Fusées réutilisables : avec New Glenn, Blue Origin veut concurrencer SpaceX
New Armstrong pour plus tard
Le 13 septembre 2016 à 08h10
3 min
Sciences et espace
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Sans crier gare, Jeff Bezos, le patron d'Amazon, a dévoilé « la prochaine étape » de Blue Origin. Une fusée réutilisable baptisée New Glenn qui est capable d'envoyer des satellites en orbite autour de la Terre. Elle vient donc se placer en concurrent direct de SpaceX.
La conquête spatiale est pleine de rebondissements. Alors que SpaceX enchainait les réussites ces derniers mois, la société est pour le moment clouée au sol à cause d'une explosion de Falcon 9 sur son pas de tir. Les causes n'ont toujours pas été déterminées et la société recherche des informations supplémentaires en demandant de l'aide via les réseaux sociaux.
New Glenn, une fusée réutilisable pour placer des satellites en orbite
Jeff Bezos, le patron d'Amazon et de Blue Origin, en profite pour annoncer New Glenn, une fusée spatiale qui est capable d'envoyer des charges utiles dans l'espace. À l'instar de Falcon 9, elle dispose d'un premier étage réutilisable. Il est d'ailleurs calqué sur celui de New Shepard, mais en étant bien plus imposant comme on peut le voir sur la photo publiée par Jeff Bezos :
Blue Origin’s next step…meet New Glenn #NewGlenn #GradatimFerociter pic.twitter.com/p4gICKZRfi
— Jeff Bezos (@JeffBezos) 12 septembre 2016
On peut constater que le premier étage serait à lui tout seul plus grand qu'Ariane 5 au complet. Il peut recevoir un deuxième et un troisième étage. En hauteur, la version 2-stage de New Glenn dépasse les fusées Falcon 9 et Delta IV, tandis que la mouture 3-stage s'approche de Saturn V, le lanceur géant de la NASA.
Quelques détails supplémentaires ont été envoyés par emails à plusieurs de nos confrères américains, dont The Verge. Le patron de Blue Origin explique que la fusée sera propulsée par sept moteurs BE-4. Pour rappel, ce dernier est développé en interne et un vol d'essai devrait avoir lieu l'année prochaine. Il faudra par contre attendre 2019 pour qu'il soit prêt.
La poussée de New Glenn sera de 3,85 millions de livres selon Jeff Bezos, ce qui la place au-dessus de Delta IV Heavy et en dessous de Falcon 9 Heavy. Elle sera quoi qu'il en soit capable d'envoyer des satellites en orbite autour de la Terre, contrairement à New Shepard qui fait un aller/retour dans l'espace, à un peu plus de 100 km d'altitude, pour de riches touristes. Dans sa lettre, Jeff Bezos prévoit de faire décoller New Glenn « avant la fin de la décennie », sans plus de détails pour le moment.
ESA, Blue Origin et SpaceX : la guerre sur le prix des lancements
Pour la petite histoire, New Shepard, la première fusée de Blue Origin, doit son nom à Alan Shepard, le premier astronaute américain à avoir effectué un vol suborbital. New Glenn est un hommage à John Glenn, le premier américain en orbite autour de la Terre. Dans son email, Jeff Bezos évoque brièvement le futur avec New Armstrong, dont on imagine du coup assez facilement le concept.
Bref la guerre ne fait que commencer et SpaceX doit maintenant composer avec un nouveau joueur dans la catégorie des fusées réutilisables. De son côté, l'Agence spatiale européenne attend beaucoup d'Ariane 6, son prochain lanceur qui n'est certes pas réutilisable, mais qui devrait tout de même permettre une réduction des coûts de l'ordre de 30 % environ.
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Commentaires (74)
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Abonnez-vousLe 13/09/2016 à 08h19
J’ai l’impression qu’une fois encore, nous français (et nos copains européens par la même occasion), ont manqué d’ambition avec Ariane 6.
On savait qu’Ariane 5 allait arriver en fin de compétitivité depuis bien longtemps … les ingénieurs ont souhaité, alerté, pleuré, crié, hurlé, puis toute cette agitation a commencé de faire peur à quelques politicaillons qui ont laché du lest à minima pour donner une jolie fusée sur laquelle ils se feront mousser auprès de la populace en mal de sensationnel.
