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Facebook, LinkedIn, Twitter : les réseaux sociaux ne font pas tous recette

On ne peut pas gagner à tous les coups

Facebook, LinkedIn, Twitter : les réseaux sociaux ne font pas tous recette

Le 03 août 2015 à 16h18

La semaine dernière, les trois grands réseaux sociaux que sont Facebook, LinkedIn et Twitter ont dévoilé leurs résultats financiers, avec des fortunes diverses. Si le premier est une véritable machine à cash, les deux autres en sont encore à compter leurs pertes.

Dans le domaine des performances financières des réseaux sociaux, Facebook a de quoi donner envie à ses concurrents. « C'était un autre trimestre fort pour notre communauté » a annoncé Mark Zuckerberg lors de la présentation des derniers résultats de Facebook. Les chiffres qui ont suivi n'ont pas fait mentir le PDG du réseau social puisque tous les indicateurs, ou presque sont au vert. 

Facebook au sommet 

Facebook a ainsi réalisé un chiffre d'affaires de 4,04 milliards de dollars au dernier trimestre, contre seulement 2,91 milliards à la même période il y a un an. Seuls motifs de déception pour l'entreprise, le bénéfice net n'a pas suivi la même courbe et s'érode légèrement, en passant de 791 millions de dollars a « seulement » 719 millions.

Facebook Q2-15Facebook Q2-15

Sur le plan des audiences, Facebook continue de progresser. Le réseau social compte ainsi 968 millions d'utilisateurs actifs quotidiennement, (+ 17 % sur un an), dont 844 millions (+ 29 % sur un an) accèdent au site via leur mobile. Le nombre d'utilisateurs mensuels s'établit quant à lui à 1,49 milliard d'utilisateurs (+ 13 % sur un an), soit tout de même 20 % de la population mondiale.

Comme lors des trimestres précédents, la croissance du nombre d'utilisateurs est principalement due à la progression du réseau social dans la zone Asie-Pacifique et le reste du monde. Tandis que l'Europe et l'Amérique du Nord font office de locomotives sur le plan des revenus. 

En bourse, Facebook n'a pas été salué mais n'a accusé qu'une baisse de 2 % de sa valeur au lendemain de l'annonce. Le réseau social de Mark Zuckerberg est ainsi valorisé à 263 milliards de dollars, soit dix fois plus que ses plus proches concurrents en occident, à l'exception de Google qui caracole en tête avec une valorisation de 443 milliards.

LinkedIn nage entre deux eaux

Chez LinkedIn, le constat est un peu plus partagé. D'un côté, le réseau social dédié aux professionnels affiche une croissance solide de son chiffre d'affaires, qui est passé de 553.9 millions de dollars il y a un an à 711.7 millions de dollars au dernier trimestre, soit une hausse d'un tiers en un an.

De l'autre côté, les dépenses ont augmenté sur tous les plans, ce qui a pour conséquence d'égratigner quelque peu la rentabilité de l'entreprise. D'un statut d'équilibre, avec un petit million de dollars de pertes au deuxième trimestre 2014, le réseau social affiche désormais des pertes de 67,7 millions de dollars sur les trois derniers mois. Il suffit de comparer l'évolution du chiffre d'affaires et du résultat net par rapport aux chiffres du second trimestre 2014 pour comprendre la situation : 

Performances LinkedIn 2014 2015

Ce résultat est toutefois légèrement plombé par le rachat de Lynda, une entreprise spécialisé dans les solutions d'apprentissage. Linkedin a déboursé 1,5 milliard de dollars en avril dernier, dont 52 % en numéraire pour acquérir l'entreprise. Outre un petit trou dans les réserves de cash du groupe (passées de 1 milliard de dollars au trimestre précédent à 451 millions aujourd'hui) cette opération nécessite surtout une provision exceptionnelle de 31 millions de dollars pour taxes, sans laquelle le bilan aurait été un peu plus léger. 

Quoi qu'il en soit, les investisseurs n'ont pas apprécié la nouvelle et sanctionné LinkedIn avec une baisse brutale de 10,5 % du cours de son action en une seule séance vendredi, et cette chute se poursuit aujourd'hui avec un recul de 2 %. LinkedIn est donc désormais valorisée à 25 milliards de dollars, ce qui est un brin plus que Twitter.

