Counter Strike : Global Offensive, quand les micro-transactions déraillent
Et que peu de monde réagit
Le 09 septembre 2016 à 14h20
10 min
Société numérique
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Le système de micro-transactions de Counter Strike : Global Offensive est en grande partie à l’origine du succès du jeu. Mais il est aussi l'occasion d’affaires de matchs truqués, de paris illégaux et plus récemment de casinos en ligne accessibles à tous, même aux mineurs.
Lancé en août 2013 sous le nom « Traffic d’armes », le système de micro-transactions de Counter Strike : Global Offensive avait pour objectif de relancer les ventes du jeu en allongeant considérablement sa durée de vie.
Son principe est simple et ajoute au titre une surcouche de personnalisation des armes avec des modèles allant d’une simple marque de rouille à un revêtement complet en or, platine ou quelconque métal précieux. L’obtention de ces skins est liée à l’ouverture de caisses que l’on obtient parfois à l’issue d’une partie. En dévoiler le contenu ne se fait qu’après avoir acheté une clé, vendue directement par l’éditeur Valve via sa plate-forme Steam.
L’annonce originelle promettait aux joueurs de « vivre les frissons de l’illégalité et du marché noir », un choix de mot aussi ironique que prémonitoire. Les intentions comme le fonctionnement du système sont longuement évoqués dans une conférence tenue à la Game Developpers Conference (GDC) de 2014.
En modulant la surface de l'objet recouverte par l’élément de personnalisation, Valve créé une échelle de valeur qui a largement trouvé écho auprès du public. Depuis août 2013, date de déploiement de la mise à jour, le nombre moyen de joueurs par jour a été multiplié par dix pour atteindre plus de 300.000 joueurs.
Lord of War
Le jeu de base opposant les Terroristes aux Counter Terrorists n’a pas disparu mais cohabite désormais avec tout un écosystème d’échanges, d’achats et de reventes de ces modèles, stockés dans l’inventaire Steam. La plateforme propose aux développeurs d’utiliser une API (Application Programming Interface) dont la fonction est de faciliter le lien et l’échange d’informations entre le compte Steam et celui d’un autre site ou application. Il est ainsi possible de donner à un casino l’accès à son inventaire, laissant libre l’ajout ou la suppression d’objets.
Ce principe permet d’analyser par exemple les données de la plateforme marchande ou de faciliter le choix du consommateur en période de soldes. Mais il s’agit également d’un élément indispensable dans l’ouverture d’un bookmaker en ligne. Comme il est possible d’échanger ces objets contre de l’argent réel, ils peuvent être utilisés comme une monnaie ou de simples jetons de casino pour miser sur le résultat d’un match. A en croire un rapport de Bloomberg paru en avril dernier, le total des mises pour l’année 2015 dépasserait les 2,3 milliards de dollars.
Nul besoin d’être cynique pour envisager qu’un tel marché attise la convoitise d’individus exploitant le système à leur avantage. Prenons comme exemple l’affaire des matchs truqués révélée en janvier 2016, à l’issue de laquelle 7 joueurs professionnels s’étaient vu interdire à vie l’accès aux compétitions officielles.
En dehors de cette sanction, la réponse de Valve à la polémique donnait l’impression d’un service minimum, le communiqué intitulé « De l’intégrité et du fair-play » ne faisant pas le lien entre le succès du jeu et l’existence des paris autour des compétitions.
Et c’est pas fini...
Plus récemment, un tout autre concept de casino a vu le jour : les skins servant toujours de jetons mais pour participer à des loteries dont les récompenses sont… d’autres skins. Les affaires les plus récentes mettent en scène deux de ces services ainsi que trois YouTubers influents, disposant chacun de plusieurs millions d’abonnés.
Le premier d’entre eux s’appelle m0E, un ancien joueur professionnel américain reconverti en streamer. Il proposait régulièrement des vidéos où il jouait en direct à ce genre de loteries, et pour cause un accord le liait à csgodiamonds.com, dont il faisait la promotion. L’affaire fut résumée par la chaîne CSGo News, en voici la chronologie.
