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L’Inde, nouvelle destination préférée des géants du Net

L'instant philantropie

L'Inde, nouvelle destination préférée des géants du Net

Le 29 septembre 2015 à 08h15

Facebook, Google et Microsoft veulent connecter l'Inde. Ça tombe bien, le gouvernement veut amener Internet partout dans le pays, avec de l'aide extérieure si besoin. Quand Facebook propose des services mobiles gratuits, Google se prépare à connecter 400 gares et Microsoft 500 000 villages. Par pur altruisme.

Avec les réseaux vient le progrès. C'est le message qu'ont martelé ce week-end les géants du numérique américains et le Premier Ministre indien Narendra Modi, en visite à la Silicon Valley. Le but du gouvernement indien est simple : convaincre ces entreprises d'investir dans son pays. La tâche n'a pas semblé particulièrement rude, tant les sociétés qu'il a visité lui ont déroulé le tapis rouge. Facebook, Google et Microsoft ont notamment annoncé une série d'initiatives pour connecter les Indiens à Internet, souvent gratuitement. La Silicon Valley veut prendre pied sur le marché indien, et elle s'en donne les moyens.

Cette volonté coïncide avec le programme Digital India, lancé par le gouvernement. Il vise à fournir des services numériques à une population encore très peu connectée, ce qui passe notamment par le raccordement des zones rurales en haut débit et l'apprentissage du numérique. Des domaines dans lesquels les sociétés américaines proposent leur aide sans contrepartie visible, même si le gouvernement indien ne se veut pas dupe. « Pour progresser, l'Inde doit devenir un leader en ligne. [...] J'espère que [votre implication] ne sera pas juste une manière de remplir votre compte en banque » a d'ailleurs lancé le Premier Ministre indien à Mark Zuckerberg lors d'une session de questions-réponses organisée au siège de l'entreprise.

Après Internet.org, Facebook s'affiche à l'ONU

Pour toute implication en Inde, Facebook est surtout connu pour ses « Free Basics by Facebook » (ex-Internet.org), un catalogue de services mobiles fournis via une connexion gratuite dans certaines régions. L'initiative lancée en février dans le pays a rapidement suscité une levée de boucliers de la part d'associations et entreprises américaines et indiennes. En cause, le principe même de l'initiative : des applications web sélectionnées par Facebook fournies à la place d'une « vraie » connexion Internet. La semaine dernière, en amont de la visite de Narenda Modi, le groupe américain a revu en partie sa copie. Outre le renommage, les connexions web sont désormais chiffrées et le catalogue quelque peu amélioré. Des points noirs importants subsistent, comme le fait de ne proposer qu'une sélection restreinte de services et de s'arroger la propriété des données d'utilisation.

Lors de sa discussion avec le Premier Ministre indien et sur son profil Facebook, Mark Zuckerberg a rappelé son implication dans le projet Digital India. Le réseau social a même mis en place une application pour montrer son soutien au programme gouvernemental. « En donnant aux gens l'accès aux outils, aux connaissances et aux opportunités d'Internet, nous pouvons donner une voix aux sans voix et du pouvoir aux impuissants. Nous savons aussi qu'Internet est un facilitateur vital pour l'emploi et la croissance. La recherche nous montre que pour 10 personnes connectées à Internet, une sort de la pauvreté » explique le fondateur du groupe sur son profil.

Ce week-end, il est surtout intervenu à la 70e assemblée annuelle des Nations unies, pour rappeler que connecter le monde est « un des grands défis de notre génération ». Pour ce faire, Facebook soutient officiellement l'initiative Connect the world de l'ONG ONE. Il a également annoncé un partenariat avec les Nations unies pour fournir Internet dans des camps de réfugiés « partout dans le monde ».

Google veut connecter les gares, Microsoft les villages

Le tour du Premier Ministre indien ne s'est pas limité à Facebook. La visite des locaux de Google a été l'occasion pour Sundar Pichai, le nouveau président de la société, d'annoncer une nouvelle initiative pour connecter les gares du pays. Le groupe proposera ainsi du Wi-Fi public « à haute vitesse » dans 400 stations de train indiennes, pour permettre de lire des vidéos ou de chercher des itinéraires sur place. Pour cette opération, Google s'associe au gestionnaire du réseau ferroviaire Indian Railways et à l'opérateur RailTel. Les premières stations devraient être couvertes d'ici la fin de l'année, une centaine des stations les plus fréquentées devant arriver en 2016.  Le reste devrait « suivre rapidement », sans plus de précisions.

