La French Tech fait ses débuts et montrera ses muscles lors du CES 2015
La French Tech vadrouille
Le 27 novembre 2014 à 10h30
5 min
Économie
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Axelle Lemaire était récemment l'invitée de L’Atelier Numérique, une émission de BNP Paris diffusée sur BFM Business, afin de parler de la French Tech. La secrétaire d'État chargée du numérique a notamment évoqué le « rayonnement » de la France à l'international en annonçant que le tiers des startups qui seront présentes au CES 2015 seront françaises.
La French Tech est un projet de longue date, mais qui a été lancé en grande pompe au début de l'année. Pour rappel, il s'agit d'une initiative visant à mettre en avant les startups françaises à travers des regroupements locaux. Récemment, sur quinze dossiers de candidatures (voir la carte de La Tribune), neuf villes ont été labélisées : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse. Si le sud et l'ouest de l'hexagone sont plutôt bien représentés, les habitants du centre et de l'est sont par contre relativement esseulés.
Le cas du Sillon Lorrain, de LorNTech... et de ses noms de domaines
Le sillon Lorrain (Epinal, Metz, Nancy et Thionville) s'est par exemple récemment regroupé sous la dénomination LorNTech. Elle compte bien un compte Twitter mais pas encore de site dédié (si ce n'est un agenda) et les initiatives commencent seulement à se dérouler au niveau local, notamment avec le soutien de La Poste et à travers Innover responsable en Lorraine. Mais si la petite équipe qui gère la candidature est motivée, elle manque sans doute encore d'un réel soutien public et de moyens afin que tout puisse prendre forme.
Plus inquiétant, les noms de domaine associés à la « marque » utlisée depuis la fin de l'été n'étaient toujours pas déposés ce jour. Ainsi, lorntech.com a déjà été squatté depuis la fin août. Nous avons donc décidé de prendre à notre charge l'achat de ceux en .fr, .eu, .net, .biz, etc. Nous les tenons bien entendu gratuitement à la disposition des responsables du projet. Il faut dire que mettre d'accord les écosystèmes des quatre villes concernées n'est sans doute pas toujours une chose aisée, sans parler du regroupement régional annoncé il y a quelques jours à peine. La candidature a ainsi tardé à être déposée puisque ce n'est le cas que depuis trois semaines, et elle ne sera donc examinée que pour une éventuelle prochaine vague.
French Tech : la république numérique n'irrigue pas encore tout le territoire
Notez qu'il en est de même pour l'Alsace partagée entre Mulhouse et Strasbourg. C'est d'ailleurs ce qui semble être l'un des plus gros problèmes de l'initiative French Tech lorsqu'il faut passer à la pratique : lorsqu'une métropole ou un regroupement local est déjà bien actif, il est aisé de faire avancer les choses. Mais lorsque les responsables locaux apprécient de mener une bataille de ville à ville depuis des années, c'est tout l'écosystème qui finit par en payer le prix.
On remarquera aussi un dernier point problématique avec la carte officielle de la French Tech (voir ci-dessous) : c'est que la définition de la France du numérique ne semble concerner que la France métropolitaine. Corse et France d'Outre-mer semblent ne pas faire partie du processus pour le moment.
Pousser le label hors du territoire national
Axelle Lemaire, secrétaire d'État en charge du numérique, était récemment l'invitée de l'Atelier Numérique de BNP Paribas et BFM Business afin de discuter de ce projet. Elle est notamment revenue sur le cas des neuf villes labélisées en précisant qu'il « n’y a ni quota, ni numerus clausus. C’est un travail de co-construction entre les porteurs des dossiers dans les métropoles et la mission French Tech installée à Bercy ». Le cahier des charges à respecter est « très précis » et la secrétaire d'État indique qu'il a parfois fallu près d'une dizaine de versions d'un même dossier avant de le valider. « Nous avons labellisé neuf métropoles. Je n’exclus pas que d’autres le soient à l’avenir » ajoute-t-elle.
