Plan de départ volontaire : SFR et ses syndicats s’opposent, Myriam El Khomri peine à convaincre
Ambiance
Le 03 août 2016 à 15h40
6 min
Économie
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Suite à l'annonce de 5 000 suppressions de postes, le torchon brule entre SFR et les syndicats du groupe. Alors que la ministre du travail a rencontré les deux parties, tout le monde ne semble pas satisfait et il sera sans doute compliqué de trouver rapidement un accord.
L'actualité autour de l'emploi chez SFR est très agitée ces derniers temps avec de nombreux départs non remplacés, un mouvement de grève en juin et l'annonce d'un plan de suppression de 5 000 postes entre 2017 et 2019. C'est dans ce climat tendu que Myriam El Khomri, ministre du Travail et de l'Emploi, a rencontré les syndicats hier.
La CFE-CGC déçue de son entretien avec Myriam El Khomri
Nous avons pu nous entretenir avec Manuela Boisramé, vice-présidente de la CFE-CGC SFR. Pour elle, le bilan de cette réunion est sans appel : « On n'est pas du tout satisfait de l'entrevue avec Mme El Khomri ». Dans un communiqué, le syndicat en remet une couche. Pour lui, le gouvernement est « impuissant devant la voracité des financiers » et « Patrick Drahi va pouvoir supprimer 5 000 emplois chez SFR et délocaliser à loisir ».
Le syndicat proposait une solution pour forcer la main aux opérateurs : « que dans les licences soient intégrés des clauses pour maintenir l'emploi en France ». Notre interlocutrice nous explique que, sur ce point, la réponse de la ministre est qu'« on n'est pas dans une économie administrée ». Perplexe, la syndicaliste ajoute simplement qu'elle « ne sait pas si elle n'a pas compris la question ». Ambiance.
SFR présente un accord aux syndicats, mais sans donner de détails
De manière plus générale, la CFE-CGC nous explique qu'elle manque cruellement d'informations sur l'orientation du groupe et ses plans pour l'avenir : « Aujourd'hui, pour SFR et Numericable, on n'a pas du tout de vision sur la stratégie industrielle de l'entreprise [...] et elle ne sera présentée qu'à partir de septembre ».
Seules certitudes pour le moment, il s'agit d'un plan de départ volontaire qui prévoit une indemnité de 2,5 mois de salaire brut par année d'ancienneté dans la société, comme pour le précédent plan mis en place il y a quelques années. Sur les 5 000 suppressions de postes, 1 000 à 1 200 concernent la distribution avec des détails sur les modalités de mise en place. Pour le reste, « on n'a aucune visibilité ».
« On n'a aucune idée des bassins d'emploi et des métiers qui seront concernés. On avance à l'aveugle. Aujourd'hui, ce qui est présenté, c'est un accord d'aménagement et un accord de méthode, c'est un accord de principe » nous explique Manuela Boisramé. Ce plan, présenté lundi soir (la veille de la rencontre avec la ministre) aux syndicats par la direction de SFR (les échanges ont duré tard dans la nuit), la CFE-CGC a pour le moment refusé de le signer, justement car elle n'en connait pas tous les détails.
« Comment l'entreprise va fonctionner » avec 5 000 employés de moins ?
Mais même si elle reconnaît qu'il « y'a du pour et y'a du contre » dans cet accord, la CFE-CGC se demande « comment l'entreprise va fonctionner » une fois qu'elle sera amputée d'un tiers environ de ses effectifs. D'autant plus que « dans les 5 000, on ne parle que des CDI, on ne parle pas des CDD et on ne parle pas des sous-traitants ».
Si dans les différents empilements de sociétés qui ont fait l'histoire de la construction du groupe, des doublons de compétences existent, il sera important de voir où se situeront exactement les coupes. Cela même si certains secteurs pourraient déjà profiter d'une meilleure organisation, notamment à travers la mise en place de nouveaux outils.
Pour rappel, SFR compte notamment délocaliser des centres d'appels au Portugal, une décision qui « a été pratiquement actée » nous affirmait récemment un autre syndicat.
