parallèle : il m’a semblé que c’était plutôt un moyen d’entrer en matière, un truc “percutant”… une métaphore oui.

J’en avais fait un rapide (très rapide) résumé ici de cette étude.



(Oui, je renvoie vers mes propres commentaires, car oui, je m’aime beaucoup <img data-src=" /> )


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psn00ps a écrit :



On a donc 2 champions de la paille/poutre qui disent que le voisin n’étaye pas ses dires <img data-src=" />





le M@rsouin a des chiffres, mais pas de 2014.

après Schramek peut toujours dire qu’entre 2012 et 2014 le piratage a explosé.<img data-src=" />


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psn00ps a écrit :



Selon ce gars, c’est le CSA qui se la joue lobbyiste, mais lui répond… qu’il n’a pas de données(!) et qu’il pense/n’est pas convaincu.



Ca manque de fond.





Il y a une grosse différence entre “affirmer que” et “penser que”…


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on a eu l’intuition de se dire que c’était un peu la même chose que ce qu’on observe sur les marchés de produits stupéfiants de type drogue



M’sieur, m’sieur, c’est quoi des “produits stupéfiants” d’un “type” autre que “drogue” ? <img data-src=" />



Bon, sinon, ce n’est pas leur analogie que je critiquerais, mais plutôt son origine : il se l’attribuent en se la jouant “nous les chercheurs pleins de savoirs et d’intuitions qui scrutons le quotidien” alors que… Matrix (1999), bordel ! (et il faudrait que je relise Neuromancer et quelques K. Dick aussi).



Sûrement encore un cas de source amnesia (on a oublié d’où provient une idée).

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dematbreizh a écrit :



“Ces pratiques ont toujours existé mais ça s’est amplifié.”

Non. Je pense que ce monsieur surestime le main à main. C’était bien plus important avant la démocratisation d’internet, et ça ressemblait bien plus à ce qu’il croit voir: de la vente de copies pirates.



Pour affiner ma remarque, non seulement on fait moins de main à main, mais parfois on n’échange même plus de fichier mais des liens par mail.







Moi je suis plutôt d’accord avec le chercheur. Je connais des gens, des sachants, qui téléchargent les “commandes” de la familles/amis en contournant la milice du web et qui redistribuent a coup de clé USB/ disque dur externe les films et series


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Alesk a écrit :



Moi je suis plutôt d’accord avec le chercheur. Je connais des gens, des sachants, qui téléchargent les “commandes” de la familles/amis en contournant la milice du web et qui redistribuent a coup de clé USB/ disque dur externe les films et series







Je connais. Je ne fais pas que des pizza à mes soirées entre amis. ctrl+c/ctrl+v, ça tourne bien ces soirs-là…



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Commentaire_supprime a écrit :



Je connais. Je ne fais pas que des pizza à mes soirées entre amis. ctrl+c/ctrl+v, ça tourne bien ces soirs-là…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Je suis plutot adepte du drag/drop voir drague/sans drop, mais ce sont mes gouts personels.







Alesk a écrit :



Moi je suis plutôt d’accord avec le chercheur. Je connais des gens, des sachants, qui téléchargent les “commandes” de la familles/amis en contournant la milice du web et qui redistribuent a coup de clé USB/ disque dur externe les films et series





On connait les mêmes alors


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Commentaire_supprime a écrit :



Merci pour l’article, qui formalise ce que l’on savait déjà de façon intuitive et informelle.



Sinon, pour ceux qui savent de quoi je parle, je fais une pizza samedi soir, viendez avec vos HDD et clefs USB !



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Je passe avec une quinzaine de To seulement si j’ai quatre olives sur ma part.

<img data-src=" /><img data-src=" />


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psn00ps a écrit :



Ce sont tous des produits induisant une dépendance, la comparaison n’est pas raide du tout.





Le parallèle avec la drogue ou les produits à forte dépendance ne tient pas pour deux raisons :




  • il n’y a pas de vraie dépendance

  • les profits et les risques judiciaires sont sans commune mesure avec ceux du milieu de la drogue



    Partant de là, cette similitude ne va pas chier bien loin, à part de constater que “ceux qui savent faire… le font et partagent avec les proches”… <img data-src=" />


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Zlandy a écrit :



J’ai décroché à :

“…À partir de là, on a eu l’intuition de se dire que c’était un peu la même chose que ce qu’on observe sur les marchés de produits stupéfiants de type drogue : je vais chez mon dealer, qui pourrait être spécialisé dans tel type de produit, comme je vais voir mon fournisseur de contenus numériques…”



Faire un parallèle entre le piratage et le trafic de drogue… No comment !





C’est sympa aussi un chti bédo aux lèvres devant son media center. <img data-src=" />

Faut quand même assurer un replay clean les jours suivant pour comprendre l’histoire. <img data-src=" />


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Commentaire_supprime a écrit :



Je connais. Je ne fais pas que des pizza à mes soirées entre amis. ctrl+c/ctrl+v, ça tourne bien ces soirs-là…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Ctrl + <img data-src=" /> ? <img data-src=" />


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Voilà, on sait maintenant ce que l’on savait depuis bien longtemps :




  • la loi hadopi ne sert à rien

  • la VOD et les catalogues proposés ne sont pas à la hauteur

  • le DPI ne sert à rien face aux alternatives

  • les majors n’ont pas su évoluer et répercutent maintenant la disgrâce de leur industrie sur ceux qui ne font qu’accéder à la culture.



