Les ministères sociaux ont eux aussi leur contrat « Open Bar » avec Microsoft
The Bill please
Le 26 juin 2015 à 09h00
9 min
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L’accord-cadre de plus de 11 millions d’euros conclu l’année dernière par les ministères sociaux (Santé, Travail, Jeunesse et sports) avec Microsoft Irlande correspondait bien à un marché subséquent au désormais célèbre contrat « Open Bar » du ministère de la Défense. Un choix qui révolte les associations de défense du logiciel libre, d’autant que ce marché a une nouvelle fois été passé sans aucune mise en concurrence.
Il y a quelques semaines, la mise en ligne sur « data.gouv.fr » d’une liste des marchés conclus par l'État au cours de l'année dernière nous permettait de révéler la signature d’un marché passé par les ministères du Travail, de la Santé et de la Jeunesse et des sports avec Microsoft Irlande, la filiale européenne du célèbre groupe américain. On apprenait ainsi que la France avait déboursé 11 828 960 euros (hors taxes) pour un vague « maintien en condition opérationnelle des systèmes informatiques exploitant des produits de la société Microsoft ».
Problème : impossible de retrouver la moindre trace d’un quelconque appel d’offres correspondant à ce juteux contrat... Après avoir sollicité les différents ministères concernés – en agitant bien entendu le droit de communication prévu par la loi CADA de 1978, nous avons toutefois fini par obtenir voilà plusieurs jours une copie de l’acte d’engagement signé en janvier 2014 par Nicolas Tissot, directeur des systèmes d’information des ministères sociaux, et Jakub Janik, représentant de Microsoft Irlande.
Un petit frère au contrat « Open Bar » du ministère de la Défense
Que nous indique ce document (PDF) ? Tout d’abord, qu’il s’agit bel et bien d’un accord de quatre ans, subséquent à l’accord-cadre signé en 2013 par le ministère de la Défense avec le même géant du logiciel propriétaire (voir ici les détails obtenus à son sujet par l'April). Deuxièmement, qu’il vise à équiper au « minimum » 28 600 postes informatiques, ce qui laisse à penser que le prix ne change pas, même si le nombre d'utilisateurs est plus important – d'où le terme d'Open Bar. Le détail du calcul ayant conduit à un total de plus de 11 millions d’euros a cependant été caviardé par l’administration.
Pour avoir plus de détails sur les prestations vendues par Microsoft, nous avons dû nous tourner vers la DSI des fameux ministères, qui nous a expliqué que ce marché avait été conclu en vue de la fourniture de « licences Office mais aussi des « CAL » (licences d’accès client) liées à l’accès aux serveurs bureautiques de partage de fichiers, aux serveurs de messagerie Exchange et à Sharepoint, dans l’attente d’une solution interministérielle open source ».
Les ministères assurent réfléchir à un basculement vers l’open source
Alors que la signature du contrat dit « Open Bar » entre la Défense et Microsoft a fait l’objet de vives critiques, les services des ministères sociaux tentent de justifier leur choix. Selon eux, il ne s’agit que d’une solution temporaire et transitoire : « La solution de convergence de nos environnements, historiquement Microsoft, mais dans des états techniques très différents et avec des risques forts en terme de maintenance, a été de souscrire à l’accord cadre du ministère de la Défense pour mettre à niveau et homogénéiser nos environnements, avec l’optique de basculer à moyen terme sur une solution interministérielle de messagerie collaborative dès qu’elle sera mise en œuvre. » La Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l’État (DISIC) aurait d’ailleurs « donné un avis favorable préalablement à la signature de ce marché subséquent ».
L’État accusé de participer à l’évasion fiscale
La passation de ce marché n’en demeure pas moins curieuse, à l’heure où le gouvernement n’a de cesse de critiquer l’optimisation fiscale des géants du numérique, mais aussi au regard des solutions libres – et gratuites – proposées par la DISIC aux différents ministères (voir notre article sur le fameux « Socle interministériel de logiciels libres »). Frédéric Couchet, délégué général de l’Association de promotion du logiciel libre (April), n’en revient d’ailleurs pas : « L'absence de mise en concurrence, et encore plus de publicité, est inacceptable sur ces contrats « Open Bar ». Les conditions de négociations et de renouvellement sont toujours aussi opaques. Des études d'impact ont-elles été effectuées ? Des solutions alternatives ont-elles été étudiées ? » s’interroge-t-il.