Twitter ne fait pas mieux

Du côté de Twitter, l'ambiance n'est pas vraiment au beau fixe. Si le réseau social ne manque pas de rappeler que son chiffre d'affaires au deuxième trimestre a bondi de 61 % en un an, passant de 312 millions de dollars à 502 millions, il doit aussi signaler que ses pertes restent stables, c'est à dire abyssales : 136.7 millions de dollars au dernier pointage et déjà 299 millions de dollars en six mois. 

Comme lors des trimestres précédents, ces chiffres alarmants en apparence, ne le sont pas tant que ça, puisque la plupart du trou provient des rémunérations en actions et stock-options des employés, celles-ci ayant compté pour 175 millions de dollars sur les trois derniers mois. Si l'on exclut cela, l'EBITDA de l'entreprise est en forte progression, à 120,2 millions de dollars (+ 122 % en un an), ce qui est mieux que prévu.

La société a de toute façon les reins assez solides pour tenir en cas de coup dur. Ses réserves de cash s'élèvent à 883 millions de dollars, auxquels il faut encore ajouter 2,68 milliards de dollars d'investissements à court terme dont l'entreprise pourra se délester si besoin est.

Bien que les chiffres annoncés par Twitter soient un brin meilleurs qu'escomptés, les marchés boursiers n'ont pas salué les résultats du groupe. Son action a en effet perdu 1,5 % de sa valeur lors de la séance suivante, faisant tomber la valorisation de l'entreprise juste au-dessus de la barre des 20 milliards de dollars. Depuis avril 2015, l'action de Twitter a perdu près de 40 % de sa valeur.

Commentaires (45)

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Viadéo : 28 M€ de CA en 2014, avec des pertes nettes de 13 millions d’euros. Ca ne joue pas du tout dans la même cour.

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Viadéo, le site qui fait tout pour de faire passer premium a t’en dégoûté de l’utiliser…

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Defois je me dit qu’on vivrai surement bien mieux sans Internet pourtant je suis informaticien.

 c’est grave docteur ?

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Non, rien de grave.

Simple rechute 1.0

 



Une petite cure de GoogleBook en intraveineuse et il n’y paraitra plus.

 



La lucidité est un vilain maux, mais des solutions existent.

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Rokin a écrit :



Defois je me dit qu’on vivrai surement bien mieux sans Internet pourtant je suis informaticien.

 c’est grave docteur ?







+1


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Qu’on aime ou pas Facebook on ne peut qu’admirer comment en quelques années un gamin est devenu plus riche que tout les gagnants du Loto réunis ensemble juste en brassant du vent.

 

Les réseaux sociaux pour pro comme LinkedIn n’ont pas le même modèle économique et vraisemblablement ça rapporte plus d’être gratuit et de considérer l’utilisateur comme un produit que de faire payer l’utilisateur pour utiliser pleinement le produit. Faut dire que généralement c’est les chasseurs de tête qui investissent dans ses réseaux, les chercheurs d’emploi n’ont pas nécessairement envie de payer pour un service dont il n’ont aucune idée du résultat.

 

Twitter, bah faut croire que réunir tout les fachos, racistes, xénophobes, antisémites…. pour leur faire cracher leurs haines en 140 caractères ça ne fait pas recette. Pourtant en ce moment ils ont de quoi faire avec les journaleux qui twitte quasi que sur les migrants de Calais, les terroristes, le roi Saoudien sur la plage, le Yacht de l’Emir du Qatar à Antibes…… C’est effrayant de lire les réponses de certains tweetos quand on dispose d’un minimum de culture et de réflexion.

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Quelqu’un sait avec quel logiciel ils font leur graphique?? car il y a le même chez EA! Merci :)

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Rokin a écrit :



Defois je me dit qu’on vivrai surement bien mieux sans Internet pourtant je suis informaticien.

 c’est grave docteur ?





Dans ce cas ton courrier mettrait 3 jours pour faire 300km et tu paierait tes communications téléphoniques à la minute… et tu regarderait les infos bien sagement devant TF1. 

 

 Blague a part Facebook n’est pas internet. J’ai connu les débuts et pourtant je ne me suis jamais inscrit.


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Rokin a écrit :



Defois je me dit qu’on vivrai surement bien mieux sans Internet pourtant je suis informaticien.

 c’est grave docteur ?





