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Le gouvernement lance une grande concertation sur le numérique à l’école

Le cas décolle

Le gouvernement lance une grande concertation sur le numérique à l’école

Le 20 janvier 2015 à 13h21

Le ministère de l’Éducation nationale a lancé aujourd'hui sa « concertation nationale sur le numérique pour l’éducation ». Pendant près d’un mois et demi, élèves, parents, professeurs... sont invités à participer et à débattre, notamment sur une plateforme en ligne.

Comme l’avait annoncé François Hollande au mois de novembre, quelques minutes après avoir promis que tous les élèves de cinquième seraient équipés d'une tablette à partir de la rentrée 2016, le ministère de l’Éducation nationale a donné ce matin le coup d’envoi d’une grande concertation nationale dédiée au numérique à l’école. L’objectif ? Recueillir un maximum d’avis et de propositions de la part des jeunes, de leurs parents, des professeurs, des industriels de l’éducation, des associations et des collectivités territoriales, en vue notamment de l’élaboration du nouveau plan e-éducation (évoqué encore la semaine dernière à l'Assemblée nationale par Axelle Lemaire).

Une concertation en ligne qui durera jusqu’au 9 mars

« Le numérique est une véritable opportunité pour l’école. J’en suis convaincue », affirme la ministre Najat Vallaud Belkacem dans une vidéo de présentation de cette concertation similaire en de nombreux points à celle initiée autour du futur projet de loi numérique. D'un point de vue pratique, chacun est invité à participer en se rendant sur la plateforme « forum.ecolenumerique.education.gouv.fr ». Cinq thèmes de consultation ont été ouverts :

  • Le numérique, les apprentissages et la réussite de tous les élèves,
  • Le numérique, renouvellement et diversification des pratiques pédagogiques et éducatives,
  • Le numérique et les compétences de demain,
  • Le numérique et la réduction des inégalités,
  • Le numérique, un facteur d’ouverture de l’école à son territoire et à son environnement.

Pour chacun de ces thèmes, les internautes sont invités à se prononcer sur une ou plusieurs questions ouvertes (par exemple : « De quelle manière le numérique peut-il contribuer à l’amélioration des apprentissages et à la réussite des élèves ? »). Il est ainsi possible d’identifier des « défis » et des « solutions » censées y répondre. Dans tous les cas de figure, les participants peuvent dire s’ils sont d’accord – ou non – avec les contributions des autres, et éventuellement proposer la leur.

concertation numérique

Ces consultations sont en principe ouvertes jusqu’au lundi 9 mars. En plus de ces débats en ligne, des événements et rencontres « en présentiel » – de type journées contributives – seront organisées en parallèle dans les académies. Un questionnaire en ligne a également été élaboré. Un site contenant différentes études ou ressources est enfin proposé afin d'étayer les contributions sur la plateforme de consultation (voir ici). 

Le ministère annonce une conférence nationale pour le mois d’avril

Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’évoquer, cette grande concertation nationale devrait être l’occasion d’aborder des questions telles que l’apprentissage de la programmation informatique ou bien de l’utilisation de formats ouverts au sein de l’Éducation nationale. Si le gouvernement ne sera pas tenu de suivre les principales propositions ayant émergé au cours des débats, Najat Vallaud-Belkacem l’a néanmoins promis : « Votre participation éclairera nos décisions et nos choix politiques. Elle permettra de répondre de manière plus adaptée, plus réaliste aux préoccupations et aux besoins de chacun. »

La « conférence nationale sur le numérique à l’École » qui se tiendra au mois d’avril en clôture de cette initiative sera d'ailleurs l’occasion de faire un premier bilan, et de premières orientations pourraient être déclinées par l'exécutif. Il serait temps, puisque cela fera presque deux ans que la loi Peillon sur la refondation de l’École est entrée en vigueur. Celle-là même qui était censée « faire entrer l’École dans l'ère du numérique ».

Commentaires (32)

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pour les quelques trucs manquants, et pas forcément appréciable sur un petit écran, suffit de rajouter quelques documents papiers, ca fera toujours un cartable moins lourd.



Les liseuses couleures sont en R&D actuellement, ca finira par arriver

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portable en 5ieme …… oula juste début de téléphone fixe à touche quoi <img data-src=" />

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Donnez-leur des Chromebooks, ça coûte 200€, ça a un clavier, pas de virus et ça fonctionne bien pour l’utilisation qu’ils vont en faire nan ?



