L’instauration d’un délit d’obsolescence programmée, un coup d’épée dans l’eau ?
Heureusement que ça ne s'applique pas aux dispositions législatives
Le 27 juillet 2015 à 09h00
8 min
Droit
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Pour la première fois, la France va se doter d’une définition légale de l’obsolescence programmée. Les industriels pris la main dans le sac pourront écoper de peines de prison et d'amendes allant jusqu'à 5 % de leur chiffre d’affaires annuel moyen. Salué par beaucoup d’associations de protection de l’environnement, ce nouveau délit risque toutefois d’être bien délicat à mettre en œuvre... Explications.
Mercredi dernier, après plus de dix mois de discussions, l’Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi relatif à la transition énergétique. Le nouveau délit d’obsolescence programmée, prévu par son article 22 ter A, devrait donc entrer en vigueur suite à la promulgation du texte par François Hollande (vraisemblablement au cours des prochaines semaines). Tout du moins s’il n’est pas retoqué par le Conseil constitutionnel, qui vient d'être saisi par plus de 60 sénateurs.
Les dispositions retenues par les parlementaires pour figurer à l’article L 213-4-1 du Code du commerce sont les suivantes :
« I - L'obsolescence programmée se définit par l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement.
II - L’obsolescence programmée est punie d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende.
III - Le montant de l’amende peut être porté, de manière proportionnée aux avantages tirés du manquement, à 5 % du chiffre d’affaires moyen annuel, calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date des faits. »
En clair, tout fabricant de smartphones, d’ordinateurs ou d’imprimantes sera dorénavant passible de deux ans de prison et de 300 000 euros d’amende (voire jusqu’à 5 % de son chiffre annuel moyen), dès lors qu’il est prouvé que celui-ci a sciemment raccourci « la durée de vie » d'un de ses produits, histoire que les consommateurs soient contraints de retourner en acheter un nouveau plus rapidement.
D’un point de vue politique, cette définition se présente comme le résultat d’une longue partie de « ping pong » entre l’Assemblée nationale et le Sénat, les deux chambres s’étant renvoyé la balle jusqu’au mois dernier, où les sénateurs ont proposé une version de compromis à leurs collègues députés – qui l’ont finalement acceptée la semaine dernière sur demande du gouvernement. Mais assez curieusement, aucun débat particulier n’a eu lieu mercredi soir.
Au fil des précédents échanges, la position de l'exécutif avait grandement surpris certains parlementaires de l'opposition puisqu'en 2013, lors des discussions relatives à loi sur la consommation, le ministre Benoît Hamon avait jugé qu'il était inutile de légiférer sur ce sujet. « D’ores et déjà, l’article L. 213 - 1 du Code de la consommation prévoit un délit de tromperie sur les qualités substantielles du bien. (...) Cela permet déjà de combattre l’obsolescence programmée » avait-il alors soutenu. En insistant : « Il ne me paraît pas utile de créer un délit d’obsolescence programmée dans la mesure où il existe déjà un délit de tromperie sur les caractéristiques substantielles des biens ».
Un délit qui risque d’être difficile à prouver
Mais que vont changer ces nouvelles dispositions ? Pas forcément grand-chose, à en croire l’analyse qu’en fait Nicolas Godfroy, de l'UFC-Que Choisir. « Il faut se dire que ça va être un cas très restreint, puisque c'est un délit extrêmement compliqué à démontrer. Ce n'est donc pas quelque chose qui va être utilisé tous les jours, loin de là » décrypte le responsable du service juridique de l’association de défense des consommateurs, contacté par Next INpact.
Et pour cause, il faudra prouver que l’industriel suspecté avait l’intention de nuire à ses clients. Une démonstration pas forcément aisée quand les produits épinglés sont fabriqués dans des usines situées bien souvent à des milliers de kilomètres de notre pays, par exemple en Chine. « En termes de preuve, ça va toujours être assez compliqué » conclut ainsi Nicolas Godfroy.