« Même avec juste les 100 premières stations, ce projet rendra le Wi-Fi disponible pour plus de 10 millions de personnes qui y passent chaque jour » vante Google. L'offre sera d'abord gratuite, même si Google compte la rendre rentable à long terme. L'entreprise compte déjà étendre le nombre de partenaires qui fourniront les connexions, pour couvrir plus de stations « et d'autres endroits ». Pour rappel, l'Inde a été le premier pays à accueillir son initiative Android One, centrée autour de terminaux Android à bas coût destinés aux pays émergents. Il est devenu l'un des axes centraux de son développement.

De son côté, Microsoft propose de connecter 500 000 villages indiens via des offres abordables, en partenariat avec le gouvernement, rapporte Times of India. Microsoft doit également annoncer cette semaine qu'il fournira bientôt ses services à partir de datacenters hébergés en Inde. « Nous croyons que la connectivité haut débit à bas coût, couplée à l'intelligence du cloud computing qui peut être tirée des données, peut aider à développer la créativité, l'efficacité et la productivité des gouvernements et des entreprises de toutes tailles » a affirmé Satya Nadella, le président de Microsoft, lors d'un diner organisé pour la venue du représentant indien.

Les géants du Net sont clairement dans une entreprise de séduction des Indiens, après avoir tenté leur chance en Chine. « Ils regardent et se disent "Il y a cinq ans, c'était la Chine, et j'ai probablement manqué le bateau. Maintenant, j'ai une chance de vraiment réussir" » en Inde, estime Punit Soni, un ancien responsable de Google interrogé par le New York Times. Reste à voir si la volonté de ces entreprises diffèrera à un moment ou un autre avec celle du gouvernement indien, qui veut faire de son pays un géant du numérique.

Commentaires (28)

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Simple

 

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/L-Inde-lance-un-vaste-programme-pour-era…

&nbsphttp://www.alimenterre.org/ressource/pourquoi-linde-perd-sa-guerre-contre-faim

&nbsphttp://www.actioncontrelafaim.org/fr/content/inde?codemailing=14PI0601&e…



C’est vrai qu’on a toujours les idées plus libres quand on a le ventre plein.

 

J’ajouterai seulement: On ne signe pas avec ces grosses boites américaine quand on est pas obligé.



et puis une lecture subtile aussi ça aide.

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Ah mais ce ne sont pas les premières sociétés US à s’intéresser à l’Inde.



Il y a déjà pas mal de temps qu’Union Carbide y est allé

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Parce que c’est gratuit (en apparence), cela veut dire que c’est altruiste???

 

 Et facebook c’est altruiste, peut-être?

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corsebou a écrit :



Parce que c’est gratuit (en apparence), cela veut dire que c’est altruiste???

 

 Et facebook c’est altruiste, peut-être?





Il faut que tu demandes à l’auteur de la phrase pour réellement le savoir (cf le premier commentaire de ce fil pour ma position).


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Ils veulent juste plus d’argent c’est évident, l’Inde passe un pacte avec le diable là…

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Par pur altruisme.

C’est une raillerie un peu déplacée au regard de l’article intéressant par ailleurs. Dommage.

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Le tour du Premier Ministre indien ne s’est pas limité à Facebook. La visite des locaux de Google a été l’occasion pour Sundar Pichai, le nouveau président de la société, d’annoncer une nouvelle initiative pour connecter les gares du pays. Le groupe proposera ainsi du Wi-Fi public « à haute vitesse » dans 400 stations de train indiennes, pour permettre de lire des vidéos ou de chercher des itinéraires sur place. Pour cette opération, Google s’associe au gestionnaire du réseau ferroviaire Indian Railways et à l’opérateur RailTel. Les premières stations devraient être couvertes d’ici la fin de l’année, une centaine des stations les plus fréquentées devant arriver en 2016. Le reste devrait « suivre rapidement », sans plus de précisions.



Le plus dur, ça va être de trouver une prise pour recharger son appareil.

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Je me demandais qui avait bien pu écrire cet article. Joli billet, m’sieur Pépin&nbsp;<img data-src=" />

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ActionFighter a écrit :



Le plus dur, ça va être de trouver une prise pour recharger son appareil.





