Windows a 30 ans : de la version 1.0 à 10, les grandes évolutions du système
Les plus grands bonds ne sont pas toujours là où on les attend
Le 20 novembre 2015 à 17h15
17 min
Logiciel
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Windows a 30 ans aujourd’hui. L’occasion pour nous de revenir sur les grandes lignes de l’histoire d’un système qui a fini par totalement envahir le parc informatique mondial. De sa toute première version à l’actuel Windows 10, nous allons retracer les évolutions majeures, jusqu’aux nouveaux défis d’aujourd’hui, bien différents des années 80.
Quand la toute première version de Windows est sortie en 1985, l’état du parc mondial était différent d’aujourd’hui. On retrouvait MS-DOS sur bon nombre d’ordinateurs, mais il n’était pas le seul système d’exploitation, loin de là. PC-DOS était bel et bien présent, et Apple avait lancé son premier Macintosh l’année précédente. Windows, que Bill Gates souhaitait appeler initialement « Interface Manager », devait alors surtout répondre à une problématique simple : permettre une gestion simplifiée des données.
Aux origines de Windows : les trois premières branches principales
Le nom même de Windows a été retenu pour mieux représenter son interface organisée en fenêtres. Lors de son lancement, les kits de presse contenaient même une raclette et une combinaison de laveur de vitres pour rester dans la thématique. Windows 1.0 réclamait pour fonctionner un minimum de 256 ko de mémoire vive, une carte graphique et deux lecteurs de disquettes 5,25 pouces double-face. L’interface elle-même s’inspirait principalement de deux sources : les travaux effectués par le Xerox PARC sur l’Alto dix ans plus tôt, et dans une moindre mesure le Lisa d’Apple, ayant lui-même largement puisé chez Xerox.
Les performances du premier Windows n’avaient rien d’exceptionnel. Il ne s’agissait dans les grandes lignes que d’une surcouche graphique pour MS-DOS et le système n’avait pas encore d’existence en tant que tel. Il était monotâche et ses fenêtres ne pouvaient pas s’empiler. Une limitation que Windows 2.0 va corriger ensuite, au prix de performances moindres.
En 1990, quand survient la branche 3.X de Windows, la situation évolue. Lancer Windows effectuait alors plusieurs tests pour déterminer les caractéristiques techniques de la machine. Les fichiers binaires choisis dépendaient alors de l’architecture matérielle présente : 8086 en 16 bits classique, 80286 en 16 bits avec adresse mémoire étendue et 80386 avec adresse mémoire 32 bits. Sur cette dernière, les performances changeaient radicalement avec l’apparition d’un premier multitâche. Windows commença alors doucement à prendre son envol. Les versions 3.1 et 3.11 apporteront respectivement, entre autres nouveautés, les polices TrueType et la gestion du réseau local. Le support de ces deux moutures ne s’est terminé qu’en 2001.
Windows 95, le premier vrai grand succès du système
C’est le code de Windows 3.11 qui a servi pour développer la branche 4.X du système. Le nom du code du projet est alors Chicago, et beaucoup en connaissent le résultat : Windows 95. De nombreux utilisateurs s’en souviennent car il représentait une vraie volonté de simplifier l’interface. Le souvenir en est d’autant plus net que des éléments introduits il y a 20 ans maintenant sont toujours présents, notamment la barre des tâches et le menu Démarrer. L’organisation des boutons dans les fenêtres est également la même avec le trio Réduire, Agrandir et Fermer.
Dans Windows 95, Microsoft se focalise largement sur le 32 bits et le lot d’API Win32 s’enrichit nettement, la compatibilité matérielle ne se concentrant plus que sur l’architecture 80386 (le Pentium, très cher, est alors récent). MS-DOS (7.0) est désormais intégré directement dans le système et ne sert plus que de base de lancement, beaucoup moins visible par l’utilisateur. On commence alors à parler de PC Windows puisque la machine s’allume et s’éteint avec le système.
Durant l’ère Windows 95, de multiples évolutions vont pouvoir être notées. Le système de fichiers utilisés passe ainsi de la FAT16 dans la première version à la FAT32 dans la mouture OSR2, qui permettait de réduire l’empreinte des données sur le disque dur par l'utilisation de blocs plus petits (mais pas avant d’avoir formaté).
Internet Explorer n’est pas encore fourni avec le système (réservé au pack Plus!) mais arrivera en standard avec la mise à jour OSR1. Plusieurs versions vont ensuite s’enchainer jusqu’à la 5.5, en 2000. Les mises à jour successives de Windows 95, qui s’étalent sur plusieurs années, apporteront plus tard la gestion de l’USB ainsi que les différentes moutures de DirectX. Notez d’ailleurs que l’introduction de l’USB sera l’occasion d’inaugurer le Plug-and-play, qui permet à un périphérique de signaler automatiquement sa présence au système.
Windows 98 se contente de renforcer l'existant
Le successeur de Windows 95 est presque aussi « mémorable » que lui : Windows 98, nom de code Memphis. Il s’agit d’une évolution beaucoup plus en douceur que 95, qui représentait une vraie cassure dans les habitudes. On garde donc les bases et on améliore : gestion native de la FAT32 avec utilitaire de conversion, prise en charge partielle de l’USB (pas encore de Mass Storage), meilleur support du TCP/IP et de SMB, un client DHCP remanié, quelques évolutions dans l’interface, de nouveaux sons, meilleur Plug-and-Play, etc. Une Seconde Edition apportera d’autres nouveautés, notamment un lecteur vidéo prenant en charge les DVD et un premier vrai support du Wi-Fi avec l’intégration de nombreux pilotes.
Windows NT, la branche conçue pour le monde professionnel
Si ces systèmes se sont concentrés sur le grand public, Microsoft visait également le marché professionnel. La branche NT, pour New Technology, est apparue beaucoup plus tôt que certains ne l’imaginent puisque la première mouture, estampillée NT 3.1, est sortie en juillet 1993. Elle était le pendant de Windows 3.1 et a été suivie par NT 3.5 en septembre 94 et NT 3.51 en mai 1995. Cette dernière version était d’ailleurs capable de faire fonctionner une partie des programmes conçus pour Windows 95.
