Connexion
Abonnez-vous

Avec VITAM, l’administration choisit l’open source pour l’archivage de ses données

Un projet VITAMiné ?

Avec VITAM, l’administration choisit l’open source pour l’archivage de ses données

Le 09 mars 2015 à 15h59

Le gouvernement donne aujourd’hui le coup d’envoi des travaux du projet VITAM, du nom de ce socle interministériel destiné à l’archivage des documents électroniques détenus par l’administration. Développé en open source, ce programme va tout d’abord concerner trois ministères particulièrement concernés par les problématiques d’archivage : la Défense, les Affaires étrangères et la Culture.

Alors que l’administration produit désormais de plus en plus de documents grâce à l’outil informatique, se pose régulièrement la question de la conservation dans le temps de toutes ces données, que ce soit pour des raisons pratiques, juridiques ou historiques. « Jusqu’ici, pour archiver ses documents numériques, l’administration centrale s’est appuyée sur des techniques de conservation classiques, taillées uniquement pour des volumes modérés. Avec la croissance exponentielle des documents créés nativement au format numérique, cette situation est de moins en moins tenable » nous explique un bon connaisseur du dossier.

En 2011, les archivistes et informaticiens des ministères de la Défense, de la Culture et des Affaires étrangères ont ainsi commencé à réfléchir à l’élaboration d’une solution commune d’archivage, qui soit réutilisable par l’ensemble des administrations. Le coup d’envoi des travaux du programme VITAM, pour « Valeurs Immatérielles Transmises aux Archives pour Mémoire », devait justement être donné cet après-midi en présence des ministres Fleur Pellerin et Thierry Mandon. L’idée ? Développer un socle open source qui pourra ensuite être peaufiné par chaque ministère, en fonction de ses besoins (simple conservation « pratique » ou obligation d’archiver sur un plus long terme des documents importants, etc.).

De premiers « éléments visibles » attendus pour la mi-2016

Le programme en question ne vise pas les infrastructures techniques – serveurs – mais la solution informatique qui les gère. Plus concrètement, il est question de mettre au point un backoffice qui « assurera des fonctions d’indexation, de gestion des métadonnées, de stockage, de pérennisation des fichiers et bien sur de recherche », nous explique l’équipe en charge du projet, composée pour l’instant de cinq personnes. « Développé en open source, le socle VITAM fournira des interfaces (ou API) ouvertes. L’objectif étant de s’intégrer le plus facilement possible avec les différents logiciels des ministères : messagerie, SIRH, applications produisant des décisions de l’administration, etc. »

Les premiers « éléments visibles » de ce socle d’archivage commun sont attendus pour l’été 2016. Différents appels d’offres devraient être lancés d’ici là pour ce programme bénéficiant, dans le cadre des investissements d’avenir, d’une enveloppe de 15 millions d’euros. Les initiateurs de VITAM affirment qu’il évitera à chaque ministère d’avoir à développer sa propre brique d’archivage, isolément, outre différentes économies portant par exemple sur les coûts de maintenance.

L’équipe en charge du projet estime à 3,3 ans la durée du retour sur investissement, si seuls ces trois ministères utilisent VITAM. Si 100 organismes publics optent par la même occasion pour cette solution, ce délai pourrait être ramené à 2,4 ans. Presque de quoi faire oublier les ratés des projets Louvois ou « Dossier médical personnel »... Il n’en demeure pas moins que ce socle a vocation à profiter à terme à l’ensemble des acteurs publics : opérateurs, établissements publics, collectivités territoriales, etc. 

Commentaires (31)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar







Konrad a écrit :



L’administration se dote d’une solution Open Source, que chaque ministère pourra modifier et adapter à ses besoins, et qui ne la rend pas dépendante d’un éditeur privé extérieur.