Elle rappelle ensuite qu'elle a « donné rendez-vous aux métropoles labellisées dans un an. Dans un an, nous serons en capacité de mesurer les progrès réalisés à l’aune des promesses qui ont été présentées. D’ici la fin de l’année, nous allons dresser une liste d’actions très concrètes. Dans un an, nous évaluerons et délivrerons, selon, des labellisations qui seront valables trois ans ». Elle est également revenue sur son récent voyage à Helsinki. Elle rappelle à cette occasion que sa mission est de « valoriser » ce label ouvert, « y compris à l’étranger ». Elle annonce d'ailleurs que « cette année, pour la première fois, le tiers des startups présentes au CES de Las Vegas seront françaises ».
Rappelons enfin que pendant le CES 2014, la France était déjà bien représentée, notamment au niveau des objets connectés. En effet, on y trouvait par exemple la brosse à dents de Kolibree, le pot de fleurs de MEG, la raquette de Babolat ou encore le pilulier de Medissimo. Les deux premiers seront d'ailleurs de nouveau présents pour l'édition 2015 qui se déroulera du 6 au 9 janvier à Las Vegas.
La French Tech fait ses débuts et montrera ses muscles lors du CES 2015
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Le cas du Sillon Lorrain, de LorNTech... et de ses noms de domaines
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French Tech : la république numérique n'irrigue pas encore tout le territoire
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Pousser le label hors du territoire national
Commentaires (78)
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Abonnez-vousLe 27/11/2014 à 11h09
J’avais évoqué l’idée sur le forum, mais ca serait bien qu’un site comme celui ci mette le made in france a l’honneur via des découverte de start up ce genre de chose avec style un rdv hebo/bi-hebdo, on est gavé de start up leader de leur domaine mais personne ne le sait, dommage.
Le 27/11/2014 à 11h13
Parce que le hashtag #LaTechnologieFrançoiseMonBonMonsieur est un peu trop long à taper :/
Le 27/11/2014 à 11h17
“Innover responsable”… Voilà une association dont le nom respire le technocrate effrayé par l’innovation qu’il faudra bien sûr encadrer et diriger.
Le 27/11/2014 à 11h24
Le 27/11/2014 à 11h26
Disons que les initiatives de ce genre visent souvent à faire des bisoux aux copains, ou à avoir à la fois les startups en question comme sujet et comme client via différents canaux. J’ai d’ailleurs rarement vu un traitement à la fois intéressant et vraiment capable de critique à ce niveau. Mais oui, on y travaille ;)
Le 27/11/2014 à 11h29
Tiens, y’a pas la plus grande technopole européenne, Sophia Antipolis près de Nice.
Le 27/11/2014 à 11h33
Pourtant le dossier FT Côte d’Azur a été déposé en juin :
http://www.frenchtechcotedazur.fr/french-tech-cote-dazur-le-dossier-de-candidatu…
Mais depuis ils ont monté une structure associative apparemment pour soutenir le projet :
http://www.frenchtechcotedazur.fr/french-tech-cote-dazur-cree-son-association-en…
Edit : ils ont apparemment fait une demande “Territoire Puissance 4” :
http://www.frenchtechcotedazur.fr/wp-content/uploads/2014/11/cp-french-tech-cote…
Le 27/11/2014 à 11h34
c’est ton commentaire qui ne sert à rien…..
Le 27/11/2014 à 11h34
Le 27/11/2014 à 11h36
Le 27/11/2014 à 11h40
Le 27/11/2014 à 11h41
Oui mais l’ancien s’est tout de même fait dézinguer de ce que j’ai compris. Après pas trouvé de détails sur les raisons pour le moment. Mais le sujet est intéressant, on essaie de creuser ça " />
Le 27/11/2014 à 11h45
Le 27/11/2014 à 11h55
Je suis bien d’accord, il y en a marre de ce négativisme des Français envers tout ce qui est Français.
Je ne sais pas pourquoi les français sont si extrêmes en ce qui concerne leur pays.
