Un ebook n'est pas toujours un vrai livre, rappelle l'April

Un ebook n’est pas toujours un vrai livre, rappelle l’April

L'ebook, émissaire à DRM

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Marc Rees

Publié dansDroit

06/03/2015
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Un ebook n'est pas toujours un vrai livre, rappelle l'April

La Cour de justice de l’Union européenne a estimé hier que la France ne pouvait pas appliquer aux ebooks le même taux de TVA que les livres papier (5,5 %). Le premier est juridiquement considéré comme une prestation de service, le second, un bien physique. La décision a provoqué un concert de réprobations, tous estimant qu'il s'agit d'une atteinte à la neutralité technologique. Tous... sauf d'irréductibles libristes qui tiennent à rappeler quelques fondamentaux.

La décision a ému tout le milieu culturel. Les cinéastes de L’ARP se disent dépités par un droit qui manque de « cohérence avec notre époque ». Au Sénat, la commission de la Culture « regrette une décision défavorable au développement et à la diffusion des contenus culturels européens, déjà fort minoritaires, sur Internet ». La coalition française pour la diversité culturelle juge la réglementation européenne « anachronique et inadaptée » puisque les ebooks vont désormais être taxés à 20 %. Elle demande le soutien de Fleur Pellerin pour que la TVA à taux réduit soit appliquée indistinctement sur tous les livres, qu’ils soient faits d’octets ou de fibre de papier.

Via un communiqué de Bercy, le gouvernement implore de son côté « la Commission européenne à faire le plus rapidement possible des propositions dans le cadre de la stratégie pour le marché unique numérique pour introduire dans le droit européen un principe de neutralité permettant l’application du taux réduit pour tous les livres, quel que soit leur support. »

Enfin, au sein du syndicat de l’édition des professionnels de l’édition (SNE) mais également chez les librairies, on fustige un régime « discriminatoire », « à l’encontre de l’objectif de développer la lecture numérique », alors que Bruxelles entend casser « les barrières au numérique [qui] sont des barrières aux emplois, à la prospérité et au progrès ». Sur un site de campagne, ils en réclament donc la fin de cette discrimination puisque électronique ou papier, implorent-ils, un livre reste un livre.

Un ebook menotté n'est pas un livre

Seulement, ces réactions ne sont pas toutes unanimes. En témoigne le billet publié par l’April, une association qui œuvre pour la défense du libre. Celle-ci rappelle justement qu’un livre électronique n’est pas toujours un livre, puisqu’il peut être verrouillé.

L’association considère que la campagne du SNE « occulte totalement le fait que les DRM (« menottes numériques ») réduisent grandement les droits des lecteurs et font que, justement, un livre électronique n'est pas équivalent à un livre imprimé. Avec un livre électronique sans DRM, l'utilisateur a globalement les mêmes droits que pour les livres papier (possibilité de les prêter, de les lire autant de fois qu'il le souhaite, en tout lieu ou sur tout périphérique, ... ), alors qu'avec un livre électronique verrouillé par un DRM l'utilisateur n'a que des droits limités. »

Les tentatives de la députée Isabelle Attard 

L’an passé, la députée Isabelle Attard avait tenté une nouvelle fois de tourner la page de ce problème en ne réservant la TVA réduite qu’aux ebooks sans DRM. « C’est lorsque ce livre numérique comporte un verrou qu’il est un service ; sans verrou, c’est un vrai livre ». Les clients des grands e-marchands, poursuivait la députée, en appui d'un amendement, « croient acheter des livres numériques, mais c’est faux : ils souscrivent en réalité une licence de lecture extrêmement limitée. S’ils changent de système de lecture, ils ne peuvent plus accéder aux livres qu’ils croient avoir achetés. »

Seulement, Valérie Rabault, rapporteure générale du projet de loi de finances rectificative avait refermé illico cette solution destinée à prévenir la sanction bruxelloise : « Si nous supprimions l’éligibilité des livres numériques au taux de TVA de 5,5 %, nous risquerions de fragiliser notre position devant la Cour de justice de l’Union européenne sur le sujet. En effet, nous défendons l’éligibilité des textes dématérialisés au taux réduit au même titre que les livres papier en affirmant que leurs contenus sont de même nature ».

Même posture chez Christian Eckert, secrétaire d’État au Budget : « si nous restreignions le bénéfice du taux réduit aux seuls livres numériques libres de DRM, comme vous le suggérez, nous fragiliserions notre position par rapport à la Commission puisque nous nous appuierions alors sur un argument différent de celui que nous mettons en avant aujourd’hui et qui nous semble plus solide. » Tous émettaient alors un avis défavorable, provocant le rejet de la proposition d'Isabelle Attard.