Mais si Windows 95 peut justement être conçu comme l’un des plus gros virages dans la carrière du système, NT 4.0 l’est assurément autant. Débarquant un an plus tard, il se signale par une architecture totalement orientée vers le 32 bits, au point d’être incompatible avec tout ce qui était 16 bits. Le noyau n’est donc plus hybride comme dans la branche 9.x et il est pleinement conçu pour les processeurs avec plusieurs cœurs. Totalement orienté vers le monde professionnel, il se décline en versions client et serveur. Les processus sont isolés en mémoire pour la première fois dans Windows et les accès directs au matériel ne sont plus autorisés.
Cette architecture purement 32 bits rendait le système relativement rapide et fiable, mais en 1996, il réclamait tout de même au moins 12 Mo de RAM et un 80486 parmi les plus rapides pour fonctionner correctement, 32 Mo de mémoire vive n’étant finalement pas un luxe. Pour autant, Microsoft savait qu’elle détenait ce qui ne pouvait que constituer son futur, et l’entreprise va rapidement confirmer cette direction avec le successeur de Windows NT 4.0.
Windows 2000, l'un des plus aimés de la série
La suite de NT 4.0 aurait logiquement dû s’appeler NT 5.0, mais Microsoft avait manifestement déjà une idée en tête en le renommant finalement Windows 2000. Ici, on aborde une version dont beaucoup garderont la nostalgie. Windows 2000 est arrivé dans les étalages en février 2000 et bien qu’il ait été conçu comme un NT, une partie du grand public a pu le récupérer pour s’en servir quotidiennement, malgré un manque flagrant de pilotes au départ. Il faut dire que le nouveau système se signalait non seulement par une excellente réactivité générale, mais surtout par une stabilité qui tranchait radicalement avec la branche 9x à laquelle beaucoup étaient habitués.
Windows 2000 était pourtant une amélioration en ligne directe de NT 4.0. Il gérait plus de mémoire vive, plus de processeurs, plusieurs cœurs d’exécution, prenait en charge plus de protocoles, de technologies récentes et ainsi de suite. Pour sa partie Server, il entérinait surtout Active Directory, le service d’annuaire maison, largement enrichi depuis. Avec le temps et les différents Service Packs, Windows 2000 a pu également mieux exploiter le matériel pour les usages multimédias et les jeux, mais il faudra surtout attendre son célèbre vrai successeur pour que Microsoft ne propose plus qu’une seule branche commune.
Windows Millenium, une catastrophe restée célèbre
Car après Windows 2000 est venu un autre Windows célèbre, mais pas pour les mêmes raisons : Millenium. Sorti la même année, il est souvent confondu avec NT 5.0 en raison de la proximité de leurs noms (2000 et Millenium). Pourtant, si l’on met de côté une interface pratiquement identique, tout les sépare. Millenium était bien un représentant de la branche 9x et son instabilité est devenue légendaire.
Windows « ME » introduisait un certain nombre de nouveautés dont certaines sont toujours présentes. L’exemple le plus notable est la restauration système, qui prenait des instantanés de la configuration pour rebasculer sur un état fonctionnel en cas d’installation ratée sur un logiciel ou un pilote. Le panneau de configuration était classé par catégories, Movie Maker faisait son apparition pour les montages simples de films, les fichiers systèmes devenaient protégés contre les modifications, les images affichaient des aperçus dans l’Explorateur, les fichiers zip étaient pris en charge nativement, la mise en veille prolongée était gérée et les périphériques USB Mass Storage (clés, disques…) pouvaient être utilisés sans devoir installer de pilotes.
Pourtant, malgré l’introduction de ces nouveautés, le système garde une réputation exécrable. La cause principale en était l’instabilité : Windows Millenium plantait souvent, pour des raisons qui pouvaient paraître totalement aléatoires, provoquant très vite l’agacement des utilisateurs. Sorti après la version 2000, il côtoyait l’un des Windows les plus stables de l’histoire et la comparaison ne tenait guère la route. Son existence sera finalement très courte puisque moins d’un an plus tard, il a été remplacé par ce qui est resté sans doute le Windows le plus connu : XP.
Windows XP, le succès du premier NT prévu pour le grand public
Windows XP est arrivé à l’automne 2001 comme une version 2000 remaniée pour le grand public. À partir de là, Microsoft ne propose plus qu’une seule branche pour l’ensemble des clients, seule l’édition faisant la différence entre les fonctionnalités : Home et Professional. Le lancement du système a été un vrai succès, mais n’a pas été le raz-de-marée qu’on pourrait imaginer. Il faut bien comprendre qu’à l’arrivée du nouveau venu, beaucoup de PC sont encore sous Windows 95 et 98. Les configurations matérielles sont pour beaucoup inadaptées et le système va se répandre progressivement avec l’achat de nouvelles machines (grâce à la vente liée).
Si une bonne partie du grand public garde un bon souvenir de XP, c’est parce qu’il a probablement été leur premier contact avec la branche NT. Ceux par contre qui étaient habitués à Windows 2000 ont parfois fait la grimace, jugeant que l’interface « Playskool » (nommée Luna) et les nombreux ajouts ne faisaient qu’encrasser une base solide. En outre, ceux qui venaient d’anciens Windows se retrouvaient aussi face à un système ne gérant plus les programmes MS-DOS.
Et pourtant, XP apportait beaucoup pour l’immense majorité des PC restés sur de vieux Windows. En plus évidemment des bénéfices de la branche NT, les machines pouvaient maintenant hiberner et se réveiller nettement plus vite, l’interface était plus accessible à ceux qui découvraient l’informatique, les écrans LCD étaient beaucoup mieux pris en charge, un mécanisme de prefetch permettait de lancer plus rapidement les programmes souvent utilisés et on pouvait basculer rapidement d’un compte utilisateur à un autre. D’ailleurs, encore une fois, Windows XP était pour une majorité d’utilisateurs le premier contact avec la notion même de compte utilisateur, protégé éventuellement par un mot de passe.