Y’a un piège ? On est le premier avril ? C’est presque trop beau et logique pour être vrai <img data-src=" />



Bravo et merci aux gens qui ont décidé ça en tout cas <img data-src=" />









Ami-Kuns a écrit :



Des archivistes : Ces personnes aime bien que tout soit classé de façon simple et claire en générale.





Les systèmes de classement d’archives obéissent à des système internationaux, pas toujours “standards” au sein de l’ISO group mais pas loin.



Donc un logiciel open source est clairement la meilleur décision, il faut le saluer.


votre avatar

En tant que professionnel du secteur, ce qui est important ce n’est pas que le soft qui crée ou gère les archives soit open source mais que les accès aux archives se fasse de manières standardisés et définis de manières ouvertes et que le stockage soit auto suffisant, c’est-à-dire que les archives soit reconstructible a partir des fichiers eux même. Maintenant l’interet du cote open source pour ce qui se passe entre les deux tient plus de la décision idéologique que réellement strategiques.

votre avatar

notons qu’il existe déjà des solutions Open Source d’archivage :

&nbsp;* au moins une “vraie” : maarch

&nbsp;* au moins une “fausse” : Alfresco



Pourquoi vraie/fausse ? parce que si Maarch ne fait pas débat, avec un code vraiment ouvert et pas de verrou caché, coté Alfresco, il y a à redire : la version “communautaire” n’est pas à jour par rapport à la version “entreprise”, et les sociétés qui veulent proposer du service sur la version “entreprise” n’ont par contrat pas le droit d’en proposer sur la version communautaire. Bref, d’aucuns disent que c’est du fauxpen source…



(il y en a peut-être d’autres, que je ne connais pas, voir icihttp://www.open-source-guide.com/Solutions/Applications/Ged-ecm pour des choses intéressantes)

votre avatar

Attention tu confond archivage et gestion documentaire, car dans l’archivage il y a les documents mais pas que ça, tu as aussi les DBs ou carrément le contenu d’application que tu veux decommissionner.

votre avatar







The F0x a écrit :



En tant que professionnel du secteur, ce qui est important ce n’est pas que le soft qui crée ou gère les archives soit open source mais que les accès aux archives se fasse de manières standardisés et définis de manières ouvertes et que le stockage soit auto suffisant, c’est-à-dire que les archives soit reconstructible a partir des fichiers eux même. Maintenant l’interet du cote open source pour ce qui se passe entre les deux tient plus de la décision idéologique que réellement strategiques.





Et pourtant ! . Pouvoir s’approprier le code, personaliser un outil &nbsp;et/ou le faire évoluer selon ses besoins, le tout sans être dépendant d’une entreprise (dont le serieux peut être mis en doute parfois*). je ne trouve pas que le fait de maitriser les outils de son système d’information soit du domaine de l’idéologie.



* j’en ai une belle en tête en écrivant ça: une boite nous a vendu un produit&nbsp; (il y a moins de 2 ans) avec une version d’easyphp pour le faire tourner qui date de 2006…..


votre avatar

Ben ça c’est une problématique dans le choix des fournisseurs, mais bon croire que parce que si&nbsp;tu possèdes le code source cela te permettra de modifier et maintenir un soft c’est un peu illusoire sur lorsque l’on parle de&nbsp;plusieurs dizaine&nbsp; voir centaines de milliers de lignes de code.&nbsp;

D’ailleurs un vrai challenge pour les projets avec des partie open source est souvent de qualifier et certifier les compatibilités de version des différents outils entre eux. Car souvent dans ce cas qui prends le risque ?

votre avatar







The F0x a écrit :



Ben ça c’est une problématique dans le choix des fournisseurs, mais bon croire que parce que si&nbsp;tu possèdes le code source cela te permettra de modifier et maintenir un soft c’est un peu illusoire sur lorsque l’on parle de&nbsp;plusieurs dizaine&nbsp; voir centaines de milliers de lignes de code.&nbsp;

D’ailleurs un vrai challenge pour les projets avec des partie open source est souvent de qualifier et certifier les compatibilités de version des différents outils entre eux. Car souvent dans ce cas qui prends le risque ?