Laurent Séguin, président de l’Association francophone des utilisateurs de logiciels libres (AFUL), embraye : « Plusieurs millions d'euros, issus de l'argent du contribuable, sont encore une fois directement versés sur le compte londonien de Microsoft Irlande. L'État français est décidément bien complaisant envers ce scandale et démontre son incapacité à obliger Microsoft à faire transiter la vente de ses licences en France par Microsoft France. Les fonctionnaires de la DGFiP, qui cherchent désespérément à faire payer quelques impôts à Microsoft au vu de son chiffre d'affaires effectif dans l'Hexagone, apprécieront ! »
Un risque accru de dépendance à Microsoft
L’intéressé fait par ailleurs une analyse guère optimiste de ce nouveau contrat : « Comme pour le ministère de la Défense, les ministères sociaux ont signé pour quatre ans, ce qui signifie en fait douze ans minimum. Comme pour la Défense, quatre ans d'Open Bar où les ministères vont se faire plaisir (c'est gratuit, allons-y !), un renouvellement de quatre ans pour rester opérationnel et encore un renouvellement de quatre ans pour réfléchir à une transition devenue quasiment impossible... » C’est en effet bien connu : les utilisateurs ont leurs habitudes, et changer de logiciel devient de ce fait rapidement difficile... Frédéric Couchet rejoint d’ailleurs Laurent Séguin, en expliquant que « la signature de ce genre de contrat peut être aussi vue comme une tentative, faite de bonne foi, de faire baisser les prix face aux pratiques de tarification abusives de Microsoft. Le problème est qu'au contraire, ce genre de contrat renforce la dépendance à Microsoft. Il est difficile d'en sortir et au final les ministères y laisseront la peau des fesses ».
Le « très mauvais signal » donné aux PME françaises par le gouvernement
Alors que le gouvernement s’est engagé il y a quelques jours à « promouvoir le développement et l'utilisation des logiciels libres », notamment afin de « permettre à l’industrie européenne de regagner des positions de premier plan », la révélation de ce nouveau contrat « Open Bar » avec le géant américain du logiciel propriétaire tombe mal. « C'est un très mauvais signal que lancent ici les ministères sociaux aux PME françaises du numérique, notamment du logiciel libre : ne travaillez pas sur des systèmes d'exploitation innovants, il n'y a pas de marché, dans tous les cas on choisira et on soutiendra Microsoft ! » regrette le président de l’AFUL. Laurent Séguin ne manque d’ailleurs pas de faire allusion à la récente mise en liquidation judiciaire de la société Mandriva, jusqu’ici éditrice du système d’exploitation (Linux) du même nom. Pour l’April, l’exécutif pourrait pourtant se donner les moyens de ses ambitions en commençant par « mettre un terme à l'aveuglement sur les contrats de type "Open Bar" avec Microsoft ».
Cette affaire intervient dans un contexte décidément très particulier, puisque l’État est actuellement en train de procéder à l’actualisation de son Référentiel général d’interopérabilité (RGI), qui n’avait pas été modifié depuis 2009. L’objet de ce texte, qui s’applique à toutes les administrations, n’est autre que de définir les formats informatiques devant être utilisés par les services. Alors que le format propriétaire de Microsoft Office (OXML) est encore aujourd’hui préconisé au même titre que le format ouvert ODF, la « V2 » du RGI envisagée par la DISIC fait tout simplement disparaître le premier... Ce qui signifie que les administrations seraient tenues de ne plus envoyer de fichiers texte de type « .docx », par exemple.
Cette proposition a sans surprise fait bondir les éditeurs de logiciels de l’AFDEL, qui comptent parmi leurs rangs Microsoft France... Un tel saut pourrait aux yeux de l’association « mettre directement en péril un pan entier de l’édition de logiciels française ».
Mais alors que l’AFUL saluait cette « prise de conscience » et de « position forte » des pouvoirs publics en faveur de l’interopérabilité, Laurent Séguin craint aujourd’hui que la version retenue pour ce référentiel capital ne soit finalement pas celle espérée... « Alors que la DISIC tente, avec courage et malgré vents et tempêtes, de produire un RGI v2 permettant à tout acteur industriel du numérique, qu'il produise sous licence libre ou non, de pouvoir être interopérable sur les formats de fichiers et d'échanges dans les systèmes d'information de l'État, les ministères sociaux, comme celui de la Défense avant lui, annoncent clairement : ne nous proposez pas un produit dont le besoin est couvert par un de ceux de Microsoft, et pour le reste soyez compatible avec les standards fermés de Microsoft ! » Fin du suspense dans quelques mois, le nouveau référentiel étant attendu pour la rentrée de septembre.
Les ministères sociaux ont eux aussi leur contrat « Open Bar » avec Microsoft
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Commentaires (84)
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Abonnez-vousLe 26/06/2015 à 19h40
Alors en fait je ne vois pas ou est le problème avec ma réponse.
Il dit que si c’est payant, ce n’est pas du libre. Donc RHEL n’est pas du libre, vrai ou faux ?
La question est simple.
Le 26/06/2015 à 19h50
Je ne pense ni que tu ne sais rien, ni que la migration est à sens unique…
J’éclaircis mon point de vue avec du contexte, c’est tout.