“Juste” que c’est américain et c’est pas hébergé en France :/

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athlon64 a écrit :



qu’ils prennent des liseuses pour remplacer les bouquins, pas plus





Tellement d’accord, ça coute une misère, c’est solide, durable, ça allège énormément le sac des enfants et ça n’est pas perçu comme du jeu. C’est si simple que ça peut marcher.

&nbsp;

Après on pourrait espérer que ça devienne un peu plus qu’un outil de lecture :




  • réception d’une todo list des devoirs à la maison

  • le prof peut amener les élevés directement à la bonne page, au bon exercice qu’il est en train de traiter

  • les élèves peuvent noter leurs cours pour faire remonter les points d’incompréhension



    &nbsp;


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Salut!

Je suis un peu dans le secteur de l’éducation à la sauce numérique. Alors oui ca sert effectivement de cartable numérique la tablette, avec des manuels enrichis (audio, vidéo, ce que tu veux).&nbsp;

Mais ca ne sert pas qu’à ca, ca peut être aussi beaucoup plus : exos interactifs, consultation sur le web, etc. Et pour ceux qui s’imaginent que tablette en classe = facebook, candycrush et compagnie, faut sérieusement arrêter de triper les gars :-) &nbsp; Bien sûr que le minimum c’est d’avoir un total contrôle pour le prof, possibilité de checker les écrans, de bloquer des contenus, déployer certaines applis, ou encore ramasser les exos, organiser du travail collaboratif, blablabla.

Très clairement les usages sont à créer (par les utilisateurs soit les profs et les élèves… surtout les profs quand même), et pour certains qui n’en feront rien, d’autres penseront à plein d’usages pédagogiques. Ensuite le but n’est pas d’avoir tout le temps sa tablette en classe avec soi, mais de la faire intervenir quand c’est pertinent. Et pour finir, dans les trois tonnes d’applis éducatives qui sortent sur android ou autre, ben toutes ne sont pas à jeter certaines sont pas mal quand même&nbsp;

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Pour le chromebook, tu veux industrialiser la création de compte google pour tous les élèves en France ? On peut ne pas du tout s’intéresser à la protection des données, n’avoir rien à faire de comment celles-ci sont exploitées, ou elles sont hébergées, etc. &nbsp;mais y a des limites non?

Parce que balancer de la grosse solution américaine (y en a des biens mais franchement rien de précis chez google, google for education n’est même pas encore sorti en France), ca peut se faire, mais le faire parce qu’on connait pas le reste notamment des petits acteurs qui pensent des solutions dédiées (et néanmoins ouvertes) c’est bof tu crois pas?

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trash54 a écrit :



portable en 5ieme …… oula juste début de téléphone fixe à touche quoi <img data-src=" />



&nbsp; Yes papy !enfin bon j’ai pas mes 30 ans encore ^^


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jb18v a écrit :



+1, les portables au début c’était super mal vu (enfin en théorie encore aujourd’hui, mais bon..)



Le coup des tablettes, si ça peut servir de cartable numérique et alléger le poids des sacs, ce que certains voulaient faire avec les pc portables au collège et qui n’a pas trop pris je pense, ça sera une bonne chose :) Mais on sait bien qu’au final ça sera détourné de son principe de départ <img data-src=" />





A moins que ce soit très fermé, mais j’en doute..


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Ca pose des questions :



-Si les tablettes viennent à la maison, quid des données perso dessus ? seront-elles scannées au lycée/collège ? qui s’occupera du chargement de la batterie ? A quoi va servir une tablette si les élèves n’ont pas internet chez eux (il y en a une minorité mais bien concentrée spatialement et dans certains établissements)?





  • Si la tablette reste au lycée, qui va charger les batteries ? les supports batteries seront-ils amovibles (l’élève qui n’a pas de feuilles, de stylos remplacée&nbsp; par l’excuse j’ai pas de batterie monsieur)? va-t-on devoir installer des rampes de prises dans les classes pour les alimenter en cours ? ce qui signifierai de lourds travaux au minimum pour des rangées de chargeurs.