S’il salue volontiers l’introduction de ce nouveau délit, Nicolas Godfroy insiste néanmoins sur sa faible portée. « On se rend compte qu'on a plus souvent à faire à des problèmes de réparabilité qu’à une volonté délibérée de faire que l'appareil tombe en panne. Dans la plupart des cas, notamment dans un marché concurrentiel, faire tomber en panne un appareil avant sa fin de vie est quand même risqué, sauf à être une marque incontournable, puisque si vos consommateurs ne sont pas contents, ils vont se tourner vers une autre marque, tout simplement ! »
Erwann Fangeat, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), nous avait lui aussi prévenu de la délicate mise en œuvre de ce nouveau délit d’obsolescence programmée quand nous l’avions interrogé, en février dernier : « Toute la difficulté va résider dans le fait de prouver que le fabricant a sciemment réduit la durée de vie de l'équipement. Il va falloir que les consommateurs fassent expertiser l'équipement pour prouver que pendant l'utilisation normale de l'appareil, il y a eu un défaut. À mon sens, ça va quand même être très difficile à mettre en place. »
Une « avancée » aux vertus essentiellement psychologiques ?
Tout n’est pas négatif pour autant... Les associations Les Amis de la Terre et Zero Waste France voient ainsi dans l’instauration de ce nouveau délit une « avancée importante ». « Déjà, il y a une définition claire de l’obsolescence programmée qui est posée, et le fait qu’un délit ait été voté est également une avancée. Ça donne un intérêt à agir, d’autant qu’il est assorti d’une sanction pénale forte » affirme Delphine Lévi Alvarès, responsable du plaidoyer de Zero Waste France, jointe par nos soins. Les consommateurs qui s’apercevraient, notamment au travers de forums ou sites spécialisés, qu’ils sont victimes du même problème sur un produit, pourraient selon elle facilement engager une action de groupe. L’intéressée reconnaît néanmoins qu’il « va falloir attendre les premiers cas pour se rendre compte de l'opérationnalité de la mesure ».
« La création d’un délit d’obsolescence aura déjà une vertu pédagogique » avait expliqué il y a quelques mois Arnaud Gossement, avocat spécialiste en droit de l’environnement, au Monde. « C’est un signal fort à l’égard du marché. Car cela obligera les fabricants à se poser la question de l’obsolescence et amener certains à faire de la durée de vie de leurs produits un avantage comparatif. »
Des mesures complémentaires pour lutter contre l’obsolescence
Pour Nicolas Godfroy, de l’UFC-Que Choisir, le dispositif mis sur pied est finalement « plus un moyen d'agir pour les associations de défense des consommateurs qu'une réelle protection pour le consommateur ». À ses yeux, le client a davantage intérêt à ce que son produit puisse être réparé facilement que de pouvoir saisir les tribunaux en cas de problème... Le juriste espère en ce sens que l’extension de la garantie légale de conformité (qui passera de six mois à deux ans à partir de mars 2016) aura des effets perceptibles sur les biens achetés par les Français.
Parmi les autres solutions régulièrement évoquées afin de lutter davantage contre l’obsolescence programmée, figure l’amélioration de l’information fournie aux consommateurs. La loi sur la transition énergétique prévoit à cet égard que des expérimentations relatives à « l’affichage de la durée de vie des produits » pourront être lancées « sur la base du volontariat ». Le législateur s’est effectivement donné pour ambition de « favoriser l’allongement de la durée d’usage des produits manufacturés » en encourageant « la mise en place de normes partagées par les acteurs économiques des filières concernées sur la notion de durée de vie ».
La portée de ces dispositions s'avère toutefois bien limitée au regard de ce qui avait été adopté en première lecture par l'Assemblée nationale, sur proposition d'une poignée d'élus socialistes. Les députés voulaient en effet rendre « l’affichage de la durée de vie des produits » obligatoire « à partir d’une valeur équivalente à 30 % du salaire minimum de croissance ». Soit environ 450 euros (sur la base du SMIC mensuel brut).
L’instauration d’un délit d’obsolescence programmée, un coup d’épée dans l’eau ?
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Un délit qui risque d’être difficile à prouver
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Une « avancée » aux vertus essentiellement psychologiques ?
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Des mesures complémentaires pour lutter contre l’obsolescence
Commentaires (40)
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Abonnez-vousLe 27/07/2015 à 09h08
La “vertue pédagogique” de cette loi hein… ça me rappelle quelque chose d’autre de pédagogique qui a fait un beau flop.