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Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Carte graphique AMD GeForce

Cartes graphiques : 30 ans d’évolution des GPU

Ha… la bonne époque d’un CF de 4870 X2 !

18:10 Hard 10

Google lance son opération de communications Gemini pour rivaliser avec OpenAI

Preprint not PR-print

17:31 IA 5
Ecran bleu de Windows

Linux : le composant systemd se dote d’un écran bleu de la mort

LoL Micro$oft

16:33 Soft 23

Sommaire de l'article

Introduction

Un ebook menotté n'est pas un livre

Les tentatives de la députée Isabelle Attard 

Carte graphique AMD GeForce

Cartes graphiques : 30 ans d’évolution des GPU

Hard 10

Google lance son opération de communications Gemini pour rivaliser avec OpenAI

IA 5
Ecran bleu de Windows

Linux : le composant systemd se dote d’un écran bleu de la mort

Soft 23
Une petite fille en train d'apprendre à programmer et hacker logiciels et appareils électroniques

Un roman graphique explique les logiciels libres aux enfants

SoftSociété 17
Nouveautés pour Messenger

Meta lance (enfin) le chiffrement de bout en bout de Messenger, entre autres

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#LeBrief : cloud européen, OSIRIS-REx a frôlée la catastrophe, CPU AMD Ryzen 8040

Windows en 2024 : beaucoup d’IA, mais pas forcément un « 12 »

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HardScience 8
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Surveillance des notifications : un sénateur américain demande la fin du secret

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En ligne, les promos foireuses restent d’actualité

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Citant des « coûts prohibitifs », Twitch quitte la Corée du Sud

ÉcoWeb 29
Formation aux cryptomonnaies par Binance à Pôle Emploi

Binance fait son marketing pendant des formations sur la blockchain destinées aux chômeurs

Éco 10
Consommation électrique du CERN

L’empreinte écologique CERN en 2022 : 1 215 GWh, 184 173 teqCO₂, 3 234 Ml…

Science 6
station électrique pour voitures

Voitures électriques : dans la jungle, terrible jungle, des bornes de recharge publiques

Société 75

#LeBrief : intelligence artificielle à tous les étages, fichier biométrique EURODAC

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KDE Plasma 6 a sa première bêta, le tour des nouveautés

Soft 13
Un homme noir regarde la caméra. Sur son visage, des traits blancs suggèrent un traitement algorithmique.

AI Act et reconnaissance faciale : la France interpelée par 45 eurodéputés

DroitSociété 4
Api

La CNIL préconise l’utilisation des API pour le partage de données personnelles entre organismes

SécuSociété 3
Fouet de l’Arcep avec de la fibre

Orange sanctionnée sur la fibre : l’argumentaire de l’opérateur démonté par l’Arcep

DroitWeb 23
Bombes

Israël – Hamas : comment l’IA intensifie les attaques contre Gaza

IA 22

#LeBrief : bande-annonce GTA VI, guerre électronique, Spotify licencie massivement

Poing Dev

Le poing Dev – Round 7

Next 102
Logo de Gaia-X sour la forme d’un arbre, avec la légende : infrastructure de données en forme de réseau

Gaia-X « vit toujours » et « arrive à des étapes très concrètes »

WebSécu 6

Trois consoles portables en quelques semaines

Hard 37
Une tasse estampillée "Keep calm and carry on teaching"

Cyberrésilience : les compromis (provisoires) du trilogue européen

DroitSécu 3

#LeBrief : fuite de tests ADN 23andMe, le milliard pour Android Messages, il y a 30 ans Hubble voyait clair

#Flock a sa propre vision de l’inclusion

Flock 25
Un Sébastien transformé en lapin par Flock pour imiter le Quoi de neuf Docteur des Looney Tunes

Quoi de neuf à la rédac’ #10 : nous contacter et résumé de la semaine

44
Fairphone 5 démonté par iFixit

Sans surprise, le Fairphone 5 obtient 10/10 chez iFixit

Hard 7

WhatsApp vocaux à vue/écoute unique

WhatsApp permet d’envoyer des vocaux à écoute unique

Soft 11

Logo de Google sur un ordinateur portable

Google propose un correctif aux disparitions mystérieuses sur Drive

Soft 22

Puce AMD Instinct

IA : AMD annonce la disponibilité des accélérateurs Instinct MI300A et MI300X

Hard 0

Un œil symbolisant l'Union européenne, et les dissensions et problèmes afférents

Cloud : 1,2 milliard d’euros pour un Projet important d’intérêt européen commun

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Sonde OSIRIS-REx de la NASA lors du retour de la capsule des échantillons sur Terre

Échantillons d’OSIRIS-REx : la NASA a frôlé la catastrophe

Science 11

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Ryzen 8040 : AMD lance de nouveaux CPU mobiles (Zen 4, RDNA 3, NPU)

Hard 2

Commentaires (33)


maxxyme
Le 06/03/2015 à 16h55

Sauf que résultat aujourd’hui : la France se fait taper sur les doigts !!! <img data-src=" />


djoulju
Le 06/03/2015 à 17h07

Si l’ebook n est pas un vrai livre les abonnement illimité peuvent donc continué a existé et ne pas respecter le prix unique du livre?