C’est soit “on est les meilleurs, champions du mondes, on a la sécu, et les droits de l’homme, les autres pays c’est de la merde” (complétez vous même avec des exemples plus parlant, il y en a)
Soit (plus souvent) “C’est français ? Bof, ça marchera pas…”
Ca me désole ! On n’est pas les meilleurs mais on reste un grand pays avec un grand passé, un bon système d’éducation quoiqu’on en dise et plein de talents et de gens de bonne volonté qui peuvent nous proposer un grand avenir.
Et ne me parlez pas du gouvernement qui nous en empêche : en effet il pourrait faire bien mieux, mais il y a quand même beaucoup de solutions pour qui souhaite innover. (la French Tech n’est qu’un exemple parmi d’autres).
Le 27/11/2014 à 11h59
Bof pour rayonner suffit de suivre les vieux canons
#omlettedufromage
#baguette
" />
Le 27/11/2014 à 12h13
Je te comprends, après le but de mon idée c’est vraiment de mettre en avant ce que les français font pour notre économie, comme Deezer, je préfère m’y abonner à eux plutôt qu’a une entreprise qui fait la même chose a l etranger, faut être fier de nos entreprises quand elles sont là.
Ca pourrait aussi faire des sujets sympa dans la robotique ou les nano technologies.
Le 27/11/2014 à 12h17
Le 27/11/2014 à 12h22
Oui je suis d’accord même si la nationalité est parfois une notion complexe pour une site ou un service ;) Puis ce n’est pas tout non plus, comme on aura du mal à faire préférer Dailymotion à Vimeo ou YouTube à pas mal de monde je pense…
Le 27/11/2014 à 12h31
Le 27/11/2014 à 12h36
Je pourrais être intéréssé ayant un projet déjà sur les rails, mes les implications financière d’une boite en France me refroidissent. J’ai mon premier client (Un grand groupe français) mais franchement tant que le taux d’imposition ne sera pas raisonnable … Pour le moment direction le Royaume-Uni.
Je vais monter une filiale ici, mais elle sera proche de la coquille vide ! Mon soft a taillé des croupières à Google quand même … Mais il sera estampillé UK !!! Tapis rouge, Cameron etc. " />
Le 27/11/2014 à 12h37
Le 27/11/2014 à 12h46
Le 27/11/2014 à 13h03
Le 27/11/2014 à 13h06
Non on ne peut pas forcer les gens a arreter youtube, mais pour certains site encore faut il savoir qu’un équivalent français existe et crée des emplois en france tout en payant des impots ^^
Après ca peut être interessant pour des reportages même hors grand public, dans le domaine de la santé, voiture (equipementier) etc
Parlons en positif de notre France ^^
Le 27/11/2014 à 13h12
Le 27/11/2014 à 13h17
Avoir une “boite” près de son téléviseur, ca vend pas. La “touche française” non plus. Malheuresement, il y a des domaines dans lesquels les termes anglais vendent plus, et c’est du marketing. Pourquoi vouloir absolument tout traduire à la quebecoise ? Je te laisse regarder la traduction française des titres de films au Quebec pour voir le niveau ridicule, ringard, non vendeur que ca donne. Bien entendu, c’est subjectif. Et plus ridicule est de changer le titre anglais, par un autre titre…anglais, pour la France, je suis d’accord. Mais la encore, marketing. Il est aussi temps que la France s’ouvre à l’anglicisme, ca pourrait peut etre donner un coup d’avance d’avoir l’anglais ET le français dans les moeurs, là où les us ne jurent que par l’anglais (et encore, si on rajoute l’espagnol, ils ont peut etre de l’avance déjà). “International”, ca te parle pas ?
Le 27/11/2014 à 13h26
C’est honorable d’y croire mais d’experience ca ne sert pas a grand chose ou l’effet est simplement temporaire. Comme dit par d’autre si deja on aidait a mettre plus en avant les societes qui peuvent beneficier de ce genre d’initiative .. ce serait bien mieux.