Ne t’inquiète pas, certains ont dû dire la même chose à propos de l’électricité <img data-src=" />. Mais bon, ne serait-ce que de mettre à portée de tout le monde, riche ou pauvre, cultivé ou inculte, la quasi-totalité des connaissances humaines en instantané, je pense que ça compense tous les points négatifs que l’on pourrait y voir.


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Rokin a écrit :



Defois je me dit qu’on vivrai surement bien mieux sans Internet pourtant je suis informaticien.

&nbsp;c’est grave docteur ?





depuis quand les réseaux sociaux (facebook?) définissent “internet” ? ;)

&nbsp;

&nbsp;a la base on est pas sensés être des produits bordel !

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&nbsp;comme quoi le marketing fini par bouffer le cerveau de tout le monde, a un moment il faudra arrêter d’utiliser les mots a tors et a travers dans leur seul sens commercial (qui n’en a souvent pas bcp …De sens)

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&nbsp;enfin j’me comprend !


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lysbleu a écrit :



Ne t’inquiète pas, certains ont dû dire la même chose à propos de l’électricité <img data-src=" />. Mais bon, ne serait-ce que de mettre à portée de tout le monde, riche ou pauvre, cultivé ou inculte, la quasi-totalité des connaissances humaines en instantané, je pense que ça compense tous les points négatifs que l’on pourrait y voir.





D’un côté on a une somme de connaissance monstrueuse… de l’autre on a un espionnage et un pouvoir de contrôle des esprits monstrueux, couplé à un gachis environnemental et social effrayant.

&nbsp;



En théorie c’est simplement génial. Mais en pratique, je ne suis pas sûr que la balance soit tant que ça en faveur d’internet.

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Je ne suis pas d’accord.

&nbsp;Facebook n’est pas une bulle, 18% de résultat net,c’est énorme. Ya un milliard d’utilisateur journalier (quasiment). On arrête pas le progrès,c’est un fait: le futur sera “virtuel”/“digital”/data et facebook est le média N#1 de ce futur, devant la télé, la radio et tout ce que l’on a connu par le passé.

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&nbsp;Ce qui peut éclater c’est tout le système global,qui lui est une bulle (on se base sur l’inflation infini). Mais ça dure en continuité depuis plus de 200 ans et dans un certain sens, depuis plus de 1000 ans donc… la prédiction apocalyptique du “ça va s’écrouler”, faut s’en méfier :)

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adrieng a écrit :



D’un côté on a une somme de connaissance monstrueuse… de l’autre on a un espionnage et un pouvoir de contrôle des esprits monstrueux, couplé à un gachis environnemental et social effrayant.

 



En théorie c’est simplement génial. Mais en pratique, je ne suis pas sûr que la balance soit tant que ça en faveur d’internet.





Avant on pouvait contrôler les esprits grâce à l’ignorance et les médias, ça ne change pas grand chose de ce côté là.


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exact, avec ceci d’important : aux débuts de l’électrification des habitations, l’électricité était aussi source d’électrocutions et d’incendies. Les normes de sécurité qu’on connaît actuellement n’étaient pas si développées à l’époque.



La même chose concernant le chemin de fer avec un petit bémol : depuis une ou deux décennies, la sécurité ferroviaire est un peu en baisse et cette technologie de locomotion semble à l’abandon (sauf le tramway urbain) au profit de l’autocar et de l’avion.

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Twitter n’a jamais gagné le moindre centime depuis sa création et possède encore près de 3 milliards de dollars de cash ???

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&nbsp;D’où vient donc ce pactole… de Grèce ?

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Des investisseurs? Rien qu’avec l’entrée en bourse, Twitter a pus lever plusieurs milliards.

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Qu’ils crèvent le cul sur leur tas de Dollars.

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iksarfighter a écrit :



Qu’ils crèvent le cul sur leur tas de Dollars.





Ouais, faut fermer toutes les entreprises, vivent les kolkhozes !


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Une chose est sure : Facebook a déjà plus que largement fait mentir tous les pessimistes qui prédisaient sa mort imminente…

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Si la bourse sanctionne un peu le court de l’action Twitter, c’est bon signe : on n’aura peut-être pas d’éclatement brutal d’une bulle financière des valeurs surestimées des entreprises du web social et de la publicité ciblée.

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&nbsp;Toutes les entreprises sont avant tout considérées comme des cash machines par le système boursier.