Le succès de XP, son intégration d’Internet Explorer et celle de Media Player vont également donner lieu à une situation de crise connue avec la Communauté Européenne. C’est ainsi que l’on aboutira aux premières déclinaisons « N » du système, vendues sans composants multimédia. Des variantes que l’on ne verra presque nulle part, posant la question de l’utilité d’une telle démarche.
Malheureusement pour Microsoft, Windows XP est aussi resté célèbre pour ses problèmes de sécurité. L’entreprise ne s’est pas intéressée assez tôt à cet aspect de l’informatique et quand les différents vers et virus sont devenus beaucoup trop présents, la firme a dû mettre de côté pendant un temps son projet Longhorn (successeur de XP) pour accélérer les travaux sur le Service Pack 2. C’est à cette occasion qu’est apparu le centre de sécurité, équipé notamment d’un pare-feu, d’un système de notifications et d’une mise en avant de l’antivirus.
Vista le malaimé, et pourtant...
Voilà en bonne partie pourquoi le projet Longhorn ne va aboutir qu’en 2006, avec l’arrivée de Vista. Le système est un choc pour le parc informatique mondial à cause des ressources matérielles alors demandées : un processeur 1 GHz épaulé par au moins 256 Mo de mémoire vive. Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet, mais il faut rappeler plusieurs éléments.
D’une part, beaucoup de PC sous Windows XP n’avaient encore que 64 Mo de mémoire vive et Vista était tout bonnement hors d’atteinte. D’autre part, on a vu des machines Vista vendues avec 128 Mo de RAM alors que le système ne pouvait pas s’installer en-dessous de 256 Mo. La technique sur certaines machines d’entrée de gamme était alors d’installer la RAM nécessaire pour installer le système, puis enlever une barrette. Enfin, Microsoft aurait tout simplement dû optimiser un peu plus son système, et le Service Pack 1 fera à ce niveau un travail visible.
Mais quels que soient les griefs contre Vista et son manque de réactivité initiale (l’indexation des données SuperFetch y était pour beaucoup), le système est à la base de tous les Windows plus récents. Microsoft avait alors commencé un très vaste travail pour remanier sa base et des technologies essentielles ont fait leur apparition : la prise en charge du 64 bits (les deux versions étaient présentes dans chaque boite), Windows Presentation Foundation, DirectX 10, PowerShell, Windows Communication Foundation, BitLocker, PatchGuard et, bien entendu, pour la première un Windows Update disponible sous la forme d’un composant à part entière, et non plus comme une simple page web. Bien entendu, Vista est resté également célèbre pour son interface Aero qui introduisait la transparence.
Windows 7 fut à Vista ce que Louis XIV fut à Louis XIII
Quand arrive Windows 7 en 2009, le parc informatique mondial a déjà beaucoup évolué sous l’impulsion de Vista. Son lancement se fait sans aucun accro : prenant appui sur les améliorations de son prédécesseur, Windows 7 (que beaucoup appellent encore « Seven » parce qu’il s’agissait de son nom de code) n’a fait que progresser dans la même direction, en peaufinant et optimisant le tout. Groupe résidentiel pour le réseau, thèmes graphiques, Aero Snap, Aero Shake, Jump Lists, centre de gestion du réseau et autre DirectX 11 ont fait ainsi leur apparition.
La puissance demandée était la même que pour Vista et Windows 7 est apparu d’emblée comme un système particulièrement stable et réactif. Avec Windows 2000, il est probablement l’autre système le plus aimé chez Microsoft et beaucoup l’utilisent encore, même s’il n’est qu’en phase de support étendu (seules les failles de sécurité sont corrigées). Le plébiscite est presque unanime et six mois après sa sortie, le produit devient le système de Microsoft le plus rapidement vendu de tous les temps avec 100 millions de copies écoulées.
Windows 8 prouve que les qualités techniques ne sont pas suffisantes
Cette appréciation de Windows 7 se faisait d’autant plus marquer que le système ne faisait finalement que renforcer l’existant. En octobre 2012, quand sort Windows 8, beaucoup vont alors monter au créneau : le nouveau système a beau présenter d’indéniables qualités techniques (il est globalement plus rapide que Windows 7), il divise profondément à cause des choix faits sur son interface. Microsoft s’avançait alors vers son objectif de ne proposer qu’une seule interface pour les PC classiques et les tablettes.
Malheureusement, ce choix va aboutir à une réputation exécrable pour Windows 8 car son ergonomie était bien trop perfectible. L’interface n’était finalement que peu adaptée au clavier et à la souris et nous avions d’ailleurs consacré un dossier à l’inventaire de ce qui n’allait pas.
L’arrivée de Windows 8.1 a bien montré que Microsoft était consciente des critiques, l’entreprise introduisant de nombreuses facilités pour la souris (notamment dans l’écran d’accueil). Une option est même ajoutée pour démarrer directement sur le bureau, là où Windows 8 ne pouvait afficher en premier que son écran d’accueil, le bureau n’étant alors qu’une vignette parmi d’autres.
Mis à part son interface jugée souvent déconcertante, Windows 8 introduisait pourtant de nombreuses nouveautés bienvenues. Les copies et les transferts de fichiers pouvaient être mis en pause, l’Explorateur prenait en charge les fichiers ISO et VHD, l’USB 3.0 et le Bluetooth 3.0 étaient gérés nativement, de même que le Wi-Fi 802.11ac, les SSD étaient beaucoup mieux gérés et le Windows Store faisait son entrée.
Windows 10, la plateforme universelle
La suite, tout le monde la connait : Windows 10. Le système a été lancé le 29 juillet dernier et représente l’aboutissement d’une vision chez Microsoft. On ne doit en effet plus considérer le système comme un produit spécialement conçu pour les PC et les tablettes, mais comme une plateforme globale touchant également les smartphones, avec la déclinaison Mobile (pas encore sortie) et celle pour Xbox One, disponible depuis le 12 novembre. Un seul système, un même lot d’API, un seul Store : tel est le futur envisagé par Microsoft.