[accent du sud-ouest]

Bonjour messieurs, contrôle des billets <img data-src=" />

[/accent]


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Je trouve, au contraire, que c’est pertinent, justement au vu du contexte et même de l’article (cf le commentaire du ministre Indien).

&nbsp;Et c’est un devoir intellectuel d’emettre des doutes face a cette situation qui impacte tres profondement l’IT que ce soit au niveau “nouveau marche” mais aussi au niveau business ou il y a de fortes delocalisations vers ces pays.

&nbsp;Et dans ces 2 situations il est tres necessaire de faire ce genre de commentaire!

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WereWindle a écrit :



[accent du sud-ouest]

Bonjour messieurs, contrôle des billets <img data-src=" />

[/accent]





<img data-src=" />



Et après, on dit que les cheminots sont des feignants <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



C’est une raillerie un peu déplacée au regard de l’article intéressant par ailleurs. Dommage.



Oh, si tu ignores le dernier paragraphe, ça ressemble à du premier degré.



C’est surtout qu’on a peu l’habitude de l’altruisme <img data-src=" />


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corsebou a écrit :



Je trouve, au contraire, que c’est pertinent, justement au vu du contexte et même de l’article (cf le commentaire du ministre Indien).

 Et c’est un devoir intellectuel d’emettre des doutes face a cette situation qui impacte tres profondement l’IT que ce soit au niveau “nouveau marche” mais aussi au niveau business ou il y a de fortes delocalisations vers ces pays.

 Et dans ces 2 situations il est tres necessaire de faire ce genre de commentaire!





Ce n’est pas pertinent puisqu’aucune partie (Google, ministre, etc) ne se cache du but avoué qui est décrit en long en large et en travers tout au long de l’article (“L’offre sera d’abord gratuite, même si Google compte la rendre rentable à long terme. “). La raillerie n’a donc aucune justification par rapport au texte. On dirait que le § d’introduction a été écrit par quelqu’un qui n’a pas lu l’article lui-même.


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MuadJC a écrit :



Oh, si tu ignores le dernier paragraphe, ça ressemble à du premier degré.



Même si j’ignore tout le texte, ça ne reflète pas bien sur son auteur.







MuadJC a écrit :



C’est surtout qu’on a peu l’habitude de l’altruisme <img data-src=" />



Je le pratique tous les jours en enrichissant mes clients (en leur fournissant à ce dont ils ont besoin), et ce dont ils semblent satisfaits puisqu’ils m’en remercient à leur tour en continuant à m’enrichir.


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tmtisfree a écrit :



On dirait que le § d’introduction a été écrit par quelqu’un qui n’a pas lu l’article lui-même.





Sans aller jusque là, je me suis également fait la remarque à la lecture : le paragraphe d’intro a dû être écrit par une autre personne.

Sinon très bon article. <img data-src=" />


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Remarque c’est pas mal;… crever de faim en mode connecté, c’est hype.

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Je ne suis pas certain que cela arrange les indiens au final.



1° Les géants de ce genre ne font pas d’altruisme à moins d’être payé pour (comprendre “optimisation fiscale”). Ou ils font du gratuit quand ils y voient leur avantage et pas celui de ceux a qui ils fournissent ces services. La rentabilisation au deuxième temps n’est que la cerise sur le gâteau.

&nbsp;

2° Toucher plus d’Indiens c’est permettre une plus grande pénétration dans les groupes humains précaires qui serviront d’esclaves (les micro worker payés à la tâche via des interfaces web) ou d’exemple compétiteur pour te dire que ton augmentation tu peux te la mettre profond.

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3° Ca fait un bon bout de temps qu’on peut compter en décade ou siècles que l’on sait que ce genre de schéma économique n’est pas une bonne solution pour les populations locales sur le moyen long terme.

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En gros : du bon vieux “out sourcing en Inde version 2.0” à peine déguisé.

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tmtisfree a écrit :



Je le pratique tous les jours en enrichissant mes clients (en leur fournissant à ce dont ils ont besoin), et ce dont ils semblent satisfaits puisqu’ils m’en remercient à leur tour en continuant à m’enrichir.





C’est ironique pour décrire les entreprises de l’article ?

&nbsp;tu n’es pas sensé recevoir quoi que ce soit en faisant de l’altruisme hormis de la satisfaction personnelle.