De mon point de vue ce n’est pas une illusion mais quelquechose de bien concret car je travaille avec des produits libres dont le maintient* est assuré malgré une personalisation pour notre usage (bon après il faut avoir une entreprise de taille suffisante pour se le permettre).



&nbsp;Le choix d’utiliser un logiciel libre ou pas, en passant par un prestataire ou développer en interne ses propres solutions peux se justifier, mais je trouve ça bien (enfin justifié) que l’administration se tourne vers des solutions libres.



&nbsp;



* Quand je dis maintient je parle de suivi des mises à jour du produit fournit par la communauté dudit produit + les personalisations .


votre avatar

Peut-être, je ne maîtrise pas ce domaine (moi, c’est plutôt la gestion des bibliothèques), mais maarch indique clairement “gestion d’archivage” http://maarch.com/nos-solutions/solution-darchivage-electronique/) . Pour alfresco, ce que j’en sais, c’est effectivement plutôt GED. C’est smile qui a mis les outils dans le même paragraphe sur son site. A tort ou à raison, je ne sais, mais du coup j’ai fusionné les 2.

votre avatar

En fait le truc c’est que dans le cas que tu décris c’est le niveau de “personnalisation” que tu ajoutes a tes produits open source.&nbsp; J’ai vu plusieurs cas de solutions basées sur cette “architecture” qui tient jusqu’au moment ou le produit sous-jacent évolue d’une manière non compatible&nbsp; avec les personnalisation, et dans ce cas la glue à mettre pour faire tenir le tout ensemble deviens tellement grande quelle absorbe tous les effort des ressources internes et en vient a freiner l’évolution de la solution.



Pour en revenir au sujet de l’article, je pense qu’il ne faut pas forcément se focaliser sur l’outil, ici ce qui est important c’est l’information et la manière d’y accéder, donc il faut que les interfaces soit ouvertes et interopérables. Et qu’ensuite les données soit stocké de manière auto-suffisante dans un format au spécification ouvertes, pour pouvoir reconstruire un système sans avoir besoin des outils qui ont générées créées les données d’archives.

votre avatar

Il faudra que je regarde ça plus attentivement, mais il me semble (je peut me tromper) que la solution peut être utilisé pour archiver des documents mais ne permet pas l’archivage de données structurées comme une base de données par exemple. Bon il faut que je ré-étudie le truc d’un peu plus près.

votre avatar

Je salue cette initiative, mais s’ils comptent travailler en open-sources, ils pourraient se baser sur des “briques” existantes pour ne pas réinventer le caoutchouc pour créer leur roue ;)

votre avatar

En fait utiliser des briques open-source ou des outils propriétaires revient au même ici, tu crées une dépendance à une entité que tu ne contrôle pas, d’un coté une communauté de l’autre à un éditeur… donc si le but c’est l’open source comme garantie de pérennité et d’indépendance il te faudrait créer une fondation pour gérer l’évolution de tes outils open sources et les forks éventuels des “briques” existantes. C’est pas une mince affaire.

votre avatar







The F0x a écrit :



Ben ça c’est une problématique dans le choix des fournisseurs, mais bon croire que parce que si&nbsp;tu possèdes le code source cela te permettra de modifier et maintenir un soft c’est un peu illusoire sur lorsque l’on parle de&nbsp;plusieurs dizaine&nbsp; voir centaines de milliers de lignes de code.&nbsp;

D’ailleurs un vrai challenge pour les projets avec des partie open source est souvent de qualifier et certifier les compatibilités de version des différents outils entre eux. Car souvent dans ce cas qui prends le risque ?