SFR voudrait une signature de l'accord dans la semaine
La syndicaliste CFE-CGC ajoute qu'elle « n'a pas reçu de mail pour savoir jusqu'à quand il était en signature », mais elle ne serait pas étonnée que SFR veuille que ce soit fait dans la semaine. Un point confirmé par un autre syndicaliste, Abdelkader Choukrane de l'UNSA, à nos confrères de Reuters. Dans tous les cas, aucun autre rendez-vous entre la CFE-CGC et la direction de SFR n'est pour le moment prévu avant le mois de septembre, selon Manuela Boisramé.
Toujours selon Reuters, qui cite cette fois-ci un porte-parole de SFR, le dialogue social avec les représentants du personnel et les organisations syndicales serait « très constructif et très concret ». Pour le représentant de la marque au carré rouge, qui a une vision complètement différente de la situation par rapport aux syndicats, le groupe a « une stratégie industrielle claire, de très long terme, et une priorité aujourd'hui : préparer, dans le dialogue, l'avenir de SFR pour en faire une entreprise moderne, avec une organisation adaptée ». Contactée afin d'en savoir plus, la société ne nous a pour le moment pas répondu.
Et maintenant ?
Interrogée sur les actions que la CFE-CGC comptait mettre en place, notre interlocutrice n'a pas pu nous donner de détails pour le moment. Ce soir, un rendez-vous est organisé au niveau de la confédération. « On ne parle pas que de SFR. On parle de destruction d'emplois dans les télécoms et sur l'ensemble des bassins d'emploi et chez les sous-traitants ».
De son côté, la CGT FAPT n'attaque pas seulement le plan sur la forme, mais aussi sur le fond. L'organisation reproche à SFR de « maquiller un plan social de grande ampleur » avec « des soi-disant départs volontaires, qui dans les faits sont bien des départs forcés ».
Elle appelle ainsi les salariés de se mobiliser et « à s’inscrire dans la journée d’action unitaire interprofessionnelle du 15 septembre » organisée contre la loi Travail. Il devrait néanmoins y avoir du nouveau d'ici là, SFR étant apparamment décidé à aller vite, sans doute afin de tout mettre en ordre avant la publication de ses résultats la semaine prochaine.
Plan de départ volontaire : SFR et ses syndicats s’opposent, Myriam El Khomri peine à convaincre
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La CFE-CGC déçue de son entretien avec Myriam El Khomri
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SFR présente un accord aux syndicats, mais sans donner de détails
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« Comment l'entreprise va fonctionner » avec 5 000 employés de moins ?
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SFR voudrait une signature de l'accord dans la semaine
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Et maintenant ?
Commentaires (73)
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Abonnez-vousLe 03/08/2016 à 15h47
Myriam El Khomri peine à convaincre ? Merde, c’est pourtant sa qualité principale non ? " />
Le 03/08/2016 à 15h54
Pourquoi sfr s’emmerde, il a qu’à adopté la méthode auchan city pour se séparer des employés." />
Le 03/08/2016 à 15h56
Perplexe, la syndicaliste ajoute simplement qu’elle « ne sait pas si elle n’a pas compris la question ».
Ça c’est tout le problème de la politique spectacle où le 1er crétin venu touche à des dossiers qu’il ne comprend pas.
Le 03/08/2016 à 15h57
Ouais ben ca va finir comme d’habitude en “on vous a négocié trois mois d’indemnité c’est bien non ?”
Sinon, les call center ont très mal, la redoute / les 3 belges / AXA / STIF / sfr /…
En même temps le fait que les temps d’attente ne peuvent plus être taxé c’est sur ca a influencé les choix.
Le 03/08/2016 à 15h57
C’est pas avec des lois qui facilitent les licenciements que Miriam va empêcher ça…
Le 03/08/2016 à 15h59
“la réponse de la ministre est qu’« on n’est pas dans une économie administrée”
Lol et l’Arcep c’est quoi? " />
Le 03/08/2016 à 16h03
L’organisation reproche à SFR de « maquiller un plan social de grande ampleur » avec « des soi-disant départs volontaires, qui dans les faits sont bien des départs forcés ».
Mais non … il y en a qui sont totalement paranoiaque … " />
(Ou pas …)
Le 03/08/2016 à 16h03
Et la ministre n’a rien à dire quand une société fait des crédits pour ce verser de superbe dividendes fait croire à tout le monde que c’est la masse salariale qui lui coûte trop chère et qui nuit à sa compétitivité?