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Elwyns a écrit :



C’est ironique pour décrire les entreprises de l’article ?

 tu n’es pas sensé recevoir quoi que ce soit en faisant de l’altruisme hormis de la satisfaction personnelle.





Où est-il écrit que nos enrichissements réciproques ne sont pas de la “satisfaction personnelle” ?


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Si tu te satisfait comme salaire de satisfaction personnelle, on veut bien t’engager, à ce prix là

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Elwyns a écrit :



Si tu te satisfait comme salaire de satisfaction personnelle, on veut bien t’engager, à ce prix là





Le point est que la valeur qu’on tire des choses ne dépend pas du moyen de l’obtenir.


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tmtisfree a écrit :



Le point est que la valeur qu’on tire des choses ne dépend pas du moyen de l’obtenir.





Un peu quand même! Du marketing à la menace, les possibilités d’obtenir un prix sans rapport avec la chose sont là depuis longtemps…


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Quel shema économique dépassé ?

&nbsp;

&nbsp;Ça n’a rien à voir avec de l’outsourcing. Les géants du net investissent dans les marchés d’avenir..

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yl a écrit :



Un peu quand même! Du marketing à la menace, les possibilités d’obtenir un prix sans rapport avec la chose sont là depuis longtemps…





Ce que je veux dire est que pour un même moyen, la valeur qu’un individu en retirera ne sera pas la même qu’un autre individu : la valeur est donc subjective et indépendante, relativement, au moyen employé pour l’obtenir (ie l’altruisme n’est pas plus moral qu’un autre).


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a mon sens ce n’est pas altruiste..

&nbsp;c’est plutot qu’il sera bien plus simple de faire appel a la main d’oeuvre indienne sans les faire changer de pays…

&nbsp;ainsi les pauvres indiens resteront dans leur pays… donc un petit point en plus pour limité l’imigration et la jalousie dans les pays riche

&nbsp;

&nbsp;de plus si l’indien reste en inde, il aura aussi le cout de la vie indienne… et surtout les lois indienne donc pas de salaire minimum ni de prétention salariale occidentale…

&nbsp;

&nbsp;enfin faut pas se leuré, google/facebook et microsoft vont monetisé ces acces avec de la publicité cibé ou de l’espionnage de comportement :/

&nbsp;

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Alain57 t’a répondu en partie.

&nbsp;

&nbsp;Ce ne sont pas des “marchés d’avenir” au sens commun. C’est encore un jeu de mot bien malin. C’est un marché de la main d’œuvre (comprendre esclave) qui a un bel avenir. Enfin c’est le message. La vérité c’est que ce sera comme pour les chinois avant eux en pire : une exploitation massive d’une main d’œuvre qui crève la dalle.



&nbsp;Faut pas croire mais en Inde y’a des gens qui meurent de faim. Alors ils font ça en couleur avec des poudres colorées pour faire bien dans le magazine GEO mais bon… crever de faim c’est crever de faim. Je les vois pas s’acheter des téléphones mobile a 600€ pièce. Même pour les classe sociale aisées.



&nbsp;Une agriculture bien défoncé par Monsanto (suicide de famille entière etc…). Des dons d’organe pas si rares que cela. 1600 Mds de $ en PIB pour 1.2 Milliard d’individus… c’est pas énorme.

&nbsp;

&nbsp;&nbsp;C’est pas vraiment le paradis de Boudha et de Gandhi. C’est un pays surpeuplé avec de gros problèmes économiques qui est sorti de sa période colonialiste y’a pas si longtemps (pour un état).

&nbsp;

Alors effectivement il y a un avantage a en tirer mais c’est très cher payé pour essayer (je cite wiki) d’accélérer le développement économique en réduisant la pauvreté, en développant davantage les infrastructures, notamment en zone rurale, et en facilitant l’accès à l’éducation ainsi qu’aux soins pour la population.

&nbsp;

Notamment au niveau pollution. 1.2 d’individus qui vivent moins rural c’est aussi 1 milliard d’individu qui polluera plus. Sans parler du problème démographique.

&nbsp;

&nbsp;&nbsp;Ces grosses boites américaine ne se déplaceraient même pas pour si peu. C’est juste qu’il vont toucher des deux coté. De L’inde pour le service rendu et de ceux qui ont des yeux pleins de concupiscence a l’idée d’accéder a cette main d’œuvre. Qui en plus peu être mise en concurrence avec elle même. Trop fort.

