Lyft, un concurrent d’Uber serait à vendre pour 9 milliards de dollars
Taxi, suivez cette bulle !
Le 22 août 2016 à 07h15
3 min
Économie
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La guerre des VTC est loin d'être terminée. Après son recul en Chine, Uber compte mettre les bouchées doubles aux États-Unis pour s'adjuger ce marché. Son concurrent local, Lyft, cherche quant à lui un repreneur avec les reins assez solides pour faire face au géant soutenu par Alphabet.
Aux États-Unis, deux entreprises tentent de s'adjuger le marché des VTC : Lyft et Uber. La seconde fait office de leader sur ce secteur et enchaîne les levées de fonds (dix entre décembre 2014 et juin 2016, pour un total de 12,4 milliards de dollars) afin d'assurer sa croissance et de s'implanter dans de nouveaux pays.
Une stratégie qui a fonctionné partout, sauf en Chine où l'entreprise a dû rendre les armes en fusionnant sa branche locale avec son plus gros concurrent dans le pays, Didi Chuxing, soutenu par Alibaba et Apple. Ce dénouement était néanmoins attendu, Uber ayant perdu plus de 2 milliards de dollars en deux ans en essayant de conquérir le marché chinois, et il devenait temps pour la start-up de faire cesser l'hémorragie.
Lyft veut 9 milliards, personne ne suit
Du côté de Lyft, le panorama n'est pas beaucoup plus reluisant. Eternel second derrière Uber aux États-Unis, le spécialiste des VTC dispose néanmoins de quelques soutiens de poids, notamment de la part de General Motors, un de ses principaux investisseurs. Le constructeur aurait en effet approché l'entreprise en vue d'un rachat, expliquent nos confrères de Recode, sans néanmoins faire d'offre écrite.
Lyft demandait 9 milliards de dollars, un prix significativement plus élevé que sa valorisation lors de son dernier tour de table, où il était plutôt question de 5,5 milliards de dollars. L'entreprise a donc fait appel aux services d'une banque d'investissement pour faire connaître la nouvelle aux géants des nouvelles technologies et les démarcher en vue d'une possible contre-offre. Ils n'ont visiblement pas donné suite, tout comme General Motors qui a rapidement laissé tomber l'idée d'un rachat.
La vie continue
Malgré ce contrecoup, Lyft est encore loin de mettre la clé sous la porte. L'entreprise dispose encore de solides réserves de cash, environ 1,4 milliard de dollars selon les sources de Recode. De quoi assurer encore quelques années d'activité, ce qui pourrait suffire à remettre l'entreprise sur de bons rails.
En effet, si Lyft a laissé fuiter une lettre destinée à ses investisseurs, expliquant que ses revenus annuels sont en hausse, autour de 400 à 500 millions de dollars, et que de plus en plus d'utilisateurs font appel à ses services, l'entreprise perd encore de l'argent. Environ 50 millions de dollars par mois d'après le Wall Street Journal, mais les choses pourraient bien empirer si Uber profite de son retrait en Chine pour essayer de donner le coup de grâce à son rival.
Lyft, un concurrent d’Uber serait à vendre pour 9 milliards de dollars
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Lyft veut 9 milliards, personne ne suit
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Commentaires (79)
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Abonnez-vousLe 22/08/2016 à 10h40
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C’est une minorité.
La plupart des gens continue à utiliser Amazon et va faire ses courses en grandes surfaces. Ils vont au moins cher et se foutent de l’évasion fiscale. Et le commerce de proximité, il peut bien crever, ils s’en foutent.
Le 22/08/2016 à 10h52
Ok mais là les chauffeurs pourront proposer le même tarif qu’Uber, une plateforme automatisée de réservation ne doit pas couter grand chose, et presque plus rien dans quelques années.
(Sinon le proprio de la supérette de mon village roule en voiture de sport " /> )
Le 22/08/2016 à 10h52
… il devenait temps pour la start-up de faire cesser l’hémorragie.
Il y a bien longtemps que Uber n’est plus une start-up, hein… " />
Le 22/08/2016 à 10h53
Le 22/08/2016 à 11h40
Voiture au nom de la supérette" />
Le 22/08/2016 à 11h41
Le 22/08/2016 à 11h46
c’est pas les pauvres les salauds, c’est ceux qui ont les moyens et qui vont quand même chez Amazon et en GMS " />
Le 22/08/2016 à 11h59
Le 22/08/2016 à 12h13
Quand t’as un Hummer, tu te fais ta place de parking tout seul. Donc remercions les riches de ne pas aller en supérette et ainsi épargner les Clio 1998 des pauvres.
Le 22/08/2016 à 13h05
techniquement, c’était le siècle précédent :)
Le 22/08/2016 à 13h07
mais non, c’est parce que les supérettes ne sont pas ouvertes de 20h à 9am la semaine et 24⁄24 le week end. et qu’en plus elles ne se déplacent pas devant ton bureau ou devant chez toi suivant ou tu es à ce moment là !