Pour autant, les défis auxquels se confronte l’éditeur sont pour le moins immenses. Il a raté le virage du mobile avec un Windows Mobile totalement dépassé par un iPhone qui a complètement transformé le marché. Windows Phone 7 avait beau être un bon produit, il était très en retard, manquait de fonctionnalités et arrivait encore après Android, dont la part de marché dépasse aujourd’hui les 80 %. Windows 10 Mobile dispose d’arguments, mais il reste clairement à voir si les utilisateurs, pour beaucoup habitués à un même environnement depuis plusieurs années, auront envie de franchir le pas. La communication complète des données, prévues pour la mise à jour majeure Redstone, pourrait alors devenir un avantage commercial.
Ceux qui souhaitent revenir beaucoup plus en détails sur l'histoire de Windows pourront lire la section dédiée du site officiel de Microsoft.
Windows a 30 ans : de la version 1.0 à 10, les grandes évolutions du système
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Commentaires (79)
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Abonnez-vousLe 20/11/2015 à 20h03
C’est vrai " />
D’ailleurs, comment a évolué le fameux outil de défragmentation au cour du temps " />.
Les heures à transpirer à l’époque quand je lançais cet outil " />.
Le 20/11/2015 à 20h15
” … système qui a fini par totalement envahir le parc informatique mondial. “
Nous sommes 2015 après J-C. Toute la planète utilise Windows … Toute ? Non ! Un groupe de personnes peuplé d’irréductibles utilisateurs de GNU/Linux résiste encore et toujours à l’envahisseur.
Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de logiciels propriétaires des camps retranchés de Officium, Visual Studium et etc …
" />
Le 20/11/2015 à 20h18
" />
Le 20/11/2015 à 20h33
Manque les riches marchands osx." />
Le 20/11/2015 à 20h35
Le 20/11/2015 à 21h00
Ils sont représentés par Farfelus, le marchand d’esclaves (Astérix et la surprise de César).
Le 20/11/2015 à 21h10
Pour le reste je suis sous Nux maintenant donc je ne me prononcerais pas " />
Le 20/11/2015 à 21h35
Red Hat 7.0, Mandrake 8.2 " />
Mes 1ers serveurs pour gérer un LAN en Windows for workgroups 3.11" /> " />
edit : Ouais, j’avais des 386DX tout pourris dans le taf où j’étais à l’époque…
Mais j’arrivais à les faire cracher leurs (dernières) tripes ! " />
Le 20/11/2015 à 21h37
Copain!!!!! Mandrake 8.2… Et les joies de configurer CUPS pour l’impression, si mes souvenirs sont bons , et récupérer le driver pour Mac pour le modèle de modem vert pour l’ADSL " />
Le 20/11/2015 à 21h44
" />
Samba 1, et ses p" /> de permissions, lecture, écriture, accès refusé… " />
Le 20/11/2015 à 21h53
" />
La révolution quand j’ai compris comment ajouter des dépôts RPM sous Mandrake et l’hémorragie de neurones pour installer un driver NVidia " />
Le 20/11/2015 à 21h57
Si ça peut te rassurer, pour les drivers Nvidia, ça n’a pas changé sous Ubuntu… " />
Le 26/11/2015 à 13h03
Et tout est légale mais pour certain, je me demande si ça passe sur une VM.
Le 20/11/2015 à 17h38
My name is Luca, I live on the second floor " />
Le 20/11/2015 à 17h53
Le 20/11/2015 à 17h54
Ah Windows 3.1 que de souvenirs avec son extension 3.11 qui supportait les réseaux en 32 bit.
Puis après, j’ai eu 95 bon OS mais quand même pas mal buggé après, j’ai vité changé pour Win98 dans sa version bêta et finale pour arriver sous Windows 2000, une merveille d’OS !
Vista je l’avais testé comme ça avec une bécane un peu musclée pour l’époque et il tournait très bien mais sans avoir une bécane avec au moins 4Go de RAM, ça ramait comme pas permis le vilain !
Après, 7 est arrivé et là, bah la continuité de 2000, propre, rapide, performant, moins gourmand que Vista quoiqu’on en dise car avec 2Go de RAM, 7 tourne impeccable mais Vista, ça rame.
J’ai eu 8.1 du fait de l’achat de mon nouveau PC (MSI toussa, toussa) et depuis je suis sous 10 et pas le moindre pépin.
Même pas un petit bug sauf sur un jeu qui est Flatout Ultimate Carnage mais en suivant les explications, le jeu fonctionne impeccable depuis !
Bref, les winodws qui m’ont fâché tout rouge ont été 95 et 98 première édition ainsi que Vista pour sa gourmandise extrême !
Le 20/11/2015 à 18h04
Et effectivement niveau sécurité w95 et w98 c’était pas top. Je me souviens avoir fais des essais lors d’installation de pc avec ces OS. Installation sans modem/cable réseaux branchés, et une fois l’installation terminée branchement du modem/cable réseau sans firewall/antivirus (pas répandus à l’époque) et choppage d’un écran indiquant le reboot de mon PC dan les 5⁄10 minutes suivant l’activation du réseau " />
Edit : mouffles
Le 20/11/2015 à 18h16
Windows 95, son menu “Démarrer” (Start) qui servait entre autre à arrêter l’ordinateur, les lecteurs de disquette 3,5 pouces, les 1ers CD-Rom, l’encyclopédie MS Encarta, le multimédia (notamment Windows media player), le multitâches, le plug&play (comme le faisait Apple), MS Network (qui deviendra les services MSN), l’ouverture vers les autoroutes de l’information
Le 20/11/2015 à 18h19
J’ai commencé à utiliser les Windows à partir de la version 3.11.
J’ai donc bien connu Windows ME : j’ai bien aimé les fonctionnalités qu’il apportait, et il m’a fallu attendre une année avant d’avoir un système stable.