Cela se vérifie bien souvent en tout cas.

&nbsp;

&nbsp;Vive le capitalisme et l’utilisation de la population mondiale pour faire de l’argent !

&nbsp;

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Des idées concernant le résultat de nos réseaux francophones (je pense notamment à Viadeo), mitigé comme LinkedIn ?

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Mais ça vaudra plus dans le futur. Le bien qui valait 200.000€ vaudra peut-être 205.000€ dans un an, 2.500.000€ dans un siècle et 50.000 Mds dans un millénaire. La valeur monétaire des biens peut croître indéfiniment, ça ne pause pas de soucis. Au pire, pour éviter de devoir payer son pain 1Mds, on effectuera un changement d’échelle en définissant “1€ = 1Mds d’anciens euros” et hop, on continue.

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Internet “grand public” c’est majoritairement ça malheureusement maintenant : les gens&nbsp;constamment coller à leurs écrans smartphone/PC/portable/tablette, dedans, dehors, au chiottes, n’importe ou, lobotomisé à poster&nbsp;des selfies dont personne en a rien à faire sur les réseau sociaux pour essayer de ce donner de l’importance, qui ce définissent geeks parce qu’ils ont jouer 15min à candicrush et qui sont en extase sur youtube devant Cyprien et gnam gnam style. Bien entendu tout ça la bouche grande ouverte des qu’un nouveau iphone à 800 boules sort prêt à en redemander.

&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;Ma phrase et peu être pas très bien tournée pour résumer ma pensée mais grosso-modo c’est ça :p

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Suffit de rechercher le titre de n’importe quel de leurs articles et tu trouvera facilement 10 sources différentes pour te donner le contenu… en moins d’une minute. Internet est bel et bien une révolution massive pour l’ensemble des connaissances humaines.

&nbsp;Et Dieu merci, les sites que tu cite n’ont aucun monopole en terme de connaissance.

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A mon avis, vous devriez vous renseigner sur le monde de l’édition scientifique. Une petite recherche en moins d’une minute vous montrera que l’accès n’est possible que pour les articles publiés en Open Access (que ce soit dans une revue OpenAccess comme PLOS ou dans une revue classique). Les autres articles ne sont disponibles qu’après achat. (ou via une institution qui paye pour que ses membres puissent y accéder).

&nbsp;

&nbsp;Quelques autres liens:

&nbsp;budapestopenaccessinitiative

&nbsp;thecostofknowledge

&nbsp;Je-boycotte-desormais-Elsevier

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Les connaissances scientifiques ne se limitent heureusement pas non plus aux publications dans le milieu autorisés et approuvé de l’édition scientifique :)

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divide a écrit :



Les connaissances scientifiques ne se limitent heureusement pas non plus aux publications dans le milieu autorisés et approuvé de l’édition scientifique :)





C’est comme ça que se fait la science au 20° et 21° siècle. Une découverte n’est validée qu’après publication dans une revue à comité de lecture (“peer-review”).


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ehnolfey a écrit :



C’est comme ça que se fait la science au 20° et 21° siècle. Une découverte n’est validée qu’après publication dans une revue à comité de lecture (“peer-review”).





&nbsp;Heureusement tout un chacun est encore libre de faire ses propres recherches, et de publier de la manière qu’il souhaite ce qu’il a trouvé. La plupart des informations scientifiques et techniques qui me servent dans mes propres travaux se trouvent en grande majorité dans des forums, des sites indépendants, des blogs, et très rarement dans les papers/pdf à double colonne des publications scientifiques.&nbsp; Je fais de même de mon coté, quand je trouve quelque chose de technique ou scientifique (et que je décide de le partager) je le fais sur mon site, sur mon blog ou dans des forums, en me passant allègrement de comités de validation, et cette information est accessible depuis n’importe quel moteur de recherche. J’ai d’ailleurs vu certaines de mes publications libres utilisés dans certains brevets et logiciels commerciaux.


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Twitter fonctionne comme une start-up.

&nbsp;Elle procède par levée de fond, banques ou investisseurs privés, rentrent au capital de l’entreprise, pour embaucher les meilleurs talent et racheter d’autres entreprises qui possède une techno intéressante pour elle.