    Bref les citoyens sont libre de se poser des questions sur les millions dépensés bêtement par nos dirigeants pour le compte d’une industrie qui ne sait pas ce que culture signifie.

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malock a écrit :



C’est un “non” bien directe…

Perso, je n’en suis pas aussi sûr que toi…

Tu te bases sur ton entourage de proximité pour venir infirmer les propos de ce type ? Ce n’est clairement pas suffisant…





C’est possible.



Mais je maintien ma pensée sur la fin des années 90.

On n’a pas attendu internet pour que le main à main (PAYANT parfois) soit légion du coté du piratage.

Et début 2000 de même, avec l’essort des Rip via location de dvd.



Ce monsieur nous parle sans donner les chiffres de son étude, mais je ne vois pas comment de manière logique l’arrivée de la dématérialisation pourrait augmenter le main-à-main.



Mais je répète que je peux me tromper, je n’ai pas non plus de chiffre à donner.


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trash54 a écrit :



ou la location du CD dans un biblio et copie vers K7 par celui qui pouvait le faire <img data-src=" />





Clair !

Je me souviens aussi de la copie sur K7 audio.



Un pote avait du matos d’enfer à l’époque; il pouvait copier de K7 à K7 rapidement !

Et la über classe, il avait un petit compteur mécanique sur les lecteurs K7.



Et la recherche des blancs (blank skeep) lol, de la pure SF à l’époque



Avant, la musique que tu voulais enregistrer ben tu devais également l’écouter.

Je rêvais déjà de pouvoir enregistrer instantanément…



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dematbreizh a écrit :



C’est possible.



Mais je maintien ma pensée sur la fin des années 90.

On n’a pas attendu internet pour que le main à main (PAYANT parfois) soit légion du coté du piratage.

Et début 2000 de même, avec l’essort des Rip via location de dvd.



Ce monsieur nous parle sans donner les chiffres de son étude, mais je ne vois pas comment de manière logique l’arrivée de la dématérialisation pourrait augmenter le main-à-main.



Mais je répète que je peux me tromper, je n’ai pas non plus de chiffre à donner.











nick_t a écrit :



Clair !

Je me souviens aussi de la copie sur K7 audio.



Un pote avait du matos d’enfer à l’époque; il pouvait copier de K7 à K7 rapidement !

Et la über classe, il avait un petit compteur mécanique sur les lecteurs K7.



Et la recherche des blancs (blank skeep) lol, de la pure SF à l’époque



Avant, la musique que tu voulais enregistrer ben tu devais également l’écouter.

Je rêvais déjà de pouvoir enregistrer instantanément…



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Je n’avais même pas d’ordinateur à moi quand je faisais du mano à mano avec les copains de lycée dans la première moitié des années 1980, et c’était en vogue à l’époque.



L’informatique n’a fait que faciliter la tâche, rien de plus.


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dematbreizh a écrit :



Mais je maintien ma pensée sur la fin des années 90.

On n’a pas attendu internet pour que le main à main (PAYANT parfois) soit légion du coté du piratage.

Et début 2000 de même, avec l’essort des Rip via location de dvd.



Ce monsieur nous parle sans donner les chiffres de son étude, mais je ne vois pas comment de manière logique l’arrivée de la dématérialisation pourrait augmenter le main-à-main.



Mais je répète que je peux me tromper, je n’ai pas non plus de chiffre à donner.





Simplement par le fait que ces pratiques (du moins en ce qui concerne les films & séries) ont évolué de l’échange de fichiers de 700Mo à la qualité toute relative (DivX <img data-src=" />) sur support physique (duplication plus laborieuse et pas gratuite), au copier-coller de moult fichiers de plusieurs Go de HDD à HDD (En HD, avec parfois multi-langues et/ou sous-titres) … <img data-src=" />



(Et je ne parle même pas de la musique, qui, soit s’échange plus vite que son ombre, soit s’écoute en streaming <img data-src=" />)


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Obelixator a écrit :



Simplement par le fait que ces pratiques (du moins en ce qui concerne les films & séries) ont évolué de l’échange de fichiers de 700Mo à la qualité toute relative (DivX <img data-src=" />) sur support physique (duplication plus laborieuse et pas gratuite), au copier-coller de moult fichiers de plusieurs Go de HDD à HDD (En HD, avec parfois multi-langues et/ou sous-titres) … <img data-src=" />



(Et je ne parle même pas de la musique, qui, soit s’échange plus vite que son ombre, soit s’écoute en streaming <img data-src=" />)







Un BR-rip en ISO, c’est très rapide à dupliquer depuis un HDD externe en USB 3, par exemple. Et un HDD externe de base de 500 GO permet d’en faire tenir 15 à 20 facile dessus.