&nbsp;

&nbsp;Les interfaces à la Uber ou Amazon de “work/job on demand” existent déjà et sont même déjà nombreuses (exemple). C’est bien de l’outsourcing mais déguisée et pire qu’avant.

&nbsp;

“It’s just good business”.

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&nbsp;

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Coucou,



Ta réponse est en partie pertinente mais je ne pense pas que tu soit allé en Inde.

&nbsp;

Tu y verrai beaucoup de gens dans la rue avec des smartphones.&nbsp; Les classes sociales aisées se jettent même sur les derniers iPhone pour se distinguer de la plèbe. Il existe des problèmes de famine mais le pays dans son ensemble n’en est pas là.



Tu parles du problème démographique, mais en ville les gens font beaucoup moins d’enfants que dans les milieux villageois traditionnels.

&nbsp;

Le pays est assez bloqué actuellement dans son développement en raison d’un certains nombre de manières de fonctionner différentes&nbsp; et moins centralisées, planifiées et organisées qu’ici. Il faut vraiment y être allé pour comprendre. Le pays manque cruellement d’expertise technologique et de capitaux pour aller de l’avant. Exactement le type de valeur que Google etc. peuvent apporter.



Tout le monde sait que ça n’a rien d’altruiste. On est là hors-sujet. Dans un deal il y a normalement deux gagnants, le vendeur et l’acheteur. Pour reprendre l’exemple de Google, l’entreprise gagne de l’argent avec la pub mais créé aussi une richesse énorme (bien supérieur) pour ses clients en proposant ses services gratuitement. Il ne s’agit pas de partager un gâteau mais de créer le gâteau.

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Pour reprendre mon propos.

&nbsp;

&nbsp;J’ai pas dit qu’ils crèvent tous de faim. Maintenant c’est un fait pas si rare non plus.

&nbsp;

&nbsp;Oui y’en a des “classe moyenne”. Mais sur le Milliard c’est toujours peu. Et c’est pas comme en France. Dès qu’on va à la campagne… ça sonne plus creux déjà. Comparativement il y a une plus grande fracture social en Inde. Si on ramenai à l’idée française ces fameuses classes moyennes (enfin castes mixées) seraient des pétés de tune du 16-17eme avec un 200m² loué en bas de l’avenue Carnot. Pas forcément le français moyen non plus.

&nbsp;

Les smartphone sont souvent “localisés” pour gagner sur les couts ou ne pas inclure certaines puces (de cryptage notamment) rapport aux législation locales et contrats (voir embargo). Ça le fait avec le Maghreb aussi. Avant on avait les Peugeots qui finissaient leur vie au sud maintenant c’est les téléphones… :)

&nbsp;

Je pense que c’est trop peu à l’avantage des Indiens ce deal. Ca peut pas être une belle histoire. Et quand on le sait d’avance…

&nbsp;

&nbsp;

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TexMex tu as vraiment une image à côté de la plaque sur l’Inde. J’y vis avec un excellent niveau de vie et ma famille vient d’un des endroits les plus misérables du pays.

&nbsp;

Déjà les gens ne crevent pas de faim en Inde.&nbsp; Mon village d’origine c’est sur que c’est très loin d’être le club med mais les gens ne meurent pas de faim. Ensuite il n’y a pas vraiment de classes moyennes ici. Il y a beaucoup de gens extremement riches (beaucoup plus qu’en France) et beaucoup de gens pauvres. Tu serais choquer de voir le nombre de français qui galèrent en Inde parcequ’ils pensaient avoir un niveau de vie de bougeois ici alors qu’il est bien au dessus de celui de la France. Pour autant les disparités ne sont pas un problème comme en France car il y a une énorme croissance et qu’il y a une vraie méritocratie. Ceux qui sont un peu malins ou travailleurs s’en sortent très vite et très bien. De plus le pays réalise le tour de force de sortir 30 millions de personnes par an de la pauvreté.

&nbsp;

Je n’ai jamais entendu parlé de tes smartphones localisés et il n’y pas de téléphones qui viennent d’aillleurs.

&nbsp;

Et c’est assez drole que tu pars du pays de Buddah et Gandhi car c’est encore un cliché. Le buddhisme ne pèse pas 1% de la population et Gandhi est loin d’être apprécié par la majorité de la population.

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