&nbsp;Tant qu’il y a du cash tu peux faire des pertes tous les ans de quelques millions , ça n’a pas d’importance. Le tout est de garder le maximum d’utilisateurs sur ton site, car la rentabilité arrivera

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“facebook est le média N#1 de ce futur, devant la télé, la radio”



facebook est un média mais comparer ce site web à la TV et à la radio me semble erroné :




  • Facebook fait le même métier que TF1 ou RMC : diffusion d’informations et de divertissements à distance

  • internet est un outil de diffusion comme la TV et la radio.

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cela m’étonnera tjrs ???

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lysbleu a écrit :



Avant on pouvait contrôler les esprits grâce à l’ignorance et les médias, ça ne change pas grand chose de ce côté là.





SIsi, ça change beaucoup. Par exemple google, entreprise privée américaine, peut changer très facilement la perception d’un évènement d’une large partie de la population _mondiale_, puisque pratiquement tout le monde l’utilise pour trouver de l’info, journalistes y compris. Falsifier l’histoire est un jeu d’enfant pour google.

&nbsp;

De même, aujourd’hui on a un système parfaitement fonctionnel d’assassinat politique mondial de la part des États-Unis : collecte d’information électronique -&gt; établissement d’une killing list -&gt; envoi d’un drone.

&nbsp;

Jamais dans l’histoire ça n’a atteint ces proportions. Certains se sont amusé à comparer la NSA et la Stasi, en terme de volume :

&nbsp;

&nbsphttp://falkvinge.net/2013/07/05/stasi-vs-the-u-s-nsa-back-to-back-whos-worse-and…

&nbsp;

&nbsp;


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  • Sans internet, le réseau postal est capable de livrer une lettre en 24h.



    • payer ses communications à la seconde ou au forfait mensuel n’a rien à voir avec le progrès technique, il s’agit seulement d’une tarification ou à la limite, d’une conception du réseau de télécommunication qui encourage son utilisation par une facturation de la mise à disposition du service au détriment d’une facturation de son utilisation.



      Et Facebook n’est pas internet mais avec un bémol : Facebook envahit le web entier, sauf à utiliser des outils comme no-script et à éviter les sites web qui utilisent les services de facebook. Je ne parle même pas de Google qui investit les objets connectés (smartphones, décodeurs TV comme la freebox ou la bbox)


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Un spécialiste du jeu vidéo qui parle finance cela promettait une finesse d’analyse rarement vue.

Twitter&nbsp; : payer les employés en actions et stock-options (et diminuer artificiellement les charges) normal selon l’auteur qui fait même un calcul d’EBITDA sans prendre en compte les salaires des employés, énormissime…

&nbsp;Mais le meilleur est pour la fin : l’entreprise n’a qu’à taper dans le budget alloué à l’investissement, qui est certes élevé mais surtout stratégique. C’est bien connu pour régler les problèmes de trésorerie suffit de diminuer l’innovation et les investissement à court terme. Chapeau !!

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Et pas un mot sur la baisse de l’action de -20 % en une semaine suite à&nbsp; ces résultats désastreux, l’action Twitter passant sous la barre symbolique des 30 $. Quelle qualité rédactionnelle…

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Le calcul d’EBIDTA est fourni par Twitter hein, et par définition il n’inclut pas les “Stock based compensations” ;)



Et tu confonds deux notions “d’investissement”. Tu fais référence aux dépenses faites pour le développement de nouveaux projets, je parle des sommes qu’ils ont investi dans des titres pour faire travailler leur cash ;)

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“Twitter, bah faut croire que réunir tout les fachos, racistes, xénophobes, antisémites…. pour leur faire cracher leurs haines en 140 caractères ça ne fait pas recette. Pourtant en ce moment ils ont de quoi faire avec les journaleux qui twitte quasi que sur les migrants de Calais, les terroristes, le roi Saoudien sur la plage, le Yacht de l’Emir du Qatar à Antibes…… C’est effrayant de lire les réponses de certains tweetos quand on dispose d’un minimum de culture et de réflexion. ”



Personnellement, j’ai quitté Twitter peu de temps après que Laure Manaudou se soit prise une vindicte populaire pour un malheureux tweet qui faisait la relation entre un tueur qui avait tiré dans la foule et le fait de jouer aux jeux vidéo. J’étais terrifié et dégoutté.