Tu penses sincèrement que trois ministères qui représentent plus de 50 milliards d’euros de budget n’ont pas les moyens/compétences/capacités d’entretenir un soft même non soutenu par une communauté (y compris les sous-jacents).


votre avatar

Franchement, je ne suis pas sur que ces ministères possèdent des dizaines d’ingénieurs qu’ils peuvent dédier à l’écriture et maintenance de produit.&nbsp;Je te rappelle que leur métier ce n’est pas d’être éditeur de logiciel fut-il open source ou pas.



En fait ce qui me chiffonne dans cette affaire, c’est qu’ils se servent du coté open source pour dire deux choses :




  • on est pas vendu a une compagnie&nbsp;extérieure a priori non-française

  • ca va couter pas cher parce que c’est open source



    malheureusement ces arguments sont fallacieux, car le dev et la&nbsp;maintenance sera probablement sous-traité a une boite ou consortium qui ne va faire ici que du body shopping. Ensuite tout le monde sait que le fait que ce soit open source ou non, ne change pas vraiment le cout final d’un projet.

votre avatar







The F0x a écrit :



Franchement, je ne suis pas sur que ces ministères possèdent des dizaines d’ingénieurs qu’ils peuvent dédier à l’écriture et maintenance de produit. Je te rappelle que leur métier ce n’est pas d’être éditeur de logiciel fut-il open source ou pas.



En fait ce qui me chiffonne dans cette affaire, c’est qu’ils se servent du coté open source pour dire deux choses :




  • on est pas vendu a une compagnie extérieure a priori non-française

  • ca va couter pas cher parce que c’est open source



    malheureusement ces arguments sont fallacieux, car le dev et la maintenance sera probablement sous-traité a une boite ou consortium qui ne va faire ici que du body shopping. Ensuite tout le monde sait que le fait que ce soit open source ou non, ne change pas vraiment le cout final d’un projet.







    Ce sont tes arguments qui sont fallacieux.



    Quand le logiciel est Closed Source, bien sûr que le ministère ne dépend que d’un seul éditeur. Les choix actuels montrent qu’en plus, cet éditeur est souvent basé aux États-Unis, pays qui oblige ses entreprises IT (Microsoft, Apple, Google, Facebook…) à révéler leurs données, voire à mettre des backdoors dans leurs produits, pour espionner les autres pays (Snowden, tout ça).



    Au contraire quand le logiciel est Open Source, le ministère a le choix : soit de développer en interne (ou ne serait-ce que de vérifier les sources en interne) ; soit de faire sous-traiter à une entreprise. Mais même dans le cas d’une sous-traitance, le ministère n’est pas dépendant d’un seul éditeur. Puisque le code est Open Source, si l’éditeur ne convient plus ou devient trop cher, le ministère peut très bien décider de ne pas renouveler le contrat et de faire un appel d’offres pour trouver un autre éditeur. Le code et la maintenance ne sont pas entre les mains d’un seul éditeur, et c’est bien là le point clé. Le code est dans les mains du ministère, et la maintenance sera assurée après un appel d’offres. Bien entendu dans de tels appels d’offres il y a davantage d’intérêts à travailler avec des entreprises locales (France, Europe).



    Bref les arguments d’indépendance et de réduction des coûts sont bel et bien pertinents.


votre avatar

Tout d’abord dans tes arguments il n’y a rien qui explique pourquoi tu as une réduction des coûts, grâce à l’open source.



Ensuite pour le développement en interne, honnêtement je en crois pas que les ministères disposent des ressources nécessaires à le faire, donc ils vont devoir prendre des prestataires externes, c’est pas dans le move d’embaucher des fonctionnaires en ce moment, et c’est normal, leur métier ce n’est pas de développer du soft.



Ensuite tu connais beaucoup de projet ou la maintenance d’un code n’est pas assuré par celui qui a écris le code…

Quand a changer de fournisseurs en pleins projet pour l’écriture des codes ça relève de la science fiction ou dans tous les cas par un surcout gigantesque.