En effet, il faut reconnaître que les changements apportés par Microsoft sur le fonctionnement des Pilotes était l’un des points les plus noirs que je souvienne, surtout de la part des fabricants qui se contentaient “d’adapter” les pilotes de Windows 98 SE vers ME : le résultat était absolument déplorable.
Effectivement, quand j’ai vu arrivé Windows XP sur mon compte MSDN de l’époque et que j’ai vu comment il fonctionnait, j’y ai cru tout de suite, et j’ai commencé à adapter le logiciel de GPAO vers la version de cet OS, auquel mes collègues ne s’intéressaient pas. J’avais bien estimé l’intérêt de cet OS car lors du lancement de l’OS, un certain nombres de nos clients de l’époque se sont préoccupés justement de ce problème :)
Je n’ai pas eu de problème particulier avec Windows 8 / 8.1 : faut dire que quand j’ai eu besoin d’accéder à certaines fonctionnalités, 8.1 était déjà là et comblait ce qui manquait sur le 8 : l’accès via le bouton droit de la souris sur le pseudo bouton démarrer…
Avec Windows 10 Pro, effectivement, c’est un peu plus dur, la dernière build est plus stable pour moi (Windows Update), et les pilotes nVidia qui me posaient de sérieux problèmes sur la stabilité fonctionnent désormais sans récupération du pilote d’affichage.
Hormis ce fichu ISO Canadien, bien sûr :(
Le 20/11/2015 à 18h44
DOS, y’a que ça de vrai ! " />
Bien configuré avec son himem.sys dos=high,
ça suffisait pour lancer un doom2.exe et fragguer du Cyberdémon en mode berserk à la tronçonneuse… " />
edit : idkfq " />
Le 20/11/2015 à 18h49
En attendant depuis toutes ces versions, Microsoft n’a toujours pas été foutu d’intégrer un système d’onglets et de double affichage dans l’explorateur de fichiers…
Bon, ils ont déjà réussit à rajouter des bureaux virtuels parfaitement accessoires avec Windows 10, on va pas trop leur en demander. " />
Le 20/11/2015 à 18h52
J’adore l’interface de win98 elle est simple, c’est un des tout premiers ordinateur que j’utilisais et il fonctionne très bien. Le flat design est super aussi. Un des problème de windows 8 etait le multitache et l’absence de fond d’ecran dommage car yavait pleins de bonnes idées mais l’os n’etait pas aboutit. Au final on est revenu en arrière avec Windows 10. Des problèmes liés à sa politique de mise à jour et de données privées collectées même quand tu dis non, ne me donne pas envie de sauter le pas.
On aurait pu utiliser une mollette de souris pour naviguer. Je sais pas pourquoi ils n’ont pas pensé à ça, Un bureau classique win7 et un glissement de molette fait apparaitre les programmes, le systeme, l’explorateur de windows 8. Vachement plus simple que de taper win+E ou de cliquer sur le bouton demarrer. Reste à resoudre le defilement d’une page internet.
Enfin, joyeux anniversaire windows !!:" />" />
Le 20/11/2015 à 18h59
Le 20/11/2015 à 18h59
ce coup de vieux pour un dredi soir " />" />
sinon WinMe comment dire y a ceux qui ont eu/connu et les autres et pour ceux eu ben " />
Le 20/11/2015 à 22h01
Me voilà rassuré, j’ai même jamais osé tenter sous Debian notamment suite à un échec retentissant sous OpenSuse 9.2 je crois qui avait tout flingué, impossible de faire même un “start x”. Sans parler du bug d’une Red Hat à l’époque qui faisait qu’on se retrouvait au moment du log avec un clavier improbable " />. Les nuits à chercher sur le net, switcher en Windows et la distribution GNU/Linux " />. L’arrivée des VMs chez moi a été aussi une grande source de relâchement de mes tensions au niveau de la nuque.
Le 20/11/2015 à 22h14
Le 20/11/2015 à 22h22
Malheureusement pour Microsoft, Windows XP est aussi resté célèbre pour ses problèmes de sécurité.
XP était tout de même largement mieux que les 9x ! C’est surtout dû a l’arrivée d’Internet chez l’utilisateur lambda. En plus à l’époque les modems était généralement relié directement au PC sans box pour faire pare-feu donc niveau sécurité c’est pas top.
Si ça peut te rassurer, pour les drivers Nvidia, ça n’a pas changé sous Ubuntu…
Ne PAS installer les pilotes du site de nvidia mais le paquet des dépôts Debian ou Ubuntu (selon la distrib). Sous Ubuntu il y a même un assistant qui liste des pilotes privateurs et l’activer ce fait en quelques clics et un reboot.
Avec ce paquet le module nvidia est automatiquement reconstruit et réinstallé lorsque nécessaire, notamment en cas de mise à jour noyau. L’installeur nvidia (et ATI c’est pareil) ne le fait pas donc à chaque fois X plante au démarrage et il faut réinstaller le driver en mode console, c’est pas difficile une fois que l’on à compris le truc mais c’est effectivement très agaçant.
Je vous conseilles de désinstaller le pilote tel que vous l’avez installé (lisez bien sa doc, c’est pas des plus faciles car il faut que ce soit bien propre) et réinstallez le pilote par les paquets de votre distrib.
Le 21/11/2015 à 00h06
Lol, dire que Win7 n’a rien d’innovant par rapport à XP, best troll ever.
Il y en a un qui gère bien le 64 bits et le multi cpu, l’autre le fait très mal.
Le 21/11/2015 à 00h24
Windows a 30 ans : de la version 1.0 à 10, les grandes évolutions du système de l’espace disque
windows 3.1………….8 MB
windows 3.11……….15 MB
Windows NT3.51…..90 MB
windows 95………..120 MB
Windows 98……….300 MB
Windows NT4……..110 MB
Windows 2000…….650 MB
Windows Me………400 MB
Windows XP………..1.5 GB
Windows Vista……..15 GB
Windows 7…………..16 GB
Windows 8…………..20 GB
Windows 10 …………16 GB
Le 21/11/2015 à 05h38
“Windows 7 fut à Vista ce que Louis XIV fut à Louis XIII”
Oh oh, joli. C’est plutôt rare ce genre d’images dans la prose de Vincent, GG. C’est exactement ca !!!