Sur Facebook, ce n’est pas le même principe, il y a bien sûr des commentaires injurieux et aggressifs, des réactions spontanées dénuées de savoir-vivre, mais on passe plus facilement à autre chose. Il faudrait creuser la question.

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Eagle1 a écrit :



Ce qui peut éclater c’est tout le système global,qui lui est une bulle (on se base sur l’inflation infini).





Il me semble y avoir une méprise courante sur l’inflation “illimitée”. Beaucoup s’imaginent que ce n’est pas possible parce que “On ne peut pas toujours produire plus”. Or l’inflation c’est juste un principe monétaire. Même sans augmenter la production, si ta masse monétaire augmente, tu as de l’inflation. Et lorsque ta monnaie ne vaut plus rien, tu retire quelques 0 et hop c’est reparti.

(Pareil pour la croissance, exprimée en valeur monétaire)







Ysokras a écrit :



Pour FB, bénéfices en baisse, j’avais annoncé la fin de FB elle est effectivement pour bientôt, la bulle va éclater.





Bientôt… Même en faisant des pertes, ils ont de quoi se maintenir encore longtemps. Et vu la croissance de l’entreprise, c’est une prédiction très risquée. M’enfin, après tout une montre cassée donne l’heure correcte deux fois par jour, si tu continue ta prédiction, peut-être que dans quelques décennies tu auras raison.


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“Pour FB, bénéfices en baisse, j’avais annoncé la fin de FB elle est effectivement pour bientôt, la bulle va éclater.”





  • Pour qu’il y ait une bulle financière, il faut que les investisseurs mises sur une rentabilité future d’un secteur d’activité prometteur

  • pour que cette bulle éclate, il faut qu’une majorité de ces investisseurs perdent confiance quasi le même jour (disons la même semaine) et se replis vers des placements plus sécurisés (et sécurisants).



    Or Facebook (comme Google) fait des bénéfices monstrueux actuellement et Twitter (qui est à la peine) voit son cours de bourse baisser lentement. C’est plutôt rassurant quant à l’existence éventuelle d’une bulle spéculative qui risquerait d’éclater.

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Dis-toi que les services de réseaux sociaux sont des médias et des outils de communication primaires (pas d’interopérabilité avec l’ensemble des moyens de communication) et que internet correspond aussi à tous les services à distance qui facilitent la vie de tous les jours.

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Faudra que t’en parle à&nbsp;Elsevier,&nbsp;Wiley,&nbsp;Nature,&nbsp;Science,&nbsp;Springer&nbsp;ou encore&nbsp;ACS&nbsp;(et j’en oublie pleins). Ils n’ont pas l’air d’être au courant pour la mise à disposition gratuite de l’ensemble des connaissances humaines.&nbsp;

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oui, et non :)

&nbsp;

j’étais un peu dans l’erreur mais facebook est entre les deux. Certes ce n’est pas une technologie de transmission, mais bien une plateforme: pour les entreprises, les stars,les journaux, politiciens, gouvernements etc… donc c’est plus que TF1 aussi :)

&nbsp;

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par “inflation illimité” j’entends le fait que l’on vit en espérant que ce que l’on possède (bon pas notre vaisselle évidement,mais immobilier par exemple) vaudra toujours plus dans le futur.

&nbsp;

Autre exemple de ce “concept”: le système des retraites Français.On base 45 ans de travail sur le fait que, peut être, des gens qui naitront dans 20 ou 30 ans pourront et/ou accepteront de payer nos retraites. risque insensé.

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ehnolfey a écrit :



Faudra que t’en parle à ElsevierWileyNatureScienceSpringer ou encore ACS (et j’en oublie pleins). Ils n’ont pas l’air d’être au courant pour la mise à disposition gratuite de l’ensemble des connaissances humaines.





Tu crois qu’il existe des connaissances humaines qui ne se trouvent que dans ces magazines, nulle part ailleurs, et que les seules personnes à être au courant sont leurs lecteurs ? Ils sont à l’origine de la diffusion publique de nombreuses découvertes, on les lit pour en avoir la primeur, mais ça se retrouve sur Internet plus ou moins bien expliqué et détaillé et un peu après.


Facebook, LinkedIn, Twitter : les réseaux sociaux ne font pas tous recette

  • Facebook au sommet 

  • LinkedIn nage entre deux eaux

  • Twitter ne fait pas mieux

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