  • Les logiciels installés dessus seront-ils uniquement pédago ou bien perso aussi ? comment pour un prof avoir une mosaïque de vision des tablettes des élèves sur un écran 10” et pouvoir faire le cours sur le même écran ? si il y a un appareil photo dessus, que faire quand les élèves qui utiliseront les tablettes en classe se prendront en photos et mettront tout ça sur le premier réseau social venu ?



  • Comment règler le problèmes des interactions entre élèves (insultes, harcèlement etc.) quand les tablettes seront toutes activées en classe et donc sous l’autorité de l’enseignant ? Voir même des insultes de profs ?



  • Si la tablette vient à la maison quid des parents et de leurs favoris sur internet ? Si ils mettent des certificats genre impôts/alloc dessus ? A qui vont appartenir les données/tablette une fois la tablette usagée et/ou inutile ?



    -Quel budget est prévu dans chaque établissement pour le wifi ? la consommation électrique en plus (il y a des cités scolaires à 3000 ou 4000 élèves) le renouvellement des tablettes cassées, endommagées, buguées ? l’augmentation du nombre et de la qualité des serveurs et de la bande passante…



    et encore bien d’autres questions se posent …



    &nbsp;

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c’est aussi ce que je me suis dit… à chaque fois ça fait des effets de manche, des belles phrases remplies de vide (novlangue), on promets une concertation qui arrive ou pas, de toute manière ils espérent (et le pire c’est qu’il y arrivent) que ce sera noyé par l’actualité…. (cf les chiffre du chomage –&gt; attentat et zou la cote de pomularité qui remonte….. l’an passé c’était la même chose mais avec un scandale…. d’ailleurs nous avons eu comme par magie plein de scandale cette année masquant autant que possible les résultats médiocres du gouvernement….)



perso j’attends rien de rien de cette pseudo consultation…



Déjà lorsque je vois le flop par chez moi en province des ordi portables… (là aussi niveau logiciel tout devait être fait…..)… alors la farce des tablettes je m’en tape le ventre de rire d’avance… (et quid de la formation des profs sur ces nouveaux supports ?)



maintenant je pense que l’horizon 2016 est largement utopique… entre lancer un appel d’offre matos, plus ceux des logiciels pédagogique, le temps de réaliser ces opérations…. mettre en application et former les profs…. <img data-src=" />

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<img data-src=" /> ah ben ça fait plaisir à lire alors :)

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Je suis surpris de voir aussi peu de gens pour soulever le vrai problème des tablettes : c’est un gadget qui n’est qu’un terminal de consommation, pas un outil de création. Il n’y a même pas de vrai clavier pour taper un texte.



Enseigner l’informatique avec ça, c’est comme l’enseigner avec un minitel. Ils vont être content les patrons quand cette génération va débarquer sur le marché de l’emploi et qu’ils ne sauront même pas se servir d’un vrai ordinateur et n’auront jamais vu un clavier de leur vie.



Bref, encore une génération qui va être complètement ignare en matière de numérique. Et même le plan informatique de 85 va passer pour une immense réussite à côté.



Et le pire, c’est que pour beaucoup moins cher, on peut avoir de vrais ordinateurs avec un clavier. Il suffit de voir ce qu’a fait OLPC avec les XO et ce que font certains avec des Raspberry pi.


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Je suis surpris de voir aussi peu de gens pour soulever le vrai problème

des tablettes : c’est un gadget qui n’est qu’un terminal de

consommation, pas un outil de création. Il n’y a même pas de vrai

clavier pour taper un texte.





Pour faire des QCM et pouvoir enfin noter les enseignants sur les résultats comme les USA ou le RU c’est donné…

(pour la petite histoire, ils ont abandonné déjà depuis un moment, les profs s’étaient mués en dompteur de qcm pour les gamins qui étaient devenus de vrais pros du morpion).



Un progrès immense pour tout le monde (ironie inside) puisque les résultats sont montés en flêches, les parents heureux, les gamins fiers de savoir cliquer et faire des croix et le prof avait son super bonus de résultat.



Résultats : dans certaines facs américaines, ils mettent des prépas obligatoires tellement le niveau a baissé.

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Heretron a écrit :



Tellement d’accord, ça coute une misère, c’est solide, durable, ça allège énormément le sac des enfants et ça n’est pas perçu comme du jeu. C’est si simple que ça peut marcher.