Par exemple, on nous saoule toujours avec les services fait par les USA et le fait qu’ils soient soumies au patriot act … alors pourquoi pour ces services rien n’est fait pour eduqueuer le publis francais voir europeen qu’il en existent qui sont bien fr/euro etc… regarde, l’exemple de youtube au dessus est juste frappant, tu as quand meme dailymotion a cote, qui de mon point de vue est le bon 2eme derriere youtube sur ce genre de service mais 2eme avec 10km de retard …
Meme pcinpact pour ses videos utilise uniquement youtube alors qu’ils pourraient utiliser d’autre services etc…
Apres, si c’est aussi juste pour prendre par la main 2⁄3 start up etc… bof dans l’idee, je pense qu’il y a plus urgent pour developper le business en france comme des reformes administratives qui font que peu de personnes ont aujourd’hui envie de creer des entreprises en france … c’est juste trop de galere pour le retour que tu en as …
Le 27/11/2014 à 13h27
Le 27/11/2014 à 13h31
En tous les cas, Axelle Lemaire parle anglais (avec un accent britannique assez palpable) mieux que 99% des politiques gros bidochon de l’AN et du Sénat. " />
Le 27/11/2014 à 13h46
C’est clair
Le 27/11/2014 à 13h49
Paristech, c’est bien mais a l’international, on connait HEC, Sorbonne et les grand noms, paristech reste relativement inconnu …
Ma copine, chinoise, ainsi que mes amis a l’international connaissent bien ses ecoles mais paristech … absolument pas.
Le 27/11/2014 à 13h49
Le 27/11/2014 à 10h40
“French Tech”.
C’est en France, le sujet est français, alors pourquoi un terme anglais ? " />
Le 27/11/2014 à 10h42
Parce que le but du truc, c’est de rayonner à l’international :)
Le 27/11/2014 à 10h45
Pour “le « rayonnement » de la France à l’international” justement. Et, on peut en être désolé, mais là l’anglais semble justifié…
Edit : Grilled " />
Le 27/11/2014 à 10h48
Nous avons donc décidé de prendre à notre charge l’achat de ceux en .fr, .eu, .net, .biz, etc. Nous les tenons bien entendu gratuitement à la disposition des responsables du projet
Nixi a acheté les noms de domaine? Et ne compte pas les faire payer?
Le 27/11/2014 à 10h51
Le 27/11/2014 à 10h52
Dommage qu’il faille une telle opération pour “rayonner à l’international”…
Le 27/11/2014 à 10h53
Encore un truc qui sert a rien quoi " />
Le 27/11/2014 à 10h58
Le 27/11/2014 à 11h05
et pour faire un jeu de mot avec la French Touch ?
Le 27/11/2014 à 14h58
Je me limite a ce qui ce vend ces dernières annees … et dans le lot rien de Francais en masse, Smartphone y’a des francais avec de gros succes ? Archos etant le plus gros succes du secteur en tant que Fr, ca en dit long.
Il n’y a aucun secteur de la high tech ou on serait leader oumeme simplement bien represente, si il y en a qui ont echappe a ma vigilance, fais toi plaisir et renseignes moi donc. On a un bon technopole dans le sud mais franchement au dela de ca … pas grand chose.
Le 27/11/2014 à 15h03
OVH ?
Dassault Systèmes ?
Le 27/11/2014 à 15h09
OVH ils ont tous juste debarques au canada je crois pas plus, ca marche bien en france mais aux USA c’est loin d’etre rackspace par exemple. Mais vu le parcours du gus qui a fait OVH c’est une belle reussite en soit mais c’est aussi tres loin d’un produit grand publique quand meme.
Dassault, oui et non la encore c’est pas non plus tres grand publique.
Si on veut parler de produit pour les pro, on en a qui fonctionne mais globalement ca ce comptepas par centaine non plus. Et surtout les trucs les plus “basiques” restent US, comme j’ai dis, les OS par exemple sont tous US, tout les outils de la high tech sont US, les langages dev les plus utilises aujourd’hui sont US et ainsi de suite.
On a pas un truc francais qui soit de premier ordre a vendre par exemple. On a eu MERISE, qui n’est pas un produit a propre;emt parler mais meme ca ca a finit par degager
Le 27/11/2014 à 15h13
Ah oui, si on cherche de la bonne représentativité côté grand public, effectivement, il n’y a pas grand chose (en tout cas, rien qui ne me vient rapidement).