Le 03/08/2016 à 16h14
Elle appelle ainsi les salariés de se mobiliser et « à s’inscrire dans la journée d’action unitaire interprofessionnelle du 15 septembre » organisée contre la loi Travail.
et vive le syndicalisme français.
Le 03/08/2016 à 16h22
Pour avoir une connaissance chez eux,
Les commerciaux s’avouent volontiers en sur-effectifs…
Depuis le rachat de Numericable, tous leurs services internes (com’, compta…) sont doublés.
Mon “espionne” venait de chez Orange, il y a quelques années
et a voyait ses subalternes avoir 20j de congés par an en plus chez SFR,
pour des postes, salaires et diplômes équivalents…
Peut-être que, au delà du bashing gratuit des dirigeants,
la boite a quelques services effectivement en sur-effectif.
Le 03/08/2016 à 16h26
el Khomri elle comprend rien à ce qu’elle fait.. comme les politicards de tout bord et les tocards qui sortent de l’Ecole Nationale des Abrutis !
Le 03/08/2016 à 16h28
on va être en période près élection donc on va avoir le droit à plein de promesse et puis plus rien en juin, comme à florange
Le 03/08/2016 à 16h47
Pour le “nous ne sommes pas dans une économie administrée”, je ne vois pas vraiment ou elle a tort.
D’un côté les syndicats demande à ce que l’état soit plus flexible sur certaines lois et de l’autre il faut qu’il sert la vis… Euh…
Surtout que les clauses d’obtention des fréquences/licences, dans ce cas précis, c’est un peu tard pour revenir dessus.
Le 03/08/2016 à 17h26
C’est normal qu’elle s’en foute : au moment de la suppression des postes (2017 à 2019) elle ne sera plus ministre.
Donc laisser la patate chaude à celui ou celle qui va lui succéder après les présidentielles doit la remplir de joie.
Le 03/08/2016 à 17h36
Je suis tellement heureux de voir SFR, et à minima Bouygues et Orange souffrir à ce point.
Je me souviens de l’époque où SFR pratiquait l’entente sur les prix, avant l’arrivée bénie des dieux de Free, et où 2h/mois coûtaient 50 euros.
J’espère que cette boîte atroce de chez Univers-sale finira en faillite, la chute du carré rouge sera un merveilleux symbole autant pour les businessmen corrompus qui la dirigent que pour les imbéciles qui y travaillent en croyant encore au socialisme.
Le 03/08/2016 à 17h58
Qu’en pense la CFDT ? " />
Le 03/08/2016 à 20h50
Pourquoi convaincre quand on a le 49.3 ? " />
Sinon ca va faire beau tous ces chomeurs, m’est d’avis qu’il vont vite etre recasés par pole emploi dans une formation
Le 03/08/2016 à 20h54
Elle là elle ne va pas avoir une Valls de 49.3 pour l’aider…
Le 03/08/2016 à 22h26
Le 03/08/2016 à 23h43
“une stratégie industrielle claire, de très long terme” –> C’est vrai, mais elle n’est que dans la tête d’une dizaine de dirigeant chez Altice
Le 04/08/2016 à 06h10
C’est désespérant de lire à longueur de temps des commentaires qui tapent à tout va sur les syndicats et le gouvernement, et qui souhaitent la mort de telle ou telle entreprise (ou au moins de meilleurs tarifs pour leurs forfaits après la purge de quelques milliers d’employés).
Derrière une boite qui ferme, il y a des gens (des vrais, avec une vie, une famille) qui fatalement seront dans la merde et il n’y aura que très probablement peu de monde à en tirer profit. Tant qu’on est que client d’une entreprise, on ne pense visiblement pas à ça.
Maintenant, réduire le syndicalisme à des maniaques de la grève, le gouvernement à des buses illettrées et des entreprises toutes entière à des patrons corrompus, ça en défoule mais c’est caricatural. Si c’était aussi simple, il n’y aurait pas de problèmes.