Tu dis que je présume à tort et pourtant tu fais montre de bizarreries dans ton propos, tu me vois navré d’être perdu en te lisant. Ah non, je ne suis pas navré, en fait je perds patience.
Par ailleurs, évidemment REHL n’est pas intégralement libre au sens strict, néanmoins les licences sont variables, le code open-source, et l’entreprise en phase avec le monde du libre (CentOS, Fedora) au final en terme de retour.
Je ne comprends pas bien où tu veux aller avec ça.
Le 26/06/2015 à 19h52
Je répond au commentaire plus au qui voit les choses de manière binaire alors que ce n’est pas du tout le cas.
Le libre peut être payant (la preuve avec RHEL) et le proprio peut tout aussi bien être gratuit, ni plus ni moins.
Le 26/06/2015 à 20h05
Cependant l’auteur du “commentaire plus au” a déjà mentionné le fait que selon lui c’est l’utilisation de l’argent, et par là les motivations et manières de procéder de l’entreprise qui est rémunéré, qui sont au cœur du débat.
Le 26/06/2015 à 20h27
Le 26/06/2015 à 21h15
Le 26/06/2015 à 21h19
Donc tu lorsque tu paies pour RHEL, tu paie pour du libre, merci. " />
Le 26/06/2015 à 21h22
Non, LcS n’a pas écrit ça…
Tu ne fais aucun effort ou tu ne sais pas lire ?
Le 26/06/2015 à 21h24
Lorsque tu paie pour RHEL tu paie pour un package, donc qu’une partie soit libre ou non, tu as tout de même payé.
Pas besoin de faire de bifurcation, c’est une réalité.
Le 26/06/2015 à 21h29
Le 26/06/2015 à 21h29
Le 26/06/2015 à 21h31
Tu payes un système, pas stricto sensu le libre lui-même, si tu veux.
Exactement comme avec Mac OS. Dedans les trois-quarts des logiciels sont libres.
On paye alors un système, une configuration, des forks de logiciels libres aussi quand cela est possible légalement, ou bien des surcouches à des logiciels libres.
C’est bien d’annoncer des grandes vérités sur des détails de mots, mais tu veux en venir où, à part avoir raison à tout prix ?
Le 26/06/2015 à 21h32
En fait, je ne sais même pas pourquoi tu essayes de parler de libre. Visiblement tu ne comprends absolument pas le modèle et tu ne cherches pas à le comprendre.
Comme on ne saurait faire boire un âne qui n’a pas soif, je pense que je vais m’arrêter là.
Le 26/06/2015 à 21h34
Le 26/06/2015 à 21h40
Sous prétexte que le point de vue ne serait pas le même, on ne comprend pas “le libre”. Intéressant et assez drole.
Je pratique du libre depuis maintenant 6 ans, mais je t’écoute, qu’est ce que je ne comprend pas.
Tu me dis que du libre ne peut être payant, je te prend au mot et prend RHEL comme exemple. Et à partir de là tu me parles de ce qui est libre ou non à l’intérieur… Mais peu importe ! Qu’une partie soit gratuite et une autre non, ce n’est pas la question. Tu paies le package, point.
Je ne vois même pas pourquoi vous êtes encore à chercher une explication biscornue. Répond simple, si tu veux du RHEL complet, tu l’as gratuitement ou non ? Que tu paies du support ou autre, là n’est pas la question, tu paies et c’est tout ce que je voulais démontrer.
Que ça vous plaise ou non, peu m’importe. Vous cherchez tous les deux à tourner autour du pot pour noyer le poisson, pourtant ça ne change pas mon propos.
Maintenant j’aimerai savoir ce que c’est pour toi le libre, parce qu’il semblerait que vous ayez une définition globale propre a tous mais que certain alinéas ne sont pas les mêmes.
Et pour ta gouverne, Libre =/= free. ;)
Le 26/06/2015 à 21h44
Qui prend un détail pour tenter de finir par avoir raison ? Surement pas moi, je répond le plus simplement du monde à son post. Mais il semble que ça vous fasse plus que mal au séant qu’un exemple de Libre payant soit sorti.
Tu pourra me parler autant que tu le souhaite de ce que comporte ou non un OS, libre ou non, mais ce n’est pas la question. RHEL repose sur Linux qui est libre et gratuit pour au final avec un tout payant.
Je ne vois vraiment pas ce que vous avez tant de mal à comprendre là.
Je m’arrête là, j’ai démontré ce que j’avais à démontré, ça m’est suffisant. Vous pouvez continuer à palabrer sur ce qui est gratuit ou non sur RHEL, ça me passe au dessus. " />
Le 26/06/2015 à 22h15
Le 27/06/2015 à 06h15
Le modèle le plus intelligent (mon avis) et de lier les deux, libres et non libres, ça permet d’avoir le meilleur des deux mondes sans pour autant faire des “sacrifices” sur des fonctionnalités ou des programmes ne tournant pas dans un environnement ou un autre, gérer intelligemment, ça permet à une entreprise de faire de sacrés économies, encore faut il avoir quelques compétences en interne (ou externe) pour mener les projets à bien et les maintenir, mais cette solution à tendance à disparaitre au profit du Saas, Iaas et des solutions clef en main çoàoàoàçetc …. Le libre trouvera son point d’équilibre et les recettes pour amasser de l’argent, dans les services, le Cloud et toutes ces choses …
Le 27/06/2015 à 07h35
Très bien.