&nbsp;

Après on pourrait espérer que ça devienne un peu plus qu’un outil de lecture :




  • réception d’une todo list des devoirs à la maison

  • le prof peut amener les élevés directement à la bonne page, au bon exercice qu’il est en train de traiter

  • les élèves peuvent noter leurs cours pour faire remonter les points d’incompréhension



    &nbsp;





    Et l’autonomie est très largement meilleure.


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Comme beaucoup ici, je trouves l’initiative d’utiliser des tablettes complètement stupide mais tes arguments ne sont pas bon du tout.

Tablette, c’est un mot four tout qui ne définit clairement aucune technologie. Une tablette ça peut être une plateforme ARM avec un Android dessus et effectivement un manque de souplesse total en dehors de la consultation de contenu. Mais une tablette, ça peut aussi être un PC complet x86/x64 avec un OS orienté bureautique(Windows, Ubuntu…) genre à base d’Atom comme une ASUS T100 ou voir carrément puissant genre Microsoft Surface, le tout doté d’un dock avec un vrai clavier et la possibilité de mettre clavier, souri, écran externe… On peut très imaginé qu’en classe, il y est des stations d’accueil pour bosser confortablement (la tablette n’étant qu’une UC transportable)



Tu as déjà testé un Raspberry Pi avec un environnement desktop ? c’est une calamité tellement c’est lent, à la limite de l’inutilisable… Je vois mals des élèves travailler la dessus (sauf pour une initiation à Linux en ligne de commande mais je ne crois pas que ce soit le but)



Si non pour l’anecdote, j’ai connu des collégiens qui ont fait parti de classe pilote qui avaient été doté d’ordinateur portable sous XP à l’époque.

Doté tout le nécessaire, proxy pour ne pas trainer n’importe ou sur le net , logiciel de prise de contrôle par le prof…

Il a fallu une semaine au petit malin pour trouver une solution de contournement et créé un compte admin et c’était parti pour l’installation de CS 1.6 & Co



Bon courage aux admins pour blinder leur machine

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fred131 a écrit :



Ca pose des questions :



-Si les tablettes viennent à la maison, quid des données perso dessus ? seront-elles scannées au lycée/collège ? qui s’occupera du chargement de la batterie ? A quoi va servir une tablette si les élèves n’ont pas internet chez eux (il y en a une minorité mais bien concentrée spatialement et dans certains établissements)?





  • Si la tablette reste au lycée, qui va charger les batteries ? les supports batteries seront-ils amovibles (l’élève qui n’a pas de feuilles, de stylos remplacée&nbsp; par l’excuse j’ai pas de batterie monsieur)? va-t-on devoir installer des rampes de prises dans les classes pour les alimenter en cours ? ce qui signifierai de lourds travaux au minimum pour des rangées de chargeurs.



  • Les logiciels installés dessus seront-ils uniquement pédago ou bien perso aussi ? comment pour un prof avoir une mosaïque de vision des tablettes des élèves sur un écran 10” et pouvoir faire le cours sur le même écran ? si il y a un appareil photo dessus, que faire quand les élèves qui utiliseront les tablettes en classe se prendront en photos et mettront tout ça sur le premier réseau social venu ?



  • Comment règler le problèmes des interactions entre élèves (insultes, harcèlement etc.) quand les tablettes seront toutes activées en classe et donc sous l’autorité de l’enseignant ? Voir même des insultes de profs ?



  • Si la tablette vient à la maison quid des parents et de leurs favoris sur internet ? Si ils mettent des certificats genre impôts/alloc dessus ? A qui vont appartenir les données/tablette une fois la tablette usagée et/ou inutile ?



    -Quel budget est prévu dans chaque établissement pour le wifi ? la consommation électrique en plus (il y a des cités scolaires à 3000 ou 4000 élèves) le renouvellement des tablettes cassées, endommagées, buguées ? l’augmentation du nombre et de la qualité des serveurs et de la bande passante…



    et encore bien d’autres questions se posent …



    &nbsp;





    Pour ta première question, il existe plusieurs pistes. Si la tablette est distribuée personnellement, un cloud sécurisé peut permettre de stocker/synchroniser ses données. Si pas d’Internet à la maison, pas de nav web on es td’accord, mais toujours l’accès potentiel à des contenus embarqués, des applis, etc. Et à la charge de chacun de charger la tablette, difficile de faire autrement.