Du coup, nos ingénieurs ont dit qu’avec les budgets chagrins qu’on leur aura craché de bien haut, ils seraient capable de faire comme les autres … soit ce qui était juste devant le bout de leur nez : Falcon 9 et autres .
Et pendant tout ce temps de tergiversation, on a laissé se développer un concurrent qui arrivera à la même heure que nous, mais avec un vrai monstre, capabe de nous en mettre plein la vue sur notre marché et d’aller beaucoup plus loin sans trop se casser …
Adieu Mars …
Adieu Berthe aussi …
Le 13/09/2016 à 08h21
Sympa cette illustration :)
(j’ai quand meme lu l’article)
Le 13/09/2016 à 08h24
Attention, une grosse fusée veux aussi dire un lancement plus cher. Cela dépend de la cible visée. Il me semble que ariane 6 vise plus des petits / moyen satellite. La ou se monstre fais un “charter” de satellite, ariane 6 préfére en envoyé que 1 ou 2 à la fois permettant plus de lancement.
Le 13/09/2016 à 08h29
Le 13/09/2016 à 08h32
Oui, là est l’argument officiel.
Mais souviens toi que c’était justement la philosophie de construction d’Ariane 5 ! Développer pour envoyer le plus lourd possible (Ariane 5 n’a pas à rougir devant une Proton et autre … c’est quasiment la satellisation d’un camion de 15 tonne d’un livreur du marché de Rungis), puis mutualiser les lancements de petits satellites pour réduire les prix en sécurisant les envois par la très haute fiabilité du lanceur.
Dès le début, Ariane 6 a été castrée pour raison de budget alors qu’au moment des réflexions, il fallait qu’elle soit de capacité réellement supérieure à Ariane 5, mais encore plus modulaire …. de façon à en faire un lanceur le plus adaptable dès qu’il faut lancer plus gros que la capacité d’une (increvable) Soyouz.
Le 13/09/2016 à 08h36
Et pendant ce temps ya des petits pékinois qui n’ont pas de pâtée à manger tous les jours. Une honte.
Leurs objectifs sont peut-être peu ambitieux d’un point de vue conquête de l’espace, mais ils commencent à diminuer le coût que cela aura d’aller plus loin qu’auparavant!
Le 13/09/2016 à 08h38
neointhematrix a écrit : on laisse d’autres pays nous diriger…
Oui, oui, bien sûr…
Le 13/09/2016 à 08h39
Le 13/09/2016 à 08h42
La poussée de New Glenn sera de 3,85 millions de livres selon Jeff Bezos
S’ils commencent en utilisant des unités de mesure du néolithique, je leur prédis quelques jolis feux d’artifices et autres ratages.
Le 13/09/2016 à 08h43
Ventre de pékinois creu n’a pas d’oreille.
C’est dur de faire comprendre à un pékinois qu’il faut de l’apesanteur pour trouver le moyen de produire de la pâtée en double ration avec un seul plant de soja …
Et pourtant, ça coûtera plus cher encore à l’humanité de ne pas dépenser pour l’espace.
Le 13/09/2016 à 08h44
Ariane est fiable, au moins.
De plus son pas de tir est plus propice aux orbites géostationnaires.
Le 13/09/2016 à 08h46
Clair que les amerlocs et anglosaxions sont parfois loins de s’adapter aux normes internationales …
On se souvient que la première Ariane 5 avait été le plus beau feu d’artifice de l’année à cause d’un re-use de software d’Ariane 4 " />
Le 13/09/2016 à 08h46
Le 13/09/2016 à 09h43
Ah là là. Les mecs qui comparent des présentations power-point avec une machine qui a réussi 75 lancements d’affilée et une boite comme Arianespace qui possède 50% du marché. C’est la catastrophe, on va mourir, les américains ont publiés 3 slides ! " />
Il faudrait une bonne fois pour toute comprendre plusieurs choses :
Le 13/09/2016 à 09h43
Ariane 5 est un lanceur qui a 30 ans, et qui a parfaitement répondu au besoin durant cette période. Il faut rappeler que lors de sa conception on imaginais de gros satellites pour l’avenir et elle devait aussi envoyer notre mini navette spatiale Hermès (abandonnée depuis).