Les ministères sociaux pourront rester efficaces avec des outils performants qu’ils maitrisent déjà.
La qualité, ca se paie.
Le 27/06/2015 à 08h15
Tu te fous de nos gueules ou tu fais exprès d’être stupides (pour rester polis) ????
http://www.acipia.fr/redhat/virtualization/11-licence-rhev.html
On paie du support en logiciels libre, du services, etc. PAS DES LICENCES encore moins une multinationale qui règne sans partage.
Chez MS (par Ex.) on dois payer LICENCE et SUPPORT !!!
Le 27/06/2015 à 08h19
Debian 6 … tu n’es juste pas crédible. " />
Le 27/06/2015 à 08h20
Les traîtres aussi finissent par payer un jour " />
Le 27/06/2015 à 08h22
Centos est TOTALEMENT libre les logos Red Hat ont été enlevé , c’est juste cela une Centos (je fût formateur Red Hat Centos).
Le 27/06/2015 à 08h42
Vue qu’ils font de la pub pour crosoft, ils ont peut-être eu une ristourne :-) Microsoft
Le 27/06/2015 à 09h01
Pourquoi c’est pas crédible ? Parce que tu es directement passé à la version 8 ? Oulala quelle perte de crédibilité que de rester sur une version qui me convient, bouhou.
Il y a vraiment de sacré morceaux…
Et pour RHEL, encore une fois, pour l’avoir tu sors le chéquier peu importe pour quoi tu le sors..
Le 27/06/2015 à 11h58
Le 27/06/2015 à 12h09
Le 27/06/2015 à 13h10
Faux débat !!!
Le libre propose son code source , de façon libre et ouverte (GPL), merci Richard S.
DONC en cas d’achat (OpenOffice) , il fork : le code survit à tout !
Aurevoir.
Le 27/06/2015 à 13h15
oui intéressant.
Par contre en tant que pro on aimerait pouvoir choisir le logiciel ET système d’exploitation sur lequel on travail, actuellement on est OBLIGE de bosser sur Windows et MS Office : c’est inacceptable en démocratie !
Le 27/06/2015 à 14h05
Désole mais ton url contient du contenu qui n’est pas interopérable : il faut Silverlight.
Cela n’existe que chez Microfot pas ailleurs. Sous GNU/Linux on a pas cette merde. Désolé
Aurevoir , lire la RGI 2.0 pour que cela ne se reproduise plus.
Le 27/06/2015 à 14h13
Donc RHEL est gratuit ? Au lieu de tourner autour du pt, répondez à cette simple question. Mais devoir répondre vous fera mal au fondement…
Le 27/06/2015 à 14h20
Le 26/06/2015 à 15h45
" />
Carton rouge, non, allez, carton orange à NextInpact !
Ce contrat que vous venez de “découvrir” est l’arbre qui cache la forêt.
Depuis des années, vous faites une fixette sur le contrat Open Bar de la Défense. J’ai déjà eu l’occasion de dire ici, à plusieurs reprises, dans les commentaires, qu’il n’existe pas que ce contrat.
Exemple: en 2010 (peu de temps après le contrat de la Défense, donc), un contrat Open Bar entre de nombreux hôpitaux publics et Microsoft était signé (contrat négocié en 2010, signé tout début 2011). Cet accord cadre vient d’être renouvelé pour 4 ans.
Quelques chiffres (pas besoin de journalisme d’investigation pour les trouver) :
Oui oui, c’est PAR AN. Je l’ai déjà souligné ici quand vous parliez du contrat de la défense, et il me semble que vous n’avez jamais précisé ce détail… (mais c’est cohérent avec le calcul de cette news, je vous l’accorde)
300 000 PC X 100 € X 4 ans = 120 M€
Donc votre scoop pour ce petit contrat de 11M€…. ;-)
PS: je n’ai rien de Julian Assange. Tout est facilement trouvable, avec les simples mots-clé: accord cadre CAIH microsoft. On peut rajouter aussi UNI.HA, Olivier Ponties…
Sinon, je suis d’accord avec vous: ce type de contrat pose beaucoup de questions…
A un niveau micro: pour un hôpital lambda, qui n’a pas les moyens de changer le monde, ce contrat est hyper intéressant (même si c’est un piège).
A un niveau macro: c’est scandaleux et témoigne d’une très mauvaise gestion au niveau du pays.