Après, la high tech, ce n’est pas que du grand public, du moins, je crois….
Le 27/11/2014 à 15h17
Le 27/11/2014 à 15h22
Le 27/11/2014 à 15h37
oui ce n’est pas que grand public maid c’est toujours ce qu’il y a de plus representatif, enfin je trouve. Parce que les trucs comme BULL et tout ca, ca va parler aux specialistes des domaines concernes, mais en rien cela ne parles au commun des mortels … et donc au final question rayonnement francais, bof. Dassault participe beaucoup dans l’industrie de l’armement militaire francais qui a du mal a ce vendre mais ait reconnu pour etre de grande qualite, c’est cool mais c’est du marche de “niche”.
Si on veut meler rayonnement culturel a l’high tech, on va passer plutot par des produits grand public etc …
Le 27/11/2014 à 15h54
Il existe de beaux succès méconnus en France en high-tech. Qui sait qu’une équipe française a conçu les micro-architectures de CPU qui se vendent par dizaines de millions (les ARM Cortex-A9 et A17) ? Fatalement c’est une filiale d’une boite anglaise (filiale existant suite au rachat d’une start-up française), mais si elle reste en France c’est pour deux raisons : l’expérience et le fait que les ingénieurs français sont bien mieux formés que les Américains ou les Anglais.
Faut arrêter de se toucher avec une admiration sans borne pour les Américains : dans leur immense majorité leurs ingés sont des boeufs avec un niveau nul de créativité et une capacité d’apprentissage à peine supérieure à celle d’un galinacé. Après c’est sûr que pour créer (et fermer) une boite c’est plus facile aux US ou en Angleterre. Mais ce n’est certainement pas dû au talent intrinsèque des gens chez nous :)
Le 27/11/2014 à 16h06
Admiration des US, je crois que tu as lu mes comm de travers (ca fait un bail que je t’ai pas croiser dans les comms) au contraire, je preferais voir plus de made in France par ci par la que du made in USA, or dans les faits, tu as largement plus de made in USA, Microsoft, Apple, Google, Facebook, … les tres gros noms sont aujourd’hui american. Y’a allez deezzer qui ce fait un ptit nom ? Pour le reste … y’a franchement pas grand chose mais comme tu le dis, y’a du talent en France mais beaucoup ce barre aux USA deja, et la lourdeur administrative empeche cette creativite de s’exprimer. Bien que je ne sois pas du tout pour en arriver a un systeme US/EN ou tu es un pion dans l’entreprise …
Le 27/11/2014 à 16h18
Le 27/11/2014 à 16h22
Je ne te répondais pas en particulier, c’était plus une remarque générale ;-)
Le 27/11/2014 à 16h23
Le 27/11/2014 à 16h24
Le 27/11/2014 à 16h28
La carte a puce a quoi ? 40 ans ? tu as pas plus jeune comme exemple ? ^^”
Je sais que Dassault ne fait pas que ca, merci mais ils ne font que des produits destines a des pros, donc niveau rayonnement culturels … surtout qu’en general c’est des logiciels dans des domaines pointus donc a public plutot “restreint” et derriere peut savent forcement que le truc est meme francais d’ailleurs donc le rayonnement francais en prends un coup ^^”
Le 27/11/2014 à 16h30
Sur les technologies sans contact, c’est vrai on est bon par contre, j’y pensais plus " />
Mais la encore, on profite pas du rayonnement, du moins pas jusqu’au michu.
Il est loin le temps ou la france rayonnait de mille feu a tout les etages en tout cas.
Le 27/11/2014 à 16h31
Il est peut-être moins visible, mais il est quand même là.
Faut arrêter de croire qu’on est des gros clodos x)
Le 27/11/2014 à 17h03
Dit le mec qui se contentait de répondre : “encore un truc qui sert à rien”
Pour te répondre : pas besoin de développer pour comprendre que ce genre d’initiative contribue, participe à promouvoir la french tech. Evidemment cette initiative seule ne servirait pas à grand chose.
Toi comprendre maintenant??
Le 27/11/2014 à 19h34
Oui enfin ça j’en parle au début de l’actu hein ;)
Le 28/11/2014 à 07h05
Orange a un positionnement international pas trop dégueux.