Le 04/08/2016 à 06h14
Comme dans toutes les entreprises, le patron et les cadres dirigeants ont toujours “un plan” mais parfois c’est juste un plan de licenciement … Et dans quasiment tous les cas ils sont intouchables car c’est eux qui décident. Et au pire, un petit départ avec indemnités conséquentes.
Bon après ils prennent aussi des décisions permettant de faire grandir la boîte mais on en entend souvent moins parlé (dur de trouver une news où on annonce des recrutements chez X ou Y, par contre pour les licenciements pas de problèmes).
Le 04/08/2016 à 06h17
Le 04/08/2016 à 06h30
T’as pas compris que ceux qui paieront la faillite seront les salariés ?
A un moment faudrait que les français arrêtent de jouer le jeu des médias, et qu’ils se solidarisent avec les autres salariés. Quand Air France a fait la même y’a pas si longtemps, le jeu des médias était de pointer les avantages que certains avaient, et ça marche en plus.
Mais bon, quand les gens seront toucher de plein fouet par ce genre de décision, p’tete qu’ils comprendront.
Le 04/08/2016 à 06h36
Le 04/08/2016 à 07h03
Le 04/08/2016 à 07h05
C’est un plan de départ volontaire, qui tu crois qu’il va rester dans la boîte => Les nouveaux et les incompétents incapable de se recaser sur le marché de l’emploi.
C’est pas en virant un mec sur 3 dans les 3 prochaines années qu’on va améliorer la QoS ou l’ambiance de la boite.
Mais bon l’année dernière il y avait de quoi cracher 2,5 milliards de dividende ( Je vous laisse compter combien d’années on aurait pu payer ces 5000 salariées avec une année de dividende).
Le 04/08/2016 à 07h14
Ha, les économistes en herbe sont de sortie !
Le 04/08/2016 à 07h19
Tu sais qu’entre Uber et le CDI y’a tout un monde de possibilité entre les deux ?
Mais c’est tellement dur de brancher son cerveaux et d’y réfléchir. Plus facile de dire que quand on est contre le CDI on est pour Uber…
Le 04/08/2016 à 07h28
Oui, on a tous vu l’avenir se profiler à l’horizon après le redressement judiciaire de “Take Eat easy”.
Le 04/08/2016 à 07h36
« que dans les licences soient intégrés des clauses pour maintenir l’emploi en France »
Mais bien sur. L’état devrait imposer un nombre de salariés précis à chaque entreprise et le chomage sera supprimé en 6 mois. Il faudrait peut-être que la CFE etc évolue dans ses propositions.
SFR est clairement en passe d’être démantelé, il n’y a pas si longtemps ils étaient compétitifs et réactifs. Est-ce que c’était du uniquement au cartel d’avant Free? Les anciens dirigeants n’ont absolument rien vu venir ou bien les nouveaux ont ils décider de tout saboter pour une raison x?
Le 04/08/2016 à 07h42
Le 05/08/2016 à 09h01
Sauf que dans ces pays les syndicats sont d’un tout autre niveau que les syndicats français qui sont quand même très très mauvais dans leur rôle…
Le 05/08/2016 à 09h20
Le 05/08/2016 à 11h09
Je ne vois toujours pas le rapport entre la situation actuelle chez SFR et l’appel des syndicats à aller manifester contre la loi travail. Quand bien même la loi travail était abrogée, ca changerait quoi au problème de SFR ?
Le 06/08/2016 à 20h14
Impossible. Je ne peux pas perdre mon emploi.
Pourquoi ?
Et bien parce que JE SUIS l’un des pauvres types qui reste dans ce pays qui CRÉE de l’emploi.
C’est MOI qui emploi les gens.
C’est MOI qui ait les compétences, le cerveau et les couilles pour créer MON entreprise.
Et c’est à MOI qu’on presse le citron pour entretenir des PARASITES, au point de me donner envie de virer tout le monde et de me tirer de ce pays de merde.
Ah ? Tiens ? On dirait que plein d’autres l’on déjà fait… Mais alors ? Ce serait pour ça que les jeunes baltringues de ce pays pleurnichent parce qu’elles ne trouvent pas d’emploi ?
En ce monde, il y a 2 catégories :
soit tu es patron, soit employé.
Si tu es patron, c’est à toi de porter les responsabilités.