Le 26/06/2015 à 16h00
la « V2 » du RGI envisagée par la DISIC fait tout simplement disparaître le premier… Ce qui signifie que les administrations seraient tenues de ne plus envoyer de fichiers texte de type « .docx », par exemple.
… et c’est ce qui va être fait.
Les principaux acteurs du secteurs publiques y sont largement favorable.
Veuillez noter où ces rats signent les contrats avec les DSI de nos administrations pour ne pas éveiller les soupçons en évitant méticuleusement les militants du logiciels libre que nous sommes : en Irlande !!!
La semaine du 6 au 12 juillet nous allons unir nos forces et coordonnées la riposte aux RMLL, il n’y aura pas de quartiers , aucun … (sans armes bien sure !!! on sait jamais avec les lois fraîchement votées)
Le 26/06/2015 à 16h12
On va foutre Microsoft et consort dehors, y’ pas vraiment de débat au sain de la plupart certains militants.
Le 26/06/2015 à 16h35
Bonjour,
C’est de toute manière encore une histoire de gros sous, les programmes sont secondaires.
Il faut avoir beaucoup d’imagination pour croire que cette affaire n’est autre chose que du Business.
Dans un sketch il y a une phrase qui revient souvent: “avec TV magouille on s’en met plein les fouilles”
Le 26/06/2015 à 17h03
Les ministères assurent réfléchir à un basculement vers l’open source
" />
Le 26/06/2015 à 17h09
Du business, sûrement, mais quand une seule partie se remplit les poches, est-ce que ce n’est pas plutôt de l’arnaque " /> ?
Le 26/06/2015 à 17h44
Quand t’achètes une voiture, t’as l’impression de remplir tes poches ou celles du constructeur ?
Pareil et peu importe Open Source ou Proprio, de l’argent sera lâché.
Du coup le problème c’est que ce n’est pas libre ou que certains ont pas leur part du gâteau ?
Je mets volontairement de côté le non appel d’offre.
Le 26/06/2015 à 17h50
Le 26/06/2015 à 18h21
Pour compléter LcS :
Louer sa voiture, c’est peu judicieux à long terme parce que, avec un peu d’adaptation pour l’analogie, on apprend donc à conduire uniquement la voiture qu’on loue.
Alors on va être condamné à devoir relouer cette voiture à l’infini, et pas celles des concurrents qu’on ne sait pas conduire sans formation (coûteuse).
Il y a un gros surcoût à long-terme qu’on a “oublié” de calculer au début de la prise de décision.
aka : Les décisionnaires qui croient faire des affaires avec les contrats de Microsoft, se révèlent être à grande échelle et long terme de vrais gogos.
Ça serait amusant si ça ne coûtait pas des dizaines de millions d’euros chaque année d’argent public.
Des millions que sont d’ailleurs extraits de l’économie française. C’est vraiment l’affaire du siècle.
Le 26/06/2015 à 18h21
Pourtant on trouve du libre payant et du proprio gratuit…
Le 26/06/2015 à 18h53
Pour être un peu plus précis c’est 365 000 PC ^^ Sachant que tout les sous ne vont pas à Microsoft. Une partie va a la centrale d’achat !
Le 26/06/2015 à 19h06
C’est exactement pareil pour le libre tn histoire de coût sur le long terme. Demain ton soft open source change radicalement en plus de ne plus venir du même éditeur et tu te retrouvera dans la même situation.
Peu importe le côté de la barrière dans ton exemple, ce sera exactement pareil.
Et ce n’est pas parce que tu es sur du libre que tu vas de facto y rester, ça c’est de l’utopie libriste. Et c’est pareil dans l’autre sens, ce n’est pas parce que tu es sur du proprio que tu y restera ad vitam eternam.
Le 26/06/2015 à 19h18
Le 26/06/2015 à 19h21
Tu ne dois pas connaitre Red Hat toi..
 http://www.acipia.fr/redhat/
" />
Le 26/06/2015 à 19h26
Le 26/06/2015 à 19h33
Toi non plus. Jamais entendu parler de CentOS ? De Fedora ?
Ou même de fork ? Regarde ce qui est arrivé à OpenOffice.org.
Dans le libre, le business principal c’est quand même surtout le support, l’installation, le déploiement, la maintenance, etc… qui sont de toute manière également des coûts nécessaires dans le proprio.
À propos de ne pas rester ad vitam æternam sur du proprio, faut quand même que tu réalises que bien souvent les formats de données sont relativement fermés, et/ou les possibilités d’export de donnée limitées voire inexistantes. L’import par contre, ah, c’est plus facile, tout de suite.
Une migration devient alors assez compliquée, longue, pénible et coûteuse. Évidemment sur de gros systèmes, même dans le libre c’est pénible et coûteux ! Cependant c’est encore pire dans le cas du privateur, si seulement c’est même possible, parce que le propriétaire du produit en question n’a pas envie que ses moutons aillent paître dans le champ du voisin.