Wikipedia
Comme le disent les autres intervenants, on est moins visibles pour le grand public, mais on a des entreprises françaises qui rayonnent déjà à l’international dans le domaine du high tech.
Par exemple, les mauvaises gueules diront que c’est pas du high tech, mais dans le classement des entreprises de services IT (genre SSII) mondial on a quand même quelques français.
http://www.channelnews.fr/expertises/conjoncture-a-marches/21748-le-top100-mondi…
Côté français dans ce top100, on trouve six entreprises, 5 présentes principalement sur le secteur des services – Capgemini, Atos, Steria, Alten et Cegedim – et l’éditeur Dassault Systèmes.
Certes, le classement reste dominé par les entreprises US, le premier français du lot étant Cap avec la 13ième place.
Le 28/11/2014 à 22h07
Bonjour a tous,
La french tech ou la Technologie française pour les puristes….Et Oui Tout le Monde n’est pas Anglophone ou Multi linguiste comme laisserait supposer cette belle initiative qui soit dit en passant ne m’est jamais revenue aux oreilles.
Pour vouloir exporter, il faut déjà que nos produits soient valables et aujourd’hui je suis désolé de le dire :
JE regarde régulièrement les inventions, nouveautés, élans de gens qui font tous partie du même moule et des mêmes écoles, et Hélas, ca mouline la plupart du temps dans le sillage des choses déjà existantes.
Çà surfe sur cupertino et sur la mouvance anglophone, et quand on voit le fromage des startups françaises sur le territoire, on comprend mieux pourquoi nous sommes si loin du haut de la montagne de l’innovation.
Aucune structure française ne propose d’alternative à l’immobilisme informatique (pas de système d’exploitation, pas d’apprentissage du code a l’école ou en dehors des sentiers scolaires).
Le talent est il uniquement le reflet de quelques points rouges dans l’hexagone ?????
A en croire la carte représentative de nos futurs représentants pour ventre de notre savoir, j’en conclue que oui.
Avant de vouloir vendre nos timides startups, Messieurs les députés, messieurs les Banquiers (BNP), prenez peut un peu le temps de voir s’il n’y pas autre chose a faire qu’a se frotter les mains quand il s’agit de faire du fric….. Je ne sais pas moi, des forums d’idées ouvertes a toute personnes desireuse de voir aboutir son projet et peut être que comme Steve Jobs, vous éviterez de passer comme HP l’a fait (je ne cite que cette exemple…) a coté de la souris qui sommeille des fois dans quelques têtes autres que sur les points que vous avez fixé.
Je souhaite une très bonne continuation a tout ce petit monde et j’espère que celui évoluera dans le sens du partage et de la connaissance plutôt que dans celui de l’intérêt et de l’intégrisme intellectuelle.
Merci
Le 29/11/2014 à 13h49
Le 27/11/2014 à 13h50
Je vois pas pourquoi “anglais” et “international” sont nécessairement liés.
Sachant qu’une langue véhicule une culture, protéger sa langue, c’est protéger sa culture.
C’est important pour un peuple de garder son identité et sa diversité propre, même si en acceptant certains héritages étrangers, selon moi.
D’où mon avis de prudence :)
Pour le point des traductions de titres de films par les québecois, bin, peut-être que leurs traductions sont pourries, à la base x) ?
C’est souvent littéral, pourtant une bonne traduction peut avoir besoin d’être une adaptation relativement large.
Et pis quand on y réfléchit à deux fois, c’est ringard parce qu’on s’est habitué à des mots anglophones !
Pourtant des mots comme “téléviseur” ou “porte-monnaie” sont assez crétins de construction.
Autre exemple : On peut trouver le verbe “téléverser”, comme opposé montant de “télécharger”, ringard. Ce n’est pas mon cas.
La ringardise est assez subjective.
Autre exemple enfin, dans un tout autre thème que l’article par contre : je parle régulièrement du jeu “Elite" />angerous” (actuellement disponible qu’en anglais à ma connaissance) avec un compatriote français. Il n’a jamais hésité à traduire tous les noms des vaisseaux (même si on pourrait penser que ce sont des noms propres en tant que noms de modèles de véhicules, je sais), ainsi que les équipements et armements.