Je ne parle même pas des version compressées ou des rips par Handbrake en virant toutes les merdes…


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Commentaire_supprime a écrit :



Un BR-rip en ISO, c’est très rapide à dupliquer depuis un HDD externe en USB 3, par exemple. Et un HDD externe de base de 500 GO permet d’en faire tenir 15 à 20 facile dessus.



Je ne parle même pas des version compressées ou des rips par Handbrake en virant toutes les merdes…





C’est ce que je sous-entendais <img data-src=" />


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Obelixator a écrit :



C’est ce que je sous-entendais <img data-src=" />







T’as une préférence pour la pizza ?



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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dematbreizh a écrit :



C’est possible.



Mais je maintien ma pensée sur la fin des années 90.

On n’a pas attendu internet pour que le main à main (PAYANT parfois) soit légion du coté du piratage.

Et début 2000 de même, avec l’essort des Rip via location de dvd.



Ce monsieur nous parle sans donner les chiffres de son étude, mais je ne vois pas comment de manière logique l’arrivée de la dématérialisation pourrait augmenter le main-à-main.



Mais je répète que je peux me tromper, je n’ai pas non plus de chiffre à donner.







Oui, j’ai peut-être été trop virulent…

Tu n’as peut être pas tort et je n’ai pas de chiffre non plus…



Mon raisonnement est que, le main à main a pu augmenter en volumétrie, en fréquence avec l’arrivée de la dématérialisation.

Oui, nous n’avons pas attendu internet pour que le main à main soit légion (j’ai aussi connu les “durs à durs”). Et l’essor du net n’a pas nécessairement modifié ça : on était bien avec le main à main alors on y reste.

Seulement, la dématérialisation a rendu l’accès aux œuvres contrefaites bien plus simple : on ne va plus forcement chez le pote qui sait Riper avec son dur externe mais aussi chez le “pote profane” pour qui le direct-download est à portée et qui est parfaitement capable de nous “livrer” le dernier épisode de GoT.

Du coup, je ne suis pas plus choqué d’entendre que le main à main a augmenté.



Perso, et ça n’engage que moi, rares sont les moments où je ne me déplace plus avec une clé USB de plusieurs giga. Si avant, on prévoyait le moment (“j’arrive avec mon DD, t’es chaud pour ouvrir ta tour ?”) maintenant, ça se fait au fils de l’eau : “oh tu as le dernier album de DaftPunk ! Bouge pas, je sors ma clé”.



Edit : mots qui manquent, ortho… pffff…

Edit² : attendre = entendre…. -__-’





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Commentaire_supprime a écrit :



T’as une préférence pour la pizza ?

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<img data-src=" /> Au sanglier <img data-src=" />



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Perso, quand j’étais gamin, on se refilait des disquettes de jeu de nos ordinateurs respectifs ou des cassettes vidéos d’Animés non disponibles en France voir de cassettes audio (paradoxalement plus rarement :p) entre potes…

Il n’y avait pas UN fournisseur exclusif tel que décrit dans l’article mais bien un groupe qui mettait en commun ses “ressources”.

Aujourd’hui, avec le P2P, c’est, en gros, la même chose mais à plus grande échelle.

Il y a certes des “groupes” de vilain piratins qui sont plus actifs que la plupart des gens en mettant au plus tôt les dernière nouveautés. Cependant, il y a aussi ceux qui vont partager les trucs introuvable à la communauté. Dans tout les cas, cela reste essentiellement un échange.



Ensuite, il s’agit de produit CULTUREL… Quel que soit le but, faire un parallèle avec la drogue,est un non sens… On est pas DROGUE par la culture, c’est juste… UN DROIT !



Ce qu’il y a de bien, c’est que j’ai l’impression que les (bons) artistes passent de moins en moins par les Majors chez qui il ne reste pour ainsi presque plus que du “préfabriqué insipide” (désolé pour les Fans éventuels, moi les reliquats de the Voice et autre Star’ac, ça me vrille les oreilles) ou des artistes poids lourds aujourd’hui vieillissants.



La nouveauté et le vrai talent, maintenant, on les trouve ailleurs et, bizarrement, ça ne les dérange pas de mettre en partage leurs oeuvres, eux… Étonnant non ?

[Interview] Le piratage de proximité, la réponse dégradée de la Hadopi

  • Dans vos dernières études, vous analysez à nouveau ce que vous appelez le « piratage de proximité ». Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser à cette pratique en particulier ?

  • Le piratage était pourtant réprimé en France bien avant la mise en place de la Hadopi...

  • Justement, au regard de vos nombreuses études sur le sujet, comment évaluez-vous aujourd’hui l’efficacité de la riposte graduée ?

  • Vous considérez donc que la riposte graduée est inefficace ?

  • À partir de votre étude de 2012, vous placiez le piratage de proximité avant le streaming ou le peer-to-peer. Ce « panorama » est-il encore valable aujourd’hui en France ?

  • Le président du CSA a pourtant affirmé il y a plusieurs mois que l'on assistait à une « extension massive du piratage »...

  • Si la riposte graduée était conservée en l'état et transférée au CSA, de quelle manière le piratage évoluerait-il ?

  • Quelles solutions alternatives pourrait-on envisager contre le piratage ?

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