Par ailleurs, les modèles comme aime Microsoft impliquent des armées de coûts secondaires dont on peut avoir des difficultés à évaluer la mise à l’échelle avec de grandes quantités d’utilisateurs, de postes, ou de données. Pas étonnant que les administrations françaises fassent n’importe quoi, surtout quand le pays a une si faible et/ou tardive cohérence nationale à ce niveau.
De toute façon, ici, c’est bien le “choix” qui est fait par l’administration qui est montré du doigt par l ‘AFUL.
Pas Microsoft lui-même, même si évidemment l’AFUL ne va pas aller cirer les pompes de MS. Et MS le rend bien au monde du Libre.
Comme l’article le souligne, par ailleurs, on trouvera dommage que tout ceci survienne alors même que Mandriva a enfin fini par crever après des années à agoniser.
C’était peut-être pas la panacée, mais c’était déjà un chouïa plus libre que Microsoft. Et français.
Mageia a repris le flambeau, on peut espérer que tout ceci n’ira pas à la décharge.
Quitte à s’enfermer autant s’enfermer chez nous plutôt que chez le voisin, non ?
Le 26/06/2015 à 09h12
Et pendant ce temps les établissements scolaires ont des ordinateurs Windows XP, office 2003 mais les classes d’art plastique ont des imac dans mon lycée, l’an prochain les classes techno auront un simulateur de vol (30 000€, payé par le rectorat )…
Le 26/06/2015 à 09h15
Ne travaillez pas sur des systèmes d’exploitation innovants
" />
Que ce soit le libre ou le proprio, les deux peuvent être innovant. Merci à ce monsieur de m’avoir bien fait rire.
Le 26/06/2015 à 09h20
Le 26/06/2015 à 09h25
Aucun problème de mon côté, par contre je cherche encore ou mon commentaire est pro-Microsoft.
Le 26/06/2015 à 09h26
Bien content de mon abo à NXI !
Mais le caviardage sur le prix est vraiment révélateur… Et inutile vu qu’on connaît le prix.
Le 26/06/2015 à 09h31
Le sous-titre: " />
Le 26/06/2015 à 09h33
Tu vois pas alors achète-toi des lunettes et laisse tomber ta mauvaise foi.
Et voila ce que dit la phrase en entier:
« C’est un très mauvais signal que lancent ici les ministères
sociaux aux PME françaises du numérique, notamment du logiciel libre :
ne travaillez pas sur des systèmes d’exploitation innovants, il n’y a
pas de marché, dans tous les cas on choisira et on soutiendra
Microsoft ! “
Facile de tronquer le discours des autres pour raconter des conneries.
Mais dès qu’on demande de réfléchir, y a plus personne." />
Le 26/06/2015 à 09h42
Le discours dit d’une part que seul le libre est innovant et qu’il n’y a pas d’argent a se faire dans le libre.
C’est vraie que payer une licence rapporte de l’argent? Depuis quand donner 20€ rapporte 40€ sans rien faire?
Ils disent que seul le libre innove, c’est vraie que Microsoft, Google, Ibm, Oracle n’innovent pas…
Après le gouvernement préfère acheter des iMacs pour l’art plastique…
Le 26/06/2015 à 09h43
“ne travaillez pas sur des systèmes d’exploitation innovants, il n’y a pas de marché, dans tous les cas on choisira et on soutiendra Microsoft ! ”
Ça sous-entends quand même pas mal que microsoft n’est pas innovant car étant opposé ici: (aux PME françaises du numérique, notamment du logiciel libre)=société : qui travaillent sur des systèmes d’exploitation innovants
Le 26/06/2015 à 09h53
Le 26/06/2015 à 10h49
Dans l’article, on peut lire : “avec l’optique de basculer à moyen terme sur une solution
interministérielle de messagerie collaborative dès qu’elle sera mise en
œuvre.”
Je travaille dans une sécurité sociale, on a le projet de quitter les messageries sous thunderbird adossé à un serveur je-sais-pas-trop-quoi, pour arriver sur du client Outlook + Link ….
Le 26/06/2015 à 10h53
La sécu c’est pas un ministère :)
Le 26/06/2015 à 10h54
Euh cette citation dit bien que MS n’est pas innovant, ou alors je pige pas le français " /> Et je trouve que c’est toujours un peu con, même s’il y a du vrai, de schématiser à outrance.
Le 26/06/2015 à 11h05
Le 26/06/2015 à 11h29
Le 26/06/2015 à 11h35
Non ?
Ici le centre de la question est structurel, pas technologique.
Il y a strictement marqué dans cette citation que travailler sur un système, sous-entendu différent d’un système à base de produit Microsoft, apportant des innovations, c’est-à-dire “nouveau” par rapport aux systèmes déjà en place, donc pas Microsoft, ne sert à rien puisque de toute façon l’État utilisera des systèmes à base de produits Microsoft, donc peu innovants structurellement puisque ils sont déjà à base de produits Microsoft.