Sinon, retrospective sympathique. La partie sur W10 est trop gentille AMHA, et ne parle pas des polémiques sur le spying, la télémetrie, le “j’installe et je desinstalle ce que je veux dans ton dos, deal with it”, etc.
Le 21/11/2015 à 08h38
Le 21/11/2015 à 10h28
Merci Vincent pour cet article honnête et bien rédigé. Il montre bien l’évolution et les progrès de Windows au fil du temps (et des progrès de la mémoire, des processeurs (passés du 8086 au Core i7 !!), des disques durs, etc).
Personnellement, j’ai fait évoluer mes PC au fil des ans et Vista par exemple ne m’a jamais causé aucun problème, alors que certains l’ont vomi à cause de machines obsolètes!
Windows 10 est vraiment un superbe OS et quand on voit des avis trollesque comme celui d’hansi on reste confondu par la bêtise et la malhonnêteté de son auteur.
Le 21/11/2015 à 10h37
Bonjour @ Tous,
@ Vincent, Perso j’ai commencé avec le CP/M, puis évolution sur MS/Dos (pratiquement un copié collé de CP/M)
La légende voudrait que Bill et Steve se soient très largement inspirés de CP/M quand ils ont sorti MS/Dos pour IBM, puis pour eux ensuite.
Mais je n’ai pas la science infuse, ni de “Pensinne” pour m’aider dans mes souvenirs.
Windows ME, et Vista furent les seuls que j’ai volontairement snobé pour moi et mes clients qui voulaient évoluer…….(" />)
Bien m’en à pris.
Merci pour ce moment d’histoire qui ne nous rajeunissent pas " /> " />
Le 21/11/2015 à 11h23
On a pas la même expérience de Vista alors. Sur des machines puissante (Athlon x2 4400+, 3Go de RAM et un portable avec un Core2duo T8100, 2Go de RAM) vista était fluide mais niveau stabilité… A chaque fois qu’on fermait un programme un message d’erreur apparaissait comme quoi le programme avait cessé de fonctionner et windows cherche une solution…
Personnellement j’ai fait win98se pendant 4-5 ans puis Millenium (et les messages d’erreur comme quoi il ne trouve pas kernel32.dll) puis vista (moderne mais a la stabilité toute relative), quand j’ai découvert ubuntu 8.04 puis ubuntu 10.10 ça a été la libération(bon après le passage a la 11.04 m’a fait quitter le monde de GNU/Linux pour 3 ans)
Coté windows win8.1 correctement configuré est relativement bon quand on a viré la télémétrie, windows 10 ça sera bon quand j’aurais eu le temps de configurer le firewall de mon réseau
Le 21/11/2015 à 11h37
Le 21/11/2015 à 11h49
" /> pour cet article !
Le 21/11/2015 à 12h43
Tiens, j’ai trouvé ça pour les nostalgiques de tous poils. :)
De Windows 1.0 à l’AmigaOS en passant par BeOS et l’OSWarp d’IBM. " />
Le 21/11/2015 à 12h52
Un autre soucis qui a touché Vista, c’est le gros changement au niveau de l’architecture des drivers, en particulier GPU mais pas uniquement…
Je me souviens de BSOD régulier au lancement d’une application utilisant OpenGL. Ca a prit plusieurs mois à nVidia et ATI/AMD pour stabiliser leurs drivers.
Les autres périphériques ont mis des années à vraiment s’adapter, nuisant fortement à la stabilité de Vista.
Forcément quand 7 arrive en étant complètement basé sur ce même modèle de drivers, tout est déjà prêt (et on peut même inclure les applications qui ont été adapté à l’UAC). Je persiste à penser que Vista a surtout servi de bouc émissaire, et que sans lui, 7 aurait été un échec.
Ceci dit, Vista n’était pas parfait pour autant. Microsoft a sur-estimé l’augmentation des performances et raté l’arrivé des netbooks. Certains composants étaient trop peu testé et certaines optimisations farfelues (je me souviens de la lecture vidéo qui réduisait le debit réseau " /> , ou encore la mémoire vidéo d’Aero dupliquée en RAM,…).
Bref, pour moi Vista reste un OS très correct et qui a su jouer son rôle de transition technologique.
Le 21/11/2015 à 13h35
Le 20/11/2015 à 19h03
Et il y avait de la super musique !
Le 20/11/2015 à 19h12
Ah, Windows ME …
https://xkcd.com/323/
Le 20/11/2015 à 19h13
" />
Terrible, le choc, quand avec un pote, on a changé nos Sound Blaster Pro pour des AWE32… " />" />
Le 20/11/2015 à 19h17
D’une part, beaucoup de PC sous Windows XP n’avaient encore que 64 Mo de mémoire vive et Vista était tout bonnement hors d’atteinte. D’autre part, on a vu des machines Vista vendues avec 128 Mo de RAM alors que le système ne pouvait pas s’installer en-dessous de 256 Mo. La technique sur certaines machines d’entrée de gamme était alors d’installer la RAM nécessaire pour installer le système, puis enlever une barrette. Enfin, Microsoft aurait tout simplement dû optimiser un peu plus son système, et le Service Pack 1 fera à ce niveau un travail visible.
J’ai de gros doute sur cette partie. XP demandais 64Mo de RAM à la sortie (et encore 128 Mo était largement recommandé, et avec le service pack 2 on était à 256 mini / 512 recommandé). Donc pour Vita, c’était plus le 512 Go de RAM mini qui tiqué, car c’était plus la machine vendu avec 512 Mo de RAM, voir moins, qui était inutilisable avec Vista. Il fallait au moins 1 Go de RAM (et encore) pour être tranquille.