    En classe, le fonctionnement classique est un chariot : les élèves prennent leur tablette et la rebranche en la remettant dans le chariot à la fin du cours. Le chariot est lui même connecté au secteur et alimente toutes les tablettes.

    Pour les logiciels installés, cela dépend de la politique du type de solution, de la politique de l’établissement et de la liberté/volonté des profs à mettre ce qu’ils veulent. Concernant l’appareil photo ou tout autre appli, plusieurs solutions permettent d’avoir le contrôle au sein de la classe pour que les élèves fassent pas n’importe quoi. Et pour voir toutes les tablettes, en même temps sur un petit écran c’est chaud mais il peut être très facile de switcher d’un élève à l’autre et de contrôler un peu, plus facile que sur un cahier (je sais aps si on est allé à la même école, mais légion étaient les magazines coquins cachés entre les pages du cahier/manuel de mon temps :-)&nbsp;

    Pour les insultes, les communications doivent être contrôlées / régulées par le prof. Si un prof décide d’insulter les élèves, tablette ou pas c’est chaud, je vois pas ce que ca change fondamentalement, mais je crois pas qu’on soit dans un cas de figure classique non?

    Ensuite encore une fois les tablettes pour l’école ne sont pas pensées comme des tablettes grand public ouvertes à n’importe quel type de contenu, applicatif ou autre. D’autres que les élèves n’ont souvent pas grand intérêt à trainer dessus fais moi confiance.

    Pour le budget, là c’est une vraie question. Est-ce qu’il y a mieux à faire, n’y a-t-il pas d’autres équipements à faire passer en priorité, etc ? ca dépend vachement des bahuts, certains sont dans un sale état et ca ferait bizarre de voir des tablettes dans des salles de classe toutes pourries par ailleurs, ou alors qu’il n’y rien d’autres que 2 bouts de corde dans le gymnase. L’autre question qui se pose est celle de la formation, beaucoup de profs sont hyper sceptiques et ne se donneront pas la peine d’exploiter ces outils. D’autres seront hyper moteurs, mais il est très dur de penser en l’état actuel que ce plan sera vraiment rentable au niveau éducatif…

    En gros je n’adhère pas du tout aux discours d’un technophile béat qui croit que le numérique va sauver une école en naufrage, autant faut pas non plus tomber dans la naiveté en pensant que les étudiants pourront faire n’importe quoi avec leurs tablettes chez eux ou en classe. Si on y regarde de près, la technique et le bon sens (conjugués bien sûr) permettent de lever pas mal des problèmes qui trottent dans la tête des gens par rapport à cet équipement. Mais si on se penche sur le plan d’équipement en général, les non-dits et les lacunes sont hyper nombreuses, et il y a certainement une très grosse part d’effet d’annonce et de comm, c’est clair.





    &nbsp;


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Oh p<img data-src=" />n, l’intitulé des 5 thèmes de consultation.



On est vraiment dans le cliché du langage politico-technocratique. <img data-src=" />

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127.0.0.1 a écrit :



Oh p<img data-src=" />n, l’intitulé des 5 thèmes de consultation.



On est vraiment dans le cliché du langage politico-technocratique. <img data-src=" />





“Linux : un manchot est-il un hussard noir de la République ?”

<img data-src=" />


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127.0.0.1 a écrit :



Oh p<img data-src=" />n, l’intitulé des 5 thèmes de consultation.



On est vraiment dans le cliché du langage politico-technocratique. <img data-src=" />





Ca aurait pu être pire. Il aurait pu mettre digital partout.

Enfin je note quand même que pour une fois ils ne se sont pas trompés ^^


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manque : réapprendre (oui gentil est pas claquer directe Apprendre) à écrire avec un crayon et pas en sms langage <img data-src=" />

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On doit en être à la 45éme concertation sur le sujet…A quand le passage à l’action.

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Si la preuve en était nécessaire… ;)

(oui gentil ET pas claquer…)

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krakoO a écrit :



On doit en être à la 45éme concertation sur le sujet…A quand le passage à l’action.





Après les élections de 2017.

Il faut les réélire pour qu’ils passent à l’action, et quand ils sont réélus, ils reportent&nbsp; l’action pour après les élections suivantes.