Le 13 juin, m0E se plaint sur Twitter de ne pas avoir récolté les 26 000 dollars stockés sur son compte et promet de révéler l’affaire dans les 24 heures. La réponse ne s’est pas faite attendre puisque quelques heures plus tard, l’équipe du casino donne tous les détails de l’accord qui existait entre les deux parties.
Le streamer recevait non seulement des objets de la part de csgodiamonds pour pouvoir les miser, mais l’équipe lui fournissait également les résultats des loteries à l’avance. Non pas que celles-ci soient truquées, le communiqué insistant sur le sérieux des opérations et leur capacité à connaître les résultats. Le but avoué par l’équipe du casino étant de rendre les vidéos « plus divertissantes ».
Forcément, un tel avantage ajoute une tension dramatique dans des vidéos où chaque victoire est en réalité montée de toute pièce. M0E ne devait donc pas toucher les récompenses mais était tout de même intéressé à hauteur de 10% des résultats du site. Un accord sans doute juteux qui ne lui suffisait manifestement plus.
Très éloquente sur l’éthique de certains acteurs du milieu, cette première affaire est vite suivie par une seconde révélée le 27 juin. Une autre chaîne, Honorthecall dénonce alors les malversations de Tmartn et Syndicate, respectivement américain et britannique, dont les chaînes regorgent de vidéos promotionnelles pour csgolotto.com, encore un autre casino. Notons au passage que Thomas Cassel (alias Syndicate) avait déjà été pris la main dans le sac après avoir vanté les mérites de Dead Realm, un jeu qu’il avait tout intérêt à voir marcher vu qu’il en était l’un des producteurs.
C’est un schéma très similaire qu’on retrouve ici, les deux YouTubers prétendent disposer d’un partenariat avec « un nouveau site » dans des vidéos aux titres aussi improbables que « Comment gagner 13.000 $ en cinq minutes » sur leurs chaînes. En guise d’accord, ils ont en réalité monté la société mère de csgolotto le 3 décembre 2015. Une simple vérification des statuts de l’entreprise enregistrée en Floride confirme l’identité du président et vice-président, ainsi que leurs adresses personnelles.
Très vite, une vidéo d’explication est publiée puis supprimée par Trevor Martin « Tmartn », dans laquelle le jeune homme se confond en excuses et en explications hasardeuses tout en assurant qu’il n’a rien fait de mal. Mieux, il va jusqu’à reprocher à son audience de ne pas avoir su faire le lien entre ses vidéos et son rôle dans l’existence même du site. Et pour cause, aucune mention d’un quelconque sponsoring n’apparaissait dans la description des vidéos, qui ont été rajoutées à la va-vite après révélation de l’affaire.
La justice s'en mêle
D’un scandale sur les réseaux sociaux, l’affaire prend une tournure judiciaire lorsqu’elle est ajoutée le 7 juillet à une class action lancée le 23 juin par Michael John McLeod, représenté par le cabinet Jones Ward. La plainte vise notamment Valve et désigne l’éditeur comme responsable l’accès par des mineurs à tout un écosystème de plateformes de jeux en ligne, probablement illégaux.
La nuance est importante en raison d’une précédente affaire visant un éditeur de jeu mobile, ayant eu gain de cause après que l’état de Californie détermine qu’un casino virtuel n’a rien d’illégal. Pour esportbettingreport.com, il ne fait aucun doute que la plainte n’aboutira pas.
L’article démonte point par point les accusations à l’encontre de Valve, comme par exemple l’absence de frais liés à l’échange de skins entre joueurs. Les mouvements effectués dans les casinos en ligne n’auraient donc aucun impact financier pour l’éditeur de jeux. Cependant, le cabinet d’avocats Jones Ward rappelle que pour obtenir ces objets il faut forcément passer par l’achat de clés via Steam, qui sert également de plateforme d’échange entre joueurs qui souhaitent revendre ces skins. Indirectement, Valve verrait le nombre de transactions progresser grâce à ce système parallèle.