Enfin dernier point, pour&nbsp;le développement d’un soft open source ou&nbsp;non,&nbsp;on va parler en années, quand pour la mise en place d’un package ou vas parler en semaines. Pour mémoire&nbsp; au niveau institutions européennes (je ne connais pas les chiffres pour les ministères français) le cout d’un développeur junior, c’est minimum 500 - 550 euros par jour. Donc je te laisse faire le calcul pour une équipe complète avec des seniors, des chefs de projets et tout le toutim.

votre avatar







The F0x a écrit :



Tout d’abord dans tes arguments il n’y a rien qui explique pourquoi tu as une réduction des coûts, grâce à l’open source.







Si, il y a des arguments, c’est juste que tu ne veux pas les lire ou pas les accepter.



(1) Puisque le code est Open Source, plusieurs entités pourront le développer de manière collaborative, ce qui va réduire les coûts. Je parle de plusieurs ministères qui pourront mutualiser leurs dépenses, cf l’article :





L’équipe en charge du projet estime à 3,3 ans la durée du retour sur investissement, si seuls ces trois ministères utilisent VITAM. Si 100 organismes publics optent par la même occasion pour cette solution, ce délai pourrait être ramené à 2,4 ans.







(2) Tu raisonnes comme si les ministères devaient embaucher une armée de développeurs, ce qui ferait exploser les coûts. Rien n’indique que ça soit le cas, et ça n’a pas besoin d’être le cas… Je cite encore l’article :





il est question de mettre au point un backoffice qui « assurera des fonctions d’indexation, de gestion des métadonnées, de stockage, de pérennisation des fichiers et bien sur de recherche », nous explique l’équipe en charge du projet, composée pour l’instant de cinq personnes.







Bref contrairement à ce que tu dis, tout semble indiquer que les coûts seront bel et bien réduits. Mais bon, je ne veux pas croire que tu balances de grandes idées pré-conçues comme ça sans rien pour les démontrer. J’imagine que tu as de meilleures sources, dans ce cas cite-les et montre-nous par A+B que ce sera un gouffre financier.









The F0x a écrit :



Ensuite tu connais beaucoup de projet ou la maintenance d’un code n’est pas assuré par celui qui a écris le code…







Ben oui, ça arrive tout le temps dans l’Open Source, où les changements de chefs de projet, changements d’orientation, arrivée/départs de développeurs, forks et compagnie sont monnaie courante. C’est sûr, ça arrive beaucoup moins dans les entreprises qui développent en Closed Source.


votre avatar

Donc on parle bien ici d’une solution back-office, qui pour le cas d’un&nbsp;éditeur pourrais&nbsp;se vendre de différents manière, aux instances installé, à la volumétrie archivé, enfin bref on peut être très créatif la dessus. Donc je ne vois toujours pas le rapport entre: Open Source et baisse des coûts. Ici leur idée c’est la mutualisation des ressources afin de faire baisser les coûts. Et ça, ça marche vraiment, mais ça n’a rien&nbsp;à voir avec le fait que ton produit soit open source ou non.&nbsp;



Mais bon je dois être stupide, et mes clients aussi (Institutions étatiques, para-étatiques et organisitations supra-nationales), on s’embête a trouver les solutions les plus efficaces,&nbsp;pérennes et les moins chers possibles pour pouvoir délivrer le meilleurs services dans le meilleurs délais. Et Ho surprises et bien la solution réside quasiment toujours dans un mix de technologies closed et open. La seule couche restant a développer étant la glue pour rattacher l’ensemble et fournir les accès à la solution. Alors cette couche peut être open source oui, ça ne change pas grand chose car une directive européenne permet déjà de partager le sources entre différentes administrations, peu importe le statut du développement.



Sinon pour le changement de prestataire, tu dis que dans l’open source ça arrive tout le temps, c’est vrai quand tu parles de manière individuelles, mais avant tu me parlais de changer de fournisseur donc tout l’équipe d’un coup, et là les conséquences ne sont pas les mêmes. Il est tout de même rare de voir une société ou un groupe de personnes qui n’a rien a voir avec un projet, décide de faire un fork, comme ça déjà faire partie de l’équipe de dev actuelle.