Car actuellement: un ebook n est pas un livre donc TVA a plein pot&nbsp;
Un ebook est un livre donc pas d abonnement illimité a 10€/mois…


EfritK
Le 06/03/2015 à 17h11

Je ne sais pas comment tout cela finira mais je suis quand même content que d’autres personnes que moi pensent qu’un ebook avec DRM qu’on ne peut pas donner/léguer/revendre/prêter (légalement j’entends …) est différent d’un book avec lequel on peut faire toutes les choses citées précédemment.


anonyme_0900f17ef0e5032285d021ac96dca4fb
Le 06/03/2015 à 17h11

“Les DRM (« menottes numériques ») réduisent grandement les droits des lecteurs et font que, justement, un livre électronique n’est pas équivalent à un livre imprimé. Avec un livre électronique sans DRM, l’utilisateur a globalement les mêmes droits que pour les livres papier (possibilité de les prêter, de les lire autant de fois qu’il le souhaite, en tout lieu ou sur tout périphérique, … ), alors qu’avec un livre électronique verrouillé par un DRM l’utilisateur n’a que des droits limités. ”

FAUX ! Comparons ce qui est. Il est évident que je ne peux prêter un “livre” électronique qu’à&nbsp;celui qui possède le même type de liseuse que celui dont je dispose.

&nbsp;Mais le prestataire chez qui j’achète un livre électronique me permet de le prêter dans les mêmes conditions qu’un livre. Et en ce cas, jusqu’à ce qu’il me soit virtuellement rendu, je ne peux pas le lire. Je peux le lire autant de fois que je veux, partout. Et je peux même utiliser des applications pour le lire sur différents périphériques, quand bien même ma liseuse ne serait pas à proximité, simplement via le cloud. Et pourtant mes livres numériques disposent de DRM.

Si j’apprécie en partie le combat de l’April, écrire de telles contre-vérités en décrédibilise le discours. Dommage…


Arcy Abonné
Le 06/03/2015 à 17h18
numerid Abonné
Le 06/03/2015 à 17h18






niko92130 a écrit :

FAUX ! Comparons ce qui est. Il est évident que je ne peux prêter un “livre” électronique qu’à&nbsp;celui qui possède le même type de liseuse que celui dont je dispose.


Le format le plus courant, et accepté par presque toutes les liseuses (sauf les plus privatrices) est le format ouvert epub. Par ailleurs il existe des logiciels libres, eux aussi, qui peuvent traduire un ebook dans un autre format, et même traduire des textes au format epub (ou autre). Donc oui l’April, qui connaît un peu mieux le sujet que vous, a tout à fait raison.
&nbsp;



felicienfrancois Abonné
Le 06/03/2015 à 17h32






niko92130 a écrit :

FAUX ! Comparons ce qui est. Il est évident que je ne peux prêter un “livre” électronique qu’à&nbsp;celui qui possède le même type de liseuse que celui dont je dispose.


&nbsp;Les format sont convertibles des uns aux autres et les formats standards sont lisibles sur la plupart les liseuses + android + ios + windows + linux + mac + … (bref partout).

Ensuite, si ta remarque était vraie, cela constituerait uniquement une barrière technologique (ou une barrière de connaissance) et non une barrière légale. Seuls ceux qui savent convertir/lire les fichiers (en utilisant le bon logiciel) ont accès au livre, un peu comme les livres édités uniquement en VO, seuls ceux qui comprennent la langues peuvent les lire. Tu ne peux donc pas prêter ton bouquin en japonais à ton pote qui ne pige pas un mot de japonais.

Là il s’agit d’une barrière légale. Même si tu as la capacité technique de prêter le livre (en le convertissant ou que sais-je), tu n’en a pas le droit.
En fait l’April est dans le vrai. Il ne s’agit pas d’un bien car tu n’es pas propriétaire du fichier. Tu n’en disposes pas comme tu l’entend, tu ne peux pas le préter ni le léguer. Il s’agit d’un service. On te met à disposition un contenu avec une autorisation de lecture personnelle de durée limitée ou à vie.