Au-delà de cette dispute légale, la posture adoptée par Valve n’indique toujours pas sa volonté de mettre fin au problème. Le 20 juillet dernier, 23 sites recevaient une lettre de mise en demeure, les menaçant de poursuites judiciaires si leurs activités ne cessaient pas sous dix jours. Une réponse plus musclée que leur silence lorsque le développeur TinyBuild (The Punch Club, Speedrunners) déplorait la perte de sèche d’un demi-million de dollars à cause de clés Steam volées revendues sur le site G2A. Mais là encore, l’éditeur semble se tenir à l’écart de ces polémiques, pourtant provoquées par la manière dont sa plateforme fonctionne.
Avant même la fin de l’ultimatum de Valve, l’attitude adoptée par les 23 visés par cette mise en demeure est déjà connue. Sept ont déclaré leur intention de cesser leur activité en date du 30 juillet, les autres poursuivent leurs activités comme à l’accoutumée ou n’ont simplement pas annoncé leur position officielle sur le sujet. Malgré les menaces de Valve, ce résultat n’empêchera ni la création de nouveaux casinos, ni la migration massive de l’audience d’une plateforme vers une autre.
Le dernier rebondissement en date concerne le site csgolounge.com, l'un des plus gros sites de paris s'appuyant sur les skins de Counter Strike : Global Offensive. The Esports Observer a établi un lien entre ce casino en ligne et la maison mère de Virtus.pro, l'une des équipes professionnelles les plus connues sur le titre de Valve. Celle-ci en détient en effet 90 % de son capital. Peu après la diffusion de cette information, le casino publiait un message annonçant la cessation immédiate de ses activités liés aux paris pour se muer en « plateforme d'information et de divertissement ».
Difficile régulation
La class action ayant peu de chances d’aboutir, il faudrait alors se tourner vers les organismes de régulation des jeux d’argent. Malheureusement, ceux-ci accusent un retard énorme sur le sujet et commencent à peine à manifester de l’intérêt pour les paris liés aux compétitions eSport.
La réponse la plus musclée est finalement venue de PayPal, qui traite une grande partie des transactions liés aux paris et aux loteries. En plus de menacer de geler les comptes en question, le service de paiement en ligne exige désormais d’énormes garanties pour attester de la légalité de chaque site.
Mais là encore, il n’aura pas fallu attendre plus de 48 heures pour voir des bookmakers comme Gfinity annoncer en grande pompe un changement dans leur système de paiement. Il est à noter que Microsoft a justement signé un partenariat avec eux pour qu’ils organisent le pan eSport du futur Gears of War 4.
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Commentaires (23)
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Abonnez-vousLe 09/09/2016 à 14h39
Ce panier de crabes sérieux…
Le 09/09/2016 à 14h50
Article super intéressant !
En effet, les skins sur CS:GO sont une monnaie assez fluide. On est toujours certain que quelqu’un voudra bien reprendre nos skin contre de l’argent. Le prix dépend des cours de la bourse des skin, sur lesquels il est possible de spéculer, etc…
Le 09/09/2016 à 15h00
And this is why we can’t have nice things. Dès que le fric d’apparence “facile” entre en jeu, ça part en sucette de suite.
Ah et sinon, un nouveau membre de l’équipe? Un pigiste? Un habitué de la communauté NXi? En tous cas, bienvenue à toi Benoit " />
Le 09/09/2016 à 15h01
https://twitter.com/davlgd/status/774251091366064128 ;)
Le 09/09/2016 à 15h03
Il est étonnant que Valve soit si peu encline à réagir. La société pourrait faire valoir la contrefaçon de sa marque commerciale dès le nom de domaine du site, ou encore dans le titre du service. Cela lui permettrait de mettre fin aux pratiques douteuses tout en évitant de flirter avec la notion de jeux d’argent, beaucoup plus réglementés que la vente de jeux vidéo.