Ainsi, on a un Crotale au lieu d’un Sidewinder, ou une Vipère, un Aigle, et ainsi de suite. Les armements sont équipés de suspensions à cardan, tandis que l’original est l’adjectif “gimballed”.
Cette traduction est vraiment très loin d’être gênante, au contraire ; même si les toutes premières fois ça faisait bizarre.
Ma conclusion est que la ringardise, c’est surtout une question d’habitude et de point de vue.
Peut-être que ces techos en costume cravate parlaient plus souvent de “touche française numérique” ou que-sais-je, la ringardise si décriée disparaitrait.
Enfin bref. Sinon à part ça, je remercie quand même NXI d’avoir affablement chapardé des noms de domaines en attendant que les ahuris qui en auraient sans doute besoin réagissent " />
Le 27/11/2014 à 13h52
Le 27/11/2014 à 13h52
Il me semble beaucoup plus important de ce faire comprendre que de protege une culture national, on parle business ici pas philanthropie
Le 27/11/2014 à 13h55
Le 27/11/2014 à 13h59
mouai, bof … pour le tourisme je veux bien, pour l’high tech, je pense pas.
Le 27/11/2014 à 14h00
Le 27/11/2014 à 14h07
ah mais je suis très clairement d’accord, c’est totalement subjectif et les habitudes n’ont pas aidé. Ca “sonne faux”, mais c’est parce qu’on a été habitué ainsi. Après, je reste d’avis que l’on ne perd pas sa culture parce qu’on adopte des mots anglais.
Le 27/11/2014 à 14h11
Le 27/11/2014 à 14h14
Qu’est-ce que c’est que cette crise absurde ??
Non, tous les mots sont par définition artificiels. Même l’argot. Même les termes techniques plein de grecs.
Même les mots de latin o ude grec ancien en leur temps l’étaient…
Non, le français n’est pas une langue morte.
Oui, je parle de “business” moi aussi !
Rayonnement culture = terrain propice au commerce.
C’est pourtant du bon sens de base en matière de commerce international de service et de technologie.
Enfin, téléverser est ironiquement un trop bon opposé de télécharger, en fait :l
Ce n’est pas une traduction littérale de “upload”, pas plus que “télécharger” ne l’est de “download”.
C’est en fait un mot extrêmement bien adapté à son utilisation.
Je te l’accorde, on a aussi des exemples de mots complètement foirés, comme “mot-dièse” qui est un total affront au bon sens et à la linguistique.
Les crétins de la commission qui a pondu ce terme complètement vide de sens devraient être tous virés.
Sinon pour ton pavé incompréhensible à la fin, j’avoue que j’ai abandonné. J’ai essayé plusieurs variantes de cryptographies au hasard mais rien ne marche.
Je n’ comprends rien, désolé =/
Le 27/11/2014 à 14h17
Le 27/11/2014 à 14h19
Le 27/11/2014 à 14h31
Le 27/11/2014 à 14h34
la France du numérique ne semble concerner que la France métropolitaine.ouai ben vu la carte David tu n es pas en France metropolitaine non plus (oui on sait que apres verdun c est plus la France)
Le 27/11/2014 à 14h40
Sauf ce que tu ignores, c’est que ce groupement d’écoles fonctionne comme un campus régional, comme celui du MIT, de Caltech etc… à savoir réunir un ensemble de compétences scientifiques et techniques de renommée mondiale (avec des Prix Nobel par ex).
Le but est que des étudiants intéressés puissent venir y suivre des cours avec parfois la possibilité de passerelle entre les écoles, surtout sur les formations de fin de cursus (mastère, mba, doctorat).
C’est bien pour ça qu’une grande partie de ces écoles ont ajouté “ParisTech” dans leur nom.
Par ex., l’ENSCP (Chimie Paris) s’appelle désormais Chimie ParisTech.
Le 27/11/2014 à 14h44
Le 27/11/2014 à 14h46