&nbsp;



Anonyme_f7d8f7f164fgnbw67p
Le 06/03/2015 à 17h42






niko92130 a écrit :

FAUX ! Comparons ce qui est. Il est évident que je ne peux prêter un “livre” électronique qu’à celui qui possède le même type de liseuse que celui dont je dispose.


<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



jdautz
Le 06/03/2015 à 17h45

Que ce soit la lecture “illimitée” ou les DRM, même si le fournisseur a une politique relativement “libérale” c’est lui qui détient la clé et fait ce qu’il veut. Il peut à tout moment et arbitrairement révoquer votre droit de détenir une œuvre ou même votre bibliothèque entière (cf l’historique abondant des pratiques d’Amazon-world) sans compter que la fermeture du fournisseur entraîne la disparition de votre droit de lire (ça s’est déjà produit).

Donc oui, un livre avec DRM et un abonnement à une bibliothèque en ligne sont des services de type location ou la dépendance au fournisseur est continue, contrairement a des fichiers téléchargés et sans DRM qui deviennent, même si le support est dit immatériel, votre pleine possession indépendamment du fournisseur au même titre qu’un livre papier (avec les mêmes restrictions d’usage et de partage au regard du droit d’auteur).

D’ailleurs on devrait parler de support “non fixé” ou de “media”, et non pas de support immatériel, après tout « toute information consomme de l’énergie ».


Flykz
Le 06/03/2015 à 17h55

Il est beau le progrès&nbsp;<img data-src=" />


brichmarsa
Le 06/03/2015 à 17h57

Faux, si ton livre est en format Epub sans DRM, il est lisible sur tous supports (Kindle à part), sous réserve que tu aies le logiciel (qui est gratuit) pour le lire (Calibre pour un pc par exemple).

Heureusement que tu n’as pas besoin de la crédibilité de l’April pour sortir tes propres contre vérités.


Anonyme_f7d8f7f164fgnbw67p
Le 06/03/2015 à 18h02






brichmarsa a écrit :

Faux, si ton livre est en format Epub sans DRM, il est lisible sur tous supports (Kindle à part), sous réserve que tu aies le logiciel (qui est gratuit) pour le lire (Calibre pour un pc par exemple).

Heureusement que tu n’as pas besoin de la crédibilité de l’April pour sortir tes propres contre vérités.


Et t’as même pas besoin du logiciel.
Fondamentalement l’epub c’est du texte en XHTML, un peu de XML, le tout empaqueté dans un zip….



eliumnick Abonné
Le 06/03/2015 à 18h18






niko92130 a écrit :

FAUX ! Comparons ce qui est. Il est évident que je ne peux prêter un “livre” électronique qu’à celui qui possède le même type de liseuse que celui dont je dispose.

…..

Si j’apprécie en partie le combat de l’April, écrire de telles contre-vérités en décrédibilise le discours. Dommage…



LOL, raté c’est pas ici que tu vas pouvoir faire croire ces débilités ^^



brichmarsa
Le 06/03/2015 à 18h30

Personnellement je n’achète que des epubs sans DRM. Si ce que je cherches n’est disponible qu’avec ces protections, je prends la version papier.
&nbsp;Si un max de personnes faisaient la même chose, peut être qu’ils arrêteraient de nous saouler avec ces pratiques, surtout que ce “droit à la lecture” n’est pas forcement vendu moins cher que la version physique alors qu’il devrait systématiquement l’être vu que je ne suis pas propriétaire de l’objet, seulement du droit à le consulter.


brichmarsa
Le 06/03/2015 à 18h33

Il a bien fait de passer en tout cas :)


GruntZ Abonné
Le 06/03/2015 à 19h02






djoulju a écrit :

Si l’ebook n est pas un vrai livre les abonnement illimité peuvent donc continué a existé et ne pas respecter le prix unique du livre?


Je suis d’accord sur le principe; l’abonnement à une offre de lecture (un service, donc) devrait pouvoir être commercialisé sous une forme forfaitaire, avec ou sans limitation de durée, de nombre, etc … et taxé à 20% … comme NetFlix.

Présenter cette offre comme une “vente de livre numérique” est juste faux, ce n’est pas une vente (pas de transfert de propriété) et ce n’est pas un livre (le livre est un objet, son contenu est une œuvre).

C’est bien plutôt un “service de mise à disposition de bien culturel” et, au mieux, on pourrait y appliquer une TVA de 10% (comme Canal+) si les plateformes participaient par ailleurs au financement de la culture.