Merci de ne pas prêter à ce monsieur des mots ou des idées qu’il n’a pas prononcé, à citation donnée.
Toute autre lecture qu’une stricte est pure spéculation.
Le 26/06/2015 à 11h48
Hmm, non.
Il n’y a rien qui dit que les produits MS ne sont pas innovants. Ni explicitement, ni implicitement.
Il dit juste qu’à la fin c’est toujours MS qui gagne.
Le 26/06/2015 à 12h00
Il faudrait déjà avoir la possibilité d’avoir des logiciels tournant sous des os ou des bases de données libre ! Je prends le cas de la santé car c’est où je travail, il y a très peu de dossier patient informatisé disponible sous des os libre.
Les éditeurs nous demande d’avoir du Microsoft à tout les étages ! De l’OS serveur en passant par le logiciel de bureautique des postes clients et les BDD. Si les éditeurs se mettaient un peu à dev sur autre chose que les os Microsoft le reste pourrait suivre.
L’accord cadre avec Microsoft permet de faire pas mal d’économie pour les hôpitaux. Enfin je pourrais en raconter plein de trucs un peu aberrant sur cet accord qu’on a signé avec Microsoft mais bon ! C’est une autre histoire ^^
Le 26/06/2015 à 12h14
Si tout le service public s’y met, ça rendra le marché d’autant plus crédible.
Chacun doit faire un pas !
Le 26/06/2015 à 12h35
Le 26/06/2015 à 12h37
C’est bien ce que je dis, tu cherches a interpréter autrement c’est tout.
Défenseur du Libre qui sort “logiciel innovant” pour mettre en confrontation qu’ils n’ont pas été choisi à la place de Microsoft. Celui qui est visé par la “non-innovant” c’est bien MS.
Donc stop de chercher à changer la phrase pour que tu penses avoir raison et pouvoir lacher ton troll à deux balles “ouin t’es un pro-MS”.
Le 26/06/2015 à 13h05
Sauf que “innovant” ne suggère aucun “non-innovant” nécessairement !
La logique ici dit qu’on ne peut rien déduire à propos de Microsoft à propos du caractère innovant, dans cette citation.
C’est bien vous ici qui pliez la phrase à votre argumentation, alors qu’il faudrait faire l’inverse (on appelle ça l’analyse).
La phrase fait en fait référence au fait que des prestataires qui vont installer un système informatisé dans un service public peuvent reposer l’architecture sur des composants Microsoft, et que donc le résultat n’est pas innovant par rapport à la dépendance à Microsoft, puisque c’est ce qui est déjà courant dans le service public.
C’est bien le système informatisé qui est innovant=nouveau, pas le produit technologique.
Évidemment, Microsoft innove au niveau logiciel ; cependant le modèle commercial reste fondamentalement le même et commande le modèle informatique global : enfermer les clients.
Le 26/06/2015 à 13h15
Ne travaillez pas sur des systèmes d’exploitation innovants
Il défend le libre en opposition à Microsoft, il faut quoi de plus ?
Le 26/06/2015 à 13h18
Juste pour caler les choses :
Le 26/06/2015 à 13h18
Quoi de plus pour quoi ???
La spéculation ne servira à rien à part t’enterrer plus loin dans le ridicule argumentatif…
Il ne sert à rien de persister dans ton impasse.
Ici le président de l’AFUL dit simplement qu’il ne sert à rien de se casser le cul à faire des systèmes informatisés sortis de terre (donc innovants, stricto sensu !), puisque de toute façon le choix se portera presque directement (et avec des raisons bien faibles) sur des prestations déjà existantes de type Microsoft, dont le modèle informatique et économique est relativement classique et déjà souvent en place.
Le 26/06/2015 à 15h00
Le 26/06/2015 à 15h02
Le 27/06/2015 à 14h33
Le 27/06/2015 à 17h41
On ne tourne pas autour du pot c’est ici :
https://www.centos.org/download/
Tu télécharges une Red Hat dont les logos ont été remplacés par “Centos”.
Les sources sont exactement les mêmes.
Si tu veux les ISO INCLUANT les logos RH ET le support qui va avec, tu télécharge ici après t’avoir créer un identifiant Red Hat :
https://idp.redhat.com/idp/
Si tu veux les ISO d’une Red Hat qui est en test (le laboratoire de test grandeur réelle de Red Hat) tu télécharges une Fedora.
Tu veux prouver quoi ?