Même cause même conséquence, je suis sûr que les fabricants d’électronique tremblent déjà.
Le 27/07/2015 à 09h10
Sur le dernier paragraphe: certes, cela aurait été une bonne idée, mais cela n’aurait aucun impact pour la plupart des imprimantes (exemple le plus repris).
Le 27/07/2015 à 09h10
+1
c’est sur que faire de la pédagogie avec des lois ça a toujours donnée de bons résultats…
Le 27/07/2015 à 09h12
Le 27/07/2015 à 09h14
“Heureusement que ça ne s’applique pas aux dispositions législatives”
en effet, dommage ! " /> " />
Le 27/07/2015 à 09h22
C’est quoi la garantie légale de conformité ?
Le 27/07/2015 à 09h30
Le problème, c’est que ce n’est presque jamais applicable aux fabricants informatiques.
Un exemple simple : Apple, lors du premier iPod, avait sciemment réduit la durée de vie du produit en fournissant des batteries conçues pour durer deux ans; c’est de l’obsolescence programmée. Un iPhone quant à lui n’a théoriquement pas de failles matérielles ajoutées par Apple. Par contre, la mise à jour de l’OS (obligatoire si on veut profiter des mises à jour d’applications et de corrections de bugs) ralentit (comme par hasard) les “anciens” téléphones.
La loi ne fait rien dans ces cas… (et surtout, c’est difficile à quantifier puisque les mises à jour ne font pas que ralentir l’apareil)
(j’ai choisi Apple, mais ça s’applique à la plupart des fabricants)
Le 27/07/2015 à 09h34
Comme l’obsolescence programmé, un truc un peu flou : Une protection (européenne il me semble) qui assure l’acheteur que le produit qu’il a reçu est conforme à la présentation ou la publicité qui en a été faite.
Par exemple : Une table présenté avec 4 pieds, mais celle que tu a reçu en a en fait 5, celle-ci étant habilement caché par l’axe de la photo de présentation par l’une des 4 autres (description) ; ou alors elle est très souple en son milieu, alors qu’elle semblait robuste et a tout épreuve sur la photo (qualité).
Legifrance
Ca m’a servit quand j’ai reçu une table endommagée (alors que l’emballage était correcte), car le défaut de conformité s’applique aussi sur la documentation et l’emballage (dans mon cas, l’emballage ne permettait pas une protection correcte de la table durant la livraison)
Le 27/07/2015 à 09h40
merci " />
Le 27/07/2015 à 09h59
Un avocat c’est quelques centaines d’euros la séance, ton smartphone c’est quelques centaines d’euros tous les 2 ans (en cas d’obsolescence programmée).
Quelle option le consommateur va-t-il choisir ? Tribunal ou achat d’un téléphone “plus mieux bien” ?
Le 27/07/2015 à 10h02
Le 27/07/2015 à 10h09
En fait, c’est un peu une loi épouvantail: on discute énormément de la loi pour faire croire aux électeurs qu’on agit pour eux et, dans le même temps, on la vide de toute substance, de toute possibilité de mise en œuvre pour éviter de se fâcher avec les industriels.
Tout le monde est content au final: le politique passe pour un héros aux yeux de l’électeur, l’électeur croit qu’il va enfin avoir des produits fiables et les industriels n’ont rien à changer à leurs pratiques.
Le grand perdant restant bien évidemment le consommateur qui devra toujours changer son matos aussi souvent qu’avant
Le 27/07/2015 à 13h29
Tu recharges pas tous les jours aussi, ça tenait longtemps à l’époque. " />
Le 27/07/2015 à 13h37
Le 27/07/2015 à 15h09
le fabriquant s’en moque comme une guigne… suffit de produire pendant 5 ans de la merde et ensuite de changer de nom de la marque pour continuer.
Encore plus fort tu rachète un nom de marque connu comme par exemple Philips et c’est repartie.
C’est vraiment de l’escroquerie.
typiquement mon alimentation de marque LEPA qui tombe en panne 2 semaines après la fin de la garantie, sur le moment j’ai vraiment l’impression d’avoir acheter de la merde et je suis sur que les gars ont conçu leurs alim pour ne tenir que la durée de vie de la garantie… Ben au bout si ton image de marque est trop dégueulasse, pas grave suffit d’en changer !
idem depuis 3 cartes video je me rend compte quelle ne tienne rarement plus de 2-3 ans, la dernière m’a lâché genre 3 semaine avant la fin de la garantie (coup de bole), mais la précédente c’est genre 1 après.
