Au fil des années, le prix du stockage n’a de cesse que de baisser sur le long terme, même si parfois des hausses viennent ponctuellement jouer les trouble-fêtes. Les causes peuvent être multiples : catastrophes naturelles, pénuries de puces, cadences de production, mise à jour des usines, conditions géopolitiques…

De 1 euro à 35 centimes par Go en quelques années

La barre symbolique d’un euro par Go a été dépassée au début des années 2010, un temps lointain… Qui imaginerait en effet aujourd’hui payer 1 000 euros un SSD d’un To ? Et encore, on ne fera pas l’affront aux moins jeunes d’entre nous de remonter jusque dans les années 50 où le Mo (mille fois mois que le Go) était à… 10 000 dollars.

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Dans les années 2010, la descente du prix au Go est rapide. On passe à moins de 35 centimes au milieu des années 2010 seulement, soit un prix divisé par trois en quelques années.

Les tarifs sont toutefois repartis à la hausse début 2017 à cause d’une pénurie sur les puces de mémoire 3D NAND. Les fabricants avaient du mal à suivre la demande, en forte hausse aussi bien pour les SSD que pour les smartphones.

15/20 centimes en 2018, moins de 10 centimes en 2019

La situation s’est stabilisée en 2018 avec un retour à la baisse à partir du deuxième trimestre. Fin 2018, les prix étaient plus bas qu’avant la crise de 2017, avec 15 à 20 centimes par Go.

Dans le même temps, les SSD de grande capacité (2 To et plus) se démocratisaient. Fin 2016, il fallait compter environ 500 euros pour s'offrir un SSD de 2 To, alors que mi-2018 le même modèle (un Crucial MX300) était à 220 euros seulement.

Les prix ont continué de baisser et, début 2021, les SSD passaient régulièrement sous les 10 centimes par Go. Cette barrière symbolique a été franchie en 2019. Cela ne concernait plus seulement des modèles de 2,5" avec une interface S-ATA, mais aussi des versions PCIe (NVMe) bien plus rapide.

Les SSD de 2,5 pouces d’entrée de gamme sont en S-ATA et se branchent comme un disque dur, cela ne pose donc généralement pas de problème. Il y a d’autres formats dont le U.2, mais c’est une autre histoire (et une autre gamme tarifaire).

On trouvait, en effet, un SSD de 1 To en PCIe pour à peine plus de 80 euros (8 centimes par Go) et un autre de 2 To juste au-dessus de 140 euros, soit près de 70 euros par To, ou 7 centimes par Go.

S-ATA, NVMe, 2,5" et M.2 : attention aux formats et interfaces

Attention par contre à votre carte mère pour les SSD M.2 (en forme de barrette) : suivant les modèles et les emplacements, elles peuvent accepter des SSD en S-ATA et/ou PCIe. Reportez-vous au manuel et choisissez votre SSD en fonction de ce qu’elle accepte.

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La prochaine étape était donc de passer à 5 centimes du Go, soit moins de 50 euros pour un SSD de 1 To. On parle évidemment des modèles d’entrée de gamme (mais qui suffisent dans la majorité des cas), pas des SSD les plus performants, les plus endurants, etc.

On est maintenant aux alentours de 5 centimes par Go

Il n’aura pas fallu attendre très longtemps puisque durant l’année 2023 ce palier a été atteint et dépassé à plusieurs reprises ; on trouvait alors des SSD de 1 To (y compris en PCIe) à 50 euros. On parle de marques connues chez des revendeurs ayant pignon sur rue, pas d’un fabricant inconnu au bataillon chez un revendeur basé en Chine ou une autre boutique du genre.

Les prix sont ensuite globalement repartis à la hausse sur la fin de l’année, pour dépasser les 60, 70 et même atteindre 80 euros sur certains SSD de 1 To pourtant relativement basiques. Mais la situation est presque revenue « à la normale » avec des SSD de 1 To pour 50 à 60 euros (25 à 30 euros pour 500 Go), bien que cela dépende évidemment des modèles, des revendeurs et des promotions.

Deux fois moins pour les disques durs

Du côté des disques durs, on trouve des modèles de 4 To à moins de 100 euros, soit un rapport euro par Go de 0,025 (2,5 centimes par Go) seulement, deux fois plus faible qu’avec les SSD. Il y a cinq ans, on trouvait déjà des disques durs de 4 To à moins de 100 euros.

Aujourd’hui, on est dans les mêmes eaux avec les 8 To à moins de 200 euros, et on descend même un tout petit peu plus bas avec 14 To à 330 euros, ce qui nous place aussi à environ 2,5 centimes par Go. Il y a cinq ans, la situation était bien différente sur les grosses capacités.

Quoi qu’il en soit, si vous cherchez avant tout de la capacité et/ou de la densité, les disques durs restent encore les plus avantageux, même si les SSD ont tendance à se rapprocher au niveau du prix au Go.

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