Le 27/06/2015 à 18h27
Alors tiens, le wiki de Red Hat:
Modèle économiqueRed Hat fonctionne grâce au produit de la vente de RHEL sous forme binaire, et à l’aide d’un modèle économique Open Source, basé sur un code ouvert, un développement communautaire, des services d’assurance qualité professionnels et une assistance client fonctionnant par abonnement. Les développeurs prennent les sources du noyau Linux et l’améliorent pour qu’il corresponde à certains besoins. Le code qu’ils produisent est ouvert, ainsi d’autres programmeurs peuvent y ajouter des adaptations et des améliorations. Lorsqu’un problème est découvert, toute une communauté d’utilisateurs peut coopérer pour trouver une solution. Le processus de développement dans sa globalité est plus rapide et moins cher qu’un modèle propriétaire pour lequel le code n’est pas mis à la disponibilité des utilisateurs, en utilisant par exemple des bibliothèques open source ou en relançant un projet déjà existant.Red Hat vend des abonnements d’assistance, de formations et de services d’intégration personnalisés pour les clients utilisant des logiciels open source.Les sources de RHEL sont accessibles gratuiement, mais doivent être compilées pour être utilisables (d’où l’existence de distributions comme CentOS).
Je dois surligner ?
Je dois continuer sinon ? Ok:
 https://www.redhat.com/wapps/store/catalog.html
Là aussi c’est mon esprit qui me joue des tours ou toi qui cherche une issue ? Que tu me sortes les liens de CentOS change toujours pas le propos, même en te bouffant les lèvres en pensant être un “true”, RED HAT vend bien du libre.
Ciao. " />
Le 27/06/2015 à 19h00
Le 27/06/2015 à 19h10
Binaire payant, source libre ?
Tu sais résoudre une équation du premier degré ? Donc on devrait pouvoir s’en sortir avec toi :
sources (Red Hat) + compilation (Centos) => Binaire Cento/RedHat
Alors Binaire = gratuit ET libre.
tu réponds donc toi-même.
DONC Red Hat vends du support sur le libre, du marketing sur le libre mais en aucun sa distribution RedHat.
Note : Et si c’était une recette payante, les distrib. s’appuyant sur la RedHat ne pourrait pas exister, or elles existent belle et bien car la recette est libre de droits: elle est librement distribuable !
Le 27/06/2015 à 19h27
L’un de vous sait lire ? Ou ai-je dis que le libre n’était pas redistribuable ?
Faut arrêter de t’inventer une discussion et reprendre le commentaire qui me dit que libre=gratuit, je prend le catalogue Red Hat et oh! miracle, on te demande de la tune !
Quand t’aurai compris, mais ça semble être difficile pour certain, que je me fou de savoir ce qui est gratuit ou non dedans mais que je lui met devant les yeux que non, du libre pour lequel on te demande de payer ça existe, t’aura fait un grand pas en avant.
Rassures toi, j’ai peu d’espoir que vous compreniez. " />
Red Hat vend sont RHEL, point barre. Tu peux retourner bruler un cierge en l’honneur de Richard. " />
Le 27/06/2015 à 20h09
Bon clairement, ton cerveau semble atrophié…
Le 27/06/2015 à 20h15
Je vous laisse à vos œillères. :chinois
Le 27/06/2015 à 20h32
Tu mélanges système informatique et code source.
Red Hat ne vend pas un logiciel ou un code source mais un système configuré et supporté.
Tu peux te démerder tout seul si tu veux, mais dans ce cas, fatalement, le coût d’installation et de maintenance est à ta charge. De fait, tu installes un système CentOS.
Red Hat vend alors ce support à qui ne veut pas s’encombrer de l’installation et la gestion, ou en tout cas avec un minimum de coûts internes, à partir de cette même base de code. De fait, ils installent un système REHL. Évidemment, tu peux l’ “installer” toi-même, mais en réalité tu mets en place leur installation.
Tout est affaire d’abus de langage, dans la confusion de ces commentaires.
Savoir si c’est gratuit ou non est hors-de-propos au final puisque de toute façon tout est payant dans un cadre professionnel et que personne n’a jamais remis cela en cause.
À part toi qui veut nous persuader du contraire en nous répétant ce qu’on sait déjà.
Ici, le centre du débat est de savoir si un modèle fortement externalisé, comme ce que Microsoft pousse en avant, est à éviter en faveur d’un modèle bien plus contrôlable et internalisé, même si évidemment le besoin d’un prestataire de maintenance est inévitable.
Le libre offre des garanties de contrôle sur cette internalisation supérieur à un produit fermé dont on ignore le destin.
Que se passerait-il si la plomberie dans nos ministères était tellement spécifique et fermée légalement que seuls des plombiers agréés par une entreprise étrangère avaient les compétences et le droit de la bricoler ?
Et comment faire le jour où ces plombiers agréés arrêtent de travailler et décident qu’on doit changer notre plomberie ? Pourrait-on dire non alors qu’aucun autre plombier dans le pays ne pourrait s’en occuper à leur place ?
Heureusement (et dans le cadre de cette analogie), la plomberie de nos ministères est libre et ouverte.