Pour arriver a se résultat c’est pas compliqué tu met des condensateur que tu sais tenir 3 ans et le tours est joué… tu sais que ton client devra changer son matos dans 3 ans. Quand a démontrer qu’il y’a préméditation, je te souhaite bonne chance.
j’ai vécu ça sur mon premier poste dans l’automobile, une carte de commande pour le clapet qui permet de passer en mode air recyclé ou air venant de l’extérieur. La carte était tellement dépouillé de composant pour faire des économies que le moteur qui commandait le clapet était toujours à forcer en buté.
Bilan espérance de vie du moteur 3 ans (heureusement la garantie était de 2 ans), bon le constructeur voulait passer sa garantie à 5 ans et miracle en ajoutant 3-4 composants qui limitaient le courant en cas de moteur en buté on doublait la durée de vie du moteur ! (coût de la modification quoi 20cts de composants)
Le 27/07/2015 à 16h01
Le 27/07/2015 à 17h16
Une petite pensée pour Wiko, qui refuse de réparer des produits hors garantie, renvoyant vers sa nouvelle gamme, et forçant le client à accepter le retour de l’appareil abîmé en le menaçant de l’envoyer à la destruction s’il ne l’accepte rapidement " />
Le 27/07/2015 à 18h03
Le 27/07/2015 à 19h24
Le pseudo-concept de “l’obsolescence programmée” fait partie avec d’autres buzzwords à la mode (“principe de précaution”, “justice intergénérationnelle”, “égalité des genres”, “réchauffement climatique”, etc) du package d’escroqueries organisées de la mouvance éco-alarmiste, un rebranding transparent de l’idéologie marxiste à la sauce Nature.
Le but n’a pas changé, saper les fondations et l’organisation spontanée du système socio-économique en place en enfumant la populace de pseudo-problèmes inexistants, puis en imposant des non-solutions dont la pertinence est à la mesure de leurs auteurs : nulle.
Heureusement, plus le temps passe plus la stupidité contreproductive de leurs inventions oppressives est patente.
Le 27/07/2015 à 19h46
" /> en effet article très intéressant
Le 28/07/2015 à 08h00
Tu me donneras la marque de la moquette que tu fumes, elle a l’air excellente " />
Le 28/07/2015 à 08h34
Un petit cas récent qui va dans le sens de cette loi. Mon fils a dans sa chambre une barre de son Thomson, reçue en cadeau avec des produits de bureau JM Bruneau. En principe, comme c’est un cadeau, c’est bas de gamme et pas terrible, comme la caméra qu’ils ont distribué à une époque. La barre de son ne s’allumait plus. J’ai contrôlé le transfo -> OK. Puis j’ai constaté que je pouvais ouvrir la barre de son, et là ça va dans le sens de la réparabilité. Les boîtiers électroniques et de haut-parleurs sont séparables, avec des vis à empreinte Philips (pas des empreintes dont on ne trouve pas le tournevis même chez Facom) et des connecteurs amovibles ! Pas de fil soudé. Une fois le boîtier électronique démonté (4 vis), j’ai trouvé la panne en moins de temps qu’il n’en faut pour écrire ce post : une soudure sèche sur la piste d’alimentation. Hop, une goutte d’étain et c’est reparti. Remontage facile : 6 vis, 2 connecteurs. Je ne connais pas les causes profondes de cette bonne aventure, mais après des années de boîtiers collés ou avec des clips qui cassent au démontage ou encore avec des fils soudés trop courts, cette barre de son Thomson remonte dans mon estime. Reste plus qu’à imposer à Samsung de ne plus mettre les condensateurs de ses télés à coté des radiateurs d’alimentation.
Le 28/07/2015 à 08h53
Le 29/07/2015 à 10h27
tmtisfree: sacrement bien résumé ! Mais bon t’y es ptet allé un peu fort dans la verité là :)
Le 27/07/2015 à 10h14
J’ai l’impression qu’ils n’ont pas pris le problème dans le bon sens et que cela ne va rien changer….
