Pegasus a bien infecté environ 1 400 smartphones via WhatsApp en 2019
NS0 click
En 2019, WhatsApp a attaqué l'entreprise d'espionnage israélienne NSO devant la Justice américaine. Des documents du procès encore en cours d'instruction révèlent que le spyware Pegasus a utilisé des exploits dans WhatsApp pour infecter environ 1 400 smartphones rien que pendant cette année-là. De son côté, l'entreprise israélienne défausse la responsabilité sur ses clients.
Le 15 novembre à 14h40
5 min
Sécurité
Sécurité
Il y a maintenant cinq ans, WhatsApp, qui fait désormais partie du groupe Meta, a porté plainte (PDF) contre l'entreprise israélienne NSO, bien connue maintenant pour son logiciel d'espionnage des smartphones Pegasus. L'entreprise de messagerie instantanée l'accusait d'avoir utilisé ses serveurs pour infecter « approximativement 1 400 téléphones mobiles et appareils » avec son spyware.
Des documents de l'instruction en cours publiés jeudi 14 novembre et repérés par le média The Record confirment que Pegasus a été utilisé pour infecter ces 1 400 appareils. Dans un premier document [PDF], les avocats de Meta expliquent que « NSO a admis qu'Eden [un vecteur d'attaque qu'elle a développé, ndlr] est responsable des attaques décrites dans la plainte ».
Le CEO de NSO a confirmé l'utilisation de ses outils
Cette affirmation fait référence à la déposition de Yaron Shohat, actuel CEO et ancien directeur des opérations de NSO. Dans un second document [PDF], ils citent plus particulièrement la phrase qu'ils considèrent comme un aveu : « NSO a développé la technologie qui a été utilisée lors de l'événement auquel la plainte fait référence ».
Il reste 69% de l'article à découvrir.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un journalisme indépendant,
libre de ton, sans pub et sans reproche.
Accédez en illimité aux articles
Profitez d'un média expert et unique
Intégrez la communauté et prenez part aux débats
Partagez des articles premium à vos contacts
Abonnez-vousPegasus a bien infecté environ 1 400 smartphones via WhatsApp en 2019
-
Le CEO de NSO a confirmé l'utilisation de ses outils
-
Création d'un client WhatsApp maison
-
Utilisation des serveurs de WhatsApp
-
NSO réfute les accusations d'activités sur le sol californien
Commentaires (2)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 16/11/2024 à 22h56
Je ne comprends pas: ça veut dire qu'il était possible d'installer un truc à partir d'une application WhatsApp? Les applications n'ont pas des privilèges aussi élevés sur les téléphones quand même?
Modifié le 19/11/2024 à 18h22
Failles découvertes en faisant du reverse engineering de l'application.