Après un “livre libre” (ou libéré <img data-src=" /> ) à 0€, ils peuvent bien le taxer comme ils veulent <img data-src=" />



EfritK
Le 06/03/2015 à 19h03

J’ai juste une petite préférence pour le papier pour des raisons diverses et variées mais sinon tout pareil oui.


John Shaft Abonné
Le 06/03/2015 à 19h10






GruntZ a écrit :

C’est bien plutôt un “service de mise à disposition de bien culturel” et, au mieux, on pourrait y appliquer une TVA de 10% (comme Canal+) si les plateformes participaient par ailleurs au financement de la culture.



En l’occurrence, je crois qu’on parle de bibliothèque <img data-src=" />

Il faudrait voir les taux de TVA applicables à des abos de bibliothèque privés et appliquer le même



brichmarsa
Le 06/03/2015 à 19h24

J’allais le dire. D’ailleurs y a t’il un taux de TVA qui s’applique aux abonnements de bibliothèques municipales ?


anonyme_447570885b66ca42145fd71079a75237
Le 06/03/2015 à 19h26

Bien bien, donc puisque c’est un service et pas un bien, quand je télécharge un ebook pas très légal en fait c’est pas du vol, j’effectue le service moi-même. C’est toujours bon à savoir…


John Shaft Abonné
Le 06/03/2015 à 19h29

Si je comprends bien ce document (page 10 - ça fait mal au crane <img data-src=" />), oui et à taux réduit <img data-src=" />


cookie5967
Le 06/03/2015 à 19h40

L’ebook n’est pas un livre donc on ne peut pas lui appliquer le prix unique du livre.
Merci l’Europe <img data-src=" />
&nbsp;


cendrev3
Le 06/03/2015 à 19h41

Bah en meme temps ils veulent le beurre et l’argent du beurre. Ils veulent donner aucun droit d’appartenance a l’utilisateur mais en meme temps classer l’ebook en temps que bien pour gratter de la TVA, on peut pas tout avoir…


brichmarsa
Le 06/03/2015 à 20h09

annulé.


brichmarsa
Le 06/03/2015 à 20h10

Merci, je n’en attendais pas tant, c’était une question un peu rhétorique&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;Et effectivement pas facile facile comme lecture… je hais ces textes officiels écrits pour qu’ils soient le moins accessibles possibles.


Lady Komandeman
Le 06/03/2015 à 21h47

Euh… Y’a plein de prestataires de services qui adoreraient ce genre de raisonnement. <img data-src=" />


Lumina
Le 07/03/2015 à 03h54

Tout comme pour la musique, n’achetez jamais un livre avec DRM : ce ne serait pas un achat mais une location.


CaptainDangeax
Le 07/03/2015 à 08h09

+1
C’est bien là l’absurdité du système. Mais ne vous inquiétez pas pour amazon, ils ont une armée de juriste qui vont s’engouffrer dans les failles. Autrement, l’autre solution, c’est de rendre l’ebook imprimable, comme ça c’est un livre en mode “PIY” (print it yourself)


diabolos29
Le 07/03/2015 à 09h25






Flykz a écrit :

Il est beau le progrès&nbsp;<img data-src=" />


Je ne sais pas si parler de progrès pour les DRM est tout à fait correct car je ne crois pas qu’il y ai d’amélioration de la condition humaine en vue grâce aux bienfaits des DRM (je me gourre peut être ceci dit).

Au mieux, je pense que ce n’est plutôt qu’une simple innovation. C’est techniquement efficace pour ce qu’on lui demande (enfin, je crois) mais ça n’apporte rien en genre humain.



baldodo
Le 07/03/2015 à 12h54

euh, la TVA c’est le client final que ça impacte, pas directement le libraire.

Pour ce qui est d’acheter du livre physique quand la version sans DRM n’existe pas (je ne sais plus qui proposait ça) sans moi : je suis passé à l’option tout numérique et je ne reviendrai pas en arrière ; le livre physique a trop de contraintes, notamment d’encombrement et de poids, le livre numérique trop d’avantages.


Jarodd Abonné
Le 07/03/2015 à 13h46

Et une Reebok n’est pas une vraie chaussure <img data-src=" />


choukky Abonné
Le 07/03/2015 à 14h27

<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


anonyme_447570885b66ca42145fd71079a75237
Le 09/03/2015 à 06h48






baldodo a écrit :

Pour ce qui est d’acheter du livre physique quand la version sans DRM n’existe pas (je ne sais plus qui proposait ça) sans moi : je suis passé à l’option tout numérique et je ne reviendrai pas en arrière ; le livre physique a trop de contraintes, notamment d’encombrement et de poids, le livre numérique trop d’avantages.


Exactement <img data-src=" />