Pourquoi ne pas jouer sur d’autres paramètres pour arriver au résultat voulu ?
Pourquoi ne pas avoir imposer une augmentation de la garantie ? une obligation concernant les pièces de rechange ? une obligation concernant la “réparabilité” du matériel ?
Le 27/07/2015 à 10h17
Canard PC avait fait un article pas mal sur l’obsolescence programmée, en concluant, bizarrement, qu’en fait ca n’existait quasiment pas, surtout dans le monde high tech.
Mettre du matos de merde suffit a faire peter un truc assez tôt, ce qui techniquement n’est pas un choix technique, mais simplement un choix de design quant aux couts. Et pour le reste, prenons le cas d’Apple, pourquoi se faire chier a faire de l’obs. programmée s’il suffit d’avoir un bon service marketing, bien plus efficace que la casse probable du matériel.
Comme souvent le délire provient de on dit et autres mythes inexistants. Tout le monde connait la fameuse lampe qui brille toujours depuis 100 ans, omettant de dire que personne s’en servirait pour s’éclairer tellement les lux sont devnus faibles, et surtout avec tout ce qu’il a fallu foutre dedans pour réussir l’exploit, se traduisant par un produit invendable dans son ratio utilité/cout.
Bref, une autre loi décorrélée de la realité, et ça étonnera qui ? personne.
Le 27/07/2015 à 10h18
Le 27/07/2015 à 11h14
Le 27/07/2015 à 11h23
Même si cette lampe n’éclaire quasiment plus, elle avait bien été conçue pour durer très longtemps. Mais lors de la crise de 29, les américains se sont mis à dégrader la qualité pour pousser les gens à racheter et relancer l’économie. On a poussé les même ingénieurs qui s’étaient évertués à améliorer la qualité, à rechercher un moyen de fixer la durée de vie des ampoules à 1 an.
Il y a eu la même chose avec les bas en nylon, qui étaient trop solides. Les femmes achetait une seule paire pour des années !
Il y a même un sénateur qui voulait que l’obsolescence programmée soit inscrite dans la constitution " />
Le 27/07/2015 à 11h38
Aprés faut aussi comprendre les industriels, qui voudrait vendre des consommables qui ne seront presque jamais remplacés? Quel intérêt de créer des usines pour les fermer une fois tout les clients équipés? " />
Le 27/07/2015 à 11h39
On est tous pareil, en informatique, on rajoute volontairement des bogues pour prolonger les missions, non ? " />
Le 27/07/2015 à 11h50
Le 27/07/2015 à 11h51
Je comprends pas trop votre délire à base de : “la loi sert à rien, mon iphone laguera dans deux ans, je vais devoir en acheter un autre”.
Stop, t’achète de la merde, t’achète de la merde. C’est pas à l’état de te dire quoi acheter. Maintenant ça va éviter les cas comme les cartouches d’imprimantes avec une puce pour la désactiver après un certain nombre d’impression.
Voir en cas de fuite de données, y’a moyen qu’un employé fuite des emails prouvant que tel ou tel composant a été choisit de faible qualité pour réduire la durée de vie.
Le 27/07/2015 à 12h15
It’s not a bug, it’s a feature !!
Le 27/07/2015 à 12h41
Un téléphone vendu avec une batterie qui ne peut se remplacer et qui dure 1 à 2 ans, est-ce considéré comme un délit d’obsolescence programmée ?
Pour moi c’est oui : le téléphone devrait pouvoir durée minimum 5 ans mais il est volontaire réduit car le fabriquant interdit le remplacement de la batterie.
Le 27/07/2015 à 13h15
tu sais les batteries ont un cycle de recharge, et il suffit de recharger plusieurs par jour la batterie pour flinguer ça durée de vie.
Perso le mien à 2 ans, et il a aucun soucis. Après j’essaye de faire de tenir 2⁄3 jours avant de recharger.
Le 27/07/2015 à 13h20
Le 27/07/2015 à 13h22
la mienne est changeable \o/
Le 27/07/2015 à 13h24
Le 27/07/2015 à 13h27
Vous oubliez le cas de lanceur d’alerte. C’est très possible que des documents internes sortent, et prouve le délit.
Ensuite, il faut une vrai protection des sources, et une vrai procédure de class action.