Le 22/08/2016 à 13h11
Tu as raison en plus " />
Le 22/08/2016 à 13h32
Le 22/08/2016 à 14h26
Le 22/08/2016 à 15h40
Le 26/08/2016 à 11h57
Uber perd un milliard de dollars par semestre " />
Le 26/08/2016 à 12h40
Le 22/08/2016 à 07h20
9 milliards de vent !
Ces sociétés ne créent aucune plus-values car ce sont des coquilles vides se reposant sur un réseau existant.
Le 22/08/2016 à 07h23
Oui et non.
une fois le monopole installé, ce va être de violentes machine a cash.
Le 22/08/2016 à 07h26
Le 22/08/2016 à 07h30
Le 22/08/2016 à 07h43
Le 22/08/2016 à 07h45
Le 22/08/2016 à 07h48
Moi aussi, je vend mon entreprise de dessin phallique pour seulement 8 millions de dollars.
Affaire a faire !!
Le 22/08/2016 à 07h51
j’aimerais savoir sur quelle base tu peux évaluer la société ?
la méthode des cash-flow futur sûrement. C’est la pire des méthodes car fondée sur du vent. Comme cette société dont le mérite a été d’organiser un peu le marché. Bref pas grand chose.
Le 22/08/2016 à 07h52
Je ne sais pas qui a raison entre vous 2, mais il faudrait un début d’argumentation de ton côté.
Pour toi, quelle est leur valorisation et quelle méthode utilises-tu pour y arriver ?
Le 22/08/2016 à 07h52
Le 22/08/2016 à 07h53
Le 22/08/2016 à 07h55
En fait c’est juste temporaire. pour le moment, le système de vtc est transitoire.
Le but c’est de s’approprier le marché des trajets réservé via tel.
Et pour les monopoles / semi monopole , ca pose pas de problème direct. Même s’il passent souvent sous les projecteurs, les grosses multinationales vont très bien.
Le 22/08/2016 à 07h55
Le 22/08/2016 à 07h56
La Chine, à qui tous les pays occidentaux ont vendu leurs fesses, imposent ses conditions étatiques aux multinationales (fusion obligatoire avec une entreprise locale): ils ont étudié Marx et les limites du capitalisme, et seront les grands gagnant de la guerre économique à long terme " />
Le 22/08/2016 à 07h57
Le 22/08/2016 à 07h58
Le 22/08/2016 à 08h01
Le 22/08/2016 à 08h02
Va revoir tes cours d’économie toi-même, la valorisation d’une société ne se fait pas sur le passé ou le présent mais sur le futur.
On achète les résultats futurs quand on achète une société (ou un morceau par des actions).
Le fait qu’elle brûle du cash pendant le temps de prendre des parts de marchés suffisantes n’est pas un problème majeur. Il faut juste faire attention à ne pas être dilué trop fort par les différentes levées de fonds.
Le 22/08/2016 à 08h06
Le 22/08/2016 à 08h08
Si tu me sors un calcul de valorisation fait par quelqu’un d’autre, pas de problème, puisque tu dis que tu n’as pas pondu ce truc tout seul. Mais donne des sources si tu veux être crédible, là, tu ne l’es pas.
Les chiffres que tu cites n’ont aucun intérêt dans ce débat, puisque tu compares des sociétés qui n’ont rien à voir n’étant pas du tout dans le même domaine, donc une évaluation par les pairs ne donnerait rien.
Comme déjà dit précédemment, on achète les résultats futurs d’une société, pas les passés ou présent, donc le bénéfice actuel n’a aucun intérêt dans l’évaluation de la valorisation d’une société comme Uber.
Le 22/08/2016 à 08h15
Le 22/08/2016 à 08h18
Le 22/08/2016 à 08h19
Le 22/08/2016 à 08h20
Le 22/08/2016 à 08h24
Le 22/08/2016 à 08h24
Le 22/08/2016 à 08h34
Tu n’y connais manifestement rien.
À ton avis, comment décide-t-on si on achète une action ou pas et jusqu’à quel prix si ce n’est en estimant la valorisation de celle-ci ?
De plus, Uber n’est pas cotée en bourse, on est donc bien dans le cas où on estime sa valeur par une des méthodes que j’ai indiquée en lien.
Crois-tu vraiment que ceux qui achètent une action l’achètent en espérant perdre de l’argent ? Ils l’achètent en fonction d’une rentabilité future estimée.
On y arrive : toi tu doutes et c’est là-dessus que tu tiens tout ce discours sans aucun argument solide.