Le 20/11/2015 à 19h23
Pas trop connu ME : quand on avait un 98SE qui tournait bien…
Et pi après, c’était au taf, NT4 " /> " />
Heureusement 2000 est vite arrivé ! Super OS, propre, stable, fonctionnait super sur les P3/P4 de l’époque ! " />
J’avais pas vu que le P4 fêtait ses 20 piges ! " />
Quand on y repense, c’était énorme, les changements, dans les ‘90 ! " />
Le 20/11/2015 à 19h27
On oublie souvent que Win 98 était une purge et que c’est 98 SE qui a recoller les morceaux.
Le 20/11/2015 à 19h51
Le 20/11/2015 à 19h55
Même pas une ligne, ni un mot sur le démineur dans cet article " />
@Vincent: " />
Le 20/11/2015 à 19h59
Une image au moins c’est déjà pas mal.
Le 22/11/2015 à 16h38
Il jette les bases de ce qui m’a fait abandonner Windows… Je vois pas pourquoi j’irais le saluer. " />
Le 22/11/2015 à 17h19
Vincent c’est toi qui a écrit cet article ? Ca m’étonne de voir des erreurs de ce niveau venant de toi.
“[Win98SE apporte] un premier vrai support du Wi-Fi avec l’intégration de nombreux pilotes.”
Euh… tu es sûr de ça ? Il me semble que le premier Windows à supporter nativement le wi-fi est XP, ce que Wikipedia semble confirmer. Ca me paraît d’autant plus étrange qu’à la sortie de Win98SE (mai 99), le 802.11a et b n’ont pas encore été normalisés, aucun matériel n’est sorti sous ces normes, et le matériel 802.11 original est quasi-inexistant et totalement hors de portée du grand public (une poignée de périphériques très chers, peu interopérables et très lents).
“la firme a dû mettre de côté pendant un temps son projet Whistler (successeur de XP) pour accélérer les travaux sur le Service Pack 2.”
Heu non, Whistler c’est le nom de code de XP. Tu parles de Longhorn (ou de Blackcomb).
“D’une part, beaucoup de PC sous Windows XP n’avaient encore que 64 Mo de mémoire vive et Vista était tout bonnement hors d’atteinte. D’autre part, on a vu des machines Vista vendues avec 128 Mo de RAM alors que le système ne pouvait pas s’installer en-dessous de 256 Mo”
Ouch, juste : non. Les PC ayant encore 64Mo de ram étaient virtuellement inexistants lors de la sortie de Vista, et les PC neufs avec 128Mo de RAM aussi. Là encore, tu confonds avec XP je pense. Les valeurs que tu donnes sont davantage de cet ordre pour XP : 128Mo était considéré comme un minimum (mais un peu limite pour en profiter pleinement) et beaucoup de PC ne les avait pas encore.
Pour Vista, c’est plutôt pas mal de PC n’ayant que 256Mo de RAM ne pouvant pas faire le changement, des PC “Vista Capable” à 512Mo de RAM, ça tourne mais ça rame beaucoup, et 1Go minimum pour commencer à pouvoir en faire un usage (mais 2Go recommandé). Je doute qu’un seul PC en 2007 (année de sortie de Vista) ait été vendu avec 128Mo de RAM. Même les tout premiers EeePC et MSI Wind avaient au moins 512Mo de RAM.
Le 22/11/2015 à 17h46
Pour whistler je confirme c’était bien le nom de code des beta XP pas de Vista. J’imagine que vincent corrigera ça lundi.
Le 22/11/2015 à 18h27
Le 23/11/2015 à 07h53
J’ai jamais fait autant de scandisk et restau système de ma vie que sur Windows Edition Mille Ennuis " />
Le 23/11/2015 à 09h24
Le 23/11/2015 à 09h46
Hmmm j’ai touché de tous les Windows sauf le 1.0 et les NT 3.1 et 3.5 (tous els auteres je les ai au moins manipulés une fois)
Mes préférés ?
Je ne me fais pas à 10 qui est une vraie régression pour moi vis à vis de Vista/7. De même en ce qui concerne 8⁄8.1 …
Le 23/11/2015 à 12h37
impact dans 5,4,3,2,1….
Mange ton coup de vieux " />
Le 23/11/2015 à 13h21
certes le BSOD a disparu mais les plantages au démarrage qui nécessitent de réinstaller ou réparer la séquence de démarrage perdurent… et sont pénibles
Le 23/11/2015 à 15h07
Il est intéressant de préciser que le noyau de NT était “stable” car il s’est beaucoup inspiré d’OS/2 d’IBM (partenaire à sa genèse d’ailleurs).
Le 23/11/2015 à 20h14
Un petit lien vers une retrospective sur l’évolution des interfaces graphiques dans les OS:
http://www.webdesignerdepot.com/2009/03/operating-system-interface-design-betwee…
Quand on compare nextstep 1.0 et windows 3.0 sorti 1 an plus tard on voit que Microsoft part de vraiment loin.
Le 23/11/2015 à 20h21
Le 23/11/2015 à 20h34
Finalement, perso, entre 8.1 et 10, je trouve (trouvais) le 8.1 super réactif ! " />
Le fait de ne plus avoir de menu démarrer nous obligeait à rechercher nos applis au clavier, ce qui était au final plus rapide que de se (re)perdre, avec 10, dans un bordel de menu démarrer ! " />
(oui, je sais, on peut toujours taper au clavier, mais la souris est irrémédiablement attirée par le menu démarrer " />)
Le problème avec le clavier sous 8.1, c’est quand on ignorait si les applis étaient installées ou pas sur la machine.
Là il fallait passer par l’écran d’accueil, et l’ergonomie en prenait un très grop coup ! " />
Au moins avec 10, le classement A-Z avec pointage direct est plus intuitif…
#JamaisContent " />
Le 24/11/2015 à 09h48
Le 24/11/2015 à 11h19
Tout à fait. Ce partenariat date même de la période de Windows 3.0.