Le 10/09/2016 à 10h41
Merci pour cet article. Etre abonné à NXI prend tout son sens !
Le 10/09/2016 à 14h48
Pour ceux qu’y veulent avoir un aperçu de l’argent que certain ce font juste en échangeant les skins contre des bitcoin .
Le top 500 des plus gros inventaire :
http://csgo.steamanalyst.com/inventory-top500
Un inventaire estimer a 622 000 dollars :
YouTube
Le 09/09/2016 à 15h09
Si c’est le nom qui dérange, le nom changera en un clin d’oeil, mettre fin à ces pratiques, je vois mal comment c’est possible, je dirai même que c’est impossible.
Je ne suis pas sûr que ce soit intéressant pour Valve de réagir, autant d’un point de vue financier que morale.
D’un point de vue financier ça leur coutera les yeux de la tête aux tribunaux (et encore si ceux ci sont sur leur sol).
D’un point de vue morale, s’il s’engage à lutter contre ce fléau, ils seront désignés comme étant responsables et leurs actions se retourneront contre eux.
Pour mettre fin à ça? il faudrait faire comme diablo 3, retirer le système, or ce système attire de nombreux joueurs, pour un jeu qui se veut leader de l’e-sport c’est peut-être trop cher payé.
Le 09/09/2016 à 15h23
Article de KaaLhiThé, sourcé et bien expliqué ! Salut Benoit !
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Par contre va falloir travailler les sous titres !
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Le 09/09/2016 à 15h28
Le 09/09/2016 à 15h30
Le 09/09/2016 à 15h32
Bon article, très bien écrit.
Bon courage pour la suite Benoit.
Le 09/09/2016 à 15h36
Le 09/09/2016 à 15h42
Quand megaupload est tombé avec toute la médiatisation derrière on entendait souvent les autorités, les anciens utilisateurs dirent que c’était la fin de ce système. Personnellement il y en a tellement aujourd’hui qu’ils pourront se battre autant qu’ils veulent, d’autres prendront la relève.
De plus pour les trouver, pas besoin de noms, quelques mots clés, google et c’est fini.
Je vois vraiment mal comme les régulateur des jeux d’argent peuvent agir, il suffit d’aller dans un pays avec des lois plus permissives et c’est réglé.
MAIS je suis tout a fait d’accord que rien faire c’est laisser le champ libre à ces gens et que c’est bien pire. Mais agir ça veut aussi dire prendre des responsabilités, est-ce que Valve est assez armé pour se battre contre ça? Je ne pense vraiment pas.
@kwak-kwak, exactement, ce qui revient à retirer le système actuel.
Le 09/09/2016 à 15h48
J’ai raté quelque chose? Pour qu’on est autant d’article abonné, aujourd’hui." /> Par contre, cela ne me déplait pas , cela fait pas mal d’article à lire." />
Le 09/09/2016 à 15h52
A la base, tout de même, il s’agit bien de payer pour avoir une décoration aléatoire et n’entrainant aucune amélioration de performances à l’arme?!
Déjà, de base, ça me surprend qu’on puisse fonder un business sur un truc aussi inutile. Mais bon, je suis surement trop vieux con. Mieux: en quoi cela prolonge-t-il le jeu d’avoir un gun jaunâtre plutôt que noir?
Là où, par contre, il faudra m’expliquer, c’est comment un truc aussi futile puisse devenir, dans l’esprit des premiers à avoir lancé cette bourse, un élément de spéculation et ayant une valeur négociée (la cote des skins).
Sans parler de théorie de la manipulation, Valve a donc lancé un concept d’autocollants payant et inutile, et pouf, quelques temps plus tard, le pari se révèle miraculeusement extrêmement prolifique pour l’éditeur. Grâce à l’organisation d’un système boursier tout aussi miraculeux.
Chai pas, mais un truc m’échappe, là, car je ne vois pas un éditeur parier passivement sur un tel miracle, en se disant seulement «boaf, on lance les skins payant, ça amusera bien quelques ados». Si il a lancé un truc payant étudié pour être la principale source de revenus du jeu en maintenant la position officielle que «on ne fait que vendre des accès aléatoires à des autocollants» , ça ne colle pas.
Le 09/09/2016 à 15h53
Le 09/09/2016 à 15h59
2 choses:
Le 09/09/2016 à 16h13
Merci pour ton explication :)
Le 09/09/2016 à 16h18
Déjà ce business n’a pas été inventé par Valve, beaucoup d’autres jeux avant CSGO ont introduits des éléments de personnalisation via micro transaction, League of Legends par exemple. Donc c’est pas du tout un ajout sur un coup de tête (là ou par contre ça tient du génie, c’est que de nombreux jeux avec micro transactions sont des Free to Play, là ou Valve a réussit à introduire des micro-transactions dans un jeu payant, ce qui a l’époque se faisait pas trop à ma connaissance): Valve savait que ça fonctionnait ailleurs. Et ça a également très bien fonctionné sur un autre titre à eux, Team Fortress 2 (même si “l’économie” des objets sur TF2 est bien moins développée que sur CSGO pour différentes raisons).
Je ne comprend pas par contre ce que tu ne comprends pas. Tous les jours, des gens dépensent du fric pour se distinguer et personnaliser leurs objets : que ce soit pour une voiture, pour les vêtements, un tatouage, des bijoux etc… Pourquoi ce serait différent pour un jeu vidéo sur lequel les joueurs vont passer des dizaines (centaines/milliers) d’heures ? Le besoin de personnalisation/différenciation est toujours là, le fait que ce soit virtuel ne change rien (peut être même qu’il accentue ce besoin d’ailleurs ?).
Après le prix de certains skins et la spéculation qui va avec tient juste à la loi de l’offre/demande, à partir du moment ou comme sur CS tu as des millions de joueurs, tu auras proportionnellement dedans des gens prêt à payer pour certaines skins, et parmi ceux là des gens assez riches pour lacher plusieurs k€ comme toi tu achètes ta baguette de pain, ce qui va donc driver le prix vers le haut, enclenchant le cycle de la spéculation.
Le 09/09/2016 à 17h10
En France, ARJEL peut faire bloquer un site complet. Si cela est inefficace contre les personnes motivées, cela empêche les plus jeunes, souvent crédules et directement ciblés par ces services, de perdre leur argent de poche, voire plus, dans des jeux d’argent.
Est-ce que Valve, Supercell ou Riot Games organisent un jeu de loterie au travers du système de paquets de cartes ou de coffres ? Autant que les paquets de cartes Pokémon ou Panini, sans doute. Dans tous les cas, c’est un jeu, de hasard, contre de l’argent. Une loterie, donc.
Si jamais, en France, ARJEL faisait bloquer Steam pour cause de jeu d’argent non déclaré (CS:GO et son système de coffres, notamment), nul doute que Valve réagirait immédiatement. Soit en réfutant être une loterie, soit en se soumettant à la législation (française) sur les jeux d’argent, soit en éliminant les jeux d’argent de son site.
Les loteries tierces liés à CS:GO sont dénoncées, car en plus de ne pas s’en cacher comme telles, leur promotion implique de la publicité dissimulée et/ou mensongère.
Enfin, ce n’est pas parce qu’il y aura toujours des escrocs qu’il ne faut pas les escrocs et leur faire cesser leur activité. Que la tâche soit récurrente n’implique pas nécessairement qu’elle soit inutile.
Le 09/09/2016 à 19h23
Je ne dis pas qu’on ne peut rien faire et qu’on ne doit rien faire.
Je parle de Valve ici (à cause de ton message de base), devrait-il intervenir ou non? je pense que non, car ils n’ont pas les outils juridiques qui leur permettrait de faire ça.
Maintenant, est-ce que quelqu’un d’autre devrait intervenir? comme tu l’as dit c’est une lotterie et je pense que quelqu’un devrait faire quelque chose aussi.
Le 09/09/2016 à 22h18