En échange, tu t’attends à du respect parce que les risques sont énormes.
Mais en guise de respect, tu as ces cons de la Sécu et des Prud’hommes qui t’écrasent.
Et si tu es employé, à toi de savoir t’appuyer sur un socle fiable.
A toi de savoir juger les hommes et les entreprises.
Le problème, c’est que cette société a transformé les employés en baltringues pleurnichardes qui attendent qu’on leur changent les couches (et ça va s’aggraver encore plus avec cette aberration de prélèvement à la source).
Et SFR est tout sauf un socle fiable.
Si j’étais employé chez SFR, je prévoirais immédiatement de changer de métier, je prévoirais au moins 2 ou 3 offres d’emploi différentes, je me formerais à autre chose, bref, je resterais adaptable.
Quand tu es au dernier étage d’un immeuble dont les bases sont pourries, tu n’attends pas qu’il s’écroule pour te tirer.
Le 07/08/2016 à 08h19
J’hallucine, mais c’est qu’il ose me répondre, l’insecte !
Il ose me sortir le couplet du “c’était mieux avant” !
Tu manques pas de culot mec !
AVANT, tu avais un téléphone simlocké et tu t’engageais au moins 2 ans, tu payais ton iPhone 1200 euros (ce qui est cher, même pour un iPhone).
Tu ne pouvais pas avoir un simple forfait qui te laissait LIBRE.
AVANT, on te fourguais des forfait à 50 euros qui étaient des crédits déguisés pour te faire sans arrêt changer de téléphone, fallait se taper toute la réinstallation tous les 2 ans, c’était cher et chiant !
Les services clients étaient pourris et tu ne pouvais pas changer parce qu’entre Bouygues, SFR et Orange c’était la même corruption.
Avant, le hors forfait était à 70 centimes la minute, le SMS était à 17 centimes (soit un bénéfice de 40 millions de %). Avec Free, le SMS est à 1 centime et la minute à 7 (et ils font encore un énorme bénéfice).
Depuis que je suis chez Free, ma facture téléphonique a été divisée par 5.
Et visiblement, je ne suis pas le seul étant donné la croissance très rapide de Free.
Et tu OSES me dire que c’était mieux avant ?
Désolé, mais ça ne m’intéresses pas de claquer 50 euros par mois pour entretenir les employés inutiles d’une boîte pléthorique mal gérée.
Et ça ne m’intéresse pas d’avoir un iPhone, c’est trop cher pour ce que c’est.
Je préfère claquer mon argent à autre chose (comme retaper mon appart ou payer les études de mes enfants).
Le 08/08/2016 à 07h52
Tu n’as pas lu ce que j’ai écris alors.
Le 08/08/2016 à 08h03
Ah? Tu es sur de toi? Les syndicats français ont toujours lutté contre le monopole d’embauche par exemple, pour des lois le plus collectives possibles, pour que les assurances sociales relèvent le moins possible des logiques du marché (genre la sécu, l’unedic…).
La plupart des gens ne se rendent pas compte juste du privilège qu’il y a à ne jamais se poser la question de crever de maladie comme un rat en ruinant toute sa famille en frais médicaux ou en procès aux assurances censées payer les frais médicaux.
Le 08/08/2016 à 10h43
Le 08/08/2016 à 11h15
Le 04/08/2016 à 07h45
d’où …
Le 04/08/2016 à 08h09
Le 04/08/2016 à 08h46
Tu parles de brancher le cerveau, mais tu désignes le CDI comme emploi à vie, alors que l’article parle justement de salariés en CDI qui vont se faire lourder.
Y’a pas comme un problème dans ton raisonnement, ou tu penses sérieusement que le CDI est une garantie d’un emploi à vie ?
Le 04/08/2016 à 09h37
Le CDI n’apporte qu’une incertitude sur la durée du contrat, mais pour des raisons X ou Y il peut toujours être rompu. Après SFR est pas con, plan de départ “volontaire”, les gens qui partiront d’eux-mêmes seront déjà ceux ayant trouvé ailleurs et prenant donc un petit bonus de départ.