Le 25/11/2015 à 22h15
merci " />
Le 20/11/2015 à 17h29
Ah … Windows Me … La restauration du système n’a JAMAIS fonctionné chez moi.
J’utilisais à la place un utilitaire fourni par le constructeur, SecondChance de Powerquest, société rachetée depuis par … Symantec.
Sinon pour XP, c’était pas Luna plutôt ?
Le 21/11/2015 à 13h38
Le 21/11/2015 à 13h43
Le 21/11/2015 à 17h37
Je me rappelle l’achat d’un Asus sous Vista qui était fourni avec les CDs d’XP au cas où " />
Le 21/11/2015 à 21h36
…son projet Whistler (successeur de XP)….
Euh, Whistler, c’était le nom de code de XP, non? J’en avais testé quelques builds… Le successeur, Vista donc, avait comme nom de code Vienna, et il me semble que c’est lui que Microsoft a mis en pause pour le SP2 de XP…
Le 22/11/2015 à 00h53
Concernant Windows 98, l’article passe à côté d’un truc important : C’est la version où Internet Explorer a été déclarée “intégrée au système”. Impossible de le désinstaller, impossible d’en installer 2 versions en //
Le 22/11/2015 à 04h04
Bon article.
Mais pourquoi ne pas parler des autres déclinaisons des OS serveurs?? On a NT, 2000, et plus rien!
Le 22/11/2015 à 09h53
Je l’ai eu 6 mois dans une boîte est c’était lourd et pas super stable… Donc pas raté pour tout le monde.
Le 22/11/2015 à 10h02
Si je liste tout les systèmes (de Microsoft) que j’ai utilisé :
Dos 5 : stable (mais les disquettes 5”1⁄4 c’est chiant)
Dos 6.x : stable (mais c’est ultra chiant de faire des disquettes de boot pour les jeux)
Win 3.11 : m’en souvient plus
Win 95 (plus) : pas franchement stable
Win 98 : pas franchement stable
Win 98-SE : à peu près stable
Win Me : dans mes souvenir il est resté quelques heures sur ma machine avant de dégager
Win 2000 : Stable
Win XP : Stable, mais avec pas mal de problème
Win XP SP1 : Stable sans les problèmes de la première version
Win XP 64 SP2 : Stable, ça rame pas trop (surtout si on dégage le swap et en 64 il n’y a jamais eu de SP3)
Là c’est juste en milieu pro (à titre perso, j’ai lâché Win pour Linux chez moi à partir de la fin d’XP) :
Win Vista : Lourd et moins stable
Win 7 : Stable, mais niveau franchement, ça rame souvent sans raison
Le 22/11/2015 à 11h01
Le 22/11/2015 à 11h05
Windows Vista a été beaucoup décrié à l’époque mais comme indiqué dans la news il est la base de tous les windows récents incluant Windows 10.
Windows Vista était une version 1 ou ils ont repris complètement l’architecture générale du système(le fameux plat de nouilles qui n’existe plus aujourd’hui). Ils ont repris aussi l’architecture de tous les sous systèmes graphique/audio/ reseau/stockage, etc.
Ils ont aussi changé le modèle de drivers toujours utilisé actuellement. Sans compter tous les changements introduits pour augmenter la sécurité du système(XP était une passoire à ce niveau)
L’architecture était beaucoup plus stable vu que beaucoup de code est passé de kernel mode à user mode(avec l’introduction de drivers user mode).
Mais Vista était une version 1 et Microsoft partait de loin, Ils ont introduit bon nombre de problèmes de compatibilité, des drivers pas toujours matures,une mauvaise optimisation du système. Microsoft a aussi rendu délibérément invivable l’UAC pour forcer les éditeurs à créer des applications qui ne nécessitent plus de droits administrateurs lors que cela n’est pas justifié.(ce qui a marché).
Il y a eu aussi de gros problème de gestion du projet et le retard qui n’a pas arrangé les choses.
Quand Windows 7 est sorti l’écosystème Vista était devenu mature. Windows 7 en réalité n’a pas apporté grand chose hormis des optimisations. Si il a marché c’est surtout car les nouveaux drivers étaient prêt. Bon nombre d’applications ne demandaient plus de droits admins pour rien. Microsoft aurait sorti Windows 7 dès 2007, la majorité des problèmes aurait été toujours présent et il aurait subi le même destin que Vista.
Je me souviens à l”époque de certaines personnes qui nous racontaient que windows était mal foutu, que le travail effectué par Vista ne servait à rien car Microsoft de toute façon devrait à nouveau tout reprendre à zéro au prochain windows. On voit aujourd’hui qu”ils se sont bien plantés et que même Windows 10 repose toujours sur cette base Vista.
Le 22/11/2015 à 12h32
Sur le poids je ne peux rien dire, j’utilise toujours mes windows sur des machines puissantes (si la machine n’est pas puissante un linux fait bien mieux le travail)
Win 7,8 et 8.1 sont stables, après sur 8 (un peu moins sur 8.1) il y a des problèmes d’ergonomie mais il a fallu 3 ans pour que mon install de 8.1(une 8 upgradé en 8.1) saute (2 min après la fin du boot il devenait impossible de lancer un logiciel, j’ai eu la flemme de chercher a corriger -> format).
Le 22/11/2015 à 13h51
Bha, en pro c’est surtout des serveurs Linux : Red Hat, CentOS, Unbunt Server, Gentoo, … À titre perso, j’ai lâché Windows parce que le déb web y est plus simple et qu’il y a un vrai support de l’UTF-8 par le système. Puis avec l’expérience, je me rend compte que Windows, c’est comme Linux : c’est bien quand ça marche… Quand ça marche pas, bah démerde toi ou formate. " /> Et quitte à avoir des emmerdes, je préfère être sur une système dont j’ai plus confiance.
Le 22/11/2015 à 16h22
J’ai entendu plusieurs fois des professionnels dirent que Microsoft avait fait prendre 15 ans de retard à l’informatique à cause des choix opérés à ses débuts.
Des précisions là-dessus ?
Le 22/11/2015 à 16h31