Sinon, je n’avais pas du tout fait de recherche sur ce projet VITAM, mais rien qu’en cherchant très succinctement on trouve facilement que ça fait maintenant plus de 2 ans que le projet VITAM est démarré, on trouve facilement un PoC relatifs à l’archive seul de messages électroniques, la route est encore longue si ils veulent pouvoir mettre en place un système d’archives gérant tous types de flux électroniques.

votre avatar

Je prévois une série de blagues sur le “ad VITAM eternam” ad nauseam… <img data-src=" />



Je vais lire l’article maintenant.

votre avatar

En même temps, c’est même pas dans le sous-titre alors que le nom a visiblement été choisi pour cette raison, ça donne envie de saisir la perche… <img data-src=" />

votre avatar

Ils utiliseront le plugin JUVAMIN ?

votre avatar

J’allai justement demander si eternam etais le nom du soft de sauvegarde ^^

votre avatar

Enfin, on se met à ne pas réinventer la roue dans la fonction publique et à développer des solutions mutualisées qui profitent à tous <img data-src=" />

votre avatar







mahn a écrit :



J’allai justement demander si eternam etais le nom du soft de sauvegarde ^^





Non c’est celui de pubs.



==&gt; []


votre avatar

J’ai comme l’impression que VITAM a été utilisé ou bien pour éviter VTAM ( je suppose déposé) ou bien comme blague par un ancien d’IBM qui sévit dans les ministères

en attentant ça se prononce pareil

<img data-src=" />

&nbsp;

votre avatar

L’administration se dote d’une solution Open Source, que chaque ministère pourra modifier et adapter à ses besoins, et qui ne la rend pas dépendante d’un éditeur privé extérieur.



Y’a un piège ? On est le premier avril ? C’est presque trop beau et logique pour être vrai <img data-src=" />



Bravo et merci aux gens qui ont décidé ça en tout cas <img data-src=" />

votre avatar







Konrad a écrit :



L’administration se dote d’une solution Open Source, que chaque ministère pourra modifier et adapter à ses besoins, et qui ne la rend pas dépendante d’un éditeur privé extérieur.



Y’a un piège ? On est le premier avril ? C’est presque trop beau et logique pour être vrai <img data-src=" />



Bravo et merci aux gens qui ont décidé ça en tout cas <img data-src=" />





+1


votre avatar

Des archivistes : Ces personnes aime bien que tout soit classé de façon simple et claire en générale.

votre avatar







Konrad a écrit :



Bravo et merci aux gens qui ont décidé ça en tout cas <img data-src=" />





\o/\o/\o/

Le projet VITAM est né !

\o/\o/\o/


votre avatar

Sinon ma boite on vend une solution d’archivage, qui suis déjà les normes de conservation OAIS… mais bon il faut réinventer encore une fois la roue.

votre avatar







The F0x a écrit :



Sinon ma boite on vend une solution d’archivage, qui suis déjà les normes de conservation OAIS… mais bon il faut réinventer encore une fois la roue.





Des fois on pense que notre roue &nbsp;sera meilleure que celle du voisin, ou plus adaptée à notre chariot.

C’est dur de faire confiance aux autres programmeurs quand on voit ce qui circule, au bout d’un moment. Et faire une étude approfondie, c’est très long.



&nbsp;Donc je comprends parfaitement qu’on puisse vouloir développer soi-même, en plus ça garanti le support, quelque part. (et l’évolutivité du bouzin)



&nbsp;Et puis c’est le gouvernement, vu la taille de la structure ils peuvent se le permettre.

Plus qu’à espérer que ce soit pas le copain pistonné du dimanche qui code tout ça.

Bref.


Avec VITAM, l’administration choisit l’open source pour l’archivage de ses données

  • De premiers « éléments visibles » attendus pour la mi-2016

Fermer