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“Comme l’avait annoncé François Hollande au mois de novembre, quelques minutes après avoir promis que&nbsp;tous les élèves de cinquième seraient équipés d’une tablette à partir de la rentrée 2016



C’est le sav général qui va être content :



“Putin encore un con qui a foutu du chewingum dans la prise jack”



Halala, dire que moi, en 5eme, j’avais pas le droit d’avoir un telephone à l’école :)

Je passais pour un terrorisme avec le moindre bruit de vibreur, et v’la que maintenant, on “oblige” ces gamins à avoir des tab… drole d’évolution tout ça, enfin c’est la suite logique des evenements.

Generation internet…

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ca servira juste a les abrutir, comme ca ils feront de bons électeurs qui oublieront vite

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Lnely a écrit :



“Comme l’avait annoncé François Hollande au mois de novembre, quelques minutes après avoir promis que tous les élèves de cinquième seraient équipés d’une tablette à partir de la rentrée 2016



C’est le sav général qui va être content :



“Putin encore un con qui a foutu du chewingum dans la prise jack”



Halala, dire que moi, en 5eme, j’avais pas le droit d’avoir un telephone à l’école :)

Je passais pour un terrorisme avec le moindre bruit de vibreur, et v’la que maintenant, on “oblige” ces gamins à avoir des tab… drole d’évolution tout ça, enfin c’est la suite logique des evenements.

Generation internet…





+1, les portables au début c’était super mal vu (enfin en théorie encore aujourd’hui, mais bon..)



Le coup des tablettes, si ça peut servir de cartable numérique et alléger le poids des sacs, ce que certains voulaient faire avec les pc portables au collège et qui n’a pas trop pris je pense, ça sera une bonne chose :) Mais on sait bien qu’au final ça sera détourné de son principe de départ <img data-src=" />


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qu’ils prennent des liseuses pour remplacer les bouquins, pas plus

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athlon64 a écrit :



qu’ils prennent des liseuses pour remplacer les bouquins, pas plus





je sais pas si ça “suffit” pour y mettre des photos/images/schémas ? mais oui dans l’idée ça serait plus adapté. Et pas de risque qu’ils y installent Candy Crush <img data-src=" />


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oui mais ca a pas autant la classe qu’une tablette avec pleins d’animations et de couleurs, donc les gens en veulent pas <img data-src=" />

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Parce que le sujet m’intéresse et que y a eu pas mal de remarques pertinentes dans les posts, je me suis un peu laché sur mes réponses. Mais franchement le tien n’apporte juste rien, t’as ton idée bien arrêtée, absolument pas réfléchie et tu dis n’importe quoi. Tu veux foutre les étudiants sur raspberry pi ? c’est sûr que ca va dépoter sur leurs usages et leurs possibilités en classe. Et puis t’as raison, minitel, tablette, même combat…

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Je sais qu’on va encore me dire, quid de l’utilisation des données dans le cloud Google, et à raison, mais les Chromebooks sont juste terribles pour ce genre d’utilisation, d’où leur succès aux Etats-Unis dans l’éducation.



Boot en quelques secondes, administration de centaines de machines en quelques minutes comme possibilité de blacklister des sites, désactiver les plugins, etc etc. C’est inviolable par un étudiant, pas besoin d’avoir un IT méga calé non plus.

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Pour les insultes, les communications doivent être contrôlées /

régulées par le prof. Si un prof décide d’insulter les élèves, tablette

ou pas c’est chaud, je vois pas ce que ca change fondamentalement, mais

je crois pas qu’on soit dans un cas de figure classique non?





Me suis mal exprimé, je voulais dire les élèves qui insultent les profs sur le réseau de l’établissement, surtout sur les espaces d’échanges où ils peuvent renommer les noms de fichiers. C’est très difficile de savoir qui a fait quoi après…



Pour le harcèlement on a eu deux cas de départs d’une classe parce que les élèves étaient harcelés sur les réseaux sociaux.&nbsp; Aujourd’hui,&nbsp; on limite les dégats en réfrénant l’usage mais si demain ils ont le droit de la tenir à deux mains dans la classe, l’usage va devenir décomplexé très vite….

Le gouvernement lance une grande concertation sur le numérique à l’école

  • Une concertation en ligne qui durera jusqu’au 9 mars

  • Le ministère annonce une conférence nationale pour le mois d’avril

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