Malheureusement le marché ne s’est pas comporté comme prévu, les gros satellites se sont fait rares et le standard s’est tourné vers des sat de 5 tonnes environ. Malgré cela la force d’Ariane a été de pouvoir faire du lancement double, ce que ne fut pas capable la concurrence .
Mais récemment le marché a évolué, explosé, la demande est forte et la mode est au low cost, d’où l’émergence de ces lanceurs privé à bas cout. Et Ariane 6 entre dans cette logique pour s’adapté à ce nouveau marché. Si Ariane 6 a été longue à mettre en oeuvre c’est avant tout à cause des allemands (radins éternels) qui n’en voulaient pas et préférait l’Ariane 5 ME, une version améliorée d’Ariane 5. Il aura fallu beaucoup de temps pour les ocnvaincre et aussi définir la startégie idéale d’Ariane 6 puisqu’on hésitait au début entre de la propulsion tout à poudre (plus économique) ou à garder un moteur cryo afin de garder nos compétences.
Bref je trouve qu el’Europe s’est bien adapté et mieux que les concurrents comme ULA qui viennent de lancer le développement du Vulcan, comme les russes avec Angara qui ser aun lanceur modulables mais qui peine à avancer, et lesjaponais qui n’ont rien dans leurs cartons. quand aux chinois, ils viennent de renouveler toute leur flotte de lanceurs mais sont encore bine loin d’être adapté à ce nouveau marché (dont ils sont de toute façon exclus)
Le 13/09/2016 à 09h46
Le 13/09/2016 à 09h52
Écoute, ton baratin anti-gouvernement/anti-Europe compare Ariane avec un projet américain financé par un milliardaire mégalo qui est encore sur papier.
Et ensuite il y a une énorme demande pour les petits lanceurs, tout le monde n’a pas besoin d’envoyer 30 tonnes en LEO. Ariane sait s’adapter plutôt bien et pour les trucs plus petits encore, il y a Vega.
Et dernièrement… quelle honte y a-t-il a voir d’autres projets émerger ? Regarde Soyouz, c’est un lanceur qui existe depuis les années 60 et qui a évolué certes mais il est toujours utilisé.
Le 13/09/2016 à 09h53
1)Les grosses fusées ne servent qu’aux vols habités !!!! Pas que, Energya a lancé diverses grosses charges.
L’augmentation des lanceurs lourds low cost va peut etre pousser les clients à produire des sat plus gros. on peut envisager également des mini station spatiales, des grosses charges à envoyer vers la lune ou mars, etc.
“ l’équation des fusées est exponentielle”, ça ça ne veut strictement rien dire à part épater la galerie.
Le 13/09/2016 à 10h12
Energya a été lancée 2 fois. Dont une fois pour un essais de la navette spatiale Russe. Ensuite le projet a été arrêté parce que ça ne servait a rien.
Tu met la charrue avant les bœufs, ce sont les charges utiles qui influent sur les lanceurs, pas l’inverse. L’abandon des navettes américaines et russes, de Saturn V, de la N3, du lanceur Energya sont tous due à la même cause : il n’y a rien ou plus rien a mettre dessus. La plus grosse critique (et la plus juste à mon avis) du prochain lanceur lourd de la NASA (le SLS) c’est qu’il n’y a pas de mission pour lui (Orion seul n’a aucun intérêt).
Le fait que l’équation est exponentielle veut dire qu’un gain de 15% n’est pas 15% plus dur à atteindre, mais 2 fois plus dur.
Le prix au lancement n’est qu’une variable parmi d’autre du prix total d’exploitation du satellite. La concurrence perd des satellites, pas Arianespace.
Le Soyouz est parfaitement adapté à un certain poids de satellite, si le satellite qu’on veut lancer est compatible avec ce lanceur, Soyouz est choisis. Les clients se fichent pas mal de savoir si le design est vieux, si le premier étage revient sur un bateau ou si la turbopompe fait le café. Ils s’intéressent au ratio coût/bénéfice et à leurs marges. Aucune machine n’est fiable à 100%. Le Soyouz à le meilleur taux de fiabilité du marché, et ceci a une valeur commerciale que beaucoup sont près à payer (1700 lancements bon sang ! personne n’a ce genre de retour sur expérience).