Puis je crois que j’en suis à mon 7ème CDI (un ayant été terminé par un licenciement éco), y a quand même un écart de génération, nos parents pouvaient faire toute leur carrière au sein d’une même société, c’est maintenant beaucoup plus rare. Personnelement je ne connais qu’une personne de mon entourage qui est toujours dans sa première société (bon en “théorie” car celle-ci a changé déjà 3 fois de groupe)
Le 04/08/2016 à 09h51
Le 04/08/2016 à 09h52
Le 04/08/2016 à 10h46
Le 04/08/2016 à 11h23
Le 04/08/2016 à 11h52
une indemnité de 2,5 mois de salaire brut par année d’ancienneté dans la société
Bon après ça peut être intéressant, ça fait une bonne somme quand même.
Tu as de quoi survivre plusieurs mois et même prendre un peu de temps pour souffler.
Évidemment il faut être capable de retrouver du boulot derrière.
Le 04/08/2016 à 14h46
ce que tu dis est (malheureusement) vrai !!! " />
Le 05/08/2016 à 08h02
Justement l’ARCEP a pour mission de déréglementer et de libéraliser le marché télécoms.
Juste ça ne se fait pas en 10 ans et entre temps il faut maintenir une sorte de qualité de service, à défaut de conserver un service public universel comme au temps du monopole.
Le 05/08/2016 à 08h06
Dans un pays où quasi tout le monde se comporte comme un mélange de paillasson et de suce boule les syndicats font ce qu’ils peuvent je pense.
Le 05/08/2016 à 08h10
Perso si ce plan arrive vraiment, je pense sauter dessus.
Ca va dépendre des modalité de l’imposition là dessus avec 2017⁄2018 :o
Le 05/08/2016 à 08h15
Les pays qui ont peu de chômage et de pauvreté on des syndicats forts en fait… ou une natalité minable comme en Allemagne.
Si tu regardes les boites qui restent dynamiques en France genre Airbus ils ont un syndicalisme plutôt costaud.
Le 05/08/2016 à 08h22
Tout à fait d’accord.
Ceci dit on peut présumer que les gens qui lâchent ce genre de commentaire sont très utiles à la société et ont un sens de l’intérêt général irréprochable. Ce serait un minimum pour s’autoriser un langage de cuistre pareil " />
Le 05/08/2016 à 08h24
Le CDI n’existe plus depuis la loi travail.
Les seuls qui resteront en CDI dans les faits seront les fonctionnaires.
Le 03/08/2016 à 18h21
Le 03/08/2016 à 18h54
ça fonctionne pourquoi s’en priver ?
Le 03/08/2016 à 19h06
Le 03/08/2016 à 19h32
Je pense que les syndicalistes seront content quand la France aura 99% de taux de chômage et pas avant…
Quand on les voit dire non à tout…
(Je parle pour les syndicats en général et pas dans le cas de SFR ici).
Le 03/08/2016 à 19h33
Le 03/08/2016 à 19h34
Le 03/08/2016 à 19h35
Le 03/08/2016 à 19h37
Le 03/08/2016 à 19h38
Le 03/08/2016 à 19h42
Le 03/08/2016 à 19h50
50⁄50 avec le gouvernement.
Les deux sont bloqués sur un mode de travail archaïques qui n’est plus adapté à l’époque (aka emploi à vie ou CDI).
Le 03/08/2016 à 19h51
Touche pas à ça malheureux ! Est-ce que les politiques ont le droit d’avoir des parts dans des sociétés privés ? Car desfois c’est à se poser des questions.
Mais c’est fréquent de voir des dividendes versées et licenciements dans des laps de temps très court.
Le 03/08/2016 à 19h59
Le 03/08/2016 à 20h06
Le 03/08/2016 à 20h30
Je ne vois pas trop ce que la ministre a à voir avec toute cette histoire, si Drahi l’envoie ce faire voir ( pour être polis) elle ne peut rien faire du tout, on n’est effectivement pas dans un pays communiste/dictatorial. Si une entreprise ce débarrasse de ses employés dans le respect des lois en vigueur je ne vois pas trop le problème.
Après si SFR fini grâce à ça par faire des offres moins cher et plus intéressantes qu’actuellement avec une qualité de service et de sav élevée, il n’y aura pas grand monde pour pleurer sur ces licenciés …
Le 03/08/2016 à 20h38