Le 22/08/2016 à 08h40
Ca dépend du business model, pour la plupart il s’agissait pour les fondateurs de se faire racheter et toucher le jackpot, quelque part il y avait un business model : rendre belle la mariée
Le 22/08/2016 à 08h42
Le 22/08/2016 à 08h42
Je parlais du business model pour l’entreprise, pas pour les associés " />
Le 22/08/2016 à 08h46
Le 22/08/2016 à 08h49
Le 22/08/2016 à 08h52
Cela n’a rien à voir.
Je parle de résultats futurs, donc de rentrées d’argent pour la société et toi d’une valeur future d’un bien sans justification du fait que cela pourrait valoir plus (d’où ton conditionnel).
Ton second paragraphe méconnaît le fait que les acheteurs doivent aussi faire leurs devoirs et évaluer l’entreprise avant de l’acheter.
Pour finir, je ne suis pas sûr que les valorisations actuelles d’Uber tiennent beaucoup compte des véhicules autonomes, vu que les conditions économiques sont difficiles à évaluer actuellement.
Le 22/08/2016 à 08h53
Le 22/08/2016 à 08h54
Le 22/08/2016 à 08h55
Le 22/08/2016 à 08h57
J’ai plus d’argent en bourse que tu n’en auras jamais.
Et je suis content de te faire rire, c’est si rare de nos jours de rire.
J’aime toujours ton absence d’arguments.
Le 22/08/2016 à 08h57
Le 22/08/2016 à 08h59
Le 22/08/2016 à 08h59
Le 22/08/2016 à 09h04
Le 22/08/2016 à 09h06
Le 22/08/2016 à 09h06
" />
#JeMeMetsÀTonNiveau
Le 22/08/2016 à 09h07
Le 22/08/2016 à 09h08
Parce que ? Tu devrais peut être lire la définition de valeur ajoutée.
Uber offre un service : mettre en relation un client et un fournisseur.
Elle génère de la valeur ajoutée au travers de ce service.
Le 22/08/2016 à 09h09
Le 22/08/2016 à 09h15
Le 22/08/2016 à 09h16
Le 22/08/2016 à 09h17
Le 22/08/2016 à 09h17
Le 22/08/2016 à 09h20
Le 22/08/2016 à 09h21
ça dépend complètement de la méthode de valo.
ah les donneurs de leçons…
Le 22/08/2016 à 09h23
Pour toi “gagner un radis” c’est quoi ? Tu as plusieurs options :
Oui parce qu’on peut dégager un bénéfice tout en perdant des liquidités, et inversement.
Il faut savoir que le Résultat Net (ou “bénéfice”) est probablement d’agrégat financier le moins pertinent pour juger de la santé financière d’une entreprise (en plus d’être le plus facilement manipulable). Si tu veux vraiment savoir comment se porte une entreprise, il faut regarder son activité. Et tu as un agrégat tout fait pour ça : l’EBE. WikipediaOr après avoir un regardé les informations très parcellaires qu’on a sur les états financiers d’Uber, rien n’indique que leur EBE est négatif. Il y a un an un document leaké parlait d’une marge brute de 415m USD en 2014. Vu leur masse salariale (6000 personnes si j’en crois les autres posts ici), il y a peu de chances que leur EBE soit négatif.En conclusion et vu le peu d’informations que l’on a Uber gagne de l’argent (pardon, des radis). Qu’il dépense ensuite en investissements.
Le 22/08/2016 à 09h26
Le 22/08/2016 à 09h27
edit: mal lu.
Le 22/08/2016 à 09h27
Le 22/08/2016 à 09h39
Le 22/08/2016 à 09h42
Le 22/08/2016 à 09h47
et maintenant uber s’implémente enbrousse
Le 22/08/2016 à 09h51
C’est ce qui différencie l’approche spéculative de l’approche relative. En d’autres termes, l’économie financière et l’économie réelle.
le paradigme actuel privilégie le premier au détriment du second.
Il n’empêche que si on réfléchit sur le fond, l’approche spéculative est uniquement basée sur du vent, i.e. théorie du signal, cash-flow futurs…
D’où l’origine de mon premier poste.
Le 22/08/2016 à 09h51
Le problème qui se pose actuellement, c’est que la réserve fédérale a injecté tellement d’argent sur le marché que les investisseurs ne savent plus quoi en faire. Comme la Chine actuellement est en pleine phase d’amortissage. Les investisseurs préfèrent investir dans des boites qui montent.
Récemment, la SEC a retiré de la bourse, une société qui valait 35 milliards pour un chiffre d’affaires de 500$.
BFM TV
Selon la théorie de Schumpeter, on va investir sur les futurs grosses sociétés de demain. Pour le moment, Uber repose sur du vent mais a déjà changé la société. Pour partir en vacances, tu peux prendre un blablacar, réserver un appartement sur Airbnb et sur place tu peux louer sur Ouicar ou équivalent.
Le 22/08/2016 à 10h09