Le 13/09/2016 à 10h15
Le 13/09/2016 à 10h19
J’adore lire des trucs du genre :
“On envoi que des petites charges, donc ca sert à rien de bosser sur un lanceur capable d’en envoyer de grosses, pour pas cher”.
Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas éternellement. Et si demain on permet aux ingés d’envisager des charges plus lourdes, qui sait si on ne leur permettra pas d’avoir de nouvelles idées?
Le 13/09/2016 à 10h21
Le 13/09/2016 à 10h23
Le 13/09/2016 à 10h24
Le 13/09/2016 à 10h25
Certes.
Mais l’avantage est quand même que les gars qui concoivent leur satellite, savent qu’ils ont une charge maximale de 10t.
Je sais pas, mais je trouve ca quand même mieux que de savoir que t’es ric-rac avec ton satellite de 3,5t et ton lanceur de 3,8 non?
Je dis pas du tout qu’Arianne fait pas du bon boulo hein, juste que je trouve ca bien que d’autres débarquent avec d’autres idées, même si elles n’aboutissent à rien :)
Le 13/09/2016 à 10h26
Parce que ce que tu propose c’est lâcher la proie pour l’ombre.
Il y a aujourd’hui, avec les lanceurs actuels et les budgets actuels, la possibilité d’envoyer des dizaines de sondes autour de chaque corps céleste majeurs du système solaires. Ce n’est pas fait car les budgets sont gaspillés par l’ISS et les vols habités en général. Quand je vois que la NASA travaille sur un lanceur lourd + une capsule, qu’elle finance Boeing pour une autre capsule et SpaceX pour une troisième (!!!) Je suis vert de rage. Tout ce pognon pour quelque chose qui ne sert à rien (Il n’y a virtuellement pas de papier publié, vous pouvez vérifier !)
Si un jour on a besoin d’un lanceur lourd pour lancer une charge lourde, on le construira a ce moment là, en attendant le budget peut être mieux utilisé ailleurs.
Le 13/09/2016 à 10h34
Ou envoyer deux fusées pour le prix d’une … en pariant qu’une arrivera, voir peut-être les deux si on a de la chance.
SpaceX me semble un peu être le Free des fusées.
Ca coûte pas cher, mais ça vaut pas plus.
Tous les geeks vont se jeter dessus … ils râleront un tir sur deux, mais ils resteront clients des romanos.
A la fin de la partie, c’est le châtelain / Bouygues Télécom qui se prostituera à Draghi / SFR (ou Arianespace qui sera revendu à Tata-AeroSpace).
Le 13/09/2016 à 10h37
L’avantage c’est que le sabotage sera encore plus compliqué s’ils augmentent le nombre de fusées le jour du lancement " />
Le 13/09/2016 à 10h39
une vielle recette soviétique tovarich parano " />
Pourquoi ça marche aussi bien les Soyouz d’après toi ?
Le 13/09/2016 à 13h20
Le 13/09/2016 à 13h38
Le 13/09/2016 à 13h52
Le 13/09/2016 à 14h46
La navigation aerienne comme maritime utilise le mille nautique (différent du mille anglosaxon) parce qu’il correspond à une minute d’arc de latitude, donc c’est pratique pour les conversions avec des coordonnées. Donc aussi le noeud pour la vitesse (mille/heure) et le pied pour l’altitude (ça je ne sais pas pourquoi…).
Mais la construction aéronautique utilise le système SI, non ?
Le 13/09/2016 à 15h45
Le 13/09/2016 à 18h27
La NASA utilise le système métrique aujourd’hui. Tout est en train de progressivement migrer vers ce système.
Ce n’est qu’une question de temps pour qu’on adopte tous le système métrique. Certains états américains (Hawaii) ont déjà commencé à faire l’éducation en métrique. Donc le temps de quelques générations, les USA n’en ont probablement que pour quelques décennies avant de se débarrasser de leur système impérial, et c’est tant mieux pour tout le monde.
On voit trop d’erreurs (qui coutent parfois des millions) qui arrivent encore parce que des blaireaux ne sont pas capable d’utiliser des unités correctement.
Bref, vouloir tout changer d’un coup, c’est évidemment impossible. Mais commencer par faire l’éducation des jeunes dans un seul système, et en une génération, tu passes d’un système à l’autre sans encombre. Honnêtement, quand on voit la facilité du passage du franc à l’euro, sauf pour les vieux, il n’y pas de vrais difficultés à changer des mauvaises habitudes vers de bien meilleures (parce que clairement, le système impérial est une aberration scientifique).
Le 13/09/2016 à 19h27
C’est surtout Pokemon Go qui a initié une bonne partie de la population au système métrique " />
Le 13/09/2016 à 20h27
OSEF de l’espace, moi j’économise 250 000 $ pour me faire cryogéniser par une société qui aura sûrement fait faillite quand je mourrai.
" />
" />
Le 14/09/2016 à 01h47
Pour quelques kéké friqués, c’est peut-être moins stupide de leur créer un hôtel spatial paradisiaque (avec piscine, jacuzzi et vue sur la terre, 300km2 de jardin artificiel avec parcourt de golf spatial, 3000 chambres qu’ils n’utiliseront jamais), que de détruire des archipels (faune et flore) pour leur proposer des “vacance de rêve” …
Le 14/09/2016 à 07h20
Jusqu’au jour ou cet hotel spatial paradisiaque s’écrase lamentablement sur un de ces archipels " />
Le 14/09/2016 à 10h21
@ luxian ce troll anti européen et ce french bashing….
Pourquoi toujours comparer la France aux USA? Vous comparez la France face à la première puissance économique mondiale donc avec un PIB évidemment beaucoup plus élevé que le notre, donc des budgets pour la NASA et autres programmes spatiaux démesurés par rapport à un pays comme le notre.
De plus là il s’agît de programmes privés par des milliardaires, c’est sur que ce n’est pas prêt d’arriver ce genre d’initiative en France vu notre fiscalité…
Mais puisque vous parlez de la France, nous n’avons pas à rougir. Pour un pays comme le notre on se débrouille remarquablement bien, et même plus que ça. Nous sommes un des principaux partenaires de la NASA : sur le robot Curiosity actuel les technos françaises sont très présentes. Pareil pour le prochain Curiosity (mais là je vois les trolls arriver). Le Japon qui va envoyer une sonde sur un astéroïde (ou comète) encore des technos françaises.
De plus concernant les lanceurs, Ariane espace à une gamme de lanceurs pour répondre aux besoins du marché :
Ariane, Vega et soyouz.
Le 17/09/2016 à 00h48
Non, tu ne vas pas loin au sujet des politiciens et ploutocrates médiocres en ambition comme en QI.
Et tout ce chômage qui va ne faire qu’ augmenter faute de savoir regarder une ligne d’ horizon.
Jamais le mot petit bourgeois ne s’ est mieux appliqué à ces gens sans ambition et sans vision.
Lancer des TGV, des centrales nucléaires, des ARIANE ont été des décisions prises par le président Pompidou il y a 40 ans maintenant.
Maintenant on a
Le 17/09/2016 à 01h09
Son discours n’ attaque pas tant les capacités techniques de La France que celles de nos politiciens qui ne savent rien regarder d’ autres que leur bout de leurs pompes.
On est bien content d’ être avec les russes les meilleurs mathématiciens du monde ou d’ avoir les meilleures écoles d’ ingénieurs en tout genre.
Sauf que tous nos meilleurs ingénieurs partent travailler à l’ étranger dans des pays où des politiciens ont des programmes de recherches et développement très loin des décisions des médiocres qui nous dirigent.
Taïwan et l’ Algérie sont devenues indépendantes en même temps il y a 50 ans ….
Dans le cas de Taïwan, le développement du pays est évident comme l’ utilisation des leurs produits dans ta vie de tous les jours et dans le monde entier.
Dans le cas de l’ Algérie à part une production d’ immigrés et d’ extrêmistes islamistes, j’ ai du mal à voir dans ce pays le même niveau de développement que Taïwan.
Sans le président de le république française Georges Pompidou nous n’ aurions ni TGV, d’ Ariane ou de centrales nucléaires.
Donc exclure les politiques de l’ avancée technologique d’ un pays est vraiment très con et sans objet.
Connais tu aujourd’ hui des politiciens français plus intéressés par la recherche 4 fois plus importante en Allemagne que chez nous que par le fait d’ être réélu ?
Ce n’ est pas un hasard si nombre de mots que nous utilisons aujourd’ hui proviennent de la langue anglaise tout simplement parce que nous utilisons leurs technologies.
La survie d’ un pays comme sa reconnaissance passe par là.
Perso je ne vois pas d’ autre horizon qu’ une montagne de chômage avec les médiocres qui ne s’ avancent que pour saisir les rênes du pouvoir et pouvoir continuer de vivre le rêve français qui ne consiste en rien d’ autre que d’ accéder à une qualité de vie petit bourgeois.
Le 13/09/2016 à 08h49
Quand je dis que les politiques ont laché un zoli zouzou qui fume à la populace en désespoir …
Ariane 4 aussi était stable … et Ariane 5 a commencé de faire peur à ses débuts.
T’inquiète pas … les ricains vont finir par le fiabiliser leur gros pétard, et là … on va pleurer avec un matériel modulaire qui conviendra aussi bien pour le petit marché (la NewGlen est aussi grosse que Ariane 6) que pour les très gros.
Et t’inquiète pas aussi … ça m’arrache les tripes de le dire.
Le 13/09/2016 à 08h50
Esperons que les ingénieurs n’oublient pas leur Samsung Galaxy Note 7 avant les test de lancement " />
Le 13/09/2016 à 08h55
Le 13/09/2016 à 08h57
Le 13/09/2016 à 08h57
Le 13/09/2016 à 08h57
Même si je suis pas d’accord avec la majorité de ce qu’il se passe avec le gouvernement francais, il faut quand même admettre que les gens à la tête des décisions ne sont pas totalement con, ils ont des infos que l’on a pas, qu’il nous manque. Même si il faut éviter la confiance absolu en l’état, je ne pense pas qu’ils vont faire une fusée qui ne correspond pas au marchés.
Le 13/09/2016 à 08h58
Juste pour revenir sur les commentaires de premières pages, ces projets spatiaux sont lancés par des boites privées, c’est pas le désir des nations qui ont donné l’impulsion, mais bien des boites privées.
Le 13/09/2016 à 09h00
Il y a un autre point aussi : pour l’instant le concept de fusée réutilisable n’a pas démontré qu’il était viable économiquement. Ca coûte une fortune en carburant (celui utilisé pour faire atterrir le lanceur + celui utilisé pour faire décoller ce même carburant), et les coûts de remise en état du lanceur ne sont pas encore connus. Ce sera sans doute plus clair à la fin de l’année si SpaceX peut faire décoller son premier moteur récupéré pour SES.
Donc le choix d’attendre de voir ce que ça donne n’est pas incohérent, on laisse les autres prendre les risques tout en préparant les bureaux d’études pour pouvoir faire la transition rapidement si’l s’avère que c’est viable.
Le 13/09/2016 à 09h04
Le 13/09/2016 à 09h04
Une réduction des coûts de 30% à performance équivalente, je trouve ça bien ambitieux au contraire!
Et rien n’interdit à l’ESA de mener des travaux en parallèle sur les fusées réutilisables (dont la rentabilité réelle reste à prouver).
Le 13/09/2016 à 09h05
Le 13/09/2016 à 09h10
Le 13/09/2016 à 09h25
Le 13/09/2016 à 09h41
Très cher Sebastien Gavois !
Merci pour cette article sur l’actu spatiale fort complet, mais je te serai encore plus reconnaissant d’arrêter de contribuer à la désinformation spatiale en propageant toi aussi le terme de “conquête spatiale” qui n’est plus d’actualité depuis la fin de la guerre froide où il s’agissait d’avoir la main sur cet espace vierge. Aujourd’hui on parle “d’exploration spatiale”.
Merci à toi, des bisous.
Le 13/09/2016 à 09h42
Très cher Sebastien Gavois !
Merci pour cette article sur l’actu spatiale fort complet, mais je te serai encore plus reconnaissant d’arrêter de contribuer à la désinformation spatiale en propageant toi aussi le terme de “conquête spatiale” qui n’est plus d’actualité depuis la fin de la guerre froide où il s’agissait d’avoir la main sur cet espace vierge. Aujourd’hui on parle “d’exploration spatiale”.
Merci à toi, des bisous.
EDIT : désolé du double post, c’est involontaire et je ne trouve pas d’option pour supprimer le doublon
Le 13/09/2016 à 09h43
Ne confonds pas l’échec de Mars Climate Orbiter, causé par l’emploi d’unités de mesure archaïques par un sous-traitant (Lockheed) alors que la NASA utilise le système USI ; et l’échec du premier vol d’Ariane 5, causé par la réutilisation d’une partie de soft d’Ariane 4 qui stockait sur 8 bits une info d’inclinaison, ce qui suffisait pour Ariane 4 mais qui a causé un débordement de mémoire avec Ariane 5.
Le 13/09/2016 à 10h41
Le 13/09/2016 à 10h44
En sus … il faut savoir que si ça continue, Vega a des soucis à se faire : Recherche scientifique de la République Démocratique du Congo " />
Le 13/09/2016 à 10h45
Le 13/09/2016 à 10h47
au ocntraire, le marché de spetites charges (2t max) se casse la figure. Il y a quelques années, avec dnepr l’europe a cru que ce marché allait explosé et a développé VEGA, or ce marché c’est écroulé et VEGA fait 1 à 2 vols par an, alors qu’on l’estimait à 5 ou 6.
Le 13/09/2016 à 10h53
Le 13/09/2016 à 10h59
Le 13/09/2016 à 11h06
Le 13/09/2016 à 11h16
Il faut prendre des sources indépendantes de la NASA pour justifier Apollo, sinon c’est un raisonnement circulaire.
L’idée que beaucoup de technologies ait été inventée par la NASA pour Apollo est une de leur plus grande prouesse de relation public. Évidement ce n’est pas le cas, le programme était tellement pressé qu’ils n’ont bien entendu pas eu le temps d’inventergrand chose. Au contraire, Saturn V est une machine plutôt conservatrice pour l’époque (beaucoup plus conservatrice que les lanceurs Russe par exemple). Toutes les recherches sur les technologies utilisées par Saturn V étaient commencées bien avant la décision d’aller sur la Lune. Certes il a fallut donner un coup de collier sur des trucs qui n’étaient qu’au stade de prototype avant la décision d’aller sur la Lune, mais un investissement direct aurait été sans doute plus efficace.
Par exemple, l’idée que l’ordinateur miniaturisé ai beaucoup profité d’Apollo est discutable : des ordinateurs personnels étaient en vente dès les années 60 : Programma 101 (lien wikipedia)
Enfin cet argument ne fait qu’aller dans le sens de ce que je dis : lorsque aujourd’hui on a des papiers sur Philae, c’est pour les informations directe qui retombent (ex : l’eau sur Terre ne provient probablement pas des comètes), pas pour un agencement de transistor différent. Si on cherche des avantages indirects, c’est parce que il n’y a pas grand chose à montrer pour les sommes dépensées.
Le 13/09/2016 à 11h46
Le 13/09/2016 à 11h53
Le 13/09/2016 à 12h29
ce n’est pas les mêmes budgets non plus !
ET les ricains’ contrôlent les émissions de fric alors bon … hein.
Il est bien notre lanceur.
Le 13/09/2016 à 12h32
À l’heure de la COP21 et de la destruction de notre environnement on parle d’envoyer des touristes dans l’espace. Il n’y a que moi que ca choque ?
Notre ambition n’a d’égale que notre stupidité.
Le 13/09/2016 à 12h47
Va en Afrique sauver tous les enfants pauvres !
Tu es un super héro, nous ne te retenons pas " />
Le 13/09/2016 à 13h05
Le 13/09/2016 à 13h08
Tu peux faire l’un et l’autre, il n’y a pas d’opposition dans ce que tu viens de dire.
